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| Sujet: He's on fire [Pv Sambre] Lun 2 Nov - 21:23 | He's on fire D'abord, aérer. Et n’en déplaise au propriétaire des lieux, Basile est plutôt heureux de cette partie-là. Il règne dans l’appartement une chaleur à en suer au moindre effort, et pourtant le jeune homme est habitué aux temps secs, sans qu’il ne puisse s’en souvenir. Ses poumons inspirent l’atmosphère ardente de cette garçonnière qu’il croit inhabitée, et si la satisfaction d’être tiré hors de l’hiver lui arrache un sourire, il sent vite son corps le trahir et le sable s’étendre autour de ses pieds. « Oh zut… »C’est qu’ici, plus qu’ailleurs, Basile n’a pas le droit à l’erreur. La société Clean & fresh s’occupe habituellement des sociétés aux bureaux longilignes et toujours en foutoirs – comme si ses employés tenaient à marquer leur territoire d’une effervescence un peu bordélique mais passionnée – ainsi que des lieux publics, musée, bibliothèque, conservatoire et même une fois un parc d’attraction. Les particuliers sont plus rares mais payent comptant, et toujours généreusement. Pourquoi donc leur refuser une prestation ? Du coup, c'est assez excentrique et même cocasse de quitter un endroit neutre pour une véritable habitation. On attend des employés de ménage qu’ils soient discrets, invisibles, rapides, et efficaces. Mais comment l’être chez Sambre Auverlot ? Ce nom ne figure pas sur le contrat, mais traine parfois sur une enveloppe décachetée à l’entrée, sur une facture qu’on a oublié ou sur un mémo du frigo. Ce nom, c’est un visage dur, bien que très beau. Une présence immatérielle pour un appartement au décors léché mais impersonnel. Une aura d’insatisfaction générale et de mépris. Généralement, quand c’est à Basile de s’occuper de l’appartement de celui que Sambre qualifierait certainement par « un généreux donateur », le garçon s’arrange pour éviter les horaires de cette nemesis de bas étage. Cela lui épargne les regards noirs, les critiques au pas de porte, et la tension qui lui serre le cœur comme dans un étau. Le djinn n’est pourtant pas homme à s’angoisser rapidement. Confronté à l’adversité il fait face. Et à l’agression, il s’efface. Mais à chaque pas, à chaque souffle, à chaque geste, il a l’impression de marquer involontairement un territoire qu’on ne lui cède pas d’un pouce. Un territoire où un serpent se dissimule dans chaque ombre pour mieux le mordre au moindre faux-pas. C’est un objet déplacé, une poubelle pas assez vite dégagée, une trace sur le bord du lavabo, autrement dit : tout et n’importe quoi. Mais cela le pince, cela le tiraille, et il en a la boule au ventre de venir travailler ici. Alors du sable, sur le lino ? Non ce n’est pas possible. Pourtant il fait chaud, bien trop chaud. Alors au lieu de garder la fenêtre ouverte, Basile prend sur lui de baisser le chauffage. Oh pas grand-chose, dix petits degrés, à peine de quoi frôler les 25 degrés Celsius. Il fait d’abord le lit, change les draps qui empestent l’homme, puis la poussière, puis les vitres, et passe l’aspirateur – oh bientôt fini ! Il n’a pas mis la radio, mais il tourne le dos à la porte de la chambre et il chantonne, le fou. - Spoiler:
« She was always somewhere behind me. Thought there was something she was hiding. »D’un air guilleret de celui qui ne se fera pas attraper aujourd’hui. Il a le col déboutonné, le badge bien en place, la frange peut-être en bataille mais une bonne humeur à calmer un loup enragé. « Liar Liiiiar »Hélas, Sambre n’est pas un loup enragé. « She’s on fiiire »Sambre est pire que ça. © VAL |
| | | Sambre N. Auverlot
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| Sujet: Re: He's on fire [Pv Sambre] Mer 4 Nov - 22:51 | He's on fire - Basile & Sambre A peine avait-il posé le bout de ses longs doigts de pianiste sur la poignée de sa porte d'entrée que Sambre plissa les yeux et fronça les sourcils alors que la commissure de ses lèvres commençait déjà à s'étirer en grimace contrariée. Ses pas venaient tout juste de s'arrêter sur le paillasson de l'appartement généreusement offert par un de ses clients, qu'il sentait que quelque chose allait continuer de l'agacer. Il n'était déjà pas de bien bonne humeur, et c'était normal, enfin disons explicable, car les températures extérieures n'avaient eu de cesse de chuter tout le long de la semaine et il faisait un froid polaire, à son goût, ce que le serpent ne supportait évidemment pas. Pour ceux qui en avaient la possibilité et pour les moins téméraires, il valait mieux éviter Sambre un jour de grand froid. Sous les épaisses couches de vêtements qui le recouvraient de la tête aux pieds, il y avait un monstre, bien évidemment, mais pire encore, un animal bouffé par l'instinct de survie et sa lutte pour conserver sa chaleur corporelle. Ce n'était d'ailleurs pas pour rien que son appartement était surchauffé, il en avait besoin. Il n'avait attendu qu'une chose après avoir passé toute la matinée à errer dehors : Rentrer se terrer dans son vivarium taille humaine, pour quelques heures au moins.
