Depuis la nuit des temps, l'Homme se pose une même question : sommes nous vraiment seul ? Que ce soit sur terre ou bien ailleurs, dans l'au-delà, l'être humain à souvent chercher des réponses sans jamais en trouver. En quête d'une chose qui serait son égal, un être qui lui serait supérieur, un modèle, peut être, ou encore un ennemis, ses recherches, hélas, ont toujours étaient vaines. Années après années, siècles après siècles, de nouvelles questions étaient soulevées, mais toutes restaient sans aucune réponses et ce malgré les incessantes recherches, les gigantesques et terribles inquisitions et les nombreuses battus. L'ignorance reignait. Lire la suite.
▌Espèce : Connard. ▌Messages : 21 ▌Localisation : Probablement un endroit louche. ▌Double(s) Compte(s) : Not yet.
Sujet: KIDNAP THE CUTIE || ft. Hermès Dim 21 Fév - 17:04
>
KIDNAP THE CUTIE
Vingt-trois heures trente.
Un nom de vampire, un nom en deux mots, mots qui résonnaient dans la tête de Maxwell en cette glaciale soirée d'hiver. Un faisait un froid de canard dans son appartement déjà mal isolé et obscur. Ca et là, des vêtements traînaient, un trench-coat froissé d'étalait sur toute la longueur du canapé défoncé qui portait quelques bosses (qui sait ce qui se cachait en dessous... sûrement de l'argent. De l'argent et des pièges qui s'activeraient pour quiconque glisserait la main dessous sans connaitre le geste exact à effectuer pour attraper les précieux billets...). Un verre de Brandy que le brun n'avait pas le coeur de vider répandait son odeur âcre dans la pièce, se mêlant à l'odeur omniprésente de clope. Si on avait un odorat développé, comme ce chien de chasse de Maxwell, on pouvait humer des relents de substances douteuses que seuls les connaisseurs pouvaient identifier. Mais jamais vous ne sentiriez le parfum fleuri d'une jeune femme ou l'odeur de musc d'un éphèbe.
Pas un bruit, si ce n'est celui de la respiration du détective, et celui des touches du clavier qu'il martelait à une vitesse ahurissante. Vampire, où te cachais-tu ? Une sangsue, voilà ce qu'était cet habitant de Détroit selon toutes les preuves dont disposait Maxwell. Sur un onglet, des recherches sur des réseaux sociaux au sujet de son homme, sur un autre, un air de jazz mis sur pause, et sur le dernier, un mail quelconque d'un client voulant qu'il parte enquêter sur sa femme. Qu'est-ce qu'il en avait à foutre, Maxwell ? La jalousie d'un époux quelconque l'aidait souvent à arrondir ses fins de mois, certes, mais il n'acceptait ce genre d'enquêtes qu'à contrecoeur. Parce que ça le gonflait. Très clairement. Les gens n'avaient qu'à ne pas tomber amoureux si ils ne voulaient pas être blessés, merde. Si leurs hormones les poussaient à se reproduire comme des lapins grand bien leur fasse, mais qu'ils lui foutent la paix. Sa vision du monde à lui était simple. Il y avait les gens tolérables, et les nuisibles à éliminer. Cette violence, cet instinct de vengeance, cette misanthropie et cette attitude à la limite du génocidaire envers les monstres étaient ce qui définissait Nashton.
Poursuivre la sangsue ne serait pas chose aisée, il ne le savait que trop bien. Il n'avait pas de véhicule pour la poursuivre le cas échéant, ni pour se protéger. Ses seules armes se limitaient à des outils en argent, un briquet qui ne quittait jamais ses poches et... pas grand chose d'autre, à vrai dire. Sans compter qu'il était seul. Or, il savait très bien que ce n'était pas une bonne idée de se frotter à un vampire potentiellement millénaire avec une préparation aussi bancale. Alors il avait pris les mesures nécessaires pour s'en sortir.
Il avait commandé une pizza.
