Kacey S. Miller ▌Espèce : H u m a n (mais sans doute bisounours au fond d'elle) ▌Messages : 13 ▌Double(s) Compte(s) : /
| Sujet: KACEY ☆ always happy (100 %) Mer 17 Fév - 15:51 |
KACEY SAVANNAH MILLER 24 ANS - AMÉRICAINE - ÉTUDIANTE EN PHYSIQUE NUCLÉAIRE/LIVREUSE DE PIZZAS CHEZ PIZZA HUT - REALLY CURIOUS
Miroir de l'âme ▌Description du caractère :Montée sur ressorts, Kacey. Et tu sautes tellement haut que tu pourrais atteindre les étoiles, et tu t'éloignes tellement qu'on te croit perdue à jamais dans l'espace. C'est que t'es bien dans ton monde de paillettes, dans ta bulle toute colorée qui n'éclate pas. Ce qu'on est bien quand on est Kacey. Jamais triste. Pourquoi pleurer pour quelque chose si on peut pas y remédier, et si on peut, pourquoi pleurer au lieu d'essayer de changer ça ? Le monde serait meilleur avec plus de gens comme ça. Alors Kacey, elle parcourt le monde, son monde à elle, et elle essaye de tracer un sourire sur chaque visage. Les larmes sont ses pires ennemies, et les câlins et les mouchoirs sont de grands alliés dans sa quête du bonheur. Kacey, guerrière de la joie de vivre, militante des sourires, combattante contre les sanglots et le goût salé des pleurs sur la langue. Peut-être qu'elle est la seule. Seule dans sa quête. Mais, comme chacun sait à part elle - une seule Kacey, c'est bien assez pour un si petit monde. Bonne amie, aussi. Il faut bien ça pour quelqu'un qui croit si fort au bonheur dans le monde. Dans vos pires périodes de déprime, Kacey est le meilleur médicament, plus puissant que le Prozac ou le chocolat. Elle vous écoutera, la tête penchée sur le côté, une tasse de cappuccino à la main, vous lamenter sur votre vie ou vos problèmes qui accapareront alors toute son attention. Elle vous parlera. Beaucoup, inutilement ou pas, ça dépend de vous et de comment vous voyez les choses. Un discours sur le fait que votre vie n'est pas si nulle que ça en fin de compte, même si c'est pas forcément vrai. Elle vous tendra son cappuccino, sans doute après avoir bu les trois quarts de la tasse. Mais elle vous a gardé le meilleur, le fond, là où tout le sucre est tombé. Puis elle vous serrera le plus fort possible, de ses petits bras d'enfant, comme pour éponger toute la tristesse qui reste au fond de vous. Kacey vous supportera, même dans vos pires moments. Mais vous. Arriverez-vous à la supporter ? Pour le moins extravagante, autant mentalement que physiquement. Avec Kacey, ça brille, ça explose, ça jaillit à la figure, ça envoie des paillettes dans les yeux et dans les cheveux. Kacey ne marche pas, elle sautille. Kacey ne parle pas, elle chante, avec sa voix qui part dans les aigus et cet accent insupportable d'américaine pure souche. Kacey, si vous croisez son chemin, vous paraîtra sans doute comme une borderline un peu déjantée, ou tout simplement une fille avec beaucoup d'humour et qui n'a pas peur du ridicule. C'est un peu les deux. Kacey, c'est Kacey, c'est tout. Une tornade de couleurs dégoulinante d'amour qui pense que tout le monde, même le pire des vilains, a seulement besoin d'un ami pour cesser d'être méchant. Et Kacey se propose. Alors allez-y, suivez-la si vous l'osez, et voyez si elle vous fera sourire, fera renaître le gentil qui sommeille en vous ou vous fatiguera plus qu'autre chose. Prenez sa main vernie en rose et bleu à paillettes, et laissez-vous entraîner. Qui sait, peut-être que Kacey parviendra à ses fins avec vous ? 