Depuis la nuit des temps, l'Homme se pose une même question : sommes nous vraiment seul ?
Que ce soit sur terre ou bien ailleurs, dans l'au-delà, l'être humain à souvent chercher des réponses sans jamais en trouver. En quête d'une chose qui serait son égal, un être qui lui serait supérieur, un modèle, peut être, ou encore un ennemis, ses recherches, hélas, ont toujours étaient vaines.
Années après années, siècles après siècles, de nouvelles questions étaient soulevées, mais toutes restaient sans aucune réponses et ce malgré les incessantes recherches, les gigantesques et terribles inquisitions et les nombreuses battus. L'ignorance reignait.
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There ain't no grave gonna hold my body down [Abbie].
Harry Stuart
Harry Stuart
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MessageSujet: There ain't no grave gonna hold my body down [Abbie].   There ain't no grave gonna hold my body down [Abbie]. EmptyJeu 19 Nov - 19:05
Oh Gabriel don't you blow your trumpet until you hear from me.
I looked way over yonder and what do you think I see?
I see a band of angels and they're coming after me.  Δ Abbie + Harry
C'était ridicule. Il avait l'impression d'être Voldemort se promenant dans la forêt interdite, le côté déchet humain en moins. Et puis entre nous, il se sentait beaucoup plus sexy. Sans offense, monsieur pas-de-nez.

Ces dernières semaines, il avait entièrement consacré ses recherches aux dryades. Vous savez, ces créatures des bois très timides qui protègent les arbres plus que leur propre vie ? Après des heures et des heures de recherche, passées à éplucher des livres, à traîner sur des sites internet plus que douteux et à interroger d'autres créatures, il avait retrouvé la trace d'une ce ces nymphes aux pouvoirs de guérison incroyables. Et compte tenu de sa santé actuelle, il avait bien besoin d'en employer une, que ce soit par des moyens détournés comme la manipulation ou carrément par la force.

Attrapant donc Brutus, son adorable plante carnivore sous le bras et enfilant une veste pour ne pas mourir de froid sous ce temps hivernal, il avait quitté son laboratoire. Ce soir, il se rendrait seul dans la forêt. Ce n'était pas la peine de demander à Schrödinger ou à ses associés de l'accompagner. S'il devait faire une découverte, autant être seul pour que personne ne prenne le mérite à sa place. Et puis de toute façon, il était armé d'un pistolet et de seringues pleines d'anesthésiant si les choses venaient à mal tourner.

« Ce soir Brutus, on part à la chasse. Tu vas adorer ça. » Avait-il murmuré à sa plante, non sans lui caresser les feuilles du dessus avec une certaine affection.

[...]

Les mains glacées, Harry avait fini par poser sa plante sur la souche d'un arbre après avoir marché pendant une bonne heure. Bien. À en juger par le décor, il s'était suffisamment enfoncé dans la forêt pour avoir l'air d'une pauvre petite chose perdue. Il ne manquait plus qu'à se frotter les yeux avec des oignons pour avoir l'air d'une victime inoffensive, et il pourrait attirer quelques créatures. Si les dryades ne se pointaient pas, il pourrait au moins attraper un loup-garou ou des feu follets, non ? Bon, il avait beaucoup d'espoir, le petit scientifique. Mais il était persévérant.

Et puis soudain, un frisson lui parcourut l'échine. Pas maintenant, hurlait-il dans son fort intérieur. Pas encore. Cela se manifestait par une sensation d'étouffement, comme si un aspirateur lui aspirait tout l'air de ses poumons, comme si son cœur s'arrêtait momentanément de battre. Incurable, malade. Il allait mourir. Alors sans trop réaliser son geste, il se laissa tomber sur les genoux.

« P-Pas aujourd'hui. » Murmura t-il, faiblement. Non, c'était même hors de question. Il avait encore tant de choses à faire, tant de monstres à découvrir. Harry Stuart ne pouvait se laisser aller sans laisser une trace de son existence. Alors il rassembla toutes les forces du monde pour reprendre son souffle, pour se calmer malgré le rail de cocaïne qu'il s'était gentiment reniflé plus tôt dans la soirée.

Et il se releva, déterminé, sans réaliser que quelqu'un, ou plutôt quelque chose était en train de s'approcher de lui.