Pourquoi ? Parce qu'avec une pizza (un plat somme toute assez délicieux), il y avait un livreur qui passerait chez lui avec un véhicule qu'il pourrait aisément voler. Mais oui il le rendrait, il était du côté de la justice, non ? En outre, il pourrait kidnapper le livreur. Un être humain c'était faible, con et méprisable mais ça servait à tout un tas de choses. Par exemple, il ferait un excellent bouclier, un bon otage, etc, etc. Bref, même si les livreurs de pizza étaient la chose la plus misérable de cette planète après les canidés, il serait sûrement un excellent acolyte dans cet histoire. D'ailleurs, voilà qu'on sonnait à la porte. Non sans un grognement, Maxwell se releva, saisit le manteau sur son canapé, et partit ouvrir. Il haussa un sourcil en voyant un gringalet à l'air idiot et aux cheveux en bataille, avant de relever les yeux au ciel. Ca allait être plus dur que prévu.
"Hoi coco. Tu m'as bien apporté une peperonni j'espère ? Fais une connerie au niveau de la commande et ta pizza fera office de frisbee à lancer par la fenêtre. Et toi avec."
Ca allait être plus dur que prévu. Vraiment.
(c) MEI
Hermès Lekkas
▌Messages : 21 ▌Double(s) Compte(s) : Charlie, Saint Michael.
Sujet: Re: KIDNAP THE CUTIE || ft. Hermès Lun 25 Avr - 14:17
La dernière livraison, c’est mon moment préféré de la journée. Cela voulait dire que j’allais pouvoir rentrer, me mettre en caleçon et profiter de quelques épisodes d’une série avec la pizza (gracieusement offerte par la boîte) et une canette de Coca. Les choses simples sont souvent les meilleures comme on dit.
Je me gare dans la rue de mon dernier client avec un sourire crétin aux lèvres, mais cela ne changeait jamais vraiment de mon air habituel. Même le pire des clients ne pouvait rien enlever à ma bonne humeur, c’est un fait.
Je toque à la porte du locataire des lieux, pizza dans le sac isotherme dans les deux mains. Je n’ai pas le temps de sortir mon éternelle phrase « Bonsoir, c’est pour la commande de la pizza XXL double peperonni, ça fera quinze dollars (et cinq dollars de pourboire) », que le client me devance déjà.
— Hoi coco. Tu m'as bien apporté une peperonni j'espère ? Fais une connerie au niveau de la commande et ta pizza fera office de frisbee à lancer par la fenêtre. Et toi avec.
Wooh.
Je cligne trois-quatre fois des yeux d’un air sans doute très con (il faut dire qu’une entrée en matière comme ça, j’ai beau être habitué, c’est toujours surprenant). Mon sourire s’agrandit alors que je tends le reçu après avoir vérifié ce qui était écrit dessus.
— Dommage, moi qui ai toujours rêvé d’apprendre à voler…
Je prends un air rêveur et radoucis mon sourire pour ne pas le rendre trop moqueur, il ne manquerait plus que le client s’exécute.
— … Mais c’est bien ça. Ca fera quinze dollars. Vous payez en espèces ou en carte ?
En attendant que le bougre sorte le moyen de paiement, je m’attarde à le détailler. Des cheveux sponsorisés L’Oreiller, parce qu’on le vaut tous bien, des yeux profondément cernés comme s’il était au bout de sa vie h24 et une déguène à tomber raide mort sous le poids de son amabilité naturelle.
Je sors la pizza encore tiède du sac et la pose dessus en attendant. Je n’avais pas pu m’empêcher de remarquer le manteau sous le bras.
Moi-même, j’ai le manteau typique de la société avec le logo sur la poitrine + la casquette qui me tiennent relativement chaud le peu de temps durant lequel je sors à chaque livraison. J’étais ridicule mais au moins, je ne me plaignais pas : le chauffage marchait grave au top dans la caisse.
— Faites gaffe dehors, il fait super froid.
Si en plus je me mettais à taper la discussion avec tous les clients, je n’étais pas près de voir mes épisodes.
KIDNAP THE CUTIE || ft. Hermès
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum