Depuis la nuit des temps, l'Homme se pose une même question : sommes nous vraiment seul ?
Que ce soit sur terre ou bien ailleurs, dans l'au-delà, l'être humain à souvent chercher des réponses sans jamais en trouver. En quête d'une chose qui serait son égal, un être qui lui serait supérieur, un modèle, peut être, ou encore un ennemis, ses recherches, hélas, ont toujours étaient vaines.
Années après années, siècles après siècles, de nouvelles questions étaient soulevées, mais toutes restaient sans aucune réponses et ce malgré les incessantes recherches, les gigantesques et terribles inquisitions et les nombreuses battus. L'ignorance reignait.
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Tag 1 sur Détroit Monsters 991904noNewSujet: Un caf et du Rhum (Pv/ CESARE)
Cesare Da Conti

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Rechercher dans: Habitations   Tag 1 sur Détroit Monsters EmptySujet: Un caf et du Rhum (Pv/ CESARE)    Tag 1 sur Détroit Monsters EmptyDim 13 Déc - 18:16

UN CAF ET DU RHUM
Je bois à trop forte dose. Je vois des éléphants roses, des araignées sur le plastron d'mon smoking, des chauves-souris au plafond du living-room. Eh toi, dis-moi quelque chose. Tu es là comme un marbre rose, aussi glacée que le plastron d'mon smoking, aussi pâle que le plafond du living-room.

Bon, Camille parlait, c'était plutôt bon signe. Il avait l'air de se détendre, ce qui rassura un peu l'italien qui commençait à doucement regretter son choix. L'effet du tabouret fit aussi mouche, tout comme la bouteille dé tequilla qu'il déposa sur le sol. S'il lui fallat ça pour se détendre, ça ne dérangeait pas franchement Cesare. Lui, il s'était contenté d'un café, n'ayant aucune gêne à outrepasser.

- Tu étais nu et recouvert de paillettes à la gay pride de l'année dernière ? Je pense que je m'en serait souvenu si ça s'était passé. Au moins ça te donnera des idées pour cette année.

Ironie, quand tu nous tiens Et tant qu'on en était aux révélations, le bond n'allait pas se gêner. De toute façon, ce n'était pas une chose qu'il cherchait à cacher. Pour lui, c'était même normal. Puis ça avait un côté bon enfant et avec toutes les photos de cette événement qu'il avait posté sur son facebook, il était grillé depuis bien longtemps.

- Et j'adore jetter des paillettes sur les gens. Tu ne fais jamais ça, toi, quand tes amis viennent chez toi ?

Pince sans rire et scinique au possible, Cesre avait gardé une expression sérieuse tout en appuyant sur chaque mot, affichant une fausse surprise alors qu'il finissait sa phrase. La petite gorgée de café qu'il prit donna la dernière touche à cette aura ironique qui se dégageait alors de sa personne.

- Puis pour ce qui est de la pudeur, je trouve que voir quelqu'un de nu et être soit même nu, ce n'est pas vraiment la même chose. Enfin, ça n'engage que moi, mais le corps des autres ne me dérange pas plus que ça.

Il bu une nouvelle gorgée avant de poser son mug sur lequel on pouvait lire #1 Grandma en capital, un cadeau que ses amis italiens lui avaient fait avant son départ, issu d'une private joke douteuse. Il reprit l'appareille qui pendait à son cou, lui donnant un faux air de touriste et se remis à mitrailler le québéquois.

- Tu sais ce que c'est de toute façon, non ? Tu fais du modèle vivant, il me semble. Puis, dans l'art, je trouve que la pudeur n'a pas sa place. Enfin, je ne vais pas te faire une thèse non plus, tu vois ce que je veux dire.

Son doigts harcelait le bouton de l'appareille photo, déclenchant de temps à autre des flash ou de simple clacs. Plus que son ami, certainement, il s'amusait tout en affichant une certaine concentration. Une fois qu'il était dedans, presque plus rien n'existait autour, seule la création comptait. C'était à peine si l'autre étant vraiment là, s'il était plus que cette image qui apparaissait de temps à autre sur le petit écran digital du Reflex. Il n'y avait que quand il redressait la tête qu'il se rappellait vraiment qui il avait en face. Mais son regard restait le même, d'un bleu froid qui vous glaçait l'âme et perçant comme jamais. Le reste du visage était figé, comme sculpté dans le marbre. Ses amis lui avaient d'ailleurs fait remarquer : « quand tu penses, tu as l'ai d'une statue ».

- ça ne dure pas longtemps, ne t'en fais pas.

Sa voix semblait comme sortie de nulle part, plus douce que l'expression qu'il arborait.
A vrai dire, la séance photo était même terminée. Plus rapide que l'habitude, Cesare se serait presque félicité pour la vitesse à laquelle il avait pu achever ce travail. Faut dire qu'il avait eu l'éclair divin. Les poses de son ami l'avaient inspiré et il avait pu saisir exactement ce qui l'intéressait : cet espèce de contraste entre l'aparrence plutôt brute et épaisse de camille et son embarras presque délicat, cette fragilité qu'on pouvait lire dans ses moindres gestes.

- Tiens, tu peux aller utiliser la douche, comme promis. On a fini.

Il lança de nouveau la couette sur son ami, plus ou mins délicatement, lâchant un rire en voyant toutes ces paillettes se soulever quand le bout de tissu atterrit sur les genoux du peintre.

- T'es pas sortis d'affaire avec la couche de paillettes que je t'ai envoyé dessus. Remarque, moi non plus...

C'était déjà moins grave que son ami, mais ses mains en était recouvertes, tout comme son objectif, ainsi que son pull. Bah, tant pis, c'était les risques du métier.

Je vais aller mettre les photos sur le PC pendant que tu vas te doucher, si tu veux voir le résultat de ta souffrance, n'hésite pas.

crackle bones
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