Cette idée semblait cependant s'évaporer soudainement, non sans lui faire grincer des dents, alors que la Tentation Originelle commençait à sentir un peu trop nettement une présence dans son chez lui. Sur le coup, il se demanda rapidement s'il n'y avait enfermé personne, voir oublié personne, ou s'il avait complètement passé à la trappe le fait que le vrai propriétaire des lieux rentre 5mois plus tôt que prévu. Et finalement, se sachant moins idiot que ça, il se rappela alors du drame : cet abruti de « généreux donateur », qui n'avait pas été si bête que ça en fait puisqu'il avait dû se douter que l'entretien des lieux ne serait pas fait par son gigolo, avait décidé depuis quelques temps de faire venir une entreprise de nettoyage afin de s'occuper des tâches ingrates. Soit… Ce n'était pas vraiment ça le problème. Mais Sambre n'aimait pas beaucoup trouver quelqu'un dans son salon, il n'aimait pas spécialement qu'on touche à ses affaires dans son « nid » et encore moins qu'on chamboule ses habitudes de vie passée cette porte sacrée, protectrice de la sainte chaleur pourfendeuse d'hiver.
Ça y est, il entendait la voix de l’intrus. Oui, ceux qui avaient la malchance de faire le ménage chez ce reptile impérieux resteraient éternellement des intrus. Ses doigts serrent la poignée, mais pas suffisamment fort pour la tordre ou la marquer, et il poussa la porte en silence, ses yeux gris dardés sur la crevette qui se dandine. Elle lui disait quelque chose et, exploit, il ne l'avait pas totalement oublié. C'est qu'ils avaient eu l'occasion de se croiser.
Silencieux, il laisse la porte se fermer lourdement derrière lui, annonçant alors sa présence à l'employé même s'il ne lui jette aucun regard, et commence à retirer bonnet, gants et écharpe qu'il balance nonchalamment sur le meuble le plus proche, puis c'est au tour de ses chaussures de valdinguer dans l'entrée de l'espèce de loft confortable. Enfin Sambre fini par quitter son ami fidèle, le manteau doublé, probablement plus cher que le salaire du chanteur amateur, révélant un costard crème cintré probablement tout aussi cher. Et, quand il a finalement retiré chaque morceau de son armure, alors qu'il s'attendait à ressentir toute la douce et intense chaleur du foyer, tout son grand corps athlétique se fige en ne la sentant pas venir. Son regard se durcit, son rictus se crispe et il se tourne lentement comme un prédateur pourrait bouger avant de bondir sur sa proie.
- C'est à cause de toi ça ?
Difficile de savoir de quoi Sambre pouvait bien parler, là tout de suite, mais il avait l'air particulièrement mécontent. S'il est difficile de le faire sortir de ses gonds par les mots, les gestes, le priver de chaleur en revanche, en plein hiver, c'était le jackpot assuré. En deux enjambées, il atteint le thermostat qu'il pousse au maximum. Ce crétin… Depuis combien de temps travaillait-il dans l'appartement ? Deux heures peut être ? Pendant deux heures il avait fait refroidir le moindre recoin de la tanière de Nahash… Il tapote le petit boîtier avec fermeté en dardant sur lui un regard de tueur.
- Si on vous donne pas de consignes dans ta boîte, moi j't'en donne une maintenant : Pas toucher à ça, capiche ?
© VAL ( J'espère que ça t'ira comme mise en place de la situation ^w^, et j'ai ta musique dans la tête ! ) |
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| Sujet: Re: He's on fire [Pv Sambre] Mer 4 Nov - 23:12 | He's on fire Le bruit de l’aspirateur l’a empêché d’entendre la porte s’ouvrir dans son dos, de sentir sur son corps le regard contrarié de celui qu’il pensait avoir évité. Les yeux rivés sur son ménage, Basile continue un instant de chantonner avant que le claquement sec de sa survie ne retentisse brusquement, lui arrachant un couak. Vif, il se tourne vers le locataire, pâlit même un peu à sa stature qui l’ignore, implacable dans ses gestes tandis qu’il se déshabille. Reduit au silence et arraché à sa bonne humeur, Basile heurte du pied l’aspirateur qui ronfle toujours, appuie du talon une fois puis deux fois sur le bouton l’enclenchant, et parvient enfin à ramener le calme dans l’appartement.
Un calme pesant comme l’amorce d’une tempête à venir.
« Bonjour… » murmure-t-il doucement. Hésitant. Le djinn se fait enfant de sable entre les crocs d’un serpent qui se glisse à ses côtés. Il est fin, il est sombre comme une ombre d’homme, mais il grésille telle une lampe surchauffée. Il lui fait même un peu peur.
« J’avais bientôt fini. » Finit-il par lancer courageusement. Mais peut-être devrait-il se taire et disparaitre dans son trou de souris. Ne pas chercher le dialogue quand il est visiblement l’intrus. Ne pas chercher à apaiser le caractère de celui qui a déjà cherché à l’écraser. Basile ne comprend pas cet acharnement, ne comprend pas ce qu’il a pu faire de mal pour mériter un tel traitement. Mais Sambre a son opinion poignardée sur son front.
