Depuis la nuit des temps, l'Homme se pose une même question : sommes nous vraiment seul ?
Que ce soit sur terre ou bien ailleurs, dans l'au-delà, l'être humain à souvent chercher des réponses sans jamais en trouver. En quête d'une chose qui serait son égal, un être qui lui serait supérieur, un modèle, peut être, ou encore un ennemis, ses recherches, hélas, ont toujours étaient vaines.
Années après années, siècles après siècles, de nouvelles questions étaient soulevées, mais toutes restaient sans aucune réponses et ce malgré les incessantes recherches, les gigantesques et terribles inquisitions et les nombreuses battus. L'ignorance reignait.
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An acid bath for a basic bitch like you || Maxwell Nashton
Maxwell Nashton
Maxwell Nashton
Really Curious
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MessageSujet: An acid bath for a basic bitch like you || Maxwell Nashton   An acid bath for a basic bitch like you || Maxwell Nashton EmptySam 9 Jan - 20:48




Nashton Maxwell

28 ans - TEA TIME - Détective privé - Really Curious (and by curious, I mean "With slightly murderous tendencies")

Miroir de l'âme


▌Description du caractère :

Moi ? Pourquoi diable voulez-vous que je vous parle de moi ? Z'avez rien de mieux à faire ? Bon, soit. Disons, pour résumer, que je suis un connard. Voilà, c'est le mot. Vous n'avez plus si envie de me connaitre, maintenant ? Parfait, laissez-moi tranquille maintenant. Savez-vous combien un humain produit de salive quotidiennement ? Trop peu pour se permettre de taper la discute avec des gens stupides comme vous. Avec tout mon amour, Maxwell Nashton.

Maxwell Nashton. Quel étrange phénomène que ce type... Le détective n'a rien du cliché du type bien sous tous rapports, intelligent et charismatique, accompagné d'un quelconque faire-valoir et au passé tragique. Non, Maxwell – Max pour les intimes – est un... parfait connard selon la plupart des gens qui l'entourent ! Il n'a purement pas d'amis et n'en veut absolument aucun, pas que ça à faire. Le jeune homme – 'fin, plus si jeune, mais laissez-le rêver – se montre volontairement de glace envers quiconque. Il est hors de question pour lui d'adresser le moindre sourire à qui que ce soit, si ce n'est pour se moquer de lui ou lui rire au nez ! En effet, Max se montre terriblement sec et cassant envers quiconque, se retrouver devant une figure d'autorité ou en danger de mort ne l'impressionne que peu et c'est avec un plaisir non dissimulé qu'il vous remettra à votre place. Le brun est terriblement arrogant, d'une intelligence rare, et il dispose d'une capacité d'analyse impressionnante. Cela, en soi, et bien noble, le problème est qu'il n'en est que trop conscient et qu'il passe son temps à se vanter de manière peu discrète. Avec lui, tout doit forcément être intelligent, tout doit être fait pour impressionner. C'est donc avec joie qu'on lui donne souvent des baffes. Il a perdu des dents mais il l'a fait avec panache, messieurs dames !

Contrairement à ce que sa nationalité suggère, Max n'a rien d'un gentleman. Enfin, il boit du thé, mais souvent accompagné de substances pas très légales. Apparemment la drogue le stimule, mais disons-le clairement, si il a toutes les addictions possibles – alcool compris, bien entendu – c'est parce qu'il est profondément autodestructeur. Il trouve juste ça... normal, voire fun de s'auto-consumer à petit feu, vous voyez le genre ? Sa solitude ne doit pas aider, mais de toute manière le grand Max n'a besoin de personne à ses côtés. Parce que monsieur est supérieur, oui. C'pas de sa faute en même temps, il n'aime pas trop les gens. Oh, ce n'est rien en comparaison des monstres, mais ça... c'est une autre histoire. Le brun, donc, n'apprécie pas trop la populace. Pas qu'il ne s'en serve pas allègrement ; il sait très bien obtenir ce qu'il veut. Bien que jugé insupportable et bien trop sarcastique, un vrai petit con, il dispose d'informations glanées un peu n'importe où qui en font un excellent maître chanteur, et c'est cela qui lui a permis de rester hors d'une cellule jusqu'à présent ; les flics de la ville, il les connait tous très bien, aucun ne l'aime vraiment et il est prêt à révéler les petits secrets de quiconque tenterait de l'arrêter. Car si il rend la justice et est doué dans ce domaine, il n'est pas très réglo pour autant. Lui-même n'hésite pas à avoir des affaires peu légales, ou au bord de l'illégalité. Certes, il ne va pas jusqu'à être un puissant gangster, même si il pourrait, selon lui. Mais il considère que la fin justifie les moyens malgré tout. Son sens de la justice ? Coco, si il rend la justice c'est principalement par amusement.

Maxwell pourrait faire preuve de sympathie ; il sait comment les gens fonctionnent et comment les apprivoiser. De temps à autres, on peut le voir étrangement sérieux, et par là je n'entends pas qu'il est sec et irritable, comme il se montre généralement ; je veux dire qu'il parle comme seuls quelques excellents orateurs sauraient le faire, des belles paroles prononcées les yeux dans les yeux, sans ciller, auxquelles on ne peut que tendre l'oreille. Peut-être que si vous le voyez ainsi, vous vous demanderez pourquoi monsieur Nashton est un odieux connard. Peut-être que vous chercherez à voir au-travers de son sarcasme et de son côté terriblement hautain, de sa haine constante envers tous ceux qui s'approchent, de sa hargne contre tout imbécile (ce qui représente pour lui pas mal de monde) qui viendrait à croiser sa route. Oh, non, Max n'est pas un ange. Mais peut-être que vous chercherez, contre son gré, à l'analyser, à vous demander si il ne lui reste pas une once d'empathie sous ces airs de connard qui se la pète. Peut-être...

... Peut-être que vous lui casserez les dents aussi, il le mérite.


▌Croyez-vous en l'existence des monstres ? Si oui en avez-vous déjà vu ?

Si j'en ai déjà vu ? Bien entendu, je me charge personnellement de chasser ces nuisibles, voyez-vous. Enfin, ceux qui posent problème quant à la loi, je ne peux pas trop me permettre d'aller plus loin. Dommage, même si ça ne m'empêche pas de mettre une droite aux plus chiants d'entre eux – ça ne change pas des humains, quoi.

Il les connait, en a même connu quelques-uns personnellement. Et il n'y a rien au monde qu'il méprise plus que les monstres. Pour d'obscures raisons, la rancoeur qu'il a à leur égard est immense. Il ne dira, cependant, jamais pourquoi, et ne l'admettra jamais. En vérité, il feint souvent l'ignorance à ce sujet, prétendant ne s'attaquer qu'aux hors-la-loi tout ce qu'il y a de plus bateau.


▌Que pensez-vous de cette fameuse vidéo qui a tourné sur le web ?

C'est un canular, c'est une honte, quelle horreur, wow, je suis très beaucoup choqué.

Il a été très intéressé par cette vidéo et c'est la principale raison pour laquelle il est venu à Détroit, en fait. Cette bestiole, il aimerait bien la retrouver... parce qu'il trouve ça fascinant.


▌Vous sentez-vous à l'aise à Détroit ?
Pour la petite nature que je suis, vivre à Détroit est un vrai calvaire. Tant de pauvres, et ce climat insupportable... non, vraiment, si il n'y avait pas de monstres, un gentleman comme moi ne serait jamais venu.

Tant de sarcasme... Non, même si le climat lui déplait effectivement, Max apprécie Détroit. Cette ville est aussi tordue et dangereuse qu'il peut l'être et le côté louche de l'endroit lui paraît bien sympathique, pour peu qu'on sache s'adapter au lieu. Bon, on ne cachera pas qu'il s'est fait tabasser à plusieurs reprises en sortant à des heures indécentes dans les rues. On ne niera pas qu'il a des ennemis, et nombreux, très nombreux. Mais il plaisantera en disant que ça l'endurcit et puis... le danger le fascine un peu.

Par contre les taxes sont exagérées, un peu de pitié pour les clodos comme moi.

Quelles sont vos activités favorites ? Avez vous une passion ?

Mon activité favorite ? Bien entendu que j'ai un hobby. En bon gentleman anglais, j'en ai même toute une série, plus sophistiqués les uns que les autres. Le matin, au lever, je me bourre la gueule avec la meilleure vodka bon marché qui soit ; puis, je cherche des enquêtes intéressantes et vais occasionnellement discuter avec mes très chers amis de la police, nous parlons bien souvent de leur incompétence légendaire. L'après-midi, je vais harceler des personnalités un peu plus mondaines, histoire d'en savoir un maximum sur eux. Quatre heures, heure du thé, bien entendu. Vous voulez en prendre un avec moi ? Saveur cyanure, je suis certain que vous allez adorer. Et le soir, je sors de nouveau, allant faire la rencontre de charmants quoique monstrueux amis, un couteau à la main – pour découper le gâteau, bien entendu.

Soyons sérieux un instant. Maxwell a une série d'activités diverses. Sa nouvelle lubie est le hacking mais ce n'est qu'un de ses nombreux talents (qui servent, je présume, à contrebalancer son manque de qualités flagrant). Citons entre autre le harcèlement de flics et d'autres personnes généralement peu consentantes, tout ce qui touche au domaine scientifique, surtout si ça touche à la chimie. Il est capable de créer de véritables bombes ou des poisons assez dangereux – mais n'a heureusement pas le droit de les utiliser, on vient parfois fouiller son appart' et le mettre en détention quelques jours pour lui passer un sermon à ce sujet. Mis à part cela, vous le verrez souvent lire des rapports de police volés, ou contempler l'intérieur de portefeuilles... volés, lorsqu'il n'est pas à moitié défoncé sur son canapé. Difficile de dire ce que fait Maxwell dans son temps libre ; il reste seul et peu sont au courant de ce qu'il peut trafiquer. En tout cas, ça annonce rarement quoi que ce soit de bon. Même si parfois, il fait des bonnes actions. Après tout, c'est son métier. Et il va vraiment finir en tôle si il ne remplit pas son quota gentillesse chaque mois, surtout.


Décrivez l'endroit où vous passez le plus de temps (une pièce chez vous, au travail, un endroit à l'extérieur, etc).

Mon canapé, mon seul amour.

Il ne ment pas (même si ça peut paraître surprenant) ; il passe énormément de temps sur ce meuble à moitié déformé par des utilisations trop nombreuses. Mais on peut le trouver un peu n'importe où à Détroit, notamment dans des ruelles louches à chercher quelque chose (souvent des noises à quelqu'un) ou au commissariat, lorsqu'il ne va pas simplement vadrouiller – même si en règle générale, il évite de quitter son appart' pour rien.


Quel est le bien auquel vous tenez le plus ? Pourquoi lui accordez-vous tant de valeur ?

Mon canapé, mon seul amour.

Il ne s'attache que très peu aux biens matériels. Citons cependant son trenchcoat adoré et ses armes – notamment un poignard en argent et un flingue cachés dans le double-fond d'un tiroir. Détail amusant, Max n'a aucun talent en tir et n'a aucun espoir de toucher sa cible un jour, ne se servant de ce dernier objet que pour son pouvoir de dissuasion (ou pour exploser les murs de son appart par ennui). Sa spécialité, c'est plutôt mettre du cyanure dans le thé des gens, mais qui prendrait un thé avec lui ?


Qu'est-ce qui vous met le plus en colère ?

Toi.

Il est très difficile de mettre Maxwell en colère, en vérité. L'irriter est simple lorsqu'on est un idiot mais le faire exploser est incroyablement difficile, c'est quelqu'un de bien plus calme qu'on ne le croit. Aussi, il est difficile de savoir ce qui réveillera ce véritable volcan qu'il est. Car Maxwell peut être très, très dangereux et instable une fois énervé...

Tu veux tester ? Reste dans mes pattes et tu finiras très vite par subir mon céleste courroux.



Quelle est votre plus grande peur ?

J'ai peur de rien, j'suis un grand garçon, moi, m'dame. Plus sérieusement, tu me vois flipper jusqu'à la panique ? Moi ? C'est pour ça que tu devrais apprendre à te servir de ta tête.


Il pourrait avoir peur. Pas de la mort, il la nargue comme toutes les autres ; pas du mépris, il en crache bien plus qu'il n'en reçoit. Pas de lui-même, il n'a rien à se reprocher et au point où il en est, il n'a pas de regrets à avoir ; il est irrattrapable de toute manière.  Pas des gens, puisqu'il n'est proche de personne. Réfléchissez un peu, creusez-vous la tête et vous trouverez bien quelques faiblesses. Oh, vous n'aimez pas les déductions ? Dommage pour vous. Lui adore ça. Indice ? Il n'aime pas les chiens.

Que faites-vous pour pallier au stress ?

Je m'enveloppe de mes plus gros lainages en me plaignant bruyamment dans le vide de tout ce qui me stresse.

Il le fait vraiment parfois. Mais Max n'est pas un angoissé ; il se met suffisamment face au danger pour ne plus le craindre. Après coup, en revanche... il lui arrive de garder pas mal de séquelles qui surviennent bien après. Rien de bien compliqué pour pallier à cela ; une bonne tasse de thé et de substances moins élégantes. Rejeter la faute sur les autres aide aussi beaucoup.

Quelle est la routine d'un jour normal pour vous ? Comment vous sentez-vous si cette routine est rompue ?

Ma liste des choses à faire est affichée sur mon frigo. Je suis un homme très banal avec un train-train régulier as hell.
- Acheter du lait
- Embêter Logan (c'est mon flic préféré. Cet abruti mérite des baffes.)
- Attendre que le lait tourne et le donner à un ennemi (c'est à dire n'importe qui susceptible de rentrer chez moi, surtout pour me piquer mes armes)
- Résoudre des enquêtes diverses, pour la frime
- Faire des recherches sur les monstres. Beaucoup de recherches. C'est une obsession.
- Rejeter toute déclaration d'amour ne se poursuivant pas sur une sortie dans un resto trois étoiles (et planter la personne avec l'addition une fois qu'on s'est sustenté)
- Repasser voir le dealer, lui demander des nouvelles de sa femme (si il en a une, who knows, si il la trompe on peut le faire chanter à ce sujet)
- Hacker des gens pour le fun
- Etre un héros
- Etre un connard (tout dépend du point de vue et de la proximité que j'ai avec la personne)


Riez si vous voulez mais ça ressemble à peu près à ça. En vérité il travaille beaucoup plus qu'il ne le prétend, le talent ne faisant pas tout dans une enquête ; et n'allez pas croire qu'il ne se donne pas à fond, même si il fera mine de procrastiner devant vous. Quant à ses recherches sur les monstres, il en a fait un nombre incalculable et note la moindre observation à leur sujet. C'est bien pire qu'une obsession. Et puis il essaie aussi de le retrouver, lui. Enfin bref, tout ça pour dire qu'il n'a pas de routine préétablie, et si il en avait une, la voir brisée ne le dérangerait aucunement.
... Une minute, c'est quoi ces histoires de lait ?


Vous aimez-vous ? (question d'amour propre) Oui.