'cause Sweetie, after all, all you need is Love~Amoureuse, car à chaque instant son petit cœur bat pour quelqu'un de nouveau, car elle a tellement de sentiments en elle qu'elle n'a pas la place pour tout et que ça déborde et qu'elle ne contrôle plus rien. C'est encore une adolescente après tout, et à cet âge-là on sait tous ce qui se passe; on a pas de réelle définition de l'amour et on pense que n'importe qui pourrait ferait l'affaire. Kacey est volage, comme un petit oiseau, Kacey ne veut se poser avec personne et elle continue de voler toujours plus haut, en quête de l'homme parfait. La laisser rêver au prince charmant est encore la meilleure issue; mais si en votre présence, elle se met à bafouiller, à rosir ou à rire sans raison (encore plus que d'habitude en tout cas), sachez qu'elle ne ressent pas que de l'amitié à votre égard. Madame a du mal à contenir ses émotions. ▌Croyez-vous en l'existence des monstres ? Si oui en avez-vous déjà vu ?Vivre à Detroit et ne pas croire en l'existence des monstres, Kacey ne comprend pas trop. Cette ville est tellement louche et géniale que c'est impossible qu'il n'y ai que des humains dans la populasse - alors non, Kacey n'en a jamais vu. Du moins jamais reconnu. Peut-être que sa voisine de pallier est une gargouille, peut-être que son collègue de chez Pizza Hut est un loup-garou. Who knows ? Pas elle en tout cas, alors elle cherche elle cherche elle cherche, elle trifouille et elle farfouille à la recherche d'un indice; mais pour le moment, rien de bien concluant. A son grand désespoir... Mais bien sûr, il en faudra bien plus pour la décourager, la Kacey. Enfin si, elle a bien un indice; son frangin, un aventurier à la Indiana Jones qui aurait découvert des trucs pas très nets pendant ses fouilles. Des ossements de dinosaure impossible à identifier, et d'autres trucs totalement invraisemblables, plus proches du mythe que de la réalité. Et Kacey ne pourrait que croire son frère. ▌Que pensez-vous de cette fameuse vidéo qui a tourné sur le web ?Flippante. Mais c'était bien assez pour lui donner envie d'en savoir plus, car comme beaucoup, la vidéo a été l'élément déclencheur pour elle, qui s'est alors prise d'un vif intérêt pour ses soi-disantes créatures qui se cachent parmi les humains. Vivre au milieu d'un roman de science-fiction, c'était comme un rêve, alors elle ne va pas chercher à savoir si cette fameuse vidéo était un fake ou non. Pourquoi se gâcher tout le plaisir ? ▌Vous sentez-vous à l'aise à Détroit ? Détroit, c'est sa maison, c'est sa petite ville à elle et Kacey ne la quitterai pour rien au monde. On peut bien la qualifier d'enfant du pays, elle qui n'a jamais voyagé plus loin que le bout du territoire, là-bas, sur la côte ouest, dans les lumières et les flashs de Los Angeles. Elle n'a jamais voulu aller plus loin, parce qu'elle sait que Détroit lui aurait trop manqué - cette petite cité perdue au bord des Grands Lacs, c'est toute sa vie, c'est son enfance, c'est son présent et, sans aucun doute, ce sera aussi son futur. Et depuis que cette vidéo a fait le tour du monde, la populasse augmente, et Kacey regarde d'un œil victorieux l'intérêt que la planète a soudain pour sa petite bourgade. C'est presque si elle n'en prendrait pas la grosse tête. Bref, Detroit, c'est son bébé, à Kacey. Son bébé en faillite, mais son bébé quand même. Quelles sont vos activités favorites ? Avez vous une passion ?Kacey elle a plein de passions, plein de passe-temps. Parce que ça l'occupe et ça lui fait passer toute son énergie dans quelques chose de constructif. Quoique. Pas sûr que faire du karaoké ou tricoter toutes sortes de pulls tous plus... Colorés les uns que les autres, ça soit quelque chose de très constructif en soi. Mais au moins ça l'occupe. Kacey, elle aime aussi beaucoup l'espace, la chimie, et tous les trucs qui font boum! en général (cf la physique nucléaire). Y a pas mal de trucs barbants qui l'intéressent, bizarrement, alors c'est assez commun de la voir plongée dans un livre d'astronomie avec l'air le plus sérieux au monde. Que ce soit pour ses études ou pour son propre plaisir. Kacey a des plaisirs variés. Décrivez l'endroit où vous passez le plus de temps (une pièce chez vous, au travail, un endroit à l'extérieur, etc).Kacey elle bouge tout le temps, partout. Elle va au parc, elle va au musée ou au fast-food, mais elle reste jamais bien longtemps au même endroit. Mais comme chaque oiseau elle a sa cage, et avec plus de sept heures de cours, la Wayne State University est sans doute l'endroit où la miss passe le plus de temps. Et vu que son job de livreuse de pizza consiste principalement à arpenter les rues une quatre fromages sous le bras, elle n'a pas vraiment de lieu de travail non plus. Mais sinon il y a bien son appartement, une chambre d'étudiante comme les autres si c'était sans compter le fait qu'une licorne est sûrement allée vomir dessus; c'est rose, c'est pailleté, y a des peluches et le lecteur CD joue de l'électro pop. Fuyez tant qu'il est encore temps. Quel est le bien auquel vous tenez le plus ? Pourquoi lui accordez-vous tant de valeur ?Tous ses pulls fait main. Certains ont des trous, d'autre ont pas été lavés depuis plusieurs années vu l'odeur qui émanent d'eux. Mais on ne peut nier que les motifs, aussi nunuches soient-ils, sont réalisés avec beaucoup de précision. Alors, dès que possible, Kacey aime bien un enfiler un, même deux si il fait froid. Rien ne vaut le fait-maison, il paraît. Qu'est-ce qui vous met le plus en colère ?Kacey est jamais vraiment en colère, même si elle essaye de faire genre que si. Kacey gonfle les joues, tape du pied, rougit et a la voix qui monte dans les aigus. Mais jamais vous ne la verrez vous crier dessus ou réellement vous sermonner. Mais, en général, c'est bien les bad guys qui la font sortir de ses gonds; entendre quelqu'un délibérément mentir, ou se servir de quelqu'un, ça a le don de l'énerver. Des gens qui font si peu d'efforts pour être gentils, ils méritent bien de voir Kacey leur faire la tête. Quelle est votre plus grande peur ?Elle n'a pas de peur bien définie, pas de concept ou d'objet qui lui font dresser les cheveux et les poils de bras - mais Kacey sursaute bien trop facilement, rien que quelqu'un qui pose sa main sur son épaule, ça la fait bondir comme pas possible, ça fait tressaillir son cœur dans sa poitrine et il y a de bonnes chances qu'après elle vous en veuille un peu pour lui avoir mis une frousse pareille. Mais, évidemment, ça dure jamais bien longtemps, ça. Quoique, elle qui est si solaire, elle a bien peur du noir. Un élément dans lequel une étoile comme elle a du mal à se sentir à l'aise, ironiquement. Que faites-vous pour pallier au stress ?Kacey ne cherche pas à pallier au stress. Elle ne l'est jamais, de toute façon, que ce soit pour un examen, une deadline ou quoi que ce soit. Elle se dit que ça passe, elle fait son boulot et, en effet, ça passe. La vie est bien plus simple ainsi. Quelle est la routine d'un jour normal pour vous ? Comment vous sentez-vous si cette routine est rompue ?La routine, Kacey, elle connaît sans connaître. Elle fait de son mieux pour rendre chaque jour différent du précédent, elle qui doit constamment être stimulée pour garder la forme. C'est pas grand chose, c'est une session de shopping, une bière dans un bar, un footing au parc le matin. Mais c'est bien suffisant. Même enchaînée à son travail et à ses études, Kacey trouve toujours le moyen de ne pas tomber dans la routine. Vous aimez-vous ? (question d'amour propre)Elle fait de son mieux pour. Kacey a confiance en elle, elle sait qu'elle fait du bien aux gens, elle le sait. Cette aura positive qui émane d'elle, ça l'affecte elle aussi, alors oui elle s'aime, elle se force à s'aimer parce que ne pas avoir confiance en soi, c'est pas cool, c'est triste, c'est pas Kacey. Bref. Kacey elle est ce qu'elle est. Listez trois choses dans lesquelles vous vous considérez bon, et trois choses dans lesquelles vous ne l’êtes pas.