Depuis la nuit des temps, l'Homme se pose une même question : sommes nous vraiment seul ? Que ce soit sur terre ou bien ailleurs, dans l'au-delà, l'être humain à souvent chercher des réponses sans jamais en trouver. En quête d'une chose qui serait son égal, un être qui lui serait supérieur, un modèle, peut être, ou encore un ennemis, ses recherches, hélas, ont toujours étaient vaines. Années après années, siècles après siècles, de nouvelles questions étaient soulevées, mais toutes restaient sans aucune réponses et ce malgré les incessantes recherches, les gigantesques et terribles inquisitions et les nombreuses battus. L'ignorance reignait. Lire la suite.
Sujet: You're late [Pv. Sambre] Mer 17 Fév - 19:23
you're late
Ft. Sambre N. Auverlot
Une bien belle journée pour se promener dans Détroit, n'est-ce pas ? Après seulement quelques mois, Nôddaba en connaissait déjà parfaitement les rues et chaque rumeur qui y circulait. Bien sûr avait-elle déjà entendu parler de ce fameux site relatant divers faits à propos de nos chers amis monstres, sujet de discutions favori de cette jeune bande d'adolescents qui rentre tout juste du lycée. Mais également d'autres rumeurs qui lui apparurent vraies, telle que celle concernant ce petit banquier qui rentre chez lui après une rude journée de travail. Il ressortira d'ici quelques heures au plus, après avoir couché ses enfants et menti une énième fois à son épouse afin de rejoindre sa maîtresse, dans ce même hôtel coûteux de la rue adjacente. Chaque habitant de Détroit avait une histoire et plus le temps passait, plus l'Ange s'en imprégnait. Sexe, drogue, violence conjugale, prostitution, misère, ... Y avait-il également des meurtres, de plus en plus souvent causés par des créatures rien de très humaines. Aux yeux de Nôddaba, Détroit n'avait rien d'une ville ordinaire. Le mal y était bien plus présent que dans n'importe quelle autre ville de ce bas monde comptant le même nombre d'habitants... Y pullulait une quantité de monstres exorbitante.
♦
Cette matinée-là, notre cher ange la passa à l'école. Un des seuls endroits encore calme et où le chaos n'envahit pas tout l'espace. Un endroit aussi où des êtres encore purs et fragiles s'amusent et ne souffrent pas des diverses tentations du monde. Quant à cette brève après-midi où elle décida de se manifester, elle marcha le long des rues regardant les hautes vitrines derrières lesquels de tout nouveaux accessoires de mode tout aussi dérisoires les uns que les autres étaient présentés comme le must to have. Se perdit elle un moment dans une animalerie à flâner entre les aquariums peuplés d'une multitude de poissons exotiques. Une journée banale où le temps passa à ses yeux rapidement. Qu'aurait sinon pu être une journée pour elle après plus d'un millénaire d’existence ?
Lorsqu'il commença à se faire tard elle emprunta finalement la grande artère où elle avait maintenant l'habitude de croiser Sambre à cette heure-ci. S’arrêtant au bas d'un immeuble où elle pensait qu'il fût, elle se mit à l'attendre, les mains dans les poches, de cet air nonchalant de jeune fille qui s'ennuyait. Les minutes qui suivirent furent courtes et notre cher enfant fini enfin par se faire aborder. Se retournant pour saluer son interlocuteur, pensant qu'il s'agissait de son ami, afficha un large sourire qui vint vite à s'estomper, laissant désormais place à un visage craintif tel qu'aurait été celui d'une souris prise au piège. Se tenaient autour d'elle non pas un mais deux hommes à l'allure perfide reconnaissable à ce sourire distinct qu'affichent les pervers. Tomber sur ce genre d'individu n'avait pour elle jamais été une partie de plaisir. Que faire ? Crier ? Personne ne risquerait de s'interposer entre elle et ces deux gaillards. Disparaître sous leurs yeux ? Il y aurait beaucoup trop de témoins... Ou bien encore les suivre pour ensuite filer entre leurs pattes au premier moment venu ? Elle ne voulait décidément pas rater Sambre. Alors qu’ils devenaient de plus en plus insistants, allants jusqu'à toucher l'Ange pour l'emmener avec eux, celle-ci fini enfin par apercevoir la carrure de celui qu'elle recherchait.
