Depuis la nuit des temps, l'Homme se pose une même question : sommes nous vraiment seul ?
Que ce soit sur terre ou bien ailleurs, dans l'au-delà, l'être humain à souvent chercher des réponses sans jamais en trouver. En quête d'une chose qui serait son égal, un être qui lui serait supérieur, un modèle, peut être, ou encore un ennemis, ses recherches, hélas, ont toujours étaient vaines.
Années après années, siècles après siècles, de nouvelles questions étaient soulevées, mais toutes restaient sans aucune réponses et ce malgré les incessantes recherches, les gigantesques et terribles inquisitions et les nombreuses battus. L'ignorance reignait.
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Tristan, sur les traces de Nicolas Flamel
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MessageSujet: Tristan, sur les traces de Nicolas Flamel    Tristan, sur les traces de Nicolas Flamel   EmptySam 21 Nov - 20:28




Traum Tristan

21 - Français - Artiste (tatoueur amateur)  -  Very curious

Miroir de l'âme
les cinq marquées d'un ▌ le sont. 2 de plus au choix parmi toutes les autres. Evidemment, vous pouvez en prendre plus !

▌Description du caractère :  

Les Personnages sont comme les géodes, pour savoir ce qu'ils renferment,
ils faut les briser.
 
Humble, courtois même s'il peut paraître très renfermé aux premiers abords. (et aux second abords aussi si vous ne le mettez pas en confiance pour une tiers raison.) Ce n'est pas quelqu'un de fier, ni très démonstratif. Il n'aime pas avoir à prouver quelques chose si on lui demande. Apprécie de partager ce qu'il a, qu'on accepte son attention. Un léger besoin de reconnaissance. Jamais moqueur. A un peu de mal avec l'humour des gens de son âge. Avec l'humour de la plupart des gens tout court. Déteste être tourné au ridicule contre son gré, mais est tout à fait capable d'auto-dérision. Crédule. Méfiant. Impressionnable. Presque constamment en train de rêver. Soucieux. Mélancolique. Un peu défaitiste mais sait faire preuve de détermination si ça vaux le coup.
Il apprécie l'improvisation et l'aventure, mais apprécie de se créer des habitudes de conforts.
Ne suis pas toujours des raisonnements très logiques. Calme. Nerveux. Plutôt hermétiques aux codes sociaux , souvent anxieux lorsqu'il s'agit de prendre la parole. C'est un garçon avec des mœurs plutôt douces , bienveillantes, dans l'intimité.  Parfois impulsif, incertain, colérique.
A toujours le sentiment justifié d'en dire trop ou trop peu, de ne pas être compris correctement. A toujours eu beaucoup de mal à exprimer ce qu'il éprouve.
Il se sent souvent incapable de mentir ou de dissimuler ses intentions. Mêler ça avec une bonne dose d'inhabilité physique, ça en fait quelqu'un de plutôt maladroit et gaffeur.

▌Croyez-vous en l'existence des monstres ? Si oui en avez-vous déjà vu ?
Avant d'habiter à Detroit, je n'y croyais pas. En rétrospective, je me dis que certaines gens/gentes à qui j'ai déjà eu affaires, ou des personnes dont j'ai eu vents en faisait peut-être parti. Mon frère passait son temps à étudier et chercher les vampires, mais je pense qu'il faisait fausse route. Pour l'instant, je n'ai jamais vu de "monstres" réellement, mais j'ai déjà vécu quelques chose d'assez paranormal me semble-t'il.. (cf. Histoire)

▌Que pensez-vous de cette fameuse vidéo qui a tourné sur le web ? J'avais vraiment du mal à réaliser ce que je voyais, ça me paraissait peu plausible. Mais compte tenu de mes récentes recherches, je me demande surtout comment des êtres comme ça peuvent se créer, et rester aussi discrets.