- Sûrement, positivement et absolument, Kacey est bonne pour donner le sourire aux gens. Non, en fait, elle n'est pas bonne pour ça. C'est sa raison d'être, c'est le sens de sa vie, et si elle ne faisait pas ça son existence aurait été d'une morosité incroyable. Ça lui file des frissons rien que d'y penser. - Elle est assez manuelle, elle se débrouille bien avec ses dix petits doigts et arrive à faire des choses pas trop moches avec, que ce soit des pulls, des dessins, de la fimo quand elle en a la patience (soit jamais). Mais après elle déverse son lot de paillettes dessus, et ça pique un peu les yeux, et elle rajoute du rose du bleu du vert, et ça va pas ensemble mais Kacey trouve ça joli, alors ça va. Il n'y a qu'à voir la façon dont elle s'habille. - Kacey, elle est pleine de détermination. Elle n'abandonne jamais. C'est comme ça, abandonner quelque chose c'est comme avorter un enfant; ça fait mourir un petit quelque chose en elle. Même quand c'est dur, même quand c'est impossible, Kacey essayera jusqu'à réussir, elle tendra le bras vers la lune et fera de son mieux pour la décrocher. Et comme on dit: " même si on rate la lune, on réattérira dans les étoiles". - Elle a beaucoup trop de mal à se concentrer, même quand c'est grave, terrible, que tout le monde écoute, Kacey est dans sa petite bulle et il faudra une très grosse aiguille pour la percer. Comme si rien ne l'atteignait, Kacey ferme les yeux, se bouche les oreilles. C'est énervant. Elle est pas hyperactive, non non non, elle est juste Kacey. - Kacey arrive pas trop à se débrouiller pas elle-même. Et ça l'énerve. Elle a constamment besoin de quelqu'un à côté d'elle pour vérifier qu'elle fait pas n'importe quoi, qu'elle ne risque pas de provoquer un incendie ou une inondation. Dépendre de gens comme ça, ça lui plait pas trop, à Kacey. Mais au moins ça lui fait une raison pour voir du monde. - Tout le monde vous le dira, c'est un fait; une des plus grosses tares de la demoiselle est cet amour inconditionné qu'elle porte à la musique des années 80. Cette époque obscure où le monde ne jurait que par les couleurs flashys et les beats électroniques. Mieux vaut ne pas y penser, mais quand on voit la collection d'albums Starmania qu'elle a chez elle, croyez-moi, c'est pas beau à voir. Quelque chose à rajouter ?Un peu de paillettes, ça fera pas de mal. ▌Physionomie :BOOM! Y en a de toutes les couleurs, vos yeux ne savent plus où donner de la tête, ils zigzaguent entre le pull vert flashy à pois pailletés, le jean écorché auquel on a accroché des petits rubans, les bottes de pluie alors qu'on est en hiver, la ribambelle de colliers tous plus bizarres et colorés les uns que les autres et la parka qui a été tellement rapiécée qu'on est même plus sûr de sa couleur d'origine. Kacey on la remarque, et elle aime ça, quand les regards amusés ou écœurés, bienveillants ou non se posent sur elle, et alors elle redresse un peu plus la tête, persuadée d'avoir lancé en avance une nouvelle mode. Eh oui ! Vous verrez ! Dans quelques années, chaque fashionista qui se respecte aura sa paire de baskets couverte de feutres ou un serre-tête à paillettes pour encadrer un peu cette crinière qui, même tressée, trouve le moyen de rebiquer. C'est ça, Kacey. C'est la Coco Chanel du futur. Ou Chocho Cannelle, elle sait plus trop en fait.
Histoire
▌Quand et où êtes-vous né ?
Nous sommes dans les années 90, à l'époque où la fausse fourrure était à la mode et où Michael Jackson était encore vivant. Sur la côté ouest de ce grand pays coupé en cinquante qu'on appelle les États-Unis, la ville de Los Angeles voit les touristes arriver en masse, curieux de découvrir en ce chaud mois de juillet l'endroit que le bon français surnommait "La Cité des Anges". Parmi eux, Kenneth Miller et Maggie McGucket, deux vingtenaires aux mœurs faciles, étaient partis pour le week-end de leur Michigan natal pour aller explorer l'autre côté du pays, à bord de l'Austin rouge d'occasion que le père de Kenny lui avait offert. Une partie de jambes en l'air dans les toilettes du Downtown, le bar le plus fréquenté des jeunes à l'époque pour ses martini vodka garantis pour faire vomir dans les cinq minutes à suivre la première gorgée et un passage à la clinique plus tard, la petite Kacey Savannah Miller voit le jour, à trois heures quarante-sept minutes et vingt-et-une secondes de l'après midi.
▌Quelle est la situation sociale de la famille dans laquelle vous avez grandi ? A-t-elle changé pour vous ?
Kenneth et Maggie n'étaient pas de mauvais parents en soi, mais ils avaient la mauvaise habitude de traiter leurs gamins comme des adultes - à cinq ans, Kacey faisait la vaisselle perchée sur un escabeau, prenant le soin de ne pas se couper avec les assiettes qu'elle faisait tomber de-ci de-là. Son frère Ryan faisait les poubelles pour rembourser la machine à laver qu'il avait cassé depuis la dernière lessive. Enfin, à part quelques tares, les Miller étaient plutôt bons dans leur genre, soit assez loufoques. On ne manquait de rien à part de calme, mais après tout, c'était pas plus mal comme ça.
Comment vous entend(i)ez-vous avez vos parents ? Avez-vous des frères et sœurs ?
Ce n'est que durant sa crise d'adolescence que Kacey s'est mise à refouler l'amour fou qu'elle portait à ses parents, mais durant tout le reste de sa vie, la demoiselle ne se privait pas pour le montrer - et vas-y que j'te tapisse le mur de dessins de la famille, et que j'te tricotte des pulls quand c'est ton anniversaire et que je crée d'autres fêtes pour t'en tricoter d'autres. Le douze juin, la fête des pulls.
Et Kacey, elle a un jumeau. Ryan Andrew Miller, 70,4 kilos pour 182 centimètres, né le 16 juillet 1990, soit trente-et-une secondes après sa sœur (sa petite fierté à elle, qu'elle se fait une joie de rappeler quand son frère pense que c'est lui qui porte la culotte). Un aventurier à casquette parti au fin fond du Pérou pour observer les fouilles de Lazca, quelque chose comme ça. Deux ans qu'elle ne l'a pas vu autrement que par webcam, quand ça capte du Pérou. Mais malgré la distance les deux restent inséparables, et Kacey compte les jours jusqu'au retour de son frangin. Loin des yeux près du cœur, que lui dit sa mère quand Kacey devient un peu moins Kacey, qu'elle a les yeux qui tombe et la mâchoire qui se tord. Quelques mois et elle pourra à nouveau lui voler sa casquette, lui ébouriffer les cheveux et rire à en pleurer. Comme avant.
Si vous êtes allé à l’école, comment votre scolarité s'est-elle déroulée et quel genre d’élève étiez-vous ? Comment vous entendiez-vous avec vos camarades ? Sinon, quel genre d’éducation avez-vous reçu ?
Sur ses bulletins scolaires, de la petite à la moyenne à la grande école, Kacey aura toujours marqué des mots sans aucun sens pour elle, comme 'dissipée', 'trop rêveuse', 'tête-en-l'air'. Elle n'aime pas les maths, trop logique pour elle, elle n'aime pas le français, qui se perd dans ses propres règles. Alors elle aime quoi ? Qu'est-ce que les messieurs en cravates pouvaient faire pour museler son esprit ? Ils étaient tous inquiets du cas Kacey, surtout face à son frère qui faisait contraste avec elle, comme un reflet dans le miroir; un élève tellement brillant qu'elle pensait qu'elle pouvait le voir dans le noir. Un peu en marge, mais toujours meilleur qu'elle. Mais elle lui en veut pas. Elle est pas jalouse. Oh non. Et maintenant qu'elle a trouvé le parcours qui lui plait, Kacey, elle brille aussi pas mal. Et parce que Kacey n'a jamais changé, parce que son sourire et ses couleurs sont à jamais figés dans le temps, il y a toujours eu des gens plus ternes pour lui cracher au sourire. Des pétasses, que Ryan soufflait, comme souffrant à la place de sa sœur, qui ne s'en souciait pas le moins du monde, le moins de tout. Pas du tout. Il faudra bien plus que ça pour lui faire perdre son éclat. Et par ironie, c'est elle qui venait consoler son frère de toutes les insultes qu'il se prenait à sa place. Pauvre frangin, qui la protégeait elle mais qui n'avait pas à se protéger. Lui.
Plus jeune (enfant, adolescent), quelles étaient vos activités favorites ? Si vous avez une passion, quand l’avez-vous découverte et comment ?
Pour ça, Kacey, elle a pas trop changé. Elle mange toujours la même marque des céréales, zappe sur les mêmes chaînes le matin pour regarder les mêmes dessins animés. Elle tricote toujours ses pulls, tellement qu'elle pourrait ouvrir une boutique mais au final elle veut se les garder pour elle toute seule. Une grande histoire, les pulls. D'où c'est parti, elle sait pas trop, peut-être petite qu'elle jouait avec les pelotes avec Socrate, le chat de la famille pourri-gâté et pourri-obèse. Mais elle a pas arrêté (les pulls, pas les pelotes avec Socrate), et quand le 'tic tic' résonne dans son petit appartement, elle peut bien y rester pendant deux ou six heures. Comme les dessins animés. Ça lui plait bien, alors elle voit pas pourquoi elle changerait.
Quels ont été vos premiers amours ? Y a-t-il eu des litiges avec vos tuteurs ou avec d'autres personnes à ce propos ? Et en ce moment, où en êtes-vous ?
La toute première victime de Kacey ? Adam Moore, six ans le vingt-huit mars 1997. Au fond de la cour de l'école, accroupis derrière un buisson, un bisou à moitié volé et à moitié échangé, avec la petite Kacey qui rosissait et rougissait sous l'excitation que lui procurait l'idée d'avoir là son premier n'amoureux avec la liaison. L'amour est une notion très abstraite chez Kacey, un espèce de concept un peu flou mais qui dicte pourtant sa vie. Kacey enchaîne les amoureux, mais Kacey les aiment quand même, faut pas croire - mais ses sentiments sont tellement changeants qu'un jour c'est l'amour fou et que l'autre c'est l'amour moins fou, terni par le temps et la routine. Et Kacey, en petit oiseau, s'envole vers un autre nid. Toujours naïve, à chercher le prince charmant. Mais en fait, le prince charmant, un jour c'est lui, un jour c'en est un autre. Alors cours, Kacey, vole à la recherche de ton prochain amoureux sans la liaison, parce que tu as grandi. Et tes parents, ils voient bien que tu grandis, que tu n'es plus leur petit poussin mais une oiselle qui devra un jour se poser. Ils l'attendent ce jour, Kacey. Toi aussi. Mais à force de changer toujours d'avis... Tu ne fais que retarder l'échéance.
Où logez/vivez-vous en ce moment ? Pourquoi avoir choisi cet endroit ?
Un petit appartement au milieu de tout, à la deuxième porte d'un couloir du troisième étage d'un immeuble comme les autres. C'est quand on entre dedans que tout change, qu'on comprend qu'on est chez Kacey et personne d'autre. On devine que les colocataires ont tous fui en voyant les murs roses, les chaises roses, tout le rose qui dégouline avec un peu de bleu et de paillettes. Elle a mis un sacré budget dans la déco, faut pas croire. Et elle a choisi cet appart et pas un autre parce qu'en fait elle avait pas trop le choix. Derrière la couche de couleurs, le mur est plein de fissures, il y a des fils qui traînent un peu partout, et l'hiver le plafond de la chambre goutte. Mais Kacey repeint par dessus, elle répare. Et elle se dit - même si il coule, elle a un toit sur la tête. Et c'est le plus important.
Aviez-vous, ou avez-vous encore une personne que vous considérez comme un modèle à suivre ?
Ryan sans aucun doute, son frère, son frangin, son bro. Jamais elle ne l'avouera mais elle jalouse un peu son sang-froid, son sérieux, cette capacité qu'il a à ne pas se laisser déconcentrer. Alors même si elle se moque de lui et de son côté intello, elle aimerait bien devenir comme lui; et en même temps non, parce qu'elle est Kacey après tout. C'est compliqué.
Mais en tout cas, elle l'aime, et ça, ça elle en est sûre.
Avez-vous un but que vous souhaitez atteindre à tout prix ? Si oui, où en êtes-vous ?
Dessiner un sourire sur chaque visage, c'est ce qu'elle aime dire, son propre sourire étiré jusqu'aux oreilles. La paix dans le monde, des droits égaux pour tous, la survie des bébés phoques, tout ça, Kacey, c'est son rayon, son truc, ce que donne un sens à sa vie. Elle avait voulu s'intéresser à la politique à un moment, histoire de répandre le bonheur à plus grande échelle. Mais c'était un peu chiant, et au final elle se dit qu'au moins Detroit, c'est un bon début. Alors elle avance Kacey. Elle voit du monde, elle parle, elle fait des rencontres, et quand elle voit un sourire, même tout tout petit se dessiner sur les lèvres de son interlocuteur, elle se dit que sa quête prend forme.
Ça peut paraître bizarre. Mais non. C'est juste Kacey.
Qu'est-ce que vous considérez comme votre plus grand accomplissement ?