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Sambre N. Auverlot
▌Espèce : Nahash - Le Serpent du Jardin d'Eden
+ Métamorphose
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Sujet: Re: You're late [Pv. Sambre] Ven 19 Fév - 13:11
You're late. - Nôddaba & Sambre
C'était une belle journée qui s'achevait ! Certes il avait fait froid mais tout s'était déroulé agréablement bien depuis que le Serpent du Jardin d'Eden était sorti du lit.
Il s'était réveillé dans sa garçonnière après une nuit de sommeil incroyablement longue, comme il n'en avait plus eu depuis longtemps. C'est que pour une fois, la veille, il n'avait pas couru les montres pour le compte d'un scientifique fou, et n'avait pas non plus passé la nuit ailleurs que dans son lit pour une somme assez conséquente. Avec son rythme de vie actuelle le traître des monstres et des humains – pas de jaloux – avait bien le droit de s'accorder une petite pause pour prendre soin de lui, pour prendre son temps et admirer l'argent qui s'amassait depuis sa couette chaude et douillette. Ce n'était pas son statut de Tentation Originelle et universelle qui allait l'empêcher de prendre quelques heures de vacances pour profiter du calme de son chez lui et surtout de la chaleur qu'il y faisait – insoutenable pour beaucoup probablement - . Alors oui clairement, Sambre avait larvé une bonne partie de la matinée et si quelqu'un avait essayé de le joindre, c'était son répondeur qui avait assuré l’intérim pendant quelques heures.
Le reste de la journée s'était déroulée tout autant sans encombres. Et malgré le fait de cumuler une vie particulièrement active de monstre et d'homme depuis qu'il avait mis les pieds à Détroit, Sambre avait quand même réussis à s'ennuyer ! Et c'était pas faute d'avoir essayé d'occuper son esprit trop vif avec des activités très vivifiantes comme emmerder le monde, récolter des informations sur les créatures environnantes, tenter d'organiser ou trouver une fête immense pour réitérer son carnage provoqué dans le comté de Wayne. Il avait bien mangé cette fois là, d'ailleurs depuis il se sentait gonflé à bloc. Ça expliquait sa démarche assurée et son petit sourire goguenard malgré le froid ambiant qui l'aurait fait gronder et râler, voir qui l'aurait fait hiberner toute une journée.
C'est quand le ciel commence à s'assombrir qu'il décide de quitter le squat du jour en se roulant une cigarette et des lunettes de soleil encore sur le nez malgré le fait que la lumière décline rapidement, et c'est sans se douter qu'il était attendu non loin de là qu'il songea à échouer dans un bar pour le début de soirée avant de voir s'il décidait ou non de rendre service à son employeur en se mettant au travail… Ou pas. Au moment où il allait tourner les talons, clope au bec, un délicieux fumet chatouilla son âme de serpent, supprimant même totalement celui de sa cigarette et les odeurs naturelles de la ville. Il avait l'habitude de sentir bouillonner autour de lui les envies, les désirs aussi futiles que violents, voir indécents. C'était comme ça, le monde était pourri jusqu'à la moelle, envieux et tant que ça serait le cas, lui vivrait et continuerait à se réincarner, à jouer avec comme un gosse avec un yoyo. Et c'était aussi comme ça qu'il repérait les jouets les plus amusants. En sentant ses hommes impurs, il avait sourit et s'était approché pour leur proposer de jouer leurs âmes et leur liberté… Mais quand il aperçut la source de leur intérêt, le serpent resta un peu… Interdit. Qu'est ce qu'elle foutait là ?
- Eh…
Bon clairement c'était pas son délire de jouer les héros de ces demoiselles en détresse,surtout quand il avait envie de rentrer chez lui et qu'il devrait faire ça gratuitement, mais l'Ange était une distraction amusante et une compagnie plutôt agréable – la plus part du temps – dans sa petite vie de citadin monstrueux. Il soupire, et retire ses lunettes de soleil avec la tête qui se penche un peu sur le côté, et le petit déhanchement d'anti-héro bien habillé parce qu'il le valait bien, mais le tout accompagné d'un regard noir qui voulait clairement faire comprendre aux deux attardés qu'il était pas d'humeur. Ce n'était pas une armoire à glace mais restait relativement impressionnant de base, il ne s'en faisait pas trop… Mais il devait se maîtriser, pour ne pas tenter...
- J'ai un diplôme de castration chimique mais comme je manque de matos', je peux faire ça au cran d'arrêt si vous préférez. Ça sera un tarif de groupe ? Un menu duo ? Un cadeau de couple peut être…
Et comme il aimait allier le geste à la parole, sans pourtant avoir du sang italien dans les veines, il tâtonne la poche intérieure de sa veste en cuir pour y laisser percevoir la forme de ce qui devait être le fameux cran ? Ah oui, c'était lui, il brillait bien maintenant, dans sa manche à l'abri des regards.
- Cassez vous. Il fallait être ferme et démonstratif car son aura tentatrice ne s'effaçait jamais.
Sujet: Re: You're late [Pv. Sambre] Dim 6 Mar - 13:38
you're late
Ft. Sambre N. Auverlot
- Sambre !
A peine fut-elle sûre qu'il s'agissait bien de lui qu'elle retrouva le sourire. Elle en oublia même jusqu'à la situation dans laquelle elle se trouvait. S'empressant de vouloir passer entre les deux êtres, devenus invisibles à ses yeux, pour rejoindre son ami, elle fût stoppée net par un des deux gaillards. Ce dernier la saisit brutalement par l'avant bras. Serrant les dents après ce sursaut de douleur, l'Ange fronça les sourcils de mécontentement en tentant de s'arracher à l’emprise de sa main. En vain... Bien heureusement, celui-ci vint rapidement à détourner son attention de la jeune fille. Sambre se trouvait à présent juste derrière les deux hommes et il n'avait vraiment, mais vraiment, pas l'air content.
- J'ai un diplôme de castration chimique mais comme je manque de matos', je peux faire ça au cran d'arrêt si vous préférez. Ça sera un tarif de groupe ? Un menu duo ? Un cadeau de couple peut être…
Nôddaba afficha un sourire fier. Ils n'allaient certainement pas s'en tirer comme ça. Maintenant que Sambre était là, ils avaient tout intérêt à disparaître et en vitesse. Le plus grand des deux s'avança en bombant le torse tel un gorille, avec l'intention apparente de faire fuir Sambre. L'autre, qui tenait l'Ange, finit par la lâcher et reculer, semblant avoir lui, fait preuve d'un minimum de bon sens. Même à deux, ils n'avaient absolument aucune chance contre le Serpent du Jardin d'Eden et Nôddaba le savait.
- Cassez vous.
Soudainement brusquant le premier qui s'était avancé, l'autre lui somma de lâcher l'affaire, ce qu'il fit d’ailleurs rapidement, semblant lui aussi avoir regagné ses esprits. Evidemment, l'Ange crut qu'ils avaient tout simplement eu peur de son ami, sans même se douter que celui-ci s'était rendu persuasif. Enfin débarrassée d'eux, elle se tourna dans leur direction pour leur tirer la langue. Il n'y avait pas à dire, elle adorait l'effet que Sambre avait sur les gens, et surtout le sarcasme dont il faisait preuve pour les dissuader de tout acte à son encontre. A présent tranquille, elle se retourna en levant les yeux vers son sauveur. Sourire angélique tiré jusqu'aux oreilles elle finit par parler.
- De toute façon ils n'avaient aucune chance...
Pensant une énième fois qu'il était too cool, elle le pris par la manche, déterminée à aller jouer. Elle l'avait attendu toute la journée et pouvait enfin s'amuser ! L'Ange était vraiment une créature étrange, une gamine dans tous ses états d'âme. Bien qu'elle savait que Sambre n'aimait pas ses soudaines crises d'affection et encore moins le fait de se sentir comme sa baby-sitter, elle ne pouvait s'empêcher de l'adorer, kit à ENCORE se prendre une leçon de morale et se faire repousser.
Quelle bêtise allait-elle pouvoir faire à présent ?...
