Keylian A. Maxk
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Merci à Axel et Yael pour les avatars ▌Espèce : Chupacabra ▌Messages : 51 ▌Age : 31 ▌Double(s) Compte(s) : ///
| Sujet: why do you stay until you see blood ? | KEY Mar 12 Avr - 5:28 |
keylian Aleksandrov Maxk 23 - Amérique Latine - Cuisinier & Vendeur d'Information - Chupacabra - Wanna Fight?
Pouvoirs & Faiblesses : Keylian a la capacité d'adopter l'apparence de la bête qui sommeille en lui. La transformation n'étant pas sans douleur, elle n'est pas très longue, mais il reste un peu sonné dans les minutes qui suivent. Ensuite, il peut aisément vaguer à ses occupations. Pour l'inverse, la transformation est la même, mais parfois, si la concentration n'est pas tout à fait là, il arrive qu'il garde quelques attributs. Ses oreilles restent pointues, ses canines trop longues, son visage ayant une plus forte pilosité au niveau de la barbe, ils finissent par disparaître après une dizaine de minute. Malgré le fait que la bête soit uniquement carnivore, étant humain, il peut sans problème manger de la nourriture normal, mais celle-ci ne pourra jamais le satisfaire s'il a une soif de sang. C'est pour cette raison qu'il traîne toujours une flasque avec du sang de chèvre ou de bovin sur lui, évitant de saigner un passant en pleine rue ou un client. Il doit aussi dormir beaucoup. Le Chupacabra étant principalement nocturne, il est plus à l'aise en début de soirée qu'au beau millieu de la journée.
Un effect néfaste de la transformation est la « Berserk », la rage de la bête sauvage. Voilà le pouvoir que le Chupacabra possède. Celui-ci étant resté longtemps endormit au plus profond de son être, il a toutefois fait surface, quelques années plus tôt. Décuplant les capacités canines de l'animal, (le goût, l'odorat, l'ouïe et l'envie du sang) il fait en sorte que la bête devient oh dieu plus menaçante qu'elle ne l'est déjà. Avec de la pratique, les plus expérimentés peuvent l'activer sur demande, mais ce cher Keylian n'en est point capable. Ayant beaucoup de facilité à se transformer, le faisant depuis toujours, il arrive toutefois que le Berserk s'active lui-même et il ne fera pas la différence entre le bien et le mal. Ce pouvoir lui fait peur, mais il ne s'en soucie pas plus. Pas assez diront certain.
Miroir de l'âme Keylian est un connard. He's an asshole. Voici la première caractéristique que vous remarquerez au premier abord de ce gorille qui n'en a rien à foutre de vous, surtout s'il ne vous connaît pas. Étant dans la catégorie des personnes qui n'aiment pas être social, il devient une vraie plaie si vous lui portez beaucoup trop d'intérêt et si vous lui posez trop de questions sur lui-même. Un doigt d'honneur, des menaces, il n'hésitera pas à lever le poing si vous le faites perdre patience et il s'amusera sans gêne à vous rendre la vie difficile par la suite parce que l'un de ses plaisirs est de continuer. Keylian est entêté. Il a raison. Il a tous les droits de le faire puisqu'il se le donne avec une telle conviction que rien ne l'arrêtera. Ceci étant le parfait reflet de son côté anarchiste, ne soyez pas dans son chemin s'il décide de faire un sale coup ou vous serez impliquer d'une façon ou d'une autre. Keylian est réservé. Ayant ses secrets comme tout le monde, il ne sera pas le premier à venir vous parler. Vivant sa vie de son bord, faisant ce qu'il doit faire, ce qu'il a envie de faire comme fumer dehors ou simplement être couché à l'extérieur de l'immeuble, il ne vous repoussera pas toutefois si vous venez simplement à côté de lui puisqu'il n'est pas qu'un mauvais garçon. Étant humain, enfin à moitié, si vous venez lui parler, il risque de ne pas vous répondre concrètement, mais il ne vous dira jamais d'arrêter. Les «Fferme ta gueule», il les garde pour des personnes plus stupides que quelqu'un venant simplement lui causer et si vous lui laissez un moment, il finira par dire quelques mots. Keylian a une carapace. Son passé lui en donnant aucunement le choix, étant déjà un gamin qui s'occupait surtout de lui-même et de sa propre famille, il ne s'ouvrira pas facilement à vous. Cela prendra du temps, mais lorsque vous y arriverez, vous le remarquerez vite. Étant ce que l'on appelle un addict du sucre, grâce à sa mère, il est un cordon bleu des desserts et de la cuisine conventionnelle. Peu importe, s'il a les ingrédients, il concoctera ses petits merveilles du monde. Il a aussi un don pour la musique. Sa voix étant assez bonne, sa spécialité se penche toutefois vers ce cher instrument à corde que l'on appelle la guitare. Ayant toujours joué de cet instrument, celui-ci étant souvent utilisé lors que fêtes latine, le Jour de la Mort, etc., il a appris bien jeune à jouer et, disons qu'il est assez doué. Adepte de musculation, son corps en étant la preuve, il ne dira jamais non à une bonne bagarre et sera souvent le premier à frapper puisqu'il devient un peu impulsif durant ses moments. Pas besoin de vous dire qu'il a un nombre impressionnant de retenues en historique, mais rien ne l'arrêtait, déjà qu'il n'écoutait pas beaucoup en cours, il finissait toujours par passer, étonnamment. En gros, Keylian, qui peut paraître effrayant au premier abord, est pourtant un jeune adulte comme les autres. Gérant ses problèmes comme n'importe quel idiot de son âge, il essaye de passer du bon temps malgré des problèmes mentaux fréquents, la dépression étant sa plus grosse faiblesse. ▌Aimez vous votre condition de monstre ? J'en ai franchement rien à faire. ▌Que pensez-vous des humains ? Je déteste les humains. ▌Êtes-vous bien intégré à la société ? Si oui, avez-vous un métier ? Et si vous êtes étudiant, qu'étudiez-vous ? Si vous ne faites rien de cela, que faites-vous ? Je travaille comme cuisinier dans un restaurant cinq étoiles, mais mon passe temps préférer est de vendre des informations contre de la drogue ou des cigarettes. Souhaitez-vous dévoiler votre véritable nature au reste du monde ? Et me faire shooter dans le crane de nouveau ? F*ck that. Quelles sont vos activités favorites ? Avez vous une passion ? Ecrire iciDécrivez l'endroit où vous passez le plus de temps (une pièce chez vous, au travail, un endroit à l'extérieur, etc). Dehors principalement ou dans mon lit. Il arrive parfois que je traine aussi dans un bar pour boire un milkshake. C'est la vie c'te truc. Quel est le bien auquel vous tenez le plus ? Pourquoi lui accordez-vous tant de valeur ? Mon eye patch. Vous n'avez pas besoin de savoir pourquoi. Qu'est-ce qui vous met le plus en colère ? Les autres. Quelle est votre plus grande peur ? ... Que faites-vous pour pallier au stress ? Milshake au Fraise, Sucre, Bagarre... Quelle est la routine d'un jour normal pour vous ? Comment vous sentez-vous si cette routine est rompue ? Dormir est ma principal occupation, puis le soleil se couche et mon amusement commence. Rien ne me perturbera tant que je dors avant. Vous aimez-vous ? (question d'amour propre) ... Listez trois choses dans lesquelles vous vous considérez bon, et trois choses dans lesquelles vous ne l’êtes pas. Quelque chose à rajouter ? ▌Physionomie : Keylian n'est pas le genre de personne que l'on aborde facilement. Intimidant, balafré et gardant une expression agacée la plupart du temps, si un malaise ou un frisson vous titille la colonne vertébrale, c'est voulu. Du haut de c'est un mètre soixante-dix-neuf, avec sa musculature venant de bagarres de rue et de ses nombreux gestes anarchistes à souhait, il dévisage le monde entier sans avoir le moindre regret et profitera de votre faiblesse si vous le laissez faire. Il s'en délectera. Abordant autre fois une paire d'iris bleu clair qui lui valait quelques compliments auxquels il répondait avec une grimace ou un non intérêt, la vie a toutefois décidé un autre sort à ses saphirs. En ayant perdu un lors d'une période difficile de sa vie, il est maintenant qualifié de borgne et ceci l'empêchera de conduire pour le reste de sa vie. Quoi qu'il en ait rien à faire des trucs qui roulent, sauf peut-être le papier. Son visage criant le vécu, les bagarres, mais aussi les mauvaises passes, il a un très grand nombre de cicatrices. Deux de chaque côté de sa bouche, celles-ci causant des problèmes de diction, sifflant les S, les V et les F, l'une chevauchant son nez, l'une commençant sur le haut de son sourcil et terminant en accompagnant celle sur le nez, il y a aussi celle prenant la place de son ancien iris, celui-ci ayant été enlevé après l'accident. Il ne porte aucune honte à son visage. Il le voit tous les jours et il refuse la chirurgie, mais ne lui poser pas de question, il finira par s'énerver. Une au cou, sur le torse, sur les bras, comme cela vient d'être dit, elles ont chacune leur histoire et elles sont enfermées sous clé. Si l'on continue sur la peau, il a le teint classique des latinos. Le juste milieu entre afro-blanc, sa couverture est saupoudrée de quelques grains de beauté et de quelques tatouages. L'encre l'ayant toujours attiré, les aiguilles aussi, il n'a pas délibéré longtemps avant de finir dans un salon de tatouage. Ses deux bras étant couvert, un dégradé de noir commençant à ses poignets jusqu'à ses coudes, étant stoppé par deux anneaux noirs, le haut est ensuite décoré de flamme et de crânes. Son dos porte des bases d'ailes auxquelles le feu et l'acharnement les ont presque dégarnies de toute forme de plumes et une colonne vertébrale noire descend le long de la sienne. Ensuite, il y a les piercings. Il en compte quatre à chaque oreille. Deux hélix, deux au lobe, deux à la nuque et deux aux lèvres, après quelques centaines de dollars, il fut satisfait. Ne mettant pas autant d'argent sur ce qu'il porte, il couvre tout de même son histoire capillaire avec style. Sa palette de couleur n'étant pas dans les plus vives, il joue surtout dans le noir, le vert et le gris. Couleur foncé, rouge, bleu, etc. Il n'y a qu'une couleur qui revient, et c'est le rose. Absurde, vous me direz ? C'est pourtant la couleur qu'il affectionne le plus. Son style étant principalement Punk, il va dans le grunge de temps en temps, mais l'ensemble reste avec les piques, des têtes de mort et des messages qui feraient sursauter les grands-mères. Jeans déchirés, à patch, bandanas de tout genre, il en a un nombre incalculable et porte aussi souve Description de la race: - Spoiler:
Chupacabra. tʃupa'kabɾa. Suceur de chèvre. Cette créature ayant une très forte popularité dans les pays latinos, n'est pourtant pas celle que les gens pensent connaître. Tout d'abord décrit comme étant une bête ressemblant à une chauve-souris, abordant de longues dents pour pouvoir percer le cervelet des proies pour leur offrir une mort sans douleur, ils ne sont pas le moindre du monde comme cela. Le mythe ayant commencé à cause du virus de la rage que certains canidés portaient, le Chupacabra actuel est resté de qu'il a toujours été, un chien. Abordant une épaisse fourrure au début de la race, l'évolution a fait en sorte que leurs corps se transforment au fil des ans. Perdant une grande partie de leur couverture de poil, ce qui leur reste est essentiellement celle couvrant leur cou. Une mince couche sur les pattes et le dos, ils ont un corps assez squelettique. Une peau mince, des griffes pour bien saisir le sol à la course, le seul élément qui fait leur spécialité en tant que race canine, c'est que leur visage est complètement dépourvu de matière vivante. Aucune peau, aucun muscle, aucun globe oculaire. Un crâne. Clair comme la neige, vide comme la nuit. Il est relié par la colonne vertébrale de la bête et peut bouger comme un chien le ferait normalement. Pas de grincement, pas de claquement. Fluide, rapide, ils ont une mâchoire puissante pour facilement achever leurs proies et des dents pour facilement déchirer puisqu'ils ne puissent point mâcher. Ils doivent rapidement tirer et avaler d'un coup aussi non, tout tombera simplement à travers leur mâchoire. Dure dure la vie du Chupacabra. Parlant de leur vie, cette créature ne compte pas parmi celles que l'on peut apercevoir le jour. La race abordant habituellement un pelage noir, le soleil de l'Amérique du Sud a fini par rendre cette créature nocturne. Ils deviennent très actifs quand celui-ci disparaît à l'horizon et n'attendront pas longtemps avant de bouger. Ils ont une très bonne vue la nuit, tout comme le jour, mais avec moins de détails précis. Si leur regard se pose sur quelques choses qu'ils convoitent, rien ne les sépara de leur but. D'ailleurs, ce qui remplace leur globe oculaire, est une petite lueur bleutée flottant dans le creux de leur crâne. Une pour chaque œil, elle ne disparaît jamais, sauf lorsque l'on essaye de la toucher. Dans ce cas-là, elle s'évapora légèrement et reviendra une fois que l'espace sera dégagé. Autre apparence : Image de la Race
Histoire PART ONE : Something For Nothing - Citation :
- NEWS PAPER, Casa Grande. 14 Février 1993
[...] la population essaye de comprendre. Les bêtes disparaissent en grand nombre chaque nuit, personne n'arrive à avoir de résultat sur les enquêtes en cours. Cela ressemble grandement au vol de bovin de 1986 puisque les circonstances sont les mêmes. Les autorités pensent à des voleurs de bétail, mais de nombreux fermiers locaux mettent la faute sur une créature mythiques, le Chupacabra ou Suceur de chèvres. Certains disent l'avoir aperçu, mais les autorités ne pensent pas suite une piste basée sur des légendes. Ils ont tout de même fait appel à quelques gardes de la faune pour surveiller s'il n'y a pas une bande de chiens sauvages ou de coyