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Malory Anderson - [Terminer] |
| Malory Anderson
▌Messages : 20 ▌Localisation : Avec sa clope. ▌Double(s) Compte(s) : /
| Sujet: Malory Anderson - [Terminer] Jeu 17 Mar - 21:11 |
ANDERSON MALORY 32 ans - Anglais - Antiquaire – What's goin' on ?
Miroir de l'âme
▌Description du caractère : Taciturne – Réservé (sur lui même, sur ses sentiments, dans sa première approche aux autres) – Précautionneux (dans ses geste, dans ses attentions, dans ses relations) – Dépassé (les modes, les plus jeunes générations et la technologie) – Indifférent (face aux grands problèmes existentiels, aux futilités, aux conventions et aux préjugés) – Méticuleux – Posé – Passionné (dans son artisanat, dans ses paroles, dans ses excès, dans ses élans de cœur) – Franc – Dépendant (de sa clope, de son verre de whisky, de ses combats et paris, des contacts humains et de son thé) – Soigné (chemise immaculée et boutonnée, pantalon implacablement taillé, coiffé, chaussures cirées...) – Impassible – Calme – Patient – Nostalgique (des temps anciens, du temps passé)– Curieux (par l'art, par l'histoire, par l'être que tu peux être) – Amusé (par un rien, au fond) – Maître de lui même (jusqu'à ce qu'il trébuche et retombe dans ses enfers) – Cynique – Cultivé – Vulgaire (dans son langage) – Ombrageux – Solitaire (pour savoir apprécier au mieux la compagnie). Il prend la vie comme elle vient, et toi avec. Il ne te juge pas, il a déjà trop à faire avec lui-même pour pouvoir te reprocher un pas de travers. Il a du mal avec la foule, à être le centre d''intérêt de la foule. Mais peut se montrer charmant et bavard lorsque la compagnie est plaisante, que la conversation porte sur son domaine. Alors il s'ouvre plus facilement, parce que ce terrain est neutre. Mais pourtant peut révéler tellement de soi. Il ne se fait pas chier à réfléchir sur ce qui est bien, sur ce qui est mal. Sur ce qu'il faut faire et ne faut pas faire. Il fait ce que son cœur lui dicte et accepte que tu fasses de même si tu prends en compte que t'es pas seul au monde. C'est un amateur de belles pièces, de belles choses. Objets, histoires, rencontres, personnes. Et la beauté n'est à son sens pas cachée dans la perfection, mais dans la fêlure. Il accepte tes goûts, tes choix, tes actions et ta personnalité, tant que tu lui témoignes ce même respect. Et si ce n'est pas le cas, alors il ne s'embête pas avec toi et continu. Il apprécie les découvertes et les surprises, mais conserve ce petit côté routinier et hors du temps qu'à sa vie. Et quand il dit apprécier l'Art, ce n'est pas que la peinture. Ou la sculpture. Mais aussi la musique, le théâtre, le cinéma, l'opéra, la danse, même quand ça descend dans la street ou lorsque ce n'est 'que' de l'artisanat. C'est l'action de créer qui l’intéresse, ainsi que le savoir-faire qu'il y a derrière.
▌Croyez-vous en l'existence des monstres ? Si oui en avez-vous déjà vu ? Il en a vu des types, entendu des choses, regardé des horreurs. Pour finalement comprendre que le plus monstrueux vient de l'être humain. Donc il y croit, à l’existence des monstres en chacun, aux créatures hideuses que sont les hommes. Mais c'est tout. Jamais son esprit, depuis que sa mémoire s'est faite nettoyer, n'a ne serais-ce que songé à la possible existence de bestioles tirées de l'imaginaire. Quelle grotesque idée.
▌Que pensez-vous de cette fameuse vidéo qui a tourné sur le web ? L'engouement est trop grand, trop rapide. Comme toujours maintenant, une étincelle et tout s'embrase. Il ne la jamais vu. Peut-être quelques extraits si c'est passé aux infos. Mais cela ne l'a pas marqué, il ne saurait dire. A peine est-il au courant parce que, justement, ça a fait un bruit d'enfers. Pour pas grand chose. Comme si un clip pouvait avoir autant de retombées. Il ne comprend pas. Ne cherches pas à comprendre surtout. Il est quelques peu dépassé t'façon. Par la technologie, par la rapidité de l'information, par les centres d’intérêts des gens. La mode est au monstre ? Tant pis, il sera encore et comme toujours en marge.
▌Vous sentez-vous à l'aise à Détroit ? La vie ici lui plaît. Ce n'est pas le paradis, ni forcément la vie dont il avait rêvée. Mais il se dégage quelque chose de l'endroit qui l'intrigue, lui parle bien. Sans vraiment y réfléchir, il s'y sent presque chez lui. Malgré l'attachement à sa patrie. Il n'avait pas connu ce genre d'endroit avant. Ça lui correspond bien, au fond, malgré tout. Même si un étrange sentiment de malaise prend possession de lui parfois. Lorsque son inconscient lui crie des choses qu'il ne comprend pas. Lorsque sa mémoire meurtrie tente de lui faire se souvenir des ombres de Détroits. Mais ça passe vite. Comme tout. Et la vie continue.