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Sambre N. Auverlot
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Sujet: Re: You're late [Pv. Sambre] Ven 18 Mar - 12:24
You're late. - Nôddaba & Sambre
Sambre laisse échapper un soupire quand un des deux hommes a le bon sens de faire savoir à l'autre que le moment était mal choisi pour jouer les gros bras. Au fond c'était presque dommage parce qu'il n'en restait pas moins un monstre après tout, malgré toute la gentillesse dont il venait de faire preuve, sa patience et sa douceur pour expliquer les choses calmement et sans détour. L'idée d'écraser des gorges ou un quelconque os utile au quotidien entre ses doigts avait fini par être tentante d'ailleurs… C'est qu'il avait beau être la Tentation Originelle du monde… Il n'y était pas moins insensible surtout lorsqu'il s'agissait de faire le mal pour s'amuser ou faire comprendre que devant lui on pliait, plus encore si on était de nourrissant mais néanmoins vulgaires humains fragiles face à leurs bas instincts sur le chemin du serpent. Avec le sourire et un calme olympien, les yeux gris de la créature se posent à intervalles réguliers sur l'un et l'autre des agresseurs de l'ange, attendant que la lumière s'allume à tout les étages et ne replier le cran d'arrêt qu'une fois qu'ils se seraient éloignés. Au fond il savait que ça aurait pu mal tourner s'il brûlait les étapes et comme il n'avait pas envie de salir un nouveau costume, c'est avec soulagement qu'il les regarde partir en rangeant l'arme blanche dans sa poche. Cette fidèle amie servait autant à tailler la chaire que les pommes.
Enfin, et avec la même lenteur depuis le départ, le métal liquide qui brillait dans ses prunelles se posa sur l'ange enfant à sa remarque, avec son sourire un peu agaçant quand même. Aucune chance ? Oui et non.
- N'en sois pas si sûre. Les choses animées de désirs peuvent devenir des bêtes et je ne suis pas immortel à proprement parlé, avec seulement deux bras. Alors oui je suis doué mais la prochaine fois fais un peu plus attention.
Il la sermonne avec le ton du grand frère ennuyé de trouver sa petite sœur dans ses pattes alors qu'il avait prévu de faire autre chose. D'ailleurs elle s'accrochait déjà à sa manche que Sambre avait envie de secouer violemment comme pour faire lâcher un chaton un peu trop collant. Bon sang mais qu'est ce qu'il avait fait pour mériter de devoir jouer à la babby-sitter avec l'Ange de la Mort – oui , rien que ça - ? … Ok… Beaucoup de mal, il avait fait beaucoup de mal alors c'était peut être pas si grave de jouer l'aîné avec la créature réduit à l'état d'enfant creepy. Franchement comme punition, en y réfléchissant bien y avait peut être pire ? Quoi que… Sambre n'était pas dupe et il la voyait bien là, au bout de sa manche toute froissée à se demander à quoi ils allaient bien pouvoir jouer tout les deux, et quelque chose lui soufflait dans un coin du crâne que ça n'allait pas être autour d'une dînette en plastique.
- Lâche cette manche… C'est un costume italien.
Et avec tout ça, le serpent était bien loin d'imaginer qu'elle l'avait attendu toute la journée dans la rue juste pour pouvoir le regarder avec ses yeux d'ange fourbe et bousiller sa veste.
- Et puis d'ailleurs, qu'est ce que tu fous là ?
Ses yeux roulent dans leurs orbites. Il le sentait venir gros comme une maison… Elle allait lui dire qu'elle restait avec lui et de son côté Sambre allait devoir trouver un moyen de l'occuper jusqu'à pouvoir la déposer ailleurs avant que la gamine et ses ailes squattent son canapé pour une durée indéterminée.
- Non en fait je veux pas savoir, tu fais ta vie et je fais la mienne. Dis moi t'as pas des petits copains angéliques pour t'amuser ? Parce que j'avais pas top prévu de faire la nounou.
Bon il avait l'air de pas pouvoir la voir comme ça, mais c'était pas vraiment le cas. Il était juste dans un rôle qu'il n'avait jamais revêtu avant. C'était une première pour lui de jouer au frangin. D'ailleurs il avait tendance à oublier qui elle était vraiment. C'était idiot, s'il réfléchissait un peu plus… Avoir capté l'intérêt d'un ange c'était pas un truc si encombrant finalement. L'avoir sous la main c'était sûrement avantageux. Il y réfléchit en la fixant. Bon si elle avait une bonne excuse pour être là, il n’essaierai pas de s'en débarrasser tout de suite.