... Il faut bien que tout son amour potentiel (si tant est qu'il est capable d'en ressentir, son empathie n'est après tout pas très développée) revienne à quelqu'un, n'est-ce pas ?


Listez trois choses  dans lesquelles vous vous considérez bon, et trois choses dans lesquelles vous ne l’êtes pas.  

Je suis très bon pour ce qui est de la rapine, du sarcasme et de la haine gratuite basée sur des stéréotypes à la con. Par contre, si vous voulez de la compassion, des câlins ou un compagnon d'un soir, je crains que je ne préfère passer ma soirée en compagnie d'un goret cuit au four.

... Ce n'est pas exactement faux. Mais disons, pour être plus concis, que ses principales qualités résident dans ses capacités mentales. Si il y a bien une chose qu'on ne peut pas retirer à Maxwell c'est la logique de son raisonnement, ses talents d'observation, et cette once de charisme et de manipulation sur laquelle il s'appuie bien trop. Il est aussi très doué lorsqu'il s'agit d'avaler cul sec une énorme choppe de bière, mais c'est une autre histoire. Ses lacunes sont en revanche nombreuses, dans les relations sociales notamment. Il est assez mauvais lorsqu'on lui demande d'être honnête, et... c'est un piètre dessinateur resté au stade des bonhommes-bâtons et n'ayant aucun sens de l'art, un crime bien exécuté ayant étrangement plus d'attrait pour lui qu'un tableau de maître.

Quelque chose à rajouter ?

Je suis parfait, ça se voit je crois.

Il jure beaucoup de hache ses mots. Pas qu'il soit incapable d'employer un vocabulaire recherché, loin de là, mais il en prendra rarement la peine, prétendant s'abaisser au niveau de ses interlocuteurs. Il sait danser aussi. Mais il ne le fera pas devant vous.

▌Physionomie :
J'ai de magnifiques abdos sous mon trenchcoat. Plus sérieusement, vous m'avez vu... ?


Max ne passe pas inaperçu dans la rue. Sa taille, environ un mètre soixante-dix-neuf, n'est pas particulièrement imposante mais tout le reste a de quoi surprendre. Commençons par le plus évident, sa carrure ; le dos voûté, les mains dans les poches, Maxwell n'est de base pas si mal taillé mais il est évident qu'il saute des repas si on se fie à sa maigreur. Il y a quelque chose d'étrange dans ses gestes amples et maladroits, ses postures un peu tordues, sa manière de s'asseoir des plus spéciales (en l'occurrences, à l'envers, les jambes sur le dossier du canapé et la tête en bas, ça l'aide à réfléchir apparemment). Puis vient son style vestimentaire ; là, rien de particulier à signaler, si ce n'est qu'on retrouve souvent des taches étranges et irisées sur ses pantalons bien trop larges pour ses hanches squelettiques, ou sur les gants qu'il a l'habitude de porter. Ses hauts sont banals, larges, sobres, la mode gonflant Max à un point inimaginable. On le voit aussi très souvent porter un trenchcoat beige ou noir – et par là j'entends qu'il ne le quitte presque jamais. Ca fait un peu cliché pour un détective anglais, mais le brun aime les clichés.

Passons au visage ; pâle comme la mort, portant parfois un peu de barbe, et plus spécial encore que le reste. Fin et creusé, il présente des lèvres fines et exsangues de reptile (pas étonnant pour un serpent comme lui !) ainsi que de grands yeux d'un noir profond, constamment creusés de cernes violacées et très profondes. Oh, le détective aurait pu être beau si il avait fait des efforts, hélas ses préoccupations sont ailleurs et on obtient non pas un mannequin, mais une sorte de créature pas très humaine, maladive et étrange lorsqu'on l'aperçoit. Mais faut voir ce regard de jugement, de mépris et de supériorité, aussi ! Enfin, lorsqu'il n'est pas caché par sa frange. Il devrait vraiment couper cette épaisse chevelure noire un jour, qui forme comme une crinière mal coiffée autour de son visage, mais il refuse. Après tout, les coiffeurs sont tous soit des dindes idiotes qui racontent leur vie soit des gays fragiles et stupides, c'est bien connu.

Il conserve aussi quelques cicatrices, assez nombreuses en fait, sur son corps. Saurez-vous les trouver ? Si vous pensez qu'il va se déshabiller pour vous, vous êtes bien naïf...

Histoire


Ah, Londres. Une ville magnifique, n'est-ce pas ? Imaginez-vous simplement dans un grand appartement, sur votre balcon rempli de plantes diverses soigneusement entretenues, à prendre une tasse de thé sous un ciel couvert (parce que c'est bien connu, il pleut tout le temps à Londres). Eh bien... Cette vision des choses est carrément clichée. L'enfance de Maxwell ne ressembla pas vraiment à cela.

C'est en effet dans cette singulière ville à la gastronomie douteuse et où tous les gens semblent programmés pour faire la queue que le brun grandit. Né le 25 décembre 1986 – oui, le jour de Noël, amusant pour un individu si lugubre – il était le cadet d'une famille anglaise de classe moyenne. Annie Nashton était une beauté froide à la longue chevelure noire, peu bavarde et dont les signes d'affection étaient bien plus rares que chez son mari, Thomas, homme bien plus banal et jovial à la chevelure brune en bataille. Autant dire que Max a plus hérité de la première que du second, étant plus proche de sa mère que de son père. Il eut une enfance relativement paisible, à vrai dire ; c'était, dès le début, un enfant assez turbulent mais bien plus joyeux qu'aujourd'hui. Un poil hyperactif, il semblait impossible de l'empêcher de faire les quatre cent coups avec sa soeur adorée, Mabel. Agée d'un an de plus que lui, la demoiselle était une véritable boule d'énergie un peu bizarre et fascinée par le paranormal. Ce fut d'ailleurs elle qui lui apprit, très rapidement, nombre de légendes. Ils prenaient ça à la rigolade, bien entendu ; aucun des deux ne soupçonnait que quoi que ce soit puisse être vrai dans ces légendes. Dotés d'un esprit cartésien au possible, ils ne prenaient ces récits fantastiques que pour ce qu'ils semblaient être, à savoir des histoires à faire peur distrayantes et fascinantes. Souvent, les deux allaient à la librairie locale pour chercher des ouvrages sur le sujet, les feuilletant discrètement, une boisson chaude aux lèvres. Si Mabel avait une véritable addiction pour le chocolat, Max, lui, se trouva rapidement un attrait particulier pour le thé. L'aînée le raillait souvent à ce sujet, disant qu'il allait finir par devenir un gentleman cliché, ce à quoi le jeune garçon répondait souvent par une moue agacée. Cela dit, il ne garde presque que des bons souvenirs de cette époque ; l'odeur des vieux livres, le court voyage en vélo qu'il faisait, essayant désespérément de dépasser sa soeur énergique malgré sa condition physique limitée, les fois où il s'endormait sur l'épaule de Mabel ou volait des bouquins, la peur au ventre, les cachant sous son trenchcoat trop grand pour lui et à moitié déchiré. Au moins, ces évènements – qui amusaient énormément les deux enfants – lui avaient appris les vertus magiques de ce vêtement.

Maxwell avait toujours été fier de son intelligence. Oh, pas qu'il soit excellent à l'école, pourtant ; si il parvenait à avoir de bons résultats, il faisait peu d'efforts et il demeurait un élève turbulent qui gagnait bien un point de suture par an. Pas qu'il soit méchant, bien sûr ; c'était loin d'être une de ces brutes qui constituent les rois de la cour de récré, ou encore une victime qui se faisait tabasser tous les deux jours. Non, Max était un solitaire et si il avait quelques amis, bah il ne s'y attachait pas plus que ça. Sortir un peu avec eux, avoir des discussions quelconques, voilà à quoi se résumaient ses interactions avec eux. Ce n'était pas un parfait asocial, juste un solitaire, à l'époque.  