©Pando
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MessageSujet: Re: There ain't no grave gonna hold my body down [Abbie].   There ain't no grave gonna hold my body down [Abbie]. EmptyVen 20 Nov - 11:48
Ah ! Que cette forêt était belle ça la changeait vraiment de l'Irlande avec ces grandes plaines. Depuis qu'elle était arrivée à Detroit Abbie ne se lassait pas de ce magnifique bout de verdure à côté de la ville. Les arbres étaient grands et forts, la demi-lune brillait d'un éclat argenté et le nec plus ultra, une jolie brume grise était venu recouvrir de son fin voile de soie ce monde endormi. Devant tant de beauté Abbie failli perdre son objectif de vue et c'est en l'entendant tomber qu'elle se rappela pourquoi elle était là.

Alors qu'elle se promenait seul dans la ville à la recherche d'un lavoir, elle avait aperçu cet homme, un beau blond d'assez grande taille, très propre sur lui et qui  avait une démarche des gestes qui faisaient presque chirurgicaux, c'était assez étrange à regarder, mais ce n'était pas le plus intéressant. Le plus intéressant c'était ce qu'il y avait autour de lui. Ce voile caractéristique de la mort qui hésite encore à vous toucher du bout du doigt et c'est cela qui attirait le plus Abbie, encore plus qu'une bonne glace à la fraise.

Elle avait donc suivit l'homme toute la fin de soirée, jusqu'à ce qu'ils arrivent dans ce magnifique bois où elle l'avait presque perdu de vue, jusqu'à ce qu'il lui rappel sa présence en tombant sur le sol. Abbie repris donc ses esprits et inspecta la forêt alentour ils s'étaient bien enfoncés à l'intérieur, il n'y avait plus de vrais sentiers et on ne sentait même plus l'odeur caractéristique de la ville. La dullahan jugea qu'il était temps de se montrer à son petit mourant, elle brisa donc l'enchantement qui lui servait de tête, elle invoqua son armure, son fouet et sortit sa tête de son sac de cuire. Puis elle s'approcha à pas de loup vers sa proie faisant attention à ne pas faire le moindre bruit. Elle arriva derrière l'homme, celui-ci faisant trop de bruit en marchant pour repérer Abbie qui tandis sa tête vers son oreille et …

Bou !! Alors, comme ça on est mourant ?


Abbie tourna autour de l'homme qui se tenait devant elle  jonglant avec sa tête lumineuse et l'étudiant attentivement. Il était habillé chaudement, était un peu plus grand que ce qu'elle avait pensé et son manteau faisait une bosse, caractéristique d'une arme, à feu ? Espérons que ce soit une arme feu !! Peut-être que cet homme pourrait lui apprendre où en acheter et comment s'en servir. Mais avant cela amusons nous d'abord un peu avec lui. Qu'est ce qui pouvait bien faire qu'il soit si proche de la mort ? Sans doute pas un problème de surpoids, alors des problèmes avec un autre de ces semblables ? Il était blessé ? Ou scénario plus probables : une maladie ? Un truc incurable qui faisait vaciller votre vie sur le fil incertain du destin.  

Du coup mon grand c'est quoi le problème ? Le cancer ? Le sida ? … le diabète ? … Oh attend !!

Fait mines d'écouter un son qu'elle seul peut entendre …

Le cœur ??

Après cette dernière proposition Abbie laissa planer un silence étudiant minutieusement de ces petits yeux bleus flamboyants la réaction de l'homme. Se délectant de la moindre émotion négative qui pourrait fleurir sur son visage.
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Harry Stuart
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MessageSujet: Re: There ain't no grave gonna hold my body down [Abbie].   There ain't no grave gonna hold my body down [Abbie]. EmptyDim 22 Nov - 5:10
Oh, Death, оh Death, oh Death, won't you spare me over til another year But what is this, that I cant see with ice cold hands taking hold of me.
When God is gone and the Devil takes hold, who will have mercy on your soul ? Oh, Death, оh Death, oh Death.  Δ Abbie + Harry
Tout autour de lui n'était que silence. Il y avait quelque chose d'angoissant dans cette absence totale de bruit, quelque chose de pas naturel. C'est comme si d'un seul coup, tout s'était arrêté autour de lui, des feuilles secouées doucement par le vent aux hululements des chouettes agacées par le faisceau lumineux de sa lampe de poche. En plus de ça, une brume s'était levée dans la forêt et son corps se remit à trembler. Était-ce un grelottement dû à la température qui semblait avoir baissé d'une dizaine de degrés en à peine quelques minutes, ou simplement un frisson de peur, renvoyant à la crainte la plus basique de l'être humain ? Celle de mourir. De partir de ce monde sans laisser aucune trace, de laisser derrière lui un monde qui ne le verrait que comme un anonyme, un nom parmi une liste d'avis de décès dans le journal.
Durant une seconde, Harry pensa même que la partie était terminée pour lui et que la mort en personne était venue le chercher. Mais il était encore beaucoup trop tôt pour ça, n'est-ce pas ? Il ne pouvait rendre les armes aujourd'hui sans même avoir cherché à se battre. Ce serait  trop facile.

