Lola était toujours là pour soutenir ses proches. ... Même s'il n'y avait qu'eux pour comprendre pourquoi elle est une enfoirée, mais ça...
C'était un dimanche d'été, juste après le repas de midi, où Lola débarqua chez un vieil ami dépressif. Il est beau le tableau, pas vrai... ? Bon, elle l'avait quand même prévenu par texto qu'elle allait se rameuter chez lui, parce qu'elle savait que si elle n'allait pas le voir ou qu'elle ne lui bottait pas le cul pour le traîner dehors et le lâcher en pleine excursion, histoire que le William ait une vie sociale, bah... Il ne le fera pas de lui-même. Mais bon, elle le prévenait toujours par sms pour débarquer chez lui à peu près un quart plus tard au maximum. Généralement, elle était là dans les cinq minutes qui suivaient, vu qu'ils habitaient un peu dans le même immeuble.

Quand William, baptisé Will ( plus par ironie sur le futur que pour raccourcir le prénom de base ) par notre Rousse, répondit affirmativement ( ... ouais bon... erhm. ) à sa demande de venir s'incruster chez lui ( ... demande étant un bien grand mot, mhm... ), Lola prit de quoi manger, c'est-à-dire de la viande, et alla se carapater à l'étage où était son ami. Une fois rentrée à l'intérieur, et son légendaire « Coucou chaton... ! » qui était devenu mythique dans la relation si aimante qui unissait le Blond et notre Rousse, les quelques commodités d'usage furent échangées. Vous savez, les 'tu vas bien ?' ; 'ouais et toi ?' ; 'et sinon quoi d'neuf ?'. Bref, une fois ceci passé, et les quelques clashes gratuits ( et violents pour toute personne n'étant pas habituée à ce genre de conversation ) qu'ils s'envoyaient copieusement dans la tronche pour se montrer qu'ils s'aimaient, l'horreur arrriva.

Oui oui, insistez bien sur ce mot. L'horreur. Plus pour William que pour Lola d'ailleurs, mais une certaine abomination de la nature rentra dans son champ de vision, et là ce fut sa nature de serpent qui prit le dessus. Vous savez, les serpents ont les yeux très sensibles, surtout un taïpan du désert. Donc vous vous doutez bien que supporter cette laideur, oui les yeux de serpent peuvent. Mais les yeux de taïpan du désert finissent toujours pas craquer à un moment ou à un autre, ce qui a conduit à un bruit fracassant de céramique qui se fait la malle sur le sol. Cassé net en deux, au milieu, avec une patte qui a décidé d'explorer les secrets du dessous-de-la-commode, et la queue qui se fêla parce qu'elle le valait bien.

Sur le coup, même Lola ne se rendait pas compte qu'elle avait enfin ça. En fait, de base, elle allait se casser la gueule mais s'était rattrapé sur une commode ( ou un mobilier, bref, commencez pas ) et Alphonse avait jerté, forcément. Mais vers le sol. La Rousse ne dit rien, plus rien, n'arrêtant pas de se dire que ce machin s'était enfin cassé la gueule. Ça ne tiendrait qu'à elle, elle l'aurait balancé par la fenêtre, mais elle savait que William y tenait... Donc c'était une raison de plus pour le massacrer dans les ruelles et laisser pourrir le reste dans une poubelle, erhm. Heureusement que le blond ne lisait pas dans ses pensées. Mais enfin, le premier réflexe de Lola fut de ramasser les deux morceaux, les fêlures se carapatant avec et...

- Will... ? J'crois qu'il y a une patte d'Alphonse qui te fait la gueule...

Haha. Ouais. Elle avait pas encore regardé sous la commode, obviously.

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Alphonse en morceaux, Will sur le carreau.
Lola se pencha pour ramasser les morceaux et les remettre sur la commode, heureusement que tous les morceaux étaient cassés nets d'ailleurs. Sauf la queue, mais ce n'était pas de sa faute, elle était déjà fêlée. D'ailleurs, en remarquant qu'il manquait une patte, elle s'en ouvrit à William et se retourna enfin vers lui. Vous vous demandez pourquoi elle ne l'a pas fait plus tôt ? Sans doute pour ne pas voir cette tête de dépressif qui l'agaçait. Se frappant le front de sa main, sa paume glissa sur son oeil droit, laissa sa tignasse rebelle lui manger un tiers du visage et cacher son oeil gauche. Sa paume continua de glisser, jusqu'à que les bouts de ses doigts se posent sur sa paupière droite close.

- Putain, mais ce dépressif...