En revanche, lorsqu'il s'agissait d'énigmes trouvées un peu n'importe où, dans les emballages de bonbons par exemple, il était incroyablement doué. Ses raisonnements étaient rapides et logiques, et il était clairement plus mature que la moyenne des enfants de son âge. Ce qui le rendit très vite arrogant à ce sujet, mais malgré tout, l'enfant aux cheveux noirs demeurait accessible. A l'époque, il était même plutôt gentil, sans être parfait ; nous étions loin du connard qu'on connait aujourd'hui.

"Et quand je s'rai grande, je serai la reine d'Angleterre.
- Tu peux pas, Mabel.
- Pourquoi donc ?
- Parce qu'on obtient le titre de naissance, idiote.
- Les coups d'état ça existe ! J'ai vu ça en histoire. Et toi, Max ? Tu voudrais faire quoi plus tard ? Tu parles jamais de l'avenir, t'as aucune ambition, mon pauvre frangin !"

Maxwell n'avait pas su quoi répondre sur le coup, alors il avait simplement adressé un regard noir à sa soeur en lui disant qu'elle était conne et pas réaliste. Evidemment, il s'était mangé une claque. On n'insultait pas Mabel Nashton. Lui, ce qu'il aurait voulu faire... Eh bien, il n'en avait aucune idée. Il y réfléchit donc beaucoup les jours suivant cette petite conversation, se demandant ce qu'il pourrait bien faire.

"Miaou ?
- Tu peux parler, c'est facile de penser à ça pour toi. Tu passes ta vie à bouffer des croquettes et à dormir."

Ces paroles étaient adressées à Schrödinger, le chat noir de la famille, qui ronronnait tranquillement sur les genoux de Max alors que celui-ci balançait ses jambes dans le vide, assis sur le rebord de la fenêtre de l'appartement. Heureusement que son père n'était pas là parce qu'il se serait pris une dérouillée si on le voyait si proche du vide. Il était convaincu que son fils avait des idées suicidaires. Papa poule.

"Tu te casses trop la tête, Maxie-darling.", avait fait Mabel.

Mais pas du tout ! En plus, c'était de sa faute si il se creusait la tête à ce sujet, désormais. Ce fut, lors de ces vacances d'été, son principal sujet de réflexion. Pas qu'il n'en ait pas des dizaines, oh non : par exemple, lors de leurs vacances à Florence, alors que Mabel était occupée à contempler les bâtiments et explorer la moindre ruelle en compagnie de leurs parents, le jeune garçon était occupé à lire les dizaines d'ouvrages qu'il avait embarqués dans son sac plus lourd que lui, essayant de ne pas buter contre un lampadaire ou un passant alors qu'il marchait. Ce qu'il lisait ? Oh, souvent des bouquins policiers, il adorait tenter de retrouver le criminel avant le policier – même si il râlait beaucoup contre les navets trop évidents. Parfois, il lisait les énigmes de son magazine préféré, Riddle Freak, évoquant diverses techniques employées par la police ou proposait des tests pour se creuser la tête. Pas que certains articles ne lui paraissaient pas terriblement ennuyeux, bien entendu, d'autant qu'il était trop jeune pour tout comprendre. Cependant, les trucs rigolos – comme la préparation d'une mini-bombe artisanale, dans un numéro mémorable – le fascinaient pas mal. Il y avait aussi quelques articles volés chez le médecin concernant la psychologie, la criminologie, la sociologie... et pendant ce voyage, il avait aussi essayé d'apprendre l'italien, en plus de sa langue natale, l'anglais. Finalement, si ses bases étaient... absolument lamentables lors des deux semaines qu'il passa à Florence, il continua ensuite, jusqu'à devenir presque bilingue. Il y avait quelque chose de cool dans cette langue, il ne saurait dire quoi.

Ils étaient passés du côté d'une cathédrale, à un moment. Mabel avait insisté pour qu'on entre à l'intérieur, ayant toujours été fascinée par ces bâtiments à l'ambiance étrange. Et Max devait bien l'avouer, lui aussi appréciait ces lieux un peu occultes, mystérieux. Elle lui avait demandé si il croyait en Dieu ; et il avait répondu, le plus naturellement du monde, que c'était complètement idiot à ses yeux. Il ne croyait en rien, ne faisait qu'imaginer. Si il était assez calme et joyeux, force est de constater que l'optimisme n'avait jamais été son fort ; il restait beaucoup trop terre à terre, ce qui avait fait rire sa rêveuse de soeur. Pas qu'elle non plus croie en grand chose... mais elle gardait une once d'espoir quant à l'existences des choses invisibles. Elle disait que c'était plus excitant. Max aussi, dans un sens, mais il refusait de se laisser emporter par ses rêves. Il avait toujours été comme ça... mieux valait profiter du peu que le monde offrait, selon lui, qu'imaginer qu'un monsieur barbu juste au-dessus d'eux leur offrirait la grâce.

Ils étaient rentrés assez vite à Londres. Si Mabel était profondément déçue, Maxwell, lui, était plutôt content de fuir la chaleur atroce de l'Italie en été. Qu'est-ce qu'il détestait la chaleur ! Si il l'avait dit à sa soeur, elle aurait probablement ri en disant que c'était parce qu'il avait un coeur de glace ou quelque chose du genre, raison pour laquelle il feignit d'être déçu. S'ensuivit rapidement une balade avec sa soeur, justement, dans les rues de Londres. La ville était assez agitée en été, et de nombreux petits évènements avaient lieu dans les grandes rues de la ville. L'adolescent était un peu gêné à l'idée de se mêler à la foule, détestant le contact physique – surtout avec de parfaits inconnus puant la sueur – mais Mabel l'avait entraîné par le bras pour voir une représentation musicale. Au milieu d'une avenue, des musiciens jouaient un morceau de swing, dans des costumes de l'époque où ce genre de musique était à la mode. Il y avait même quelqu'un pour montrer comment on le dansait. Aussitôt, Mabel avait embarqué son frère dans la danse, faisant tournoyer sa robe en tissu liberty.

"Mabel, arrête, tout le monde nous regarde !
- On s'en fout, c'est trop cool !"

Et finalement... il s'était pris au jeu. Oui, lui, le nerd arrogant de service, dansait de manière endiablée sur un rythme old-school, les pans de son trenchcoat flottant au vent. Il adorait ce type de musiqut e. Il ne savait pas trop ce que c'était mais il adorait ça. Et bouger comme ça... pour une larve comme lui, c'était franchement amusant. Alors en rentrant, les deux enfants avaient acheté au moins trois CD de swing, juste pour le plaisir de danser dessus encore par la suite. Et ils s'entraînèrent longtemps ainsi. Ce fut vers la fin de l'année, peu après que Maxwell ait fêté ses douze ans, qu'elle demanda à ses parents de l'inscrire à un cours de danse. Elle s'était énormément renseignée dessus et avait une bonne condition physique. C'est donc sans le moindre souci qu'ils acceptèrent cette demande de la part de la jeune fille. Alors Max, qui avait gagné un grand intérêt pour la musique en général et la danse également, leur demanda de pouvoir la rejoindre... autant dire que ça se passa plus mal. Non seulement c'était pas super viril et ça coûtait cher, mais de plus, Max était loin d'être aussi gracieux que sa soeur ; celle-ci était forte, vive et fine, et lui, à l'époque... était un maigrichon pas très grands aux cheveux beaucoup trop en bataille pour y voir quelque chose lors d'une quelconque chorégraphie. Autrement dit, il était mal parti pour devenir Billy Eliott, et lorsqu'il demanda à apprendre au moins un instrument, ses parents restèrent fermés comme des huîtres. Un artiste dans la maison ça passait, mais deux... en plus, ça faisait bien trop de bruit dans l'appartement. Ca doit être depuis ce jour que Maxwell est si réfractaire à l'art, même si la suite de sa vie n'a pas dû aider.  