Quelles sont vos activités favorites ? Avez vous une passion ? Il aime chiner. Les vieilles babioles, les vieilleries. L'odeur de ces pièces qui ont traversé le temps le fait voyager. Il aime trouver et retrouver, chercher et rechercher. Puis restaurer aussi. Il a fait de sa passion, de son intérêt pour l'histoire et l'histoire de l'art, son métier. Il a aussi cette sale habitude, cette dépendance bien laide aux combats clandestins. Avant, il y a longtemps, il y participait même. Se prendre des coups dans la gueule, en rendre autant. Un besoin viscéral qui prend les tripes, qui vous étend au sol la gueule ouverte à cracher du sang. Manie qui le poursuit malgré tout. Il finit toujours par y retourner. Pour regarder, pour parier. Pas sûr que ce soit plus sage de balancer quelques billets dans ce genre de jeu que d'être dans l'arène. Une addiction comme une autre. Tout comme sa clope.
Décrivez l'endroit où vous passez le plus de temps (une pièce chez vous, au travail, un endroit à l'extérieur, etc). Il dirait sa boutique d'antiquité, avec son petit atelier de restauration à l'arrière. Il en est fier de ce petit coin hors du temps, suspendu quelque part loin du quotidien. Il en est fier parce que tout cela lui appartient. Alors quand il entend le carillon de la porte d'entrée tinter clairement, ça le fou de bonne humeur. La boutique est totalement ouverte sur l’extérieur grâce aux grandes vitrines. Elle a ce petit côté début du siècle dernier par sa devanture. Et à l’intérieur règne ce joyeux désordre, ce mélange d'histoires de tout lieu et de tout temps. Une odeur un peu spéciale, de celle qu'on les vieux objets trop longtemps endormis. Dans un coin, un beau gramophone chante ses disques de son timbre si spécial et non loin, deux fauteuils Chesterfield de cuir patiné sont disposés autour d'une petite table basse en verre sur laquelle se trouve un service à thé. Pour accueillir les clients et revendeurs. Sinon, partout, des objets oubliés aux origines variés.
Quel est le bien auquel vous tenez le plus ? Pourquoi lui accordez-vous tant de valeur ? Avec son taff, il en a vu passer des objets de valeurs. Pourtant, aucun n'en a autant à ses yeux que sa montre à gousset. Elle n'est pas très grande, pas très vieille, pas très riche. Et elle n'en a que plus de beauté. C'est une petite montre, en bronze. Un peu éraflée, le cadran n'est pas rayé mais le temps a fait son œuvre sur le métal. Elle est logée dans la poche de sa poitrine et son tic-tac se confond avec les battements de son cœur. Aucune gravure, pas de nom, pas de photo coincé à l’intérieur. Juste l'histoire qu'elle a traversée. C'est son père qui la tenait du sien. Sa mère qui lui a appris à lire l'heure avec les aiguilles et lui qui l'a fait à son tour pour sa sœur. Et Aaron qui jouait avec parfois. Tel un pendule. Elle se balançait au bout de la chaîne qu'il tenait du bout de ses doigts. Sa montre à gousset.
Quelle est votre plus grande peur ? De la perdre elle, définitivement ? Parce qu'il a encore ce putain d'espoir à la con qu'elle reviendra, qu'elle lui fera un jour un signe. Sauf que ce n'est pas sa plus grande peur. Nan. Sa plus grande peur, il ne s'en souvient pas. Tapie au fond de son crane, enfermée dans une petite boite. Parfois dans ses rêves elle se fait sentir, mais il oublie. Il oublie ce monstre prisonnier. Le Monstre.
Que faites-vous pour pallier au stress ? Il va boire un coup. Ou s'en fume une, de clope. Et quand c'est un trop plein d'énergie négative, colère, stress, fatigue, alors il descend aux enfers. Ses enfers. Et donne quelques droites, s'en prend autant, respire les odeurs de sang et de sueurs, sent l'adrénaline, entend le choc des corps, hurle sur des types, parie, et se reprend un coup dans la gueule en passant. Pour se sentir vivant, sentir sa mortalité. Et se rendre compte que le reste n'est pas si important, que tout passe trop vite. Et qu'il faut vivre.
Vous aimez-vous ? (question d'amour propre) Un peu mieux maintenant. Mais cela ne l’empêche pas d'avoir des phases où il se foutrait bien des pains dans la gueule histoire de. Ça lui ait passé depuis les quelques années où sa vie est devenue stable. Où il s'est rendu compte qu'il pouvait être quelqu'un et faire quelque chose de sa vie.
Listez trois choses dans lesquelles vous vous considérez bon, et trois choses dans lesquelles vous ne l’êtes pas. Il est habile de ses mains, doué de ses dix doigts. Il sait très bien se prendre des coups. Et en rendre autant. Et il est loin d'être mauvais un crayon à la main, pour dessiner des plans ou faire quelques croquis. Il ne cherche pas à comprendre les nouvelles et dernières technologies. Il a du mal à suivre son temps et les modes. Et ce n'est pas lui qu'il faut appeler pour mettre l'ambiance dans la dernière soirée branchée du coin.
▌Physionomie : Son visage émacié, sa gueule taillée au couteau. Deux yeux bleus, perçants, prenants. Des pommettes taillées à vif. Et des cernes marqués, parfois violacés quand il enchaîne les nuits animées et ses addictions. Ses lèvres sont fines et son sourire réussirait presque à adoucir son visage. Un nez droit, malgré qu'il ait été pété à de trop nombreuses reprises. Merci Aaron et ses doigts de fée. Un teint clair, qui a tendance à aller au cireux lors de ses chutes, comme il les appelles. Une coupe un peu spéciale, qu'il a vu sur des gamins pendant un temps il n'y a pas longtemps. Il semblerait que ça ait été à la mode il y a peu. Un nom comme undercut, il croit. S'en fou, au fond. Son crane est presque rasé sur une grande partie. Cheveux ras sur l'ensemble de sa caboche, sauf ses mèches brunes plus longues qui lui recouvrent le sommet de son crane. Et qui lui retombent sur le devant du front. Les vestiges d'une cicatrice rosée sur la pommette. Ses mains sont fines et ses longs doigts, abîmés par les produits qu'il a pu manipuler pour son boulot, ont ces restes de douceur dans leur mouvement. Il est plutôt grand, le bonhomme, mais pas assez pour que cela se remarque dans la foule. La moyenne haute, alors. Et sa silhouette est discrète, dans les tons bruns, ou gris, voir noir. Vêtu souvent à la mode anglaise des années 20, les longs manteaux de l'époque, les pantalons taillés, les chemises blanches impeccables et boutonnées, recouvertes de ces gilets si importants à l'époque... Bref, ces fringues d'une autre époque trouvent place dans sa garde-robe et lui donnent ce style un peu original, un peu décalé, et surtout si soigné et propre à lui. Et cache son corps abîmé par son histoire, ses muscles noueux travaillés par la lutte acharnée, par le besoin presque vital, développés dans la sueur, le sang et parfois les larmes. Et non pour une quelconque image de lui, pour répondre à c'te putain de société à la con qui te dit de surveiller ton activité physique et ce que tu bouffes. Son corps qui marque ses excès, les bouts des doigts un peu jaunis par la nicotine, les signes de nombreuses cicatrices tirées de ces combats et soignées par son ami, qui malgré tous ses talents ne peut les effacer entièrement. Puis surtout la grande qui barre le bas de son torse et la marque de morsure sur son épaule gauche. C'est deux là restent impressionnantes. Il ne sait même plus d'où elles viennent. Et s'en fou. En fait.
Histoire Dans sa tête, ça déconne fort. Ça déconne grave. Parce que des fois ça passe, des fois ça casse. Et souvent dans sa tête ça casse. Sans qu'il pige pourquoi. Tu t'souviens ? Oui. Nan. Souvent oui, mais parfois quand il creuse, nan. Parce qu'il y avait Elle. Et qu'Elle n'y est plus. Un trou. Le pourquoi sans réponse. Alors qu'il sent que la réponse est pas loin. Pourtant, ça craque, et dans sa tête il ne sait plus. Ne sait plus qu'il sait. Qu'il sait la réponse, qu'il sait où Elle est. Sa sœur, son amie. Une partie de son cœur qui s'est enfuie. Et qu'il oublie. Sans le savoir, c'est la tempête dans sa tête. Il ne se rend pas compte de ce qui se passe. Que sa mémoire n'est plus fidèle. Que sa tête s'est fait violée. Et que tout est cassé. On l'a forcé à l'oublier. Quelque part dedans est la réponse. Mais on l'a mise bien loin, bien trop loin pour lui. Son inconscient le sait, putain. Mais il a beau crier, il ne se fait pas entendre. Il gueule comme un fou en silence. Et lui il oublie, oublie que c'est le bordel dans sa tête et qu'il sait. Alors il vit. De sa petite vie. T'as des vies tranquilles et d'autres plus difficiles. Celle de Malory est quelque part là-dedans, mais il ne lui foutrera pas une étiquette sur la gueule pour plaire aux bonnes gens qu'ont besoin de catégoriser les choses. Sa vie elle est loin d'être un