▌Description du caractère : Franchement, ils ne sont pas super chiants à vivre. Bon, ce ne sont pas les bons samaritains avec le premier prix de sympathie non plus – faut pas déconner non plus – mais tout de même ils font ce qu’ils peuvent pour ne pas trop attirer l’attention sur eux et être le plus zens possibles. Parfois c’est pas évident, surtout quand les p’tits jeunes de voisins mettent de la musiques techno jusqu’à trois heures du mat’. M’enfin globalement ils arrivent à se venger par la suite donc ça équilibre, ça va.

Après, c’est sûr qu’il ne faut pas trop les asticoter. Tuer ? Aucun problème pour eux, ils l’ont déjà fait et ils recommenceront très certainement. Ils peuvent être tout sucre tout miel mais aussi piquants comme du papier de verre. La torture aussi ça les connait. Oh et monstres ou humains, peu importe. Si on les emmerdes, on paie le prix, point.

La seule chose qui les différencie, c’est sans doute le côté maternel et compréhensif de Carla. Freddy lui, manque clairement de compréhension et pédagogie.


▌Aimez vous votre condition de monstre ? Frederick et Carla s'en foutent un peu. Faut dire qu'ils sont nés avant les êtres humains tels que nous les connaissons maintenant donc, franchement, ils le vivent plutôt bien étant donnés qu'ils sont l'origine de tout, oui. Pour eux, ce sont plutôt les humains lambdas, les 'étrangetés'. Mais ce n'est pas plus mal, au final. Après tout, ils sont la perfection et qui vivrait mal cela?

▌Que pensez-vous des humains ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces petites choses qui gesticulent tout le temps – enfin presque – sont bien marrantes. Bon, parfois elles sont chiantes aussi, mais bon, nos deux guguss ont connus les dieux avec les lubies et caprices étranges de ces derniers donc en comparaisons, les humains sont vraiment soft. Après, comme le dit le dictons populaires « y’a pas qu’un âne qui s’appelle Martin. ». Donc ouai, y’a des cons partout, mais ça reste vivable.

▌Êtes-vous bien intégré à la société ? Si oui, avez-vous un métier ? Plutôt bien ouai. Ils sont passés par tout les métiers possibles et imaginables - oui même gigolo/strip-teaseuse, OUI! - et maintenant ils sont gardiens de nuit au musée de Détroit. Plutôt calme comme boulot. C'est reposant. Enfin calme... Quand il ne faut pas baby-sitter Alexandre le Grand, bien entendu.

Quel est le bien auquel vous tenez le plus ? Pourquoi lui accordez-vous tant de valeur ? L’artefact des Dieux. C’est juste un petit morceau de marbre encensé avec de la magie divine et frappé de runes anciennes que personnes ne peut lire à par nos protagonistes. Conservé dans le musée ou ils bossent, ce machin a la particularité de… donner vie aux objets du musée une fois la nuit tombée. Alors oui, Fred’ et Carla y tiennent mais c’est surtout pour que ça ne foute pas trop le bordel. Parce que leurs nuits en tant que gardiens, croyez moi, ça n’a rien à voir avec celle du type du film « La nuit au musée » ; loin de là. Vous imaginez pas à quel point c’est chiant de devoir raisonner avec une antilope fâchée par un stégosaure squelettique. Nan, vous savez pas. Quoi qu'il en soit, ils estiment que c'est de leur devoir que de garder cette chose à l'écart des humains. Le monde est déjà suffisamment en bordel comme ça.

Quelle est votre plus grande peur ? Perdre sa moitié interne. Car oui, même s'ils passent leur temps à se râler dessus, Carla et Frederick sont la symbiose parfaite. L'un ne pourrait vivre sans l'autre et inversement. Ils ont vu la majorité de leurs anciens amis mourir malheureux d'avoir été séparés de leurs âmes sœurs et ne tiennent pas à partager ce destin. Pas du tout. Aujourd’hui encore ils leurs arrivent d'en cauchemarder. Leur premier réflexe est alors de vérifier que l'autre est toujours 'la'.

Que faites-vous pour pallier au stress ? Ils se parlent l'un l'autre, tout simplement. Carla est la seule à pouvoir 'calmer' Frederick et inversement. Ils sont à la foi le diablotin, l'ange et le garde-fou de leur moitié respective. Un boulot à temps plein, en somme.

▌Physionomie : Frederick est grand ; vraiment. Il table dans le mètre quatre-vingt-neuf le p’tit salopiot. Carla, elle, est un peu plus mesurée avec son mètre soixante-neuf. Globalement, à part le changement physique dû à leur sexe respectif, la seule chose qui change c’est que Carla semble avoir la trentaine alors que Fred, lui, approche des cinquante balais. Ça ne les gêne pas outre mesure – c’est juste chiant quand Carla nage dans les vêtements de Fred et inversement, ahah. Les trentenaires ont la masse de succès auprès des hommes et les hommes mûres plaisent aux minettes. Ils sont plutôt satisfaits de leurs apparences. En prime, ils ont des yeux magnifiques, d’un beau brun chatoyant.

Autre apparence : Autrefois, Frederick et Carla étaient 'dos à dos', dans une osmose parfaite. Aujourd'hui, il n'est pas certain qu'ils puissent retrouver cette forme. Ils ont tellement été habitués à leurs actuelles que redevenir comme avant n'a jamais été quelque chose à envisager, en fait. Qui sait si un jour, peut-être...