Le collège, puis le lycée se déroulèrent à merveille. Naturellement, il avait eu le temps d'oublier complètement l'art, même si il écoutait, de temps à autres, un morceau de jazz ou de swing par nostalgie, pour mieux se concentrer sur son boulot. Il dépassa rapidement sa soeur dans les études, celle-ci étant certes loin d'être bête, mais pas au niveau de son cadet malgré tout, et elle le taquinait souvent à ce sujet – lui gueulant à chaque fois qu'elle le qualifiait d'intello avec un sourire narquois aux lèvres. Lui se plongea dans sa passion d'enfance, le crime et la science, ce fut donc tout naturellement qu'il annonça son désir d'intégrer la police scientifique, ou un labo quelconque. Ca le fascinait et à l'époque, il ne voyait pas sa place ailleurs. Mabel, elle, opta tout naturellement pour une école de danse ; elle dut insister auprès de leurs parents mais elle eut finalement gain de cause. Max ne fut pas vache avec elle, il l'encouragea comme il pouvait. C'était la moindre des choses.

Ses études ? Elles se   à merveille. Malgré sa nature profonde de feignasse, le brun fit des efforts pour se hisser au sommet, et si il n'avait pas la détermination d'être le premier, il se maintenant haut dans le classement de son école. Il ne se souvient pas trop de ses années là-bas ; il travaillait beaucoup et ses actions quotidiennes s'étaient ancrées dans une routine un peu ennuyeuse. Tout au plus il se mit à sortir dans les pubs, gagnant un certain goût pour l'alcool dans le processus, mais il était loin de se bourrer la gueule quotidiennement comme aujourd'hui ; disons que c'était d'occasionnelles sorties entre amis où ils essayaient d'être ivres morts autant que possible sans s'évanouir. Tradition anglaise, selon Max. Eh oui, cet accro des stéréotypes infondés aimait bien s'en prendre à son propre pays aussi, pas de cadeaux pour qui que ce soit.

On lui demandait souvent pourquoi on ne voyait jamais une jolie jeune fille à ses bras. Les mauvaises langues disaient que c'était son côté trop intello et froid qui posait problème, mais ce n'était pas vraiment ça. Max n'avait jamais été mieux qu'à cette époque, en vérité ; quoique froid et distant, il demeurait relativement souriant et presque positif par rapport au reste de sa vie. En effet, il n'avait jamais été si serein et... heureux finalement. Même sa soeur s'étonnait de le voir si épanoui, comparé à l'adolescent grincheux et renfermé qu'il avait toujours été, il commençait à devenir un vrai cutie plutôt charmant – du moins était-ce qu'elle disait lorsqu'ils se revoyaient, autour d'une tasse de thé généralement, vieilles habitudes obligent. Ce n'était pas les filles – ou les garçons, si vous vous posez la question – qui le rejetaient, en fait ; c'était plutôt lui qui faisait preuve d'un désintérêt peu commun pour l'amour, ce qui causa toujours une grande incompréhension dans l'esprit des gens, surtout de ses amis qui l'avaient connu assez affectueux. Mais bref, ce n'était qu'un détail. Il préférait ne pas trop évoquer le sujet en général. C'était beaucoup moins rigolo que balancer de l'azote liquide sur le sol – vous devriez essayer un jour, c'est très amusant.

Ce fut peu après qu'il rejoignit la police scientifique, comme dit dans son voeu. Le seul souci était que le métier avait beaucoup moins d'attraits que ce qu'il aurait imaginé. Oh, vous le connaissez, il était pessimiste, il ne s'attendait pas à ce que ça se passe comme dans une série télé. Cependant, si le job en lui-même était des plus intéressants, son entourage... le tournait facilement au ridicule. Aux yeux des agents, il n'était qu'un type étrange et arrogant qui ennuyait tout le monde avec ses paroles tournées comme des énigmes, son manque de reconnaissance quant à ses talents et son côté trop... comment dire ? Hautain, voilà. Ce pauvre petit se prenait pour ce qu'il n'était pas, à savoir un génie, et si ses collègues d'université l'avaient admiré, une fois dans la cour des grands, le résultat était tout autre. Maxwell tint le coup un moment, car si sa fierté était mise à mal, il conservait une énorme part d'amour propre et refusait de se laisser abattre par les remarques de tous ces abrutis. Il se forçait à penser qu'ils n'étaient que des idiots qui n'y comprenaient rien, devint de plus en plus méprisant et supérieur. Et ça fonctionna, il réussit à se convaincre de leur médiocrité à tous. Mais cela ne suffit pas. Au contraire, ses relations de plus en plus conflictuelles et son sarcasme de plus en plus développé ne contribuèrent pas à sa popularité, et si il parvenait à en vouloir à ses détracteurs, impossibles de les ignorer pour autant. Ce fut donc des années maussades que Maxwell passa, et son seul allié fut l'alcool. Mabel n'était pas là, trop occupée avec ses spectacles et ses répétitions exigeantes ; elle ne l'appelait que rarement pour prendre de ses nouvelles. Ses parents ? Il s'en foutait pas mal. Et des amis ? Il n'avait jamais eu d'amis proches. Il avait toujours été désespérément seul, au fond. Surtout depuis que Mabel n'était plus là. Il ne s'en était jamais offusqué auparavant, c'était même une fierté que cet individualisme, mais ça commençait franchement à l'oppresser d'être seul contre le monde. Pas qu'il aille mendier pour un peu d'affection, ce n'était pas son genre. Mais pourquoi personne ne voulait comprendre ses talents indéniables ? Pourquoi tout le monde s'en foutait ?!

Il commença à manquer le boulot de plus en plus fréquemment. Il traînait dans les rues de Londres pour, je ne sais pas, taper la discute avec les autres gens. Si bien qu'il connaissait quasiment tous les SDF de son quartier. Et, bien que ce soit carrément mauvais de sa part, rester en compagnie de personnes aussi misérables, plus encore que lui, et bien moins glaciales que celles qu'il côtoyait quotidiennement... lui faisait chaud au coeur. C'était se réjouir du malheur des autres, ce qu'il n'avait pas pour habitude de faire, mais hey, il leur payait de quoi subsister, et des cuites aussi. Il n'y avait pas que les clodos bien sûr, mais il ne côtoyait pas beaucoup de personnes fortunées. La dernière fois qu'il vit Mabel, avant un long moment en tout cas, il lui en parla, et elle fut assez réticente à cette compagnie, mais il ne l'écouta pas. Elle n'était pas là, elle. Elle ne faisait rien pour lui et si elle voulait diriger sa vie comme elle l'avait toujours fait, elle pouvait bien aller se faire voir.

Il l'avait appelée depuis une cabine téléphonique. Pas qu'il n'ait pas de portable, mais il avait oublié le sien chez lui, et il avait une envie trop ardente de lui parler pour attendre, même si il se doutait que ça finirait mal. Il poussa un profond soupir en raccrochant le téléphone, manquant de briser le combiné à cause de la force de son geste. Non sans murmurer un juron dans sa barbe, il sortit de la cabine puant l'urine et la clope, frissonnant dès qu'il atteignit l'extérieur. Là, un drôle de mec aux cheveux longs et bouclés et à la barbe mal rasée attendait visiblement quelque chose, appuyé contre un mur. Ses vêtements chauds – certes, on était en hiver, mais il s'habillait tout de même bizarrement, avec son cuir et sa peau de mouton mort – firent hausser un sourcil à Maxwell. Par instinct, il saisit une pièce dans son portefeuille et la lui lança, non sans une moue dédaigneuse.

"Eh, tu m'as pris pour un clodo ou quoi ?
- Oui."

Le brun avait répondu du tac au tac, ce qui fit rire son interlocuteur. Quel drôle de type... Qu'est-ce qu'il voulait ? Lorsqu'il lui posa la question, l'inconnu répondit en haussant les épaules, avec tout le naturel du monde, que c'était plus ou moins le cas. Seulement, il préférait le terme de... vagabond, disons. Il offrait ses services à qui il pouvait, travaillant notamment dans les cafés et les bars. Il allait rarement du côté de Londres, cela dit, préférant les campagnes du Nord de l'Angleterre, bien plus agréables. Les petits villages l'angoissaient moins que la capitale. Max ne se retint pas de lui faire remarquer qu'il n'avait absolument pas l'air d'un angoissé, mais au contraire de quelqu'un de... franchement détendu.

"Pas faux, pas faux. Je m'appelle Aaron. Et toi ?
- Maxwell Nashton... pourquoi ça ?
- Roh, on peut même plus être curieux."

Ils avaient continué à parler ainsi, longtemps, très longtemps. Maxwell était méfiant au possible mais... intrigué par cet homme si relax et étrange. Il parlait beaucoup de lui-même, certes, mais ne racontait que des anecdotes amusantes de ses voyages partout en Grande-Bretagne. Autant dire que sa condition physique devait être bien plus développée que celle de Maxwell, qui ne prenait la peine que de prendre le métro pour aller au boulot, situé pas si loin de chez lui qui plus est... et Aaron faisait la Grande-Bretagne à pied. L'un était renfermé et coincé, arrogant et intelligent, l'autre était juste très débrouillard, détendu, se moquait de lui-même le sourire aux lèvres, et abordait de parfaits inconnus, leur parlant de sa vie sans complexes. Et pourtant, il plaisait à Maxwell. Il y avait quelque chose d'intéressant, d'amusant chez ce type. Et comme il n'avait pas de numéro, il lui donna rendez-vous près de cette même cabine téléphonique, quelques jours plus tard. En toute honnêteté, le brun s'attendait à un lapin, mais il retrouva bien Aaron à la date prévue, le jeune homme lui lançant un signe joyeux de la main et un grand "hey !" dès qu'il l'aperçut.

Ils avaient continué ainsi pas mal de temps, se revoyant, discutant de tout et de rien. Max apprenait à Aaron des trucs scientifiques rigolos – ils avaient même fait sauter une petite bombe une fois – et son ami lui apprenait la débrouille, quitte à contourner la loi de temps en temps. A voler sans se faire prendre, à construire des machines certes moins précises que ce que savait faire Maxwell, mais brillantes d'inventivité. A se défendre en cas d'attaque, car leurs sorties étaient loin d'être sans danger, de même que la vie d'Aaron en général.

"Tu apprends à un employé de la police à voler ?
- Pourquoi pas ? Ca peut toujours servir."

Bordel, qu'est-ce qu'il s'amusait avec ce type. Lui l'appréciait, lui reconnaissait ses qualités, lui ne l'ignorait pas quand ça allait mal. Il allait se bourrer la gueule avec lui, trinquant à leurs ennuis respectifs. Parfois il prenait son fidèle Yorkshire entre ses mains, plaçant son nez sur le museau de Max, comme un grand gamin. Parce qu'il savait que Max allait rire face à sa puérilité et gémir en disant qu'il préférait les chats. Ils se connaissaient bien, vraiment très bien. Comme des amis. C'était une des rares personnes qu'il considérait comme telles.

Sa vie au travail s'améliorait un peu, de ce fait. Il avait la sensation qu'on était plus aimable avec lui et, même si c'était entièrement faux, il supportait en tout cas mieux sa situation. Certes, c'était devenu un emmerdeur de première, plaçant des énigmes stupides dans les bureaux de ses collègues et crachant quelques remarques sarcastiques à qui voulait bien l'entendre (ou pas d'ailleurs), mais globalement, ça s'annonçait bien. Un jour, près de un an après qu'il ait rencontré Aaron en fait, soit à ses vingt-six ans, on lui proposa même d'étudier un cas particulièrement troublant. Des meurtres – ou plutôt, de vraies boucheries – avaient lieu dans les quartiers mal famés de Londres. La police tentait de garder la situation secrète tant qu'ils n'avaient pas plus d'infos sur le sujet. En gros, les victimes étaient complètement éventrées et à moitié bouffées par... on ne savait pas trop quoi. Cette histoire faisait froid dans le dos. La logique voulait que ce soit un véritable monstre qui ait fait ça... un mec complètement cinglé, un nouveau Jack l'Eventreur ou quelque chose comme ça ? Un cannibale complètement cinglé ? A moins qu'il n'ait que volé les organes de ses victimes mais... c'était pas moins effrayant. Même Max, qui n'avait que peu d'empathie et ne craignait pas grand chose... well, disons que ça lui soulevait le coeur.

Il préféra ne pas évoquer cette affaire auprès d'Aaron. Ce mec était tellement étrange, il ne savait pas quelle serait sa réaction, même si ils se connaissaient bien. Normalement il ne s'inquièterait pas, serein comme il était, mais... lorsqu'il était sérieux, il était sérieusement effrayant. Il aurait pu se mettre en tête de choper le criminel lui-même ou quelque chose du genre... bref, mauvaise idée en perspective. D'autant qu'il avait retrouvé des... traces appartenant vraisemblablement à un canidé dedans. Et vu l'amour que portait Aaron à ces bestioles, il risquait de piquer une crise si on prétendait qu'un chien géant – ce que toutes les preuves portaient à penser – avait assassiné une série de SDF à moitié morts de froid dans les rues de Londres avant de bouffer la moitié de leurs cadavres. C'est alors qu'il réfléchissait sur le sujet, se baladant dans les quartiers concernés après une dure journée de boulot, que tout commença.

Une fine bruine tombait sur la ville ce jour-là, comme souvent en hiver. Il faisait un temps glacial et la respiration de Maxwell formait une légère brume devant sa bouche. Le brun avait glissé une main dans une poche de son grand manteau, tenant de l'autre un parapluie noir. Il s'en souvient parfaitement, encore à l'heure actuelle... de sa première rencontre avec la bestiole. C'était un énorme chien noir, aux allures fantomatiques. Titanesque, une paire d'yeux jaunes à l'expression à la fois humaine et vide. Cette vision d'horreur terrifia Maxwell, sur le coup ; et dès que la bête fit un pas, il se mit à courir pour sa vie. Il n'avait rien d'un trouillard, mais il avait encore un puissant instinct de survie, à l'époque. Il ne voulait pas mourir. Il ne devait pas mourir ! Sans jamais se retourner, il poussa sur ses jambes de toutes ses forces, entendant les grognements du chien derrière lui, sa course, sentant presque, dans sa paranoïa, son haleine chargée de l'odeur cuivrée du sang. Dès qu'il avait aperçu un véhicule prêt à démarrer, il avait ouvert la porte à la volée, s'installant comme passager.

"Qu'est-ce que vous fou—
- Le chien nous poursuit, dépêchez-vous, on doit se barrer !"