paradis, mais il ne considère pas avoir particulièrement morflé. Enfin... il ne s'en souvient plus. Les Andersons étaient une famille plutôt aisée de Londres. Ce genre de famille qui a les moyens d’accéder à la culture, d'ouvrir l'esprit à ses gamins et de leur fournir une bonne éducation. Et ils en avaient deux, de gamins. Malory était l’aîné, l'héritier s'il faut vraiment penser dans ce sens. Et puis il y avait la petiote, comme il l'appelait. Elizabeth, de six ans sa cadette. Une adorable gamine, la bouille angélique, le sourire calme et sincère. De ceux que tu veux protéger ou emporter avec toi. Et Malow' ne voulait surtout pas qu'elle le perde. Les souvenirs défilent devant ses yeux. Beaux, lumineux. Bien loin de la tâche sombre qui arrivera plus tard. Alors il la revoit, tout sourire en train de jouer à ses côtés. Alors il se revoit, grandir et s'épanouir dans la maison familiale, un livre à la main et une épée dans l'autre. Il continue de les voir, lui et sa sœur, parfois leurs parents. Mais leurs visages à eux ont perdu de leur précision, de leurs couleurs. Disparu depuis trop longtemps pour que le souvenir reste net. Il se rappelle de quelques sons, comme le rire fatigué de sa mère quand elle rentrait tard du travail. Ce qui arrivait bien souvent. Ou l'odeur de tabac froid de son père, quand il montait plus ou moins silencieusement dans la chambre de ses bambins pour les border et les embrasser sur le front, malgré l'heure trop tardive. Ça, il s'en souvient. De cette époque où le seul monstre était celui du placard et la seule ombre, celle que projetait l'arbre pars la fenêtre de sa chambre sous la lumière de la lune. Et bordel, qu'est-ce que ça remonte à loin déjà. Les années passent, inlassablement. Et lui n'était déjà plus vraiment un enfant, mais pas encore un adulte. A l'école ça allait. Le petit était suffisamment doué pour qu'on l'encourage à continuer comme ça. Quelques amis, pour pouvoir partager quelques instants de vie. Les premiers amours, foireux peut être, mais dont on garde un souvenir tendre. Et les premières claques que la vie te fout dans la gueule, en passant, pour que tu percutes que tout n'est pas rose, que tout n'est pas blanc. Qu'il existe autre chose et que t'es assez grand maintenant. En premier, c'est le rire de maman qui s’éteint. Sans prévenir, un accident. Elle n'a pas souffert ont-ils dit. Elle est maintenant au Paradis. Ou un truc du genre. Ça dépend si t'y crois. Malory y croit, juste pour que sa mère soit tranquille enfin, et qu'elle continue de rire quelque part. Alors il veut y croire bordel. Et tout continue. Leur père encore moins présent, pour assurer la charge économique de la famille qu'il dit. Et pour oublier, ou du moins combler la perte. Surtout. Parce que l'argent, ce n'était pas vraiment un problème au fond. Puis le temps passe, Malow' avance. Un cursus d'histoire de l'art, sa passion. Qu'il commence tôt. Puis continue en parallèle de petits boulots. Sa sœur avance tout autant, peut-être un peu moins bien. Et encore. Elle s'appuie plus sur son frère que sur son père. Pour la déposer en bagnole, pour fixer les limites, pour avancer de l'argent de poche, pour imposer un cadre. Leur père est trop occupé. Papa. Quelque part sur les routes. Ils sentent que quelque chose ne va pas, mais n'insistent pas. Et ils continuent. Main dans la main quand il le faut. De plus loin quand il y en a besoin. Lui apprend, dévore ce qui l’intéresse. Quelques profs ont son respect, voir même plus. Leurs connaissances n'ont à ses yeux pas de limites et il a soif d'apprendre. De comprendre. Puis de manipuler et restaurer. Il ne sait pas encore ce qu'il fera plus tard. Plus tard c'est dans longtemps. Il a à peine vingt ans. Tend l'autre joue qu'on raconte. Il ne sait pas s'il la tendue un jour. Mais la vie a décidé de le claquer une seconde fois. Ils le sentaient bien qu'il y avait quelque chose. Une petite ombre sur le tableau. Une petite ombre nommée cancer. Quel joli petit nom. Et papa disparaît à son tour. Malory est à peine majeur universel et surtout bien incapable de prendre l'entière responsabilité de sa petiote. Et l'héritage est bloqué pour eux deux jusqu'à ce qu'elle ait dix-huit ans. Alors on tente de placer la plus jeune. Placer. Malow déteste ce mot. Jusqu'à ce que la solution soit trouvée. Pas parfaite, mais la meilleure