Kacey est fière de tout ce qu'elle fait. D'avoir sortie les poubelles, d'arriver à l'heure en cours ou de sauver un bébé chat coincé dans un arbre, tout ça, ça lui donne du baume au cœur et ça l'encourage à continuer.
En fait, le plus grand accomplissement de Kacey, c'est de pas encore être morte. Et c'est déjà pas mal, non ?
Quelle est la chose la plus embarrassante qui vous soit arrivée ?
Ça par contre, Kacey, elle ne connaît pas. Elle a une mémoire sélective et le peu de choses qu'elle considère que gênante, elle les efface, comme ça elle a plus à s'en faire.
C'est si simple d'être Kacey.
Mais sinon une fois elle retrouvée les fesses à l'air devant toute la cour en moyenne section.
Quel est votre plus grand regret ?
Ne pas avoir mise de culotte ce jour-là.
▌Il nous est tous arrivé des événements marquants. De grandes peurs, d’immenses surprises ou des joies qui font ce que nous sommes à présent. Quant à vous, quel genre d’événement vous a vraiment marqué ?
C'est tellement émouvant que ça en devient gênant.
Toute la petite famille est aglutinée devant la vitre de l'aéroport, perdue dans la foule, seule, seule avec son fils. Ryan fait une petite moue, il a les pommettes qui rougissent. Ça le gène. Ça l'énerve. Le silence l'angoisse et il n'entend plus le brouhaha tout autour, rien d'autre que ce blanc oppressant qui l'enveloppe.
Il a chaud. Enfonce un peu plus sa casquette sur son crâne, dans un geste familier. Jette un coup d'œil à sa sœur qui le fixe, un sourire léger et absent qui flotte sur ses lèvres. Il ne trouve pas le courage de sourire, lui. Alors que ses parents ont la mine si sombre, il trouve ça impoli.
Du moins pour lui. Pour Kacey, c'est normal.
La voix de l'employée annonce le vol imminent pour Lima. Ryan profite du bruit pour souffler. Sa mère le remarque, n'a pas la force de le gronder, elle non plus. Pas l'envie.
Personne a envie qu'il parte. Pas maintenant.
« Bon », qu'il fait en se grattant la nuque, nerveusement, maladroitement.
Personne ne sait quoi répondre, alors c'est elle qui se jette à l'eau. Elle réfléchit. Veut faire une blague, mais se rend vite compte que la situation n'est pas très adaptée. Se racle la gorge. Doucement. Fait un pas. Recule.
« Tu nous écriras. »
Ce n'est pas une question.
« Y a Skype. MSN », qu'elle rajoute en gloussant.
Son frère hausse les épaules, se force à sourire pour prendre un air décontracté.
« C'est pas 6000 kilomètres qui vont m'empêcher de te faire chier. » « T'as intérêt. » « Bon, bah, à plus. » « Ouais, à plus. »
On s'échange des baisers, des poignées de mains, des livres à lire pendant le voyage. Des mots avec les parents qu'on ne recopiera pas ici. Kenneth pose sa main sur l'épaule de sa femme, maladroit avec les sentiments, lui aussi.
La voix retentit à nouveau. Et voilà l'étoile filante qui s'en va.
Et vous êtes ? Pseudo Oui, oui j'ai un pseudo. Même plein. Même trop. Âge Un treizième de siècle. Comment vous êtes vous retrouvé sur DM ? Bwaah, ça fait des millénaires que je connais votre forum sans jamais avoir osé m'inscrire ! Mais, de mémoire, sans doute par partenariat. Faites des partenariats, c'est gratuit et ça permets de découvrir pleins de forums cools. Personnage sur l'avatar : Mabel Pines — Gravity Falls en version adulte, mais c'est bien elle. Et je me suis mise à la mode des avatars irl donc après moult recherches j'opte pour Maia Mitchell parce qu'elle est cute. Voilà. Un mot de la fin, une suggestion ? Errr, oui, je sais, ma playlist vaut de l'or. Que voulez-vous. Et je sais que ce début est écrit de façon très wtf, je m'exerce un peu à différents styles d'écriture, puis, soyons francs, ça va bien au personnage. A PART ÇA VOUS SHINEZ TROP FORT Y A PAS DE SUGGESTIONS A FAIRE. TOUT EST PARFAIT A COMMENCER PAR LES SMILEYS OMG. JE VOUS NEM. |
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