La conductrice, à l'origine occupée à se maquiller, s'était retournée et, en voyant la silhouette du molosse, avait démarré à fond. La bête, malgré sa vitesse, ne les rattraperait pas. Cette vision d'horreur ne quitta cependant pas Maxwell, dans les jours qui suivirent. Dans son appartement londonien, une tasse à la main, penché sur la table en bois de sa cuisine, il avait passé des jours et des jours à chercher des informations sur cette créature. Un loup sauvage ? Non, ça n'expliquait pas cet aspect fantomatique et cette taille colossale. En plus, c'était pas si noir, les loups, si ? Non, impossible. Et ce n'était pas une hallucination de sa part. Il était sain d'esprit, putain ! Et la conductrice l'avait vu aussi.

"Je vous assure que je ne suis pas fou. C'est un monstre qui a causé ce carnage. Ces traces n'appartiennent à aucune race de chien connue. Il est beaucoup trop gros !
- Nashton, si vous êtes incapable de trouver une cause plausible à ces agissements—
- Je sais que ce n'est pas plausible, mais c'est la vérité !"

Ils n'allaient plus pouvoir masquer ces meurtres inexpliqués bien longtemps et ils savaient très bien que la cause devait aller au-delà du naturel ou du commun pour les cacher au grand public. Les rumeurs courraient déjà sur le sujet. Même si c'était très mineur, il était impossible de ne pas attiser la curiosité d'un trop grand nombre. Ils devaient le croire... Mais ils ne le crurent pas. Les salauds. De toute manière... il n'avait jamais aimé ces abrutis du bureau d'enquête. Toujours à le voir comme si il pensait détenir la Vérité – ce qui, pour le coup, était vrai. Alors monsieur s'est arrangé pour se mettre à son compte et devenir détective. C'était dur de subsister au départ, il dût se serrer la ceinture, mais c'était le seul moyen d'enquêter en liberté sur ce chien gigantesque. Sans être bridé par ces imbéciles de la police.

Deux mois s'écoulèrent ainsi. Deux longs, très longs mois, parsemés de craintes enfantines et de cauchemars envahissants. Maxwell dormait peu, mal, commençait à boire. Pourquoi ? Parce qu'il le suivait. Le chien fantôme le suivait comme son ombre. Il filait dans un parc presque désert, passait devant sa fenêtre, apparaissait au coin de rues, prêt à fondre sur lui. Simples visions, hallucinations, ou réalité ? Il ne savait pas vraiment. Chaque fois, il le fuyait. Puis il commença à perdre patience et à tenter de le fixer droit dans les yeux, mais cette fois, c'était le chien qui s'évaporait. Quand, à moitié rendu fou par ce monstre, il finit par tenter de le poursuivre, impossible de le rattraper, il finissait toujours par être semé ou... par perdre courage. Sa vie était complètement dominée par ces visions, et il ne savait même pas si elles étaient réelles...

Alors il décida de lui en parler. A Aaron. De décharger son désespoir en parlant de ses problèmes à la seule personne qui ne le prendrait pas pour un fou. Ils s'étaient revus dans un coin bien caché d'un parc, près d'une petite rivière, lieu choisi spécialement par Max. Ils ne s'étaient jamais rendus là, mais bon ! Un peu de nouveauté ne faisait pas de mal, pas vrai ? Et il tenait à ce que personne ne les voie. Aaron, toujours ponctuel, était déjà là lorsque Max arriva. Il avait un air étrangement grave sur le visage.

"Alors ? De quoi tu veux me parler ?"

Et ainsi, le brun lui évoqua toute l'histoire, résumant brièvement la raison de sa brutale reconversion, ses recherches, ses visions, le chien.

"Heureusement que tu étais là, Aaron..."

Soudain, il saisit son ami par le col, prit un couteau de cuisine quelconque qu'il avait enduit de poison, et tenta de frapper Aaron avec. Au bras. Il aurait pu viser le coeur, mais il devait vérifier quelque chose avant... même si l'expression d'Aaron, choquée mais également glaciale et étrangement mature, le renseignait assez bien sur la question.

"Qu'est-ce que..." fit-il sans conviction.

Le détective ne répondit que par un ricanement maniaque en voyant son ami se transformer, par instinct, en énorme chien noir. Oh, il le savait. Ce regard, cette manière d'agir. Cette façon qu'il avait d'apparaitre pour lui, et rien que pour lui. Il avait eu un mauvais pressentiment quant à Aaron, avait cherché une cohérence dans ses voyages... il n'y en avait pas. Tout simplement parce que certains semblaient remonter avant sa naissance. Il n'avait rien de mortel, n'est-ce pas ? Encore moins d'humain. Ce connard était une brute effrayante qui avait assassiné et bouffé des humains. Mais pire encore, il lui avait fait subir un jeu du chat et de la souris infernal, avait fait de Maxwell une loque cruelle et sans pitié prête à tout pour le traquer. Il l'avait rendu à moitié fou et il le savait très bien. Cependant... Le chien, malgré sa douleur lancinante, semblait rester de glace. Il n'avait jamais vu une si royale indifférence dans un regard.

"Enflure !"

Mais à cet instant, le chien se jeta sur lui, le mordant à l'épaule, puis partout où sa gueule pouvait accéder. Le brun, hurlant sous l'effet de la douleur et de la colère, se débattait comme il le pouvait, agitant son couteau dans l'espoir de toucher le Barghest. Ce qu'il réussit finalement à faire ; la bestiole fantômatique fut touchée et, gémissant sous les effets du poison, s'en alla en courant, traînant la patte, laissant un Maxwell à moitié mort allongé dans son propre sang.

"Attends ! cria le détective d'un ton presque désespéré. Reviens ! Reviens... connard !"

Mais il valait mieux se taire et économiser ses forces. De toute manière, le jeune homme était au bord de l'inconscience. Alors il allait mourir comme ça ? C'était... pitoyable... Il espérait juste que ce type crève de manière bien horrible. De toute manière, il avait ruiné sa vie, hein ? Max avait tout perdu, son job, une partie de sa raison et de son empathie, sa réputation, son existence, son seul ami... sa vie n'avait plus beaucoup de valeur.

Oh et puis... non. Il devait essayer de se relever. Toujours... si Aaron mourrait, il resterait d'autres monstres, n'est-ce pas ? Et il devait les arrêter. Se relevant péniblement, Max se remémora brusquement que Mabel vivait près d'ici. Si il parvenait à atteindre son appartement... oui, si elle était là, ce serait parfait.

Il lui fallut faire des efforts inhumains pour arriver jusqu'au pas de sa porte, et même pour sonner, sa main tremblant de manière incontrôlable. Faites qu'elle soit là, faites qu'elle soit là... Et Mabel était là. Un air absolument horrifié sur le visage lorsqu'elle vit son frère ensanglanté et à moitié mort.

"Mon Dieu, Maxie... Qu'est-ce qui t'est arrivé ?
- Laisse... c'est rien..."

Tellement rien qu'il s'effondra dans ses bras à cet instant, complètement inconscient. Il ne se réveilla que quelques jours plus tard, à l'hôpital ; si il n'était plus dans un état critique, force est de constater qu'il était bien minable quand même. Ses anciens collègues étaient même venus lui rendre visite et lui avaient offert des fleurs, quelle charmante attention.

"J'suis allergique.
- Tu as vu le criminel, alors ? A quoi ressemblait-il ? demanda l'inspecteur qui tenait le bouquet, ignorant royalement sa plainte.
- Mouais, me disais bien que c'était intéressé... Eh bien, mon avis ne changera pas.
- Tu ne vas pas me faire dire que c'est un chien géant qui t'a attaqué, Nashton.
- Si."