Il ne le supporte pas.
Et retire son manteau avec des gestes de prince en colère.
- C'est à cause de toi ça ? « Ca ? »
Ca quoi ? Un objet déplacé ? Un truc mal rangé ? Une rayure sur le meuble ? Une poussière sur le sol ? Le blond baisse machinalement les yeux, non pas en signe de soumission mais pour observer ses pieds, au cas où le sable, étrange double de lui-même, se serait encore échappé. Mais non, il n’y a rien d’apparent pour susciter sa rancoeur.
« Je ne comprends pas monsieur. »
Ce qui est inquiétant, c’est le pouvoir que possède Sambre sur sa misérable condition. En tant que puissant, il peut réduire son contrat de travail à quelques pièces déchirées, ça par un simple coup de fil. L’argent peut malheureusement acheter un destin plus facilement qu’une femme sait donner naissance.
Doit-il s’excuser ?
« Si vous m’expliquez je pourrais peut-être » corriger son erreur. Mais en deux enjambées, Sambre l’a de nouveau réduit au silence. Remontant le thermostat que Basile avait complètement oublié. Avant de le pointer d’un doigt revanchard, claquant son ordre tel un maitre de chantier ferait entendre son fouet.
Sur le coup, la situation et l’engueulade est si cocasse que Basile esquisse un sourire.
Bien mal lui prend.
« Oh mais vous allez attraper mal, dehors si froid et ici si chaud. Puis il fallait aérer parce que l’air ne sentait pas bon. J’ai fait ça pour votre santé. Vous êtes vraiment fâché ? »
Son regard bleu pétille. Mais il sent sur son visage le souffle chaud des climatiseurs inversés qui s’entêtent à remonter la température de la pièce à des hauteurs vertigineuses. Bientôt, l’atmosphère sera de nouveau insoutenable. Et le sable s’en ira, échappé de son corps sec jusqu’à le faire disparaître. Peut-être.
Il n’a jamais su comment le ramener à lui, et l’idée d’être ensevelit sous le poids de sa propre poussière lui fait soudain un peu peur.
© VAL |
| | | Sambre N. Auverlot
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| Sujet: Re: He's on fire [Pv Sambre] Lun 9 Nov - 2:06 | He's on fire - Basile & Sambre Sambre n'avait rien contre le djinn en réalité. En temps normal il aurait peut être même salué son courage d'oser l'ouvrir devant la personne invivable qu'il était. Et en temps normal il aurait même certainement pris plaisir à le taquiner avec le sourire pour modifier l'expression de ce visage de bon garçon. Le serpent du jardin d'Eden avait rarement de vrais ressentiments envers les personnes. La plus part du temps il ignorait complètement leur existence et il fallait vraiment quelques choses de particulièrement grave pour qu'il décide de le faire payer au centuple… Quelque chose de vraiment grave ou juste un pas de travers durant une période d'ennui cruel. Mais ce n'était certainement pas un pauvre petit homme de ménage qui allait risquer une décente aux enfers, habituellement. Sauf que la saison, la température, sa contrariété chronique et son ennui intarissable faisait de cet instant un moment très loin d'être le « temps normal ». Aussi, c'est sans animosité particulière envers lui même mais bien envers le monde entier, que le djinn était entrain d'être sondé par les deux yeux gris métalliques du serpent.
Il ne comprenait pas ? Sur le coup, Sambre eu une l'irrésistible envie de lui attraper les cheveux pour lui coller le nez contre le thermostat. Mais craignant d'abîmer ce dernier, il se retint et se contenta de serrer le poing aussi fort qu'il l'aurait fait sur la tignasse de l'homme de ménage. Comment s'appelait-il déjà… Basile… C'est un sourire qu'il voyait Basile, sur cet adorable petit minois qui le serait bien moins une fois refait façon puzzle après cette tentation inconsciente de meurtre. Bien que, comme il semblait avoir compris plutôt rapidement, Sambre s'évita de lui répéter la consigne avec un peu plus de violence. Mais il se fige en entendant ce cher petit employé tenir un raisonnement qui provoqua un rictus méprisant avant que le visage du serpent ne se fende en un large sourire sans joie.
- J'ai un scoop pour toi... Tu es très loin d'être médecin et tu n'es pas payé pour prendre soin de ma santé.
Parfaitement insensible à ces yeux pétillants et plein de bonne volonté, c'était comme s'il ne les voyait pas, le serpent jette un petit coup d’œil au boîtier, vérifiant que la température remonte. C'était lent, trop lent, si bien qu'il alla rattraper son écharpe pour l'enrouler de nouveau autour de son cou, et se mit à chercher un sweat des yeux dans le salon. Comme une tornade, il attrape celui qui par miracle, avait échappé au rangement de l'employé encore sur les lieux. Froid, lui aussi… Et ça n'allait pas l'aider à se réchauffer. Mais tant pis, c'était une épaisseur de plus de gagner. Finalement, il reprend la parole pour souligner :
- Je vais pas t'apprendre à faire ton boulot, parce que c'est vraiment pas mon domaine. Mais je sais quand même qu'on évite de faire mourir ses clients de froid. Tu sais combien il fait dehors ?
Non ? Sambre non plus, pour lui c'était simplement le début de la nouvelle ère glaciaire. Chaque hiver en étant une nouvelle pour le serpent. Mais il ne pouvait décemment pas révéler sa nature à un employé de maison… A n'importe qui d'autre en fait, hormis de rares exceptions parmi son entourage. Cette fois il s'était approché de son vis à vis alors que ses traits ne s'étaient toujours pas détendu, et ça serait le cas jusqu'à ce que la chaleur reviennent là où il le désirait.
- De toute façon tu discutes pas… Ce boîtier, tu n'y touches pas, et si tu dois revenir, tu n'y touches jamais. Aère si tu veux mais je veux qu'une fois les fenêtres de nouveau fermées la température soit identique à celle de ton arrivée.
Il se penche sur lui, et siffle entre des dents, ironisant comme un gamin très contrarié.
- Ça ira comme consigne, c'est pas trop compliqué ?
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| Sujet: Re: He's on fire [Pv Sambre] Lun 9 Nov - 12:44 | He's on fire La contrariété de Sambre bourdonnait contre un nid d'abeilles violemment secoué. Sans perdre le sourire, Basile le regarda s'approcher, le critiquer et juger ses actes d'un mépris sans camouflages. Un peu surprit de la violence de ces mots - après tout, il n'était question que de quelques malheureux degrés - il le suivit du regard quand le gigolo vint chercher de quoi se couvrir, s'emmitouflant dans un pull et une écharpe. La situation, toujours aussi cocasse et même un peu attendrissante, lui arracha un nouveau rire loin d'être moqueur. Il faisait si chaud soudain qu'il avait envie de retirer ses vêtements et de plonger dans la douche de designeur présente dans la salle-de-bain. Mais quelque chose lui disait qu'il n'aurait même pas le temps de déboutonner sa chemise avant d'être fichu dehors à coups de pied aux fesses.
« Il n'y a pas besoin d'être payé pour prendre soin des gens. Je pensais faire quelque chose de bien. Mais je vois que je me suis trompé. »
L'ombre fut sur lui de nouveau, le surplombant de toute la hauteur nécessaire. Se permettant, une nouvelle fois, de lui donner des ordres concernant ce fichu boitier. Et si Basile eut un haussement de sourcil perplexe, il se garda bien de lui expliquer qu'il avait bien comprit la première fois et que ce n'était pas la peine de le répéter encore et encore. Hors de question que Sambre monte le ton et le dispute plus sévèrement. Le djinn détestait les cris, cela lui donnait des maux d'estomac.
« Bien, bien, je vous présente mes excuses... » Baissant un peu les yeux, il eut un petit soupir résigné. Et murmura. « Je voulais pas vous fâcher, vraiment. Mon travail m'importe beaucoup. Vous ne direz rien, s'il vous plait ? »
Autant jeter une pierre dans l'eau et espérer qu'elle apprenne subitement à nager. Basile tendait sans doute une perche pouvant le battre, mais il n'avait pas le vice ou la pensée pessimiste. Alors relevant la tête, dans l'unique but de faire le bien, et le regard comme traversé par une idée brillante, il retrouva son habituel sourire radieux en déclarant :
« Vous êtes compliqué ! Et les autres ils risquent de ne pas venir s'il fait trop chaud. Ils vont étouffer, parce que dehors il fait froid, très froid en ce moment, et ici c'est comme dans le désert. ... Ah. »
Coupé dans sa diatribe, sa voix fut vacillante. Ses yeux cillèrent au mur derrière Sambre. A voir sa tête, on aurait dit que quelqu'un venait de héler son nom dans une autre pièce, invisible. Mais Basile se reprit.
« Alors je viendrais parce que je commence à être habitué. Et si vous m'autorisez à aérer, je peux bien répondre à votre souhait. Mais il faut que vous le disiez vous comprenez ? Dites: je souhaite que l'appartement soit toujours chaud quand je rentre. Seulement moi mes horaires sont fixes. Je travaille chez vous de 9h à 12h. Alors il suffit simplement que vous ne reveniez pas avant et hop, vous ne me verrez pas, comme un mirage. D'accord ? Tout sera tout bien. »
Un mirage discret dans le désert.
« Puis comme ça, ça évitera que votre propriétaire râle car le ménage ne sera plus fait. »
Une menace discrète dans le désert.
