Depuis la nuit des temps, l'Homme se pose une même question : sommes nous vraiment seul ?
Que ce soit sur terre ou bien ailleurs, dans l'au-delà, l'être humain à souvent chercher des réponses sans jamais en trouver. En quête d'une chose qui serait son égal, un être qui lui serait supérieur, un modèle, peut être, ou encore un ennemis, ses recherches, hélas, ont toujours étaient vaines.
Années après années, siècles après siècles, de nouvelles questions étaient soulevées, mais toutes restaient sans aucune réponses et ce malgré les incessantes recherches, les gigantesques et terribles inquisitions et les nombreuses battus. L'ignorance reignait.
Lire la suite.



-14%
Le deal à ne pas rater :
Lave-linge hublot HOOVER HWP 10 kg (Induction, 1600 trs/min, Classe ...
299.99 € 349.99 €
Voir le deal

Partagez
Hush Hush Hush, here comes the boogeyman ! | VAL
John Willard
John Willard
Wanna Fight
Hush Hush Hush, here comes the boogeyman ! | VAL 1zox6qr

BLACK EYES & SHARP TEETH

▌Espèce : Sorcier de Salem
Commande aux nuisibles | Immortel | Cannibale | visage indescriptible | dents qui s'allongent et deviennent des pointes
Craint le soleil | doit sacrifier des âmes pour continuer de vivre | doit déboiter sa mâchoire pour avoir ses crocs | Soigne très lentement | Sent la pourriture et la mort

▌Messages : 40
▌Double(s) Compte(s) : Jacob K. Schröder - Cesare Da Conti

Hush Hush Hush, here comes the boogeyman ! | VAL Empty
MessageSujet: Hush Hush Hush, here comes the boogeyman ! | VAL   Hush Hush Hush, here comes the boogeyman ! | VAL EmptyVen 18 Mar - 22:09
hush hush hush
here comes the boogeyman
ft. Valentin Pommier
Tu as faim. Tellement faim. Cela fait bien deux heures que tu n'as pas mangé et ton corps te le fait sentir. Mais il faut être patient. Le jour est encore là, te poignardant à chaque fois que tu essayes de regarder dehors. Tu ne peux pas chasser, non, pas encore, mais ton heure va venir. Ce n'est plus qu'une question de minutes, tu le sais - la moitié d'une heure, tout au plus. Mais bon dieu, que l'attente te fait souffrir. Oh, ça, tu as mal, peut-être même plus que quand tu manges. Tu estomac est comme bardé de poignards. Il faut dire que tu n'as pas pu faire un festin de la meilleure chaire, la seule qui peut te combler. Alors tu l'imagines et tu as l'impression que tu es déjà à moitié rassasié. Tout en te torturant, l'idée du repas à venir t'aide à garder le Nord.

Alors, quand la nuit se couche enfin, tu te glisses hors de chez toi. Tu courrais presque tant tu as hâte de rejoindre la ville. Bon dieu, tu es comme un gosse à qui on a promis d'acheter des sucreries après l'école. Enfin, contrairement à un gosse, ton envie manque cruellement d'innocence.
Tu marches le long des rues, glissant presque tant ton pas est rapide. Mais tu t'impatientes en voyant qu'aucune âme ne hante l'endroit. Pas une ombre, pas un bruit, rien. Tes sourcils se froncent. Tes yeux scrutent l'horizon. Serait-ce un de ces soirs ? Oh, non ! Il y a quelqu'un. Tu viens de l'entendre. Il rit. Il parle. Serait-il accompagné ?
Tu peux enfin apercevoir sa silhouette se dessiner au bout de la rue. Son ombre cisaille le bitume, créant un contraste soutenue avec la lumière du lampadaire. Tu souris. Il est au téléphone. Distrait comme il est, se glisser derrière lui sera donc tâche facile. Toi qui doit toujours user de stratagèmes pour attirer tes victimes, attaquer dans le dos comme un bon vieux voleur te ferait presque plaisir ! Tu restes donc caché, jusqu'à ce qu'il te dépasse. Une fois sa nuque bien en vue, tu ouvres ta bouche qui devient grande, si grande, laissant tes crocs se frayer un chemin, poussant dans un crissement désagréable. Mais le bruit de ta mâchoire se rompant sous la pression attire l'attention de l'autre homme. Bah, tu ne lui laisseras même pas la chance de pousser un cri. Déjà, tes crocs s'enfoncent dans sa gorge.

Tes larmes coules à cause de la douleur que provoque la morsure dans tout ton visage, mais pourtant, tu es heureux. Oui, sentir le goût de ce mets si raffiné te mets en joie, toi qui crevait de faim comme un vulgaire mendiant. Tu mors, tu croques, tu mâches. Il n'y a rien de meilleur au monde. La douleur vaut bien la peine de ce repas.
Mais tu n'as pas le temps de finir ton plat qu'un nouveau son parvient à tes oreilles. Des semelles harcèlent le sol de coups. Quelqu'un vient par là ? Une gourmande idée te vient alors. Et si tu osais ? Pourquoi pas deux, hein ? Celui-là, si tu n'arrives pas à le finir, tu pourrais toujours le garder pour plus tard. Être abjecte que tu es, tu ne peux pas te suffire d'une seule victime. Non, il t'en faut toujours plus. Il lui en faut toujours plus.

Tu n'as pas besoin de réfléchir à un plan d'attaque, ce petite manège, tu le connais par cœur. Sans plus réfléchir, tu plonge alors tes mains dans le sang avant de les essuyer sur toi, partout, où tu peux, là où ça a l'air de faire le plus mal. Tu t'écartes un peu te ta précédente proie, le laissant dans les ténèbres de la rue avant de t'avancer, la tête basse. Il faut bien cacher tes yeux pour ne pas être tout de suite découvert.

- à l'aide !

Tu hurles comme tu peux, pas assez pour rameuter tout le quartier, mais suffisamment pour attirer l'attention de ce badaud. Tu cris comme tu as pu entendre toutes tes victimes le faire, les copiant surement à la perfection tant tu connais la musique.

- Aidez moi !

En entendant les pas se rapprocher, tu te laisse tomber au sol. Comme c'est dramatique ! Quel acteur tu fais ! Sarah Bernard peux bien se tenir.
Enfin, tu attends là, réprimandant un sourire à l'idée de ce qui va se passer.
Revenir en haut Aller en bas
 
Hush Hush Hush, here comes the boogeyman ! | VAL
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Détroit Monsters :: LA VILLE :: Quartiers divers :: Rues-

Nos partenaires
Logo 88*31Logo 88*31468,60.pngsgHush Hush Hush, here comes the boogeyman ! | VAL 1453056025-88-31