▌Vous sentez-vous à l'aise à Détroit ?  Sorti du quartier où je réside et de quelques lieux où je tend à avoir l'habitude de me rendre, pas vraiment. Mais ça a été comme ça partout. De plus, si je veux avancer avec mon histoire, je suis obligé de trouver un lieu bien précis dont je n'ai pour seule indication qu' un plan qui ne correspond pour l'instant à rien de ce que j'ai cherché, et un nom. Alors je suis bien obligé de passer par le plus d'endroits possible, pour espérer un jour reconnaître un schéma de quartier, ou au moins m'y sentir chez moi.

Décrivez l'endroit où vous passez le plus de temps
Je bosse dans une pièce exprès, dans l'appartement que j'habite. Une pièce presque vide, hormis une table de massage, mon plan de travail et un tabouret pliant un peu merdique sur lequel je me tue toujours le dos. J'y passe du temps, c'est sur. Surement moins que mon salon-chambre-où-je-dors-bibliothèque-bureau d'à peine vingt mètres carrés. Mais j'aime bien cet endroit. J'avais ni beaucoup d'argent ni le besoin d'avoir beaucoup de meubles, alors j'ai mis des plantes, et beaucoup de choses au mur là où je n'ai finalement pas refais la tapisserie. Au plafond aussi,  des sérigraphies, des souvenirs graphiques épinglés entre deux affiches de groupe, français surtout. J'aime bien voir le peu de gens qui viens chez moi scruter le plafond, mi-intrigué, mi-amusés, et j'aime bien me rappeler ce temps-là.

Quelle est votre plus grande peur ? Me sentir anéanti par des efforts vains, ne jamais atteindre mon but, ne jamais revoir certaines personnes. Je suis pas très confiant en présence d'enfants trop jeunes ou de poussettes non plus.

Que faites-vous pour pallier au stress ? Clope. Meilleures clopes. Bouffe. Musique. En cas de dernier recourt, violence.

Vous aimez-vous ? (question d'amour propre)

Jusqu'à mes vingt ans, je me suis haïs. J'étais l'élève du fond de la classe, le plus petit, les cheveux dans les yeux,avec les pulls et les foulards de sa mère, toujours choisi en dernier dans les équipes en sport. J'étais celui dans l'autre vestiaire des garçon, qui pouvais plus se voir dans les miroirs, au lycée.  

J'avais quatorze ans, déjà le sentiment que mon corps serait une sorte d'ennemie imposée pendant encore de nombreuses années, combien? Une enveloppe indésirée qui ne me donnait aucune crédibilité ni satisfaction. J'avais quatorze ans, quelques amis, je ne cherchais plus à être forcément seul. Je me liais avec des jeunes personnes exclues pour peu de choses, d'autres en quête d'une forme de marginalité. Ces gens là, je pouvais leur dire qui j'étais. Ils, enfin elles surtout, ne me vexait pas en me parlant, n'utilisaient pas mon prénom de naissance, ainsi que tout un tas de choses qui composent les amitiés et qui m'étaient assez nouvelles.

- Ah, tu veux être tatoueuse alors... Bien, original.
- Non, tatoueur.
- Ah. Mais t'es sûr que c'est un avenir, ça, qu'il y aura de la demande? Prévois autre chose.


C'était dur de faire face à ça tout les jours, je savais pas dire ce genre de choses à des adultes, je savais pas que je pouvais, on me disait que c'était une phase, que je pouvais pas vraiment être un garçon si je ne me sentais pas obligé d'être comme eux.
Avant tout ça, je ne m'aimais pas trop, c'est sur. Les autres gamins m'inspiraient peu de sympathie, et je leur inspiraient la faiblesse et donc la moquerie. L'individu oméga.
Ça a changé, je suis devenu un cliché d'adolescence et de mal-être. Certains se moquaient toujours de moi, moins, plus blessant. Les autres me craignait. Poings et dents. Peu d'explications superflues. Là je me suis haïs.

Mon corps, ma taille, ma voix, ma féminité, ma crédulité, mon immaturité. Beaucoup de choses auquel je ne pouvais rien, ou pas grand chose pour le moment. Je haïssais aussi tout ceux et surtout celles me rappelant ma propre condition.

J'adore aussi le sexe et les snuff-movies, je trouve que ce sont de purs moments de vie
Je n'me reconnais plus dans les gens
je suis juste un cas désespérant.