Il avait même croisé les bras de manière bien puérile, gonflant les joues. Ce à quoi l'inspecteur répondit par un soupir agacé. Sérieusement, ce type... il n'avait jamais vu qui que ce soit de plus insupportable et borné. Et ça n'avait fait qu'empirer depuis qu'il avait quitté la police, apparemment. Mabel était là également, bien sûr, et leur avait poliment enjoint de foutre la paix à son frère.

Celui-ci avait mis un long moment à se remettre, mais autant dire qu'il ne cessait pas ses recherches pour autant. Si son désir premier était de casser la gueule à Aaron, bien que celui-ci soit probablement mort, il devint complètement obsédé par les monstres. C'est alors qu'il commença sa traque. Bien entendu, au départ, il ne put les rencontrer en personne ; ces saloperies se cachaient rudement bien et surtout, si il comptait subsister, il devrait s'attaquer à des criminels humains bien chiants et des affaires pas du tout intéressantes ni à la hauteur de son génie pour y parvenir. Il dût même, bien longtemps, compter sur l'aide de sa soeur ; officiellement, c'était uniquement pour qu'elle veille sur lui pendant sa convalescence, mais elle avait bien deviné que les raisons étaient en réalité purement financières... même si ses cauchemars et autres hallucinations étranges l'inquiétaient beaucoup, et qu'elle faisait de son mieux pour rester à ses côtés. Bien qu'appréciant l'attention, Max n'y répondit que très peu, complètement absorbé par ses recherches, qu'il tenait secrètes. Il n'avait pas envie d'embarquer Mabel là-dedans, pour le moment. Non seulement elle le mettrait à l'asile, mais en plus elle risquait d'être la proie d'un sort aussi insupportable que le sien, une famille composée entièrement de cinglés, ça rendait quand même mal sur les portraits de famille. Bref, ce fut seul qu'il se constitua une véritable base de données sur le sujet ; il apprit à mentir pour sauver sa fierté et sa peau, à voler pour mieux vivre, à apprendre les petits secrets des gens pour les manipuler, voire à leur servir des mots doux dans les cas extrêmes.

Puis vint la vidéo. Inutile de vous expliquer, si ? Ce fut le premier à la voir mais Mabel avait insisté pour la regarder aussi. Si elle avait trouvé le canular très bien fait, lui était convaincu de l'existence de cette bestiole à... Détroit donc. Wow, pas la destination la plus classe qui soit, en somme. Mais ça ne le dérangeait pas plus que ça. Ca allait bien à son nouveau lui névrosé, haineux et glacial – car son comportement n'avait fait que se dégrader depuis l'accident. Ce fut donc après avoir rassemblé assez d'économies qu'il partit pour Détroit, s'installant dans un petit appartement. Comme toujours, il travaillerait à son compte pour des enquêtes diverses ; la seule différence étant que de temps à autres, il s'infiltrait dans les rangs de la police. Ce qui ne lui plut pas énormément, mais lui permit de mieux connaitre ces chères forces de l'ordre et donc de leur rafler des informations et quelques faveurs mal acquises, notamment en les menaçant. Oh, il s'est bien fait emprisonner une fois ou deux, mais le taux de criminalité de la ville étant assez colossal, on évitait généralement de l'embêter. Il fit notamment la rencontre de Logan, sa victime préférée, qu'il harcèle presque quotidiennement ; et de nombreux monstres, aussi, mais autant dire que ça se passe souvent mal avec eux. Il a failli crever des dizaines de fois mais ça ne lui fait plus froid dans le dos, désormais. Il n'a plus rien à perdre, n'est-ce pas ?


Et vous êtes ?
Pseudo En général, on m'appelle "Ney". Ce sera plus simple que Maxwell, je présume~

Age Who knoooows~

Comment vous êtes vous retrouvé sur DM ? Une amie m'a envoyé le lien, et comme j'avais un perso s'intégrant très bien au contexte, très sympa au demeurant… me voilà~

Personnage sur l'avatar : L de Death Note

Un mot de la fin, une suggestion ? Ne me mangez pas Plus sérieusement, j'espère que le personnage vous plaira, que je n'ai fait aucune erreur dans le contexte et que, well… je me plairai ici ? owo
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MessageSujet: Re: An acid bath for a basic bitch like you || Maxwell Nashton   An acid bath for a basic bitch like you || Maxwell Nashton EmptySam 9 Jan - 21:21
Bienvenue petit détective !

* Le note sur sa liste de personnes à manger *
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Sambre N. Auverlot
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MessageSujet: Re: An acid bath for a basic bitch like you || Maxwell Nashton   An acid bath for a basic bitch like you || Maxwell Nashton EmptyDim 10 Jan - 11:07
Coucou et bienvenue :-D !

Un humain c'est cool ♥, on en a besoin vraiment beaucoup ~ !
Ta fiche est superbe en plus, bon courage pour l'attente de la validation ♥.
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MessageSujet: Re: An acid bath for a basic bitch like you || Maxwell Nashton   An acid bath for a basic bitch like you || Maxwell Nashton EmptyDim 10 Jan - 22:05
Welcome ♥ ♥

J'ai adoré lire ta fiche, c'est super bien écrit !
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MessageSujet: Re: An acid bath for a basic bitch like you || Maxwell Nashton   An acid bath for a basic bitch like you || Maxwell Nashton EmptyMer 13 Jan - 14:13
Bon sang Maxwell, bienvenue ! nic cage

Ton personnage est juste merveilleux. British au possible avec tout son flegme et son sarcasme si caractéristique (et tu ne sais pas à quel point me gusta mucho). L'histoire était juste hyper complète, ton écriture est super fluide, franchement que dire de plus à moins de te lancer des tonnes et des tonnes de fleurs. : D

Bon, je retiens mon Écossais le temps de te valider. J'ai hâte de voir ce cher détective à l’œuvre à Detroit. ♥️

Après la validation
C'est maintenant que la partie commence vraiment ! Mais pas de panique, voici quelques liens pour te rappeler où tu dois aller pour bien commencer. Les liens en gras sont obligatoires !
- Le recensement des avatars : tu trouveras un formulaire à poster pour que l'on ajoute ton avatar à la liste. Comme ça, personne d'autre ne le prendra.
- Recensement des légendes (pour les monstres) : pour que tout le monde s'y retrouve et qu'on puisse voir qui est quoi !
- Recensement des capacités spéciales (pour les monstres) : pour que les autres puissent savoir quelles capacités sont utilisées.
- Recensement de ton occupation / métier : Ça, c'est pour tout le monde ! Sauf si tu n'en as pas, évidemment.
- Après avoir jeté un oeil au récapitulatif des habitations pour savoir quelles places libres il reste, tu pourra ensuite faire une demande de logement. S'il n'y a plus de places, no worries, tu peux parfaitement demander la création d'un nouveau lieu !
- Demandes de RP : si tu ne sais pas avec où commencer, poste un petit quelque chose par là, et quelqu'un te répondra !
( Jette un œil aux idées de scénarios ! Il s'agit de plein de petites idées de RP ou de dialogues pour s'inspirer, donc fonce !)
- Fiches de liens : elles ne sont pas obligatoires mais bien pratique pour savoir où tous les personnages en sont, et aussi pour prévoir de futurs liens et RPs !
- Carnet de bord : l'avancée de tes RP, en gros. De même, c'est principalement pour toi, pour que tu t'y retrouves.
Pour ces deux derniers, tu trouvera des modèles ici !

- Le flood : la fête tous les jours à toute heure. Yey.

Et en bonus : Pour la palette du forum, des titres en plus et des polices supplémentaires c'est ici ! Si tu veux des mises en page html pour tes RP, c'est par là.
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