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| | | Sambre N. Auverlot
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| Sujet: Re: He's on fire [Pv Sambre] Ven 20 Nov - 0:07 | He's on fire - Basile & Sambre Il comprenait. L'employé de maison comprenait la situation. C'était déjà pas mal, on avançait un peu même si le mauvais caractère de Sambre et la mauvaise facette du serpent avait envie de lui faire ravaler sa langue, son rire et son sourire pour lui passer l'envie de lui répondre avec cette simplicité. Non vraiment ce n'était pas la faute de Basile, il tombait juste au plus mauvais moment de l'année, et à l'heure charnière de la journée… C'était probablement du mauvais karma ou juste le destin qui se foutait de sa gueule pour l'avoir balancée dans les anneaux du reptile. Cependant, dans tout son beau discours rempli d'énervement, ne s'étant pas attendu à ce que le djinn s'excuse, Sambre resta sans voix. Oh ça ne durerait pas bien longtemps, ça c'était certain, mais les quelques secondes suffirent largement pour noter la surprise du jeune homme, ou vieux monstre comme vous voudrez, malgré son visage neutre laissant malgré tout transparaître un air quelque peu blasé et contrarié. Peut être qu'ils avaient des valeurs trop différentes… Ou que Nahash était parfois trop éloigné de la vraie vie pour ne pas y avoir pensé, mais quand Basile parla de perdre son travail, le serpent lui avait été à des milliers de kilomètres de l'idée, songeant d'abord à son besoin de chaleur avant de pourrir la vie de quelqu'un finalement… Pour cette fois. Finalement, dans un élan de bonté, ou simplement parce qu'il en avait marre d'être penché sur la petite chose, la créature se redressa et leva les yeux au ciel en soupirant.
- Je dirai rien si t'as imprimé la leçon.
Après tout, ça ne lui apportait absolument rien de lui faire perdre son travail. Même pas un peu de satisfaction, alors à quoi bon ?
- Et je dirai rien si tu arrêtes de me pomper l'air avec ta morale à deux balles. Je sais qu'il fait froid dehors, j'en viens ! T'as rien d'autres à m'apprendre ? Et je m'en fou que vous veniez pas… Restez dans le couloir si ça vous amuse.
Sambre venait de faire craquer sa nuque dans un bruit particulièrement peu ragoutant et la massa dans un soupire à fendre lame. Est ce qu'il était calmé ? Nul ne pouvait le dire. Ses sautes d'humeur étaient semblables à des montagnes russes plongées dans le noir. Y en a qui aime, mais ça pouvait aussi laisser un nœud au ventre. Bon du coup… Basile avait un peu raison, même s'il ne lui dira jamais : Nahash était effectivement compliqué voir carrément impossible à suivre. C'était pas pour rien que beaucoup de gens n'arrivaient pas à le supporter. Ceux qui en étaient capables et bien… Ils devaient tous avoir un grain. Mais pourquoi il lui parlait de désert tout à coup ? Il savait quelque chose ou c'était juste un éclair de génie inconscient… ? Plissant les yeux, Sambre reporta toute son attention inquisitrice sur son vis à vis, immobile comme un gros serpent pouvait rester sans bouger des heures sur sa branche.
- Alors déjà on va être bien clair. Je suis chez moi quand je le décide, manquerait plus que tu me chasse de MON appartement pour y faire ton ménage tranquille.
C'était un peu de la mauvaise fois, il en était presque conscient. Cela dit, comme il passait de nombreuses nuits ailleurs, il y avait des chances que la situation se reproduise. Le problème de la situation, c'était que comme Sambre n'avait pas encore envie de donner satisfaction à Basile sur son idée pas si bête que ça, il gronda et croisa les bras en le jaugeant une nouvelle fois du regard. Peut être plus tard… Si l'employé de maison finissait par arrêter avec ce sourire digne d'une publicité pour dentifrice.
- Mon proprio' est jamais là ok ? Donc au pire, son avis je m'en balance.
Sambre fini par se laisser tomber sur le fauteuil le plus proche, croisa les jambes et appuya son joli menton carré sur la paume de sa main.
- … Tu tiens trop à ton travail au point que tu continueras à me les briser jusqu'à ce qu'on se soit mis d'accord sur quelque chose hein ? Comment on vous recrute au juste ? C'est à celui qui a le caractère se rapprochant le plus de celui de l'âne ?
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| | | Invité
| Sujet: Re: He's on fire [Pv Sambre] Sam 21 Nov - 12:50 | He's on fire Qu’avait-il à apprendre à cet homme, mis à part le froid poignant de l’extérieur ? Que l’Everest culminait à une hauteur de 8 848 mètres d’altitude ? Que le prix Goncourt de 2014 avait été attribué à Lydie Salvayre pour son roman « Pas pleurer » ? Que la différence entre une étoile et une planète tenait au fait qu’une étoile pouvait produire de la lumière, à l’instar de la Terre par exemple qui ne pouvait que refléter celle de son Soleil ? Ou que pour une bonne recette de canard laqué, il était important d’ajouter 7.5 centilitres de miel liquide pour 5 centilitres de sauce soja – mais pour ce dernier, Basile n’était pas sûr, faute d’aimer la viande il ne s’était jamais amusé à la cuisiner.
Pourtant, son petit doigt lui disait que s’il commençait à inventorier la majorité de ses connaissances glanées en plus d’un siècle d’errance hors de l’Arabie, il se retrouverait aussitôt à la porte, bercé par le rythme régulier d’un monstrueux coup de pied aux fesses.
Et les coups de pied, ça faisait mal.
Le craquement de nuque du gigolo le fit grimacer et c’est avec un geste instinctif qu’il s’approcha, le regard inquiet. Il ne fallait pas qu’il se blesse, et puis il avait l’air tout tendu, tout froissé comme un drap jeté en travers du lit. Il était peut-être fatigué, en plus de ce froid qui le faisait grelotter sous son pull. Basile claqua des doigts.
« Je vais vous préparer du thé ! » Et commença à se diriger vers la cuisine, d’un pas ferme et le sourire toujours accroché aux lèvres. Il était comme ça, le djinn. Toujours aimable, toujours serviable. « Vous souhaitez du thé à la menthe ou autre chose ? Je n’aime pas trop le Lipton, vous savez, la petite boite jaune. Tout le monde boit ça mais ce thé est tellement amer alors que le vrai thé à la menthe, on le fait avec des feuilles. Mais vous n’avez pas de feuilles de menthe, alors tant pis. Ca serait bien si vous pouviez en faire pousser même si elles résistent mal à l’hiver. Oh ! Ca vous fait un point commun ! Vous vous appelez Sambre c’est ça ? Sambre-Menthe, c’est joli. »
Entrant dans la cuisine – d’une propreté immaculée et ça en toute occasion – Basile commença à ouvrir les placards, réfléchissant aux propos d’une sérieuse agressivité de ce locataire récalcitrant. Il était vraiment compliqué quand même. Le magicien lui proposait des solutions pour qu’il soit de nouveau content et ne vienne plus l’embêter, et ce garçon se braquait, ronflait tout fort qu’il essayait de le chasser de son territoire et maugréait – maugréer, c’était un verbe très joli mais si vilain en même temps pour tout ce qu’il représentait de grognon, comme un chat tiré de son sommeil qu’on continue à embêter – sur son propriétaire, et il était chez lui, et de toute façon il faisait ce qu’il voulait et gnagnagna.
Un vrai gosse.
« Je ne suis pas un âne ! Je n’ai pas un caractère compliqué, j’essaye simplement de faire les choses bien. Je vous l’ai dit, on nous paye pour que le ménage soit fait. Et même si votre propriétaire ne vit pas ici, si quelque chose se passe mal, on va devoir le contacter. Après il va vous contacter vous et oh la la, tout cela semble bien fatiguant pour pas grand-chose. Donc, je m’occupe de votre ménage. Je fais en sorte que cela soit toujours chaud – d’ailleurs, vous n’avez pas dit la phrase, il faut que vous le souhaitiez-vous comprenez ? – comme ça tout reste propre, vous, vous souriez de nouveau et moi, je ne vous fâche plus ! »
Son joli rire clair éclata dans la cuisine. Et si la chaleur commençait à remonter à rendre ses mains de nouveau poussiéreuse, son regard bleu pétilla de bonheur de cette solution à l’amiable toute trouvée. Aucune raison que Sambre vienne la refuser.
Aucune raison vraisemblable tout du moins.
© VAL |
| | | Sambre N. Auverlot
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| Sujet: Re: He's on fire [Pv Sambre] Mar 8 Déc - 21:20 | He's on fire - Basile & Sambre Posé sur son fauteuil, il observe son homme de ménage avec des yeux malicieux, malgré leur contrariété, et un sourire goguenard. Alors qu'est ce qu'il allait encore trouvé, le petit bonhomme pour répondre à ça. Sambre était curieux de savoir comme il allait se comporter maintenant que lui même était installé comme un roi sur un trône jugeant ses sujets. Ah, il l'avait vu ! Il l'avait vu bouger quand sa nuque avait craquer, bon sang ! C'était pas possible un bon samaritain comme ça, c'était à vomir. Pas que Basile soit lui, à vomir en fait, d'ailleurs en y regardant bien, il était plutôt mignon même s'il avait une tête de puceau, fallait l'avouer… Mais toute la gentillesse, l'inquiétude de l'humanité, c'était ça qui donnait la nausée à ce cher Sambre surtout quand il était de mauvais poil. Le reste du temps il se contentait de passer au dessus ou de la détruite avec des envies animales. Mais là… Là c'était encore différent, il se prenait de la gentillesse en pleine tête et la sienne affichait en ce moment une mine stupéfaite alors que Basile proposait de lui servir un thé. Est ce que c'était du léchage de pompes puissance 10 pour être sûr de ne pas perdre son emploi ? C'était forcément quelque chose comme ça, parce qu'on ne pouvait décemment pas être aussi insouciant dans ce genre de situation, c'était inconcevable pour le serpent qu'il était. Et est ce qu'il était entrain de lui parler de thé en s'éloignant vers sa cuisine sans attendre sa réponse ? C'était un flot de paroles… qui ne s'arrêtait pas. Évidemment qu'il n'avait pas de feuilles de thé à la menthe et non il n'en ferait pas pousser, il n'avait pas la main verte et… Wow… Il avait vraiment écouté un peu du monologue du minet ?
- Attends, attends, attends, te donnes pas cette peine je…
Sambre n'avait pas envie de se lever pour lui courir après, non vraiment ce n'était pas le moment. Il avait juste envie qu'une fée, une flèche lumineuse ou n'importe quoi d'autre d'agaçant dans le genre lui montre là où il pouvait appuyer pour mettre le garçon sur « off ». Et si personne n'était capable de lui montrer où était ce foutu bouton, il aurait donné n'importe quoi pour qu'il s'assomme avec une porte de placard histoire qu'il la boucle pendant au moins 3 secondes et demi.
- Et Sambre, juste Sambre. Si tu te permets de m'appeler par mon prénom évite au moins de lui trouver des composés débiles.
S'arrachant un soupire, le serpent se redresse et s'apprêtait à aller voir ce qu'il trafiquait dans la cuisine qu'il n'utilisait presque jamais, mais son mouvement fut interrompu par Basile qui ne cessait de discourir. C'est qu'il avait du souffle. Se reposant comme un pacha sur son fauteuil, il se masse la nuque en soupirant. C'est vrai, il soulevait malgré tout un point assez essentiel… Son généreux donateur le laissait tranquille tant que tout allait bien, mais s'il apprenait qu'il virait les employés qu'il lui envoyait, peut être allait il se poser des questions et débarquer à l'improviste. Et ça… C'était tout simplement hors de questions. Avec ce client là, Sambre avait prit la luxueuse habitude de ne jamais le voir et de se faire entretenir en menant sa petite vie tranquille. C'était bien trop confortable comme situation, pour la gâcher sur de futiles histoires d'employés de ménage.
- Ok… Ok, je souhaite que l'appartement soit toujours un minimum chaud et que tu la fermes pendant les 5 prochaines minutes parce que là tu commences vraiment à me donner mal au crâne.
Fermant les yeux, alors que sa tête bascule en arrière pour se laisser aller contre le dossier, le serpent de la Tentation commence à réfléchir. Au fond, est ce que c'était vraiment gênant d'avoir un larbin… Ce qui posait vraiment problème c'était qu'il parlait beaucoup, vraiment beaucoup, sinon à part ça, tout avait l'air en ordre, rien n'avait été volé en théorie et tant qu'il respectait cette règle simple, et celle de ne pas affublé son prénom de particules à la con…
- Bien, puisque tu tiens vraiment à faire un deal… On va faire comme t'a dit là… Parce que j'ai pas écouté la moitié des choses que t'as bavé. Tu parles vraiment trop tu le sais ça ? Et ça a le don de me mettre les nerfs en boule. Je suis pas hivernal donc t'as plutôt intérêt à te tenir à carreau et surtout … Ne te prends plus jamais pour mon infirmière personnelle, vraiment ça m'arrange si tu ne le fais pas.
Redressant la tête, ses mèches couleur chocolat lui tombant devant les yeux, il toisa le regard pétillant de Basile avec le sien, glacé et inquisiteur. Est ce qu'il était toujours de bonne humeur là ?
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| Sujet: Re: He's on fire [Pv Sambre] Mer 9 Déc - 12:45 | He's on fire Il y avait du thé, des paquets presque pleins dans l'un des placards et Basile se servit allégrement dans un paquet vert mordoré, reniflant le parfum amer et sucré d'une décoction au miel avant de hocher la tête, satisfait. Cela ne vaudrait pas la menthe mais cela prouvait que Sambre avait bon goût - même si de fait, tout cela ne confirmait que le paraitre du gigolo, conscient de la valeur des choses et de ce qu'il devait offrir à ses clients pour se faire respecter.
Faisant chauffer l'eau, ravi de son petit succès, il écouta les répliques à la fois cinglantes et épuisées de son tourmenteur, la main sur la queue de la casserole, l'autre posée sur sa hanche de manière presque féminine. A le voir agir ainsi, on aurait pu croire qu'il n'était pas seulement l'homme de ménage d'une société mais carrément le majordome d'un gosse de riche plutôt casse-pied.
L'image lui plu, même si elle desservait le beau profil de cet homme. Mais quand le vœu fut souhaité, dans son entièreté audible, le sourire de Basile se figea, sa main trembla sur la casserole et il eut comme un coup de vent dans la poussière à ses pieds. Le carrelage, banc, prit une teinte orangée. Et l'odeur d'encens, d'épices et de jasmin, monta d'un cran dans la petite pièce surchauffée.
Un instant, ses yeux changèrent. La pupille bleue fut cerclée de noir, d'un brun de terre, de sable durcit et d'un liseré d'or. Puis il cligna de l'oeil et l'effet disparu, sans qu'il n'y ait ni témoin, ni conscience. Basile se retrouva simplement debout, bras ballants dans la cuisine. Ouvrant la bouche pour murmurer "Exaucé". Et sentant l'étau se refermer sur ses cordes vocales.
5 minutes de silence, accordées par sa propre magie à l'égard du trouble-fête. Il fallait donc s'y plier.
L'eau se mit à frémir, et la seule musique de la cuisine ne vint plus du rire du djinn ou de ses paroles mais bien de l'entrechoquement des cuillères, théière, tasses et casserole. Quelques instants plus tard, Basile retrouva le salon, plateau entre les mains, éternel sourire aux lèvres, dans un mutisme non feint.
Ajoutant un simple hochement de tête évasif pour réfuter, gentiment, les accusations sur sa lancée verbale - personne ne s'en était jamais trop plaint jusqu'à présent, il déposa son fardeau sur une table à proximité, surveilla l'infusion du thé avant de le verser dans son mug nacré - belle porcelaine.
Avec un haussement de sourcils, il pointa alors du doigt deux morceaux de sucre posés à côté de la cuillère, demandant silencieusement à l'homme s'il devait les rajouter.