qu'ils avaient sous la main. Une tante, par delà l'Atlantique. Une tante qui avait fait signe de vie quand il fallait. Qui s'était proposée de prendre en charge Elizabeth le temps qu'il faudra. En souvenir de sa défunte sœur. Malory la suit, incapable de la laisser partir aussi loin, vers l'inconnu alors qu'ils traversent une période pas des plus joyeuses. Et les voilà à Détroit. Il la laisse aux bons soins de la tante non sans jeter un coup d’œil de temps en temps. Et lui sombre un instant dans les rues de cette nouvelle ville. Un instant. Ou une éternité. Un blanc. La violence du coup le fait trébucher. Les sons disparaissent. Puis reviennent, plus forts encore. Ce ne sera pas sa victoire qu'il fêtera ce soir. Put. Ain. Sa respiration se coupe, soufflée par un nouveau coup. Le suivant sera le bon. Il le sent, le voit venir au travers son regard voilé. Et l'attend presque avec joie. Puis voilà. Quelques étoiles pour l'accompagner, qui disparaissent à leur tour quand tout s'éteint. Pas longtemps. Juste le temps qu'il faut pour le sortir de l'arène, comme ils l’appellent. Il reprend ses esprits, ouvre les yeux. Derrière le public. Les cris lui paraissent loin. Les injures et l'odeur de l'alcool finissent de le réveiller. Un nouveau combat avait commencé. Et Aaron venait de le retrouver. Avec son air moralisateur, comme si cela le faisait chier de s'occuper de Malow. Oui, cela le faisait chier, Malory le savait. Tout comme il savait que c'était parce que l'autre s'inquiétait pour lui. Comme il savait que l'autre devait avoir parcouru pas mal de recoins de Détroit pour savoir dans lequel il s'était fourré ce soir. Pour le ramener ensuite, chez lui. Chez Aaron. En passant, il eut la présence d'esprit de récupérer son fric. Il avait parié contre lui même. Dans tous les cas, il était gagnant. Aaron n'eut pas l'air convaincu lorsque Malory lui agita une liasse de billet sous le nez, un air de profonde débilité sur le visage. Idiot bienheureux dans sa chute. Aaron. Aaron Baker. C'est un mec bien. Pas un saint, loin de là. Mais un type avec un bon fond et un grand cœur. Suffisamment grand pour vous y accueillir, vous et la merde que vous vous traînez. Ce qu'il avait fait avec Malory. Il l'avait récupéré dans un sale état, aux urgences, un soir où il était de garde. Et il l'avait retapé. Pour l'y revoir une semaine plus tard. Alors il avait cherché, creusé et fait chier ce jeune con, pour comprendre ce qu'il se passait dans sa p''tite caboche et dans quel merdier il était pour revenir dans cet état. Au final, quand il avait pigé un peu le truc, il avait arrêté de le recevoir aux urgences. Parce qu'ils étaient devenus potes, parce qu'il était devenu quelqu'un l'un pour l'autre. Tel ce petit renard apprivoisé par un prince tout aussi petit. Et Aaron allait le récupérer maintenant directement à la source du problème. Pour le rafistoler chez lui. Allez savoir pourquoi, les soins d'Aaron étaient putains d'efficace. Malow ne s'est jamais demandé pourquoi. Il acceptait juste que quelqu'un l'aide, que quelqu'un l'apprécie et se préoccupe de lui. C'était déjà tellement énorme. Et tellement chiant aussi, que quelqu'un le pousse au cul, lui fasse reprendre sa dernière année d'études puis l'encourage à se bouger le cul pour trouver un vrai taf. Tellement chiant. Mais au moins avait-il sorti la tête de l'eau. Il avait repris sa vie en main. Un petit travail en tant que restaurateur d'art dans un musée. Plus qu'un seul paquet de clope par jour. La boisson aussi avait diminuée. Et il avait son petit appart', loué avec son propre fric, celui qu'il réussissait à gagner proprement. Il pu retourner voir sa sœur, sa chère petite Eizabeth qui avait bien grandi, sans la honte qui l'habitait avant lorsqu'il la voyait. A eux deux, ils étaient forts comme le monde, puissant comme les astres. Du moins, la vie en avait la couleur et la lumière. Malory lui présenta Aaron. Ce mec bien, son ami et amant qui l'avait vu si bas. Qui avait su le tirer plus haut. Ils s'étaient bien entendu et la vie souriait. Enfin. Comme si la résolution de l'acte final approchait et que c'était une fin heureuse. Sauf que t'as cru. Tout n'est pas fini. Une fois de plus, le temps avance. Sans piger forcément que tu veux le stopper. Toujours est-il que la petiote a son dix-huitième anniversaire. La lettre est ouverte, l'héritage donné et le deuil terminé. Ils récupèrent biens et propriétés, plus un petit pactole. Ils décident d'un commun d'accord de vendre leur ancienne maison et de se partager l'argent. Et avec tout ça, Malory se lance. Décide de se jeter à l'eau. Il a ce doux rêve qui lui trotte dans la tête, discret, mais présent. Alors l'occas' est trop belle et il décide de devenir proprio de ce local plutôt sympa, bien qu'un peu vieillot. Et de le retaper. A son tour de remettre sur pied quelque chose, de prendre les devants. Aaron le regarde faire, une clope au bec et un sourire amusé, mais pas moqueur, aux lèvres. Il l'encourage, lui file un coup de main quand il en a besoin, ou sinon lui apporte du thé. Et enfin, la petite boutique qui ne payait pas de mine prend la forme d'une vraie caverne d'Ali-Baba. Sa boutique d'antiquité. Enfin basculée dans la réalité. Aaron a toujours son sourire. Malory aussi. Et Élisabeth le félicite au téléphone. Son sourire s'entend dans sa voix. Elizabeth avançait elle aussi de son côté. Ses études, puis à son tour quelques petits boulots. Elle passait régulièrement le voir et vice-versa. Ça avait ce goût du bonbon un peu sucré sur la langue. Ceux qui sont tout doux, qui ne s'ancrent pas dans la mémoire mais qui laisse une chaleur diffuse dans le cœur. Malow a encore ses petits problèmes, mais rien de grave. Il prend plaisir dans ce qu'il fait, cherche toujours de nouvelles vieilleries. Il vend, trouve, achète et restaure ce qu'il peut. Les rencontres se multiplient, toutes uniques, même celles de moindre importance. Aaron aussi, petit à petit, le laisse vivre sa vie. Ils sont toujours proches, mais laissent le courant les éloigner un peu. Parce que c'est comme ça, ça va, ça vient. Ils se retrouveront, si un jour l'un à besoin de l'autre. En attendant, chacun a ses affaires à s'occuper. Sur son visage, quelques gouttes. Il ne sait si c'est la pluie qui commence, ou bien autre chose. Une autre chose liée à la blessure sur son crane. Il déconnecte. Comme s'il voyait la scène de loin. Comme s'il ne sentait pas une lame transpercer la chaire de son torse et l'érafler sur toute la hauteur. Était-ce vraiment une lame ? Dans son épaule, une vive douleur. Des crocs qui s'enfoncent. Une douleur qui explose dans son crane. Il sent un liquide chaud ruisseler sur son corps. Ce n'est pas noir dans sa tête. Il voit encore. Il la voit. Elizabeth. Rouge et affolée. Des cris lui parviennent. C'est sa propre voix qu'il entend s'élever. Râle de douleur ou de désespoir. Elizabeth. Au loin qui s’effondre. Il tend une main, sans avoir conscience du geste. Comme si cela pouvait la ramener. Parce qu'au travers de la brume de son regard, il la voit qui part. Enlevée par ces yeux jaunes. Il ne comprend pas. Ne peut pas comprendre l'horreur de la situation. Yeux jaunes. Gueule ruisselante. Et pas une lame, non. Une griffe qui miroite sous le couché de soleil. Yeux jaunes. Monstrueux. Puis enfin le noir. Noir. La suite est floue chaotique. Il se réveille chez Aaron. Encore une fois. Un mauvais rêve ? Dans sa tête les images se bousculent, se superpose à la réalité. A moins... A moins qu'il se rende compte que l'énergie qui s'écoule tel un torrent dans ses veines n'est pas naturelle. A moins que sous ses yeux horrifiés il ne voit ses blessures se refermer. Beaucoup trop vite. Et Aaron est penché sur lui, les yeux fermés, concentrés. Une aura l'entoure. Une aura puissante. Pas normale. Visible. Et magique. Malory décide que c'est trop et son esprit bascule de nouveau dans l'inconscient. Mais pas pour longtemps car encore une fois les cauchemars l'envahissent, l'horreur lui prend les tripes et les souvenirs le réveillent. En sueur. Suffoquant. Un goût métallique sur le palais. Il regarde Aaron, flou encore, qui se trouve un peu plus loin, dans la cuisine. Il prend conscience de son environnement. Il est sur le canapé, dans le petit salon qu'il connaît bien. Et une fois encore, sans qu'il ne puisse maîtriser le flot de panique qui se déverse en lui, les images prennent vie. Il se souvient. Et hurle. Les jours se suivent, lentement. Physiquement, il est guéri. Dans son esprit c'est la tempête. Et il sait très bien pourquoi. Il sait que la créature qui l'a laissé pour mort n'est pas censée exister. Il sait que ce monstre a embarqué sa sœur. Et elle, il ne sait pas si elle est encore en vie. Il sait aussi que s'il encore vivant, lui, c'est parce que son ami n'est pas exactement ce qu'il prétend être. Et il sait aussi qu'il ne peut plus le voir comme son ami. Trop difficile de mettre ensemble l'image de cet homme qu'il connaît par cœur avec celle du monstre qu'il a vu. Parce qu'Aaron en fait parti, de ces monstres. Et son cœur déchiré à cette idée n'est pas une grande aide pour reposer son esprit. A-t-il seulement réussit à fermer les yeux plus de trois heures d'affilées ? Il ne pense pas. Alors Aaron a une solution. Il ne le dit pas à son ami. Mais c'est pour son bien. Quand Malory ferme enfin les yeux, la fatigue l'emportant malgré sa peur, il prend sa décision. Sa main vient caresser le front de celui qui a été son compagnon, puis reste posée. Et son aura se matérialise de nouveau. Tout doucement, avec une infime précaution, il fait le tri. La mémoire de Malow défile sous ses doigts et avec une grande douceur, il prend les souvenirs des dernières semaines et les enfermes dans une petite boite. Solide. Épaisse. Et sombre. Quand les derniers événements sont enfin tous prisonniers, il range cette petite boite bien loin au fond de son esprit. Pour qu'il oubli. Et il oublie. Cela fait plus de quatre ans que pour lui, sa sœur est partie. Sans donner de nouvelle, juste ce petit mot. « Je pars ». Il n'arrive pas à lui en vouloir et ne comprend pas pourquoi. Pourquoi malgré le fait qu'elle l'ait lâché comme ça, il ne ressent aucune colère. Juste un vide. Et parfois des cauchemars qu'il oublie dès que le jour se lève. Il a repris sa petite vie. Comme avant. Dans sa tête les quelques semaines blanches et vierges de souvenirs ne sont pas un problème. Aaron s'en est bien occupé. Aucune question. Aaron. Lui aussi est parti depuis. Voir du pays qu'il a dit. Besoin de changer d'air. Leur relation avant son départ était devenue étrange. Il y avait cette lueur dans les yeux de son ami, une lueur de culpabilité, de résignation. Et peut-être un peu d'espoir. Mais Malory ne comprenait pas pourquoi tout ça avait pris place dans le regard de l'autre. Son ami, son amant. Son compagnon d'un bout de chemin. Il ne l'avait pas abandonné. Juste qu'il avait continué ailleurs. Parti à la recherche de quelqu'un. C'est ce qu'il a soufflé, avant leur dernier baiser. Il avait ce goût amer des non-dit et des trahisons. Mais il était bon. Et Malory a continué à son tour. Son bout de chemin à lui.
Et vous êtes ? Pseudo Narcy. Age 20 piges. Comment vous êtes vous retrouvé sur DM ? J'vous ai croisé dans plusieurs partenariats sur des forums où je gambadais, et j'ai décider d'aller plutôt brouter par ici. Genre votre herbe est bien verte. C'est cool. Personnage sur l'avatar : Cillian Murphy dans Peaky Blinders Un mot de la fin, une suggestion ? J'ai craqué, plus tôt que je le pensais. Mais je vous aime déjà. Que ce soit votre design, l'ambiance qu'il se dégage, le contexte, les intrigues qui se dessinent, et puis les p'tits membres qui font votre vie. Bref, z'êtes très beaux. Tous. Je vous déclare mon amour. |
| | | Invité
| Sujet: Re: Malory Anderson - [Terminer] Jeu 17 Mar - 21:42 | Bienvenue à toi \o/ Mets toi à genoux jeune mortel * sort * |
| | | Ismaël Saenz
▌Espèce : ( ͡° ͜ʖ ͡°)
Banalité de l'humanité.
Médecin Légiste ( Ex-medecin de gang).
Junkie névrotique et désillusionné.
∆∆∆∆∆∆∆ ▌Messages : 144 ▌Age : 27 ▌Double(s) Compte(s) : Anastase [Staz]
| Sujet: Re: Malory Anderson - [Terminer] Jeu 17 Mar - 22:23 | HAAAAAAAA HAAAA HAAA JSDGQDGWJHVBSKDHGXJCVBWDFG XBFV, plz épouse moi tout de suite ok ? (Bon, voila c'était mon côté fan absolue de peaky blinders qui parle, je me calme.) Au delà de ça, j'ai lu la première partie de ta fiche et dios mio c'est du petit lait. Je m'attaquerai avec plaisir au reste à tête reposée et lorsque ce sera terminé. Suerte cariño et bienvenido chez nous <3 |
| | | Miremél
▌Espèce : Dragon ▌Messages : 427 ▌Age : 28 ▌Double(s) Compte(s) : /
| Sujet: Re: Malory Anderson - [Terminer] Ven 18 Mar - 9:41 | Welcome Je viens de dévorer ta fiche, ce style d'écriture c'est criminel, j'adore, et j'attends la suite avec impatience ! Rawr |
| | | Malory Anderson
▌Messages : 20 ▌Localisation : Avec sa clope. ▌Double(s) Compte(s) : /
| Sujet: Re: Malory Anderson - [Terminer] Ven 18 Mar - 18:37 | Merci beaucoup à vous trois pour votre accueil, c'est adorable !