Je suis pas vraiment doué pour parler de moi, ou pas depuis longtemps car j'ai toujours honte du nombrilisme et de l'introspection, même si mes "amis imaginaires" ont toujours été un moyen de combler le vide costal, de mieux comprendre qui j'aimerais être et de supporter un peu mieux la haine de soit. Plus je pense à ce que je suis plus je me dis, Mais où est-ce que ça a déconné, j'étais pas comme ça avant, j'étais pas comme ça...  Parfois même j'allumais juste mon portable, je faisais semblant d'appeler Felix, sans toutefois avoir le courage de parler, seul, à voix haute. Quand est-ce que j'ai commencé à faire des trucs comme ça? Quand est-ce que je me suis autorisé à faire des trucs aussi bizarre pour calmer mes angoisses et mes frustrations? Je suis ce genre de personne qui peux ne pas ouvrir la bouche de toute une journée sauf pour aspirer la fumée mais à parler constamment à plus de trois ou quatre fantômes de son passé en permanence. J'ai des obsessions, je fais facilement des fixettes sur des choses ou des gens, et une fois que ça se remarque on peut penser que je suis quelqu'un de capricieux ou qui ne sait pas faire de choix sérieux.


▌Physionomie : Quelques grains de beauté sur la main et le bras, des piercings aux oreilles, de chaque côté des joues. Quelques autres, la nuque rasée et les pattes décolorées. Je peux atteindre le mètre soixante si je porte des plateformes, mais sinon je ne grandirais pas plus. Mes vêtements sont ce que je trouve d'assez confortable, chaud, pas trop moche et peu onéreux. Gris, bruns, noirs délavés. Quelques trucs de l'armée, trouvés dans une vente de surplus, quelques pantalons bariolés avec des tâches de javel, un New look rayé trop grand, difforme, rapiécé, mon préféré pendant longtemps. Et quelques autres affaires de la belle époque que je porte encore de temps en temps, parfois caché sous une redingote en velours brodé, un truc chiné sept balles sur une brocante en France mais qui en jette pas mal, quelques lettres blanches en capital du nom d'un groupe punk dépassant du col. Enfin j'ai beau me décrire comme étant une personne discrète, en réalité je ne passe pas toujours inaperçu.



Histoire


 Printemps 1994, je suis né en France. J'ai vécu mes jeunes années à la campagne puis dans une petite ville. C'était pas toujours facile, et c'est vrai que dans la plupart des souvenirs de quand j'étais minaud, mes parents se prenaient la tête pour savoir comment ils allaient joindre les deux bouts, mais mon frère Angel et moi n'avons jamais manqué. Quand il a eu sa majorité, on est parti tout les deux de la maison. Enfin je n'ai pas tardé à le rejoindre, mettant en avant le côté pratique de la proximité avec les écoles.

J'avais beaucoup de liberté, peu d'interdits, mon frère n'était pas souvent là, un type bizarre lui donnait des rendez-vous pour " discuter de ses recherches". Le mec se servait de lui et lui avait monté la tête avec la possible existence de vampires. Ça n'a jamais été très clair pour moi tout ça, on parlait pas trop de ce qu'on faisait en dehors de la maison. Il y a eu pas mal de décès, d'agressions et de suicide de jeunes à une époque dans la ville. L'ambiance était pesante, je ne savais pas comment réconforter mes amis, j'essayais de me réfugier un peu plus dans le dessin, la musique. Longues errances dans les endroits reculés de la ville, longues errance à l'intérieur de moi-même.

La raison de ma présence à Detroit est une longue histoire, j'aurais voulu commencer simplement à la découverte des enregistrements en super 8 de ce petit génie de Cody, mais cela pourrait laisser penser que les choses se sont faites par hasard et il serait peut-être bon de vous éclairer sur quelques points.

Lors d'une escapade à la capitale, j'avais fini par être pris sous l'aile par trois sympathiques gens et gente, Jean-michel alias Miette, Tomàs et Caro, celle qui m'avait trouvé en train d'errer sans but et sans rien dans le bide depuis un moment. Aucun ne payait de loyer, alors elle m'emmena "chez eux", et je ne dérangeais pas. On m'appris que c'était l'ancienne petite-amie de Tomàs qui avait fait la déco, mais qu'elle était partie un peu du jour au lendemain, sans rien emporter. Elle s'appelait Minerva, enfin c'est ce qu'elle disait. Ils m'avouèrent ne pas être sûr de la véracité de cette information. Je dormais peu. J'accompagnais Caro à la fac parfois,  puis je tenais compagnie à l'autre le temps qu'il aille bosser. J'aidais Miette aux courses et à la cuisine. Je passais beaucoup de temps avec lui, il me disait qu'il écrivait un roman pour sa mère, mais que personne n'avait eu le droit de savoir de quoi ça parlait. C'était quelqu'un de calme, rassurant et appréciable que j'admirais beaucoup.

Un jour, je ne sais plus trop de quoi l'on parlait, mais Tomas me proposa de me montrer quelques choses, parce que je lui faisais un peu "penser à lui". C'était des enregistrements vidéos ayant appartenu à un ex de Minerva, il y en avait une pleine caisse, avec des notes sur du vieux papier sale et déchiré, pour la plupart illisibles.  C'était filmé avec une vieille super 8, dans ce qui ressemblait à un local, ou peut-être même un container. La plupart des choses qu'il évoquait étaient confuses, mais il était question de codage, souvent, de logiciels dont l'utilité m'échappait. Nous regardâmes les premières cassettes ensemble, nous étions en décembre 2013, et je me demandais de plus en plus combien d'années avaient ces confidences, car ce type, Cody, outre que parler de sa vie et ses peines, travaillais apparemment sur un système de codage d'intelligence artificiel, et se posait tout un tas de questions sur la définition de l'âme.

Cette fin des années ainsi que ses fêtes furent funeste. Miette venait de perdre sa mère, et nous perdîmes Miette. Le petit groupe éclata, je restais quelques jours seul, totalement déboussolé. Tomàs me confia les cassettes, et le matériel de son meilleur ami. Celui avec lequel il m'avait appris à "dessiner sur les gens pour toujours." On se promis de se revoir bientôt, mais cela me faisait drôle de le sentir pleurer contre moi, le visage caché par les tout petits bras que j'avais. Je voulais le laisser seul un peu, il comprit.
      Je n'aurais pas su dire, je ne peux pas l'affirmer réellement, mais je pense que Tomàs m'aimait vraiment bien, et qu'il s'en voulait d'avoir été jaloux de son ami, et de ce garçon qui m'était cher à l'époque, Billy. Il aurait sans doute eu besoin d'une épaule pour longtemps et quelqu'un de proche sur qui compter, mais je n'ai rien fait. S'il y avait quelques chose à savoir, à deviner, à cueillir, j'ai tout nié en bloc.

J'ai toujours eu besoin d'admirer quelqu'un en particulier, c'est ce qui me fait avancer. J'ai eu deux personnalités qui m'ont particulièrement émues, et dont j'ai fait mes muses sans vraiment leur demander leur avis, à différentes époques de ma vie. Chaque fois, c'était des personnes que je ne côtoyais pas, avec qui je n'étais pas intime, mais à qui je parlais tout les jours, dans ma tête. Histoire de combler le vide et de palier à la haine de soit. Mon ancien "ami imaginaire" comme j'osais encore l'appeler, m'avait aidé à ça, mais il s'évapora lentement de mon esprit et de mon intérêt, pour laisser place à quelques chose d'encore plus puissant, encore plus présent.

Je pensais, j'eu espéré que cette fantaisie ne dure pas longtemps après mon retour, mais je dû m'y accommoder. Ce que j'avais appelé Felix me poussait à réaliser ce dont j'avais réellement envie, à devenir la personne que je voulais être. A contrario du minet  à qui j'avais donné toute ma dévotion, mais qui s'acharnait à mettre en jeu mon identité et ma raison au milieu d'un sale chantage affectif. Alors quand  ce petit empaffé de mes deux m'annonça qu'il ne voulait plus continuer à me vouer son amour et à bien vouloir entendre le mien , et que me considérer comme l'homme que j'étais, indéniablement, lui faisait trop de peine , je ne le retins pas. Je ressentis un peu de vide et rien. Une envie de violence verbale puis une douleur cuisante qui mis des semaines et des semaines à se faire oublier. Et pendant les mois qui suivirent je me consacrais à l'écriture d'un courrier très spécial, je réunis mes égards de passion, tout ce qu'il me restait de rêves inespérés, des mots doux détournés, cachés, je réunis tout ce que j'avais trouvé de mieux à dire pour justifier ma fervente admiration et  la spontanéité de mon geste, je dégueulais ma tendresse et ma lassitude dans un carnet de quatre vingt-dix pages, destiné à palier à un mutisme essoufflant,  destiné au double de chair et d'os de mon compagnon de cervelle;  ainsi qu'à ce mystère tournant autour du garçon aux cheveux gris et au journal vidéo.

Il me manquait les trois dernières cassettes, je les reçu un jour, soigneusement emballées, surement envoyées par la poste par Tomas, puisque c'est lui qui avait gardé la plupart des affaires de leur ex-petite amie commune. Il n'avait probablement pas pris la peine de regarder leur contenu, du moins je ne lui souhaitais pas, car leur contenu était des plus perturbants.

Le jeune ado parlait maintenant de Nicolas Flamel, des recherches qu'il avait effectué sur Le Grand-Oeuvre, et la raison de son acharnement. Il voulait recréer une imitation de celle qu'il ne pouvait "avoir". Sa crédulité et ses rêves indiens tenant à quelques mythes et sciences plus proche de l'ésotérisme que de la physique me déprimaient réellement. Cette Minerva qui l'avait largué l'avait rendu complètement maboule, mais toutes ces histoires d'inventions avaient l'air plausibles. Il disait comme ça, qu'il n'aurait pas le temps de la finir et qu'il était désolé parce qu'il aurait aimé que le monde puisse la voir une fois finie, et qu'il était désolé ...


"- J'ai encore eu de ces visions, des visions de toi.. J 'ai entendu la dernière fois au téléphone... Avec lui. Je sais que tu t'appelles tom, maintenant, et que lui t'appelles différemment. Il a vraiment été injuste et dégueulasse, de te dire ce genre de trucs, je peux comprendre que tu n'es pas su quoi répondre et que tu sois en colère.Tu sais, ça m'a fait tellement de mal de te voir comme ça, si j'avais pu être là, crois-moi...

Je ne croyais pas ce que j'entendais, des poussières lumineuses dansaient devant mes yeux, la nausée soutenait mon estomac et je sentais que le contenu aurait pu s'en échapper à tout moment. Je ne saisissait pas tout ce qu'il pouvait sangloter, car il sanglotait à présent.
Je me souvenais pourtant ne pas être resté longtemps à la vue de tous, là ou personne n'aurait pu entendre ce que j'avais à lui dire, et encore moins le ramassis d'absurdités dégueulasses qu'il me crachait dans les tympans. Si c'était une coïncidence c'était effrayant, si ça ne l'était pas, c'était tout bonnement de la folie.


- Je suis désolé, on ne se rencontrera jamais, mais je voulais te dire ça. Si tu as vu toutes les cassettes que j'ai enregistré, tu sais tout sur le projet... Mais ça n'a plus d'importance, ça n'a plus d'importance du tout..  Tu trouveras les dernières informations à propos de là où se cache le corps de Minerva... Et l'unité centrale. Tu pourras effacer le début du programme, t'en servir comme tu veux, je te fais confiance, je sais que si tu arrivais à utiliser mon code tu pourras en faire quelques chose de splendide. J'ai enregistré la cassette qui suit il y a quelques temps pour pouvoir te dire...   "

Il se moucha dans le col de son tshirt, des tâches de sang poisseuses s'étaient rependues sur ses manches, je n'y avait pas fait attention avant entre la pénombre et le grain de la vidéo.

- Je voulais te dire adieu, et... merci d'avance, ne serait-ce que pour avoir regardé les films jusqu'au bout. Je... je voulais dire autre chose, j'ai oublié. Tant pis. Salut l'ami!

 Dans l'avant-dernière, il expliquait peu clairement où était supposés se trouver le fruit de sa création inachevée, un corps humain artificiel. Ne pouvant pas recréer une véritable enveloppe corporelle, il avait façonné une minette mécanique de toute beauté, avec un cœur battant  en silicone, et unité centrale prête à recevoir une conscience, une sorte de fausse âme, ... En codages, dont seul Cody aurait compris le fonctionnement, mais n'aurais jamais pu finir le projet Minerva. C'est pour ça que je suis venu à Detroit, car je suis persuadé qu'ici je pourrais finir ce qu'il a commencé.

Mon esprit était brouillé. Je n'avais jamais rencontré ce type, je pensais que les enregistrements avait quelques berges et pourtant... Il me parlait de ma vie, d'une conversation téléphonique où j'avais éclaté en sanglot en pleine rue, à cause Billy qui en rajoutait une couche. Comment pouvait-il savoir tout ça? La question m'obséda un moment, je finis ma lettre. Je l'envoyais sans adresse à laquelle me répondre.

Je recontactais Tomas, lui demandant s'il se souvenait du nom de famille du gus. Il ne me parla pas d'un colis qu'il m'aurait envoyé, il pris juste de vagues nouvelles de ma part. J'avais envie d'exploser, de cracher tout ce que j'avais sur le cœur, de dégueuler mes peurs, de lui déverser mon désarrois, ma frustration et mes angoisses au téléphone, mais je n'en fis rien.

" - Silent.
- C'était son vrai nom? Cody Silent..?
- Ouais il me semble. C'est tout ce que tu voulais savoir?
- Bah... Ouais, merci mec. Repasse quand tu veux à la maison, au fait.
- Ca me ferais vachement plaisir de revenir te voir, promis, j'essaierais! "

 
J'allume mon ordinateur, avec un sentiment d'incertitude pesante. Je cherche sur google.
Cody Silent est mort.
Le 23 Novembre 2007.

Je ne parvenais pas à trouver d'explications rationnelles. Notamment quand à l'envoie du colis, des mois après que Tomàs m'ai confié toutes les cassettes en sa possession. Cody avait dû avoir des échos de ma vie sous forme de visions du futur, et en être assez perturbé et touché pour qu'après sa mort, l'acheminement des choses fût que je me retrouvais en la possession de ce message, d'une Grande Oeuvre Inachevé. Il semble qu'il existe une réalité différente ici.  

Quel est votre plus grand regret ? De manière général, ce qui me fait le plus mal c'est me dire que je pourrais plus jamais retrouver mes dix-sept piges et la vision que j'avais des gens avant, à quel point je pouvais admirer quelqu'un et que ça reste beau. Maintenant j'ai fais la moitié du chemin et je n'ai plus que l'amertume en plus de mon obsession. Je sais pas vraiment ce que c'est, le fond de mon problème, personne ne se transforme volontairement en bombe à retardement. Et personne ne fait tout ça pour des rêves. J'aurais aimé naître plus tôt, pouvoir réparer la peine de ce garçon, pouvoir être plus mature aujourd'hui.  


Et vous êtes ?
Pseudo J'aime plus mes anciens blazes, j'aime pas mon prénom actuel non plus. >< Vous pouvez m'appelez par le nom du perso, ou Felix. J'aime bien, Felix.

Age 20, déjà.

Comment vous êtes vous retrouvé sur DM ? J'ai lancé un appel au secours de l'ennuis, de la solitude et du besoin de rp et on m'a proposé ce forum. J'ai lu " MothMan" , "sorcières de Salem", " Nicolas flamel". " THEY SAID I COULD BE WHAT I WANT. SO I BECAME NICOLAS FLAMEL. "

Personnage sur l'avatar :  Soit je prend Edward Elric malgré qu'il ne colle plus du tout avec l'idée que j'ai de mon perso actuellement, soit je créerais un avatar oc exprès.

Un mot de la fin, une suggestion ? Ecrire ici.
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Miremél
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MessageSujet: Re: Tristan, sur les traces de Nicolas Flamel    Tristan, sur les traces de Nicolas Flamel   EmptySam 21 Nov - 22:25
Welcome !
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MessageSujet: Re: Tristan, sur les traces de Nicolas Flamel    Tristan, sur les traces de Nicolas Flamel   EmptyDim 22 Nov - 14:24
Bienvenu !
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MessageSujet: Re: Tristan, sur les traces de Nicolas Flamel    Tristan, sur les traces de Nicolas Flamel   EmptyDim 22 Nov - 16:43
Bienvenue Tristan ! o/

J'ai hâte d'en savoir plus sur ton personnage, je t'avouerai que je n'ai pas lu ta fiche en voyant qu'elle n'était pas encore finie. ( je sais c'est pas bien. Mais je voulais tout lire d'un coup, donc j'attends que tu finisses. M'en veux pas. D: )
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MessageSujet: Re: Tristan, sur les traces de Nicolas Flamel    Tristan, sur les traces de Nicolas Flamel   EmptyDim 22 Nov - 16:46
NICOLAS FLAMEL QUOI! *w*
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MessageSujet: Re: Tristan, sur les traces de Nicolas Flamel    Tristan, sur les traces de Nicolas Flamel   EmptyMar 24 Nov - 14:28
Merci à vous!
Ma fiche est en gros chantier, d'habitude j'ose pas laisser mes notes inachevées en brouillon, mais ça va me motiver à la finir le plus rapidement possible.

edit: Plus que 4 ou 5 petits paragraphes d'histoire à rédigé et je pense que j'en viendrais à bout. \o/
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[-] Déstabilisé par un sifflement intense lorsqu'il est proche d'une créature maléfique.
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MessageSujet: Re: Tristan, sur les traces de Nicolas Flamel    Tristan, sur les traces de Nicolas Flamel   EmptyVen 27 Nov - 19:17
Re-bienvenue à toi, Tristan !

La petite modification est parfaite ! J'ai hâte de voir ce que va donner l'évolution de ton personnage en RP. Il a l'air d'en avoir vécu pas mal et ce n'est pas fini. Cette histoire d'alchimie m'intrigue aussi beaucoup d'ailleurs.

Te voici validé ! Bon jeu à toi !

Après la validation
C'est maintenant que la partie commence vraiment ! Mais pas de panique, voici quelques liens pour te rappeler où tu dois aller pour bien commencer. Les liens en gras sont obligatoires !
- Le recensement des avatars : tu trouveras un formulaire à poster pour que l'on ajoute ton avatar à la liste. Comme ça, personne d'autre ne le prendra.
- Recensement des légendes (pour les monstres) : pour que tout le monde s'y retrouve et qu'on puisse voir qui est quoi !
- Recensement des capacités spéciales (pour les monstres) : pour que les autres puissent savoir quelles capacités sont utilisées.
- Recensement de ton occupation / métier : Ça, c'est pour tout le monde ! Sauf si tu n'en as pas, évidemment.
- Après avoir jeté un oeil au récapitulatif des habitations pour savoir quelles places libres il reste, tu pourra ensuite faire une demande de logement. S'il n'y a plus de places, no worries, tu peux parfaitement demander la création d'un nouveau lieu !
- Demandes de RP : si tu ne sais pas avec où commencer, poste un petit quelque chose par là, et quelqu'un te répondra !
( Jette un œil aux idées de scénarios ! Il s'agit de plein de petites idées de RP ou de dialogues pour s'inspirer, donc fonce !)
- Fiches de liens : elles ne sont pas obligatoires mais bien pratique pour savoir où tous les personnages en sont, et aussi pour prévoir de futurs liens et RPs !
- Carnet de bord : l'avancée de tes RP, en gros. De même, c'est principalement pour toi, pour que tu t'y retrouves.
Pour ces deux derniers, tu trouvera des modèles ici !

- Le flood : la fête tous les jours à toute heure. Yey.

Et en bonus : Pour la palette du forum, des titres en plus et des polices supplémentaires c'est ici ! Si tu veux des mises en page html pour tes RP, c'est par là.
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