Dans la pièce, il faisait inévitablement plus chaud. Et la respiration sifflante de Basile envahit la pièce, comme cette odeur de safran mêlée de miel. Maintenant que l'accord venait d'être signé, et que les choses, lentement, commençaient enfin à s'apaiser, il lui tardait de s'en aller.
Car quelque chose lui disait, contrairement à ses précédentes rencontres, qu'il ne serait pas bon de dévoiler son secret à cet homme. Même si, langue trop bien pendue et innocence caractéristique du magicien, Basile en avait déjà sans doute trop dit.
Et trop fait.
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| | | Sambre N. Auverlot
▌Espèce : Nahash - Le Serpent du Jardin d'Eden
+ Métamorphose
+ Capacités reptiliennes
+ Longévité & âge d'or
+ Tentation et chaos originels ▌Messages : 85 ▌Localisation : Au chaud dans un café, l'hiver c'est nul. ▌Double(s) Compte(s) : Nikita A. Cowen
| Sujet: Re: He's on fire [Pv Sambre] Lun 21 Déc - 18:24 | . He's on fire - Basile & Sambre Ah le silence… Une denrée rare depuis qu'il était rentré à son appartement ce matin. Dans un soupire de satisfaction, il préféra laisser Basile faire sa petite vie tranquille dans la cuisine, avec son thé s'il le voulait du moment qu'il ne faisait rien brûler tout irait pour le mieux et si en plus il n'exhibait ni son sourire radieux, ni son timbre de voix chantant pendant quelques instants, ce serait le bonheur. Le calme était revenu et seuls les bruits typiques de quelqu'un s'affairant avec des ustensiles de cuisine troublait le silence de l'appartement donc la chaleur remontait peu à peu, incitant Sambre à retirer son écharpe. Le cliquetis des cuillères et de la casserole qu'on bougeait, l'eau bouillante versée dans une théière, tout ça n'était que pure satisfaction aux oreilles du serpent même si l'odeur qu'il sentait soudainement lui fit se poser une question bête mais utile : il n'avait pas le souvenir d'avoir un thé aussi épicé pour embaumer ainsi la pièce…
Quand Basile revint, toujours mué, Sambre redressa la tête pour l'observer. Il ne savait pas, pour l'instant, qu'il avait fait un vœu, un vrai, réalisé par un djinn, tout aussi vrai. Quand il avait prononcé ce « je souhaite », ce n'était que pour singer la demande de Basile qui le lui avait demandé. Pourquoi avait il fait cette demande d'ailleurs ? Mystère. Mais dans l'optique du serpent, ça n'avait été que pour se moquer de la formule, et pour le moment il n'était pas encore conscient du pouvoir de ces si petits mots… Ce n'est que lorsque le jeune homme commença à lui servir son thé en silence que le vilain Sambre se redressa un peu plus sans le lâcher des yeux, comme un félin qui vient de voir une proie s'aventurer sur son territoire. Il restait silencieux, très bien… C'était ce qu'il lui avait demandé tout à l'heure et il respectait sa demande pour un temps… En principe, toute personne normalement constituée n'aurait pas tenu les 5minutes entières par simple réflexe humain de vouloir poser une question, ou faire une remarque sur les horreurs qu'il venait de balancer ? Mais non, rien, un signe de tête, un sourire… Plus de réponse ? Pourquoi tout d'un coup alors qu'il n'avait cessé de répondre depuis le début ? Sambre plisse les yeux…
Et il hoche lentement la tête sans parler, lui aussi, quand Basile désigne le sucre dans une demande… Silencieuse. Va pour du sucre, et va pour cette docilité sans parole qui lui plaisait vraiment beaucoup. ... Attendez, attendez, attendez… C'était trop beau ! Non… ça ne pouvait pas être vrai… Oh Sambre se sentait comme un petit garçon devant le chiot que lui aurait offert ses parents pour Noël. Le parfum agréable qui emplissait la pièce ne le dérangeait pas, il était totalement concentré sur autre chose et porté par ces senteurs. Serait il possible que Basile ne soit pas un simple petit employé de maison comme les autres et qu'il ait des secrets un peu plus intéressant que la recette du sourire éternellement collé sur le visage ?
- Tu ne parles plus du tout…, C'était un constat qu'il avait murmuré d'une voix particulièrement pleine d'intérêt pour le coup. Pourquoi ? Je t'ai vexé ?
Il commence à bouger, comme un serpent qui décide d'aller voir ce qui se passe ailleurs quand son estomac commence à crier famine, se mettant lentement en mouvement, se dépliant sinueusement, langoureusement et dans les yeux du petit prince des lieux, une dérangeante impression de faim commence à apparaître. Sambre ne sait pas ce qu'il a en face de lui, il suppose même s'il ne se doute vraiment de rien mais pourtant il tente en sifflant entre ses jolies dents blanches, tout en tendant d'un geste faussement humble l'écharpe qu'il vient de retirer vers le jeune homme qui lui a si gentiment servit du thé. On pouvait presque sentir ce qui allait se passer maintenant.
- Hm…. Je souhaite… Que tu ailles poser mon écharpe sur le porte manteau à cloche pied.
Oh Basile. Sache que tu as toute l'attention du serpent du Jardin d'Eden en cet instant.
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