Lok' : Se mettre à genoux devant Loki ? Aucun souci, tous les jours, quand tu veux. Parce que Loki. Et Tom Hiddleston. GENRE ♥♥♥ Et merci, soit dit en passant o/
Ismaël : Merci pour ta déclaration. Avec autant de passion, je ne puis qu'accepter. Et sinon merci pour tout, c'est super gentil ♥ Muchas gracias !
Miremél : Merci beaucoup petite dragonne ♥ Tu vas me faire rougir è////é
Je devrais avancer tranquillement dans la soirée et poster ça ensuite. Puis corriger un peu. Mais au pire du pire je pense avoir fini pour demain soir. J'aime pas trop trainer mes fiches alors ça devrait le faire. Encore merci beaucoup !
Edit : Voilà donc la fiche complète. Et corrigé de ce que j'ai vu, ce qui ne doit pas être parfait. |
| | | Jacob K. Schröder
▌Espèce : Cavalier sans tête (âme damnée) ▲ immortel et ne craint ni les armes à feux, ni les armes blanches ▲ Peut décrocher sa tête de son corps ▲ tête vulnérable ▲ le feu ainsi toutes choses sacrées sont ses faiblesses. ▌Messages : 516 ▌Double(s) Compte(s) : Cesare Da Conti - John Willard - Saint Sebastien
| Sujet: Re: Malory Anderson - [Terminer] Lun 21 Mar - 14:06 | Comment dire...J'ai crié en continu en lisant ta fiche, d'abord parce que le bonheur de lire une telle petite merveille était trop grand, PUIS D'ABSOLUE DOULEUR. Franchement, ta fiche, c'est vraiment un cadeau du ciel. Elle est top, précise, concise et ton style d'écriture est tellement efficace, cru, mais poétique que ça m'en a donné des frissons ! En ce qui concerne le personnage, les mêmes compliments reviennent ! Déjà, j'adore le prénom Malory (laisse moi t’appeler M. parce que James Bond 4ever), alors c'est un plus. Mais franchement, j'adore j'adore j'adore le bonhomme. ET SON HISTOIRE. Elle est génial, mais affreusement triste. j'ai versé ma petite larme parce que même si tout ce qui lui arrive c'est de la faute à pas de chance, c'est quand même bien bâtard. Bref, une superbe fiche et un style aussi efficace qu'un bon coup de poing ; ) Après la validationC'est maintenant que la partie commence vraiment ! Mais pas de panique, voici quelques liens pour te rappeler où tu dois aller pour bien commencer. Les liens en gras sont obligatoires ! - Le recensement des avatars : tu trouveras un formulaire à poster pour que l'on ajoute ton avatar à la liste. Comme ça, personne d'autre ne le prendra. - Recensement des légendes (pour les monstres) : pour que tout le monde s'y retrouve et qu'on puisse voir qui est quoi ! - Recensement des capacités spéciales (pour les monstres) : pour que les autres puissent savoir quelles capacités sont utilisées. - Recensement de ton occupation / métier : Ça, c'est pour tout le monde ! Sauf si tu n'en as pas, évidemment. - Recensement des double-comptes : Si tu as un double-compte, il est obligatoire de le recenser par ici. - Après avoir jeté un oeil au récapitulatif des habitations pour savoir quelles places libres il reste, tu pourra ensuite faire une demande de logement. S'il n'y a plus de places, no worries, tu peux parfaitement demander la création d'un nouveau lieu ! Par ailleurs, si tu as besoin que l'on crée un lieu différent d'un logement (lieu de travail, bar, etc), c'est par ici. - Demandes de RP : si tu ne sais pas avec où commencer, poste un petit quelque chose par là, et quelqu'un te répondra ! ( Jette un œil aux idées de scénarios ! Il s'agit de plein de petites idées de RP ou de dialogues pour s'inspirer, donc fonce !) - Fiches de liens : elles ne sont pas obligatoires mais bien pratique pour savoir où tous les personnages en sont, et aussi pour prévoir de futurs liens et RPs ! - Carnet de bord : l'avancée de tes RP, en gros. De même, c'est principalement pour toi, pour que tu t'y retrouves. Pour ces deux derniers, tu trouvera des modèles ici !- Le flood : la fête tous les jours à toute heure. Yey. Et en bonus : Pour la palette du forum, des titres en plus et des polices supplémentaires c'est ici ! Si tu veux des mises en page html pour tes RP, c'est par là. |
| | | Malory Anderson
▌Messages : 20 ▌Localisation : Avec sa clope. ▌Double(s) Compte(s) : /
| Sujet: Re: Malory Anderson - [Terminer] Lun 21 Mar - 19:44 | Merci beaucoup pour tous ces compliments. Ils me vont droit au cœur et tout. Genre vraiment merci, cette journée était merdique. Donc AU MOINS cœur sur toi, amour, joie et bonheur. Et plus, parce que ça me fait méga plaisir. Merci encore. Voilà |
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