«  Bouh ! Alors, comme ça on est mourant ? » Sur le coup, il ne s'y était pas attendu et il retint un cri de surprise, se contentant de serrer férocement des dents. C'était quoi ça, encore ? Est-ce que son esprit lui jouait des tours au point de dire tout haut ce qu'il redoutait ? Est-ce qu'il avait fini par devenir fou, à force de trop vouloir jouer aux dieux avec ses expériences scientifiques ?

Et puis il la vit. Cette foutue croque-mitaine. Ce monstre à la tête lumineuse qui n'avait rien à faire ici. Lui qui s'attendait à trouver une gentille dryade était tombé bien bas. Une Dullahan, sérieusement ? C'était l'arroseur arrosé, le chasseur chassé par le lapin qu'il traquait. Le temps d'un battement, son visage devint aussi blanc que les cheveux de cette horrible créature.
Car non, Harry n'était pas né de la dernière pluie et il avait bien fait ses recherches. A force de traîner dans des encyclopédies et bestiaires merveilleux, de lire et relire des contes venus des quatre coins du monde, et de prendre des cours de mythologie grecque, nordique ou africaine, il avait fini par en voir, des abominations. Mais jamais il n'aurait pensé croiser un jour la route d'une fée sans tête. Et d'après ses souvenirs, ce n'était jamais un bon présage. D'ailleurs, elle prit un malin plaisir à le lui rappeler.

« Du coup mon grand, c'est quoi le problème ? Le cancer ? Le sida ? Le diabète ? ...Oh attends ! » Et sans la lâcher des yeux, il avait ravalé sa salive. « Le cœur ? »

A cette remarque, il la foudroya du regard. Tu ne perds rien pour attendre, saloperie de fée. J'en ai disséqué d'autres, des comme toi, semblait-il hurler à travers son œillade menaçante.

« Vous savez... » Il avait passé une de ses mains dans la poche intérieure de sa poche, afin de vérifier que son arme était toujours là. « Il est toujours préférable de ne pas menacer un homme armé. Surtout quand celui-ci a le pouvoir de vous détruire. » Et il avait relâché sa main, laissant son pistolet là où il était.

« Si les circonstances n'étaient pas si graves, je serai presque honoré de vous rencontrer, Dullahan. Mais nous savons tous les deux les raisons de votre présence ici. Alors laissez-moi vous dire une chose : pas maintenant. » Et il s'était approché d'elle, tentant de calmer le battement frénétique de son cœur. « Je vous promets un spectacle que vous n'êtes pas prête d'oublier. » Du bluff, ou la pure vérité ? Pourquoi ne se contentait-il pas d'être terrifié et de supplier la mort comme tout le monde ? Est-ce qu'il était vraiment en train de provoquer celle qui pouvait le tuer juste en prononçant son nom ? D'ailleurs, est-ce qu'elle le connaissait ou bien était-elle comme tout le monde tombée sur une de ses fausses identités ?

« Et mon cœur va encore très bien, merci. Je trouverai un moyen de le réparer, croyez-moi. » Ça, c'est ce qu'il aurait aimé lui faire croire. En réalité, il avait déjà commencé à glisser sur la pente fatale. Tout n'était qu'une question de temps avant qu'il ne montre des symptômes plus graves. Mais il trouverait une solution. Quitte à utiliser des monstres aux pouvoirs d'immortalité ou à se greffer un cœur d'acier.

©Pando
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MessageSujet: Re: There ain't no grave gonna hold my body down [Abbie].   There ain't no grave gonna hold my body down [Abbie]. Empty
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