Elle savait très bien que son ami risquait de tirer une tête pareille, elle voulait encore moins savoir les pensées de suicide qu'il devait avoir en ce moment ; c'était principalement pour cette raison qu'Alphonse avait été en vie jusque là. Mais bon, son instinct de serpent couplé à ses yeux de taïpan du désert allaient forcément frapper inconsciemment ( inconsciemment, soulignez ce mot en gras dans votre tête ) le corps de notre Rousse. Elle secoua légèrement sa tête, laissant son bras droit retomber mollement le long de son flanc et fixa son oeil droit dans le regard dépressif de William. Dieu que ce regard l'agaçait déjà.

- Hey, Will.

Aucune réaction de la part de ce corps amorphe et dépressif, tout juste bon à s'accroupir et prendre sa tête entre ses mains. ... Lola respira profondément et alla vers son ami, et s'accroupit devant lui. Avec une furieuse envie de le mordre, mais elle se contint à grand renfort de charcutage de lèvres ; ce n'était absolument pas le moment de mordre ce dépressif qui risquerait de trouver x raison pour déprimer encore plus. Trop de dépression par ici, et ça ne faisait que l'agacer encore plus, aussi il fallait qu'elle se calme. En balançant ses quatre vérités, de toute sa franchise crue et indélicate. Son visage devint alors calme.

- Will., lança-t-elle d'une voix dure.Commences pas à déprimer au lieu de rien foutre pour le réparer. Des gens qui manient la porcelaine et qui pourront réparer Alphonse, ça existe putain.

Son agacement dut clairement se percevoir sur l'injure finale, mais elle se moquait de cela. Elle avait bien balancé ses quatre vérités, la dépression de Will ne l'irritait plus, mais elle était toujours agacée contre... elle-même cette fois-ci. Réparer Alphonse ? Mais quelle abomination venait-elle de dire ? Charcutant sa lèvre de plus belle, à sang depuis un bon moment, elle cessa lorsque du sang manqua de goutter de son menton, s'essuyant vaguement du revers de la main en se relevant. Elle regarda par terre ; nulle trace de son sang typiquement beaucoup plus sombre qu'un humain lambda.

Elle essuya mieux le tout de sa langue, et se dirigea vers la cuisine pour récolter du sopalin. Là, elle découvrit le morceau de viande qu'elle avait amené – un de ceux que Will aimait, si c'était pas gentil de sa part tiens – et ferma ses yeux un moment avant de se saisir du sopalin et de nettoyer son visage avec plus de minutie ( et le matériel du bord, elle avait la flemme de fouiller la salle de bains ). Elle jettait des coups d'oeil assez fréquents à son ami, le sachant capable de commettre une connerie en moins de deux secondes.

- Will, t'as mangé ou pas encore ?

Non, vous vous trompez, Lola n'essayait absolument pas de réconforter son ami.

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...
C'était bien elle qui avait dit qu'Alphonse pouvait toujours être réparé ? ... Oui, c'était bien elle. C'était horriblement bien elle qui avait suggéré l'idée, à grand renfort de charcutage intensif sur sa pauvre lèvre qui n'avait pas demandé à saigner. Ce fut d'ailleurs lorsque le sang manqua de goutter de son menton qu'elle effaça le sang du revers de la main tout en soupirant, passablement agacée d'avoir osé dire un truc pareil. Elle n'avait rien contre Alphonse hein... Si ce n'est qu'il était horriblement et divinement laid. Lola regarda par terre, vérifiant par la même occasion que son sang n'était pas sur le plancher tandis que William s'était mis à pleurer comme l'être chétif et dépressif qu'il était. Non, Lola. Non. Will ne t'irrite pas du tout. Calmes-toi, tout va bien.

...
.....

- Tu te fous de ma gueule ? Si tu demandes à ce qu'il soit toujours aussi moche qu'avant, il le sera.

Il pourrait même être encore plus moche qu'avant, mais y a pas intérêt sinon je le balance par la fenêtre, fut sa pensée qu'elle s'abstint de dire à voix haute. Il était parfaitement inutile pour réconforter son ami de lui parler de la mort d'Alphonse pure et dure dans un futur proche. Elle avait déjà envie de balancer les morceaux épars par la fenêtre, et elle se retenait de le faire en massacrant sa lèvre. Passant la paume de sa main sur sa tempe droite, elle se leva alors que William décida de se prendre pour un pingouin qui glisse sur sa banquise. Il s'était échoué sur le plancher, en gros, comme si son chagrin était si immense que... Non, Lola, calmes-toi. Son chagrin est immense.

L'odeur de viande la ramena sur terre, et elle se rappela avoir amené celle que son ami préférait. Elle se dirigea vers la cuisine, regarda l'imposant met de choix et s'empara d'une feuille de sopalin pour stopper le sang qui pleuvait de sa lèvre. Elle avait la flemme d'aller péter dans la salle de bain, donc autant rester sur place et vérifier que William ne passe pas volontairement par la fenêtre. Elle demanda brièvement à son ami s'il avait mangé, et vu la réponse, elle s'obligea à lui cuisiner quelque chose. De la viande, donc. Il y avait quoi d'autres dans cette cuisine... Des pommes de terre. Pas d'herbe de provence ou de persil ? Elle verrait plus tard. Manger était le plus urgent, pour elle parce que ça la calmerait, pour lui parce qu'il fallait qu'il mange.

Tandis qu'elle cuisinait, elle jetait de fréquents regards à William qui était recroquevillé dans sa dépression. Elle soupira, laissant cuire le tout et alla chercher dans son sac son bloc-notes à dessin ainsi qu'un crayon de papier. Elle ne devait pas regarder ce qu'elle dessinait, tout en cuisinant ( remuant plutôt ) ce qu'il y avait dans la poêle. Approximativement une dizaine de minutes plus tard, elle eut fini de dessiner et regarda William à nouveau. Son ami semblait toujours aussi dépressif qu'avant. Elle soupira de nouveau, arracha la feuille de son bloc-notes, et avança vers son ami en lui tendant la feuille.

- J'l'ai pas encore colorié, mais Alphonse ressemblait à ça non ?

Oui, Lola avait dessiné Alphonse dans toute sa mocheté la plus extrême, et à l'instant, elle se disait que l'amitié était quelque chose de vraiment, vraiment très contraignant. Son instict de taïpan de désert et celui de serpent la haïssait d'avoir fait ça. Elle savait qu'elle dessinait bien, mais dessiner des horreurs... Erhm. Elle retourna à la cuisine pour vérifier que ce qu'elle cuisinait ne cramait pas ( non thanks god ) et se mit en quête d'ail et de persil. Ou d'herbes de provences. Tout le monde a de ça chez lui, voyons... Elle grogna discrètement, avant de dire d'une voix froide et dure.

- Will, quand est-ce que tu as fait les courses pour la dernière fois au juste... ?

Ça manquait cruellement de nourriture saine dans le coin...

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Actuellement, la cuisine qu'elle faisait était son seul moyen d'extérioriser l'exaspération que la vue de son ami donnait à notre Ssssssssserpent.
Tandis qu'elle s'attelait à cuisiner en bonne et due forme, le tout pour ne pas voir l'horreur, l'abomination dans sa plus infâme et magnifique laideur, qu'elle était en train de dessiner, Lola finit par soupirer. D'exaspération. Les mauvaises ondes, dépressives d'un côté et glacées de l'autre, qui émanaient de cet endroit n'auguraient absolument rien de bon. Elle soupira, plus silencieusement cette fois, de nouveau et arracha son dessin non-colorié en le donnant à William. Hors de question qu'une feuille avec un tel dessin reste dans son carnet, il ne fallait pas pousser le python au pôle nord non plus. Alors qu'elle repartait déjà pour bien vérifier que ce qu'elle cuisinait n'était pas en train de cramer, elle sentit les bras de son ami l'enlacer dans une douce étreinte pleine de reconnaissance. Lola se contenta de siffler et, quand elle entendit le geignement - qui atterrit tout droit dans ses tympans vu la proximité -, elle siffla à nouveau.

- Gardes ça pour après, j'l'ai pas encore colorié.

Heureusement d'ailleurs sinon j'aurais pété un câble. Pensée on-ne-peut plus vraie qui venait de traverser l'esprit de notre Rousse. Quand William la relâcha, elle regarda aussitôt si rien n'avait cramé dans le plat - non dieu merci - et se mit en quête ( en pure perte ) d'herbes de provence, d'ail ou de persil de préférences. Elle avait seulement oublié qu'elle se trouvait chez son ami le dépressif auto-dépréciatif à ses heures perdues, et qu'il était fort probable qu'il n'ait pas été aller faire ses courses depuis Mathusalem. Lola lui demanda en se giflant mentalement juste après de l'avoir fait. Scrutant le Blond tout en assaisonant et en servant dans des assiettes ( après tout, elle ne faisait pas un bouillon non plus ), elle garda le jus de viande qu'elle déglaça avec du vin ( qui traînait par là, étrangement. Dépressif un jour, dépressif toujours ) et sortit aussi de la moutarde et de la crème fraîche ( en passe d'être périmée ).

Autant vous dire que le regard penaud, horrifié et tremblant, elle ne l'avait vu que du coin de l'oeil, et heureusement d'ailleurs. Elle rajouta de la moutarde dans la poêle, remua et attendit quelques instants avant de mettre la crème fraîche ( et remarqua en passant qu'elle aurait dû être plus rapide pour chopper la crème fraîche, sa main était congelée ) et remuer le tout. Elle versait la sauce sur la viande, quand William osa enfin dire la dure réalité de vive voix. Inaudiblement peut-être, mais Lola avait malheureusement compris l'essentiel.

- Trois sem-...

Non ma fille, fermes-la avant de péter le seul quart de durite qu'il te reste. Elle inspira profondément et lança un regard empreint de froideur glaciale et d'une lueur noire certaine. Trois putain de semaines. Lola posa les assiettes sur la table, et ce n'est qu'après qu'elle retourna dans la cuisine pour aller prendre les couverts... qu'elle planta d'ailleurs dans la planche à découper au fil de ses mots.

- Viens manger. On plantement de fourchette par-... plantement d'une autre fourchette ...lera de tes plantement d'un couteau courses plantement de couteau après. Et on passera par chez moi pour que je te colore Alphonse., finit-elle en posant les couverts sur la table.

Elle s'assit et regarda Willam, avec la ferme attention de ne commencer à manger que quand il aura ramené son cul de dépressif paresseux sur la chaise.

- Will., dit-elle aussi froidement que sèchement, pour bien lui faire comprendre qu'il ne couperait pas à une séance de courses en-dehors de son confort et qu'il avait l'obligation de se remplir la panse avant.

Lola ne l'attendra pas trop longtemps pour se mettre à manger, mais pour l'instant c'est ce qu'elle faisait. Qui des deux gagnera la manche... ? Allez savoir.

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Un repas silencieux est de mauvaise augure.
Lola regarda son ami en déposant les couverts, lui demandant ( ordonnant ) de ramener son cul sur la chaise de la table qui lui était destinée. Ce dernier ne se fit pas prier et bondit vers sa chaise avec sa voix de petit soumis qui irrita passablement notre Rousse. Abruti qui ne pense à son estomac. Elle lui servit le quart de ce qu'elle avait préparé et versa un peu de sauce sur le tout, ne réagissant pas face à la politesse dépressive de son ami. Elle mit tout le reste dans son assiette et se leva pour aller nettoyer la poêle et la spatule. Ceci fait, elle s'assit et commença à manger ; elle commençait à avoir sérieusement faim alors autant se remplir la panse avant qu'elle ne se transforme accidentellement en serpent. Il ne manquerait plus que ça, tiens...

Elle observait le dépressif manger avec une drôle de tête, un peu comme s'il souffrait ou qu'il y en avait trop dans son assiette. Lola se contenta d'arquer un sourcil moqueur et finit silencieusement son assiette quand William n'avait même pas fini la moitié de la sienne. Elle soupira en se levant, avec la ferme intention de laver ses couverts mais elle plongea ses yeux glacés dans ceux de son ami. Elle ne dit rien pendant de longues minutes, puis elle finit par demander de sa voix congelée :

- Will, t'as mangé quoi durant ces trois dernières semaines au juste ?

Comment ça, elle cuisinait toujours de trop grosses portions ? N'importe quoi. S'il ne mangeait pas correctement et régulièrement, c'est normal qu'une portion normale lui paraisse trop grande. Et la dernière fois qu'il avait fait les courses il y a trois semaines... c'était elle qui lui avait foutu un pied au cul pour qu'il le fasse. Elle soupira inaudiblement. Putain, comme si elle n'avait que ça à faire de s'occuper d'un blond incapable de vivre seul sans manquer de se tuer par sous-nutrition ( et mal-bouffe aussi ) ou par dépression maladive. Elle lava ses couverts et quand elle eut fini, la voix du blond retentit. Notre Rousse eut un léger sourire, rare, qui disparaissait toujours aussi vite qu'il n'apparaissait.

- Mhm, 'welcome. Passes-moi tes couverts please.

Une fois la vaisselle finie, elle rangea son dessin non-colorié d'Alphonse dans son sac. Elle prit son sac dans une de ses mains et le bras de William dans l'autre, et elle le traîna jusqu'à son appartement où elle sortit ses crayons de couleur. Elle s'installa sur la table basse du salon, face à la cuisine, et se colla machinalement au radiateur. Il faisait froid dehors bordel... Comment ça, treize degrés ? Il faisait froid, point.

- Si tu veux un café, sers-toi. J'en ai pour deux minutes.

Elle se mit à colorier Alphonse en priant tous les dieux de la pardonner d'agencer les couleurs de cette façon et de re-créer l'abomination affreusement laide qu'était Alphonse. Une fois qu'elle eut terminé, elle fit quelques retouches ( encore plus dégueulasses, seigneur dieu pourquoi avait-elle fait ce dessin... ) et elle le tendit à son ami.

- Finito. Alphonse ressemblait à ça, non ?

Lola voulait se tuer pour sa gentillesse excessive et maladive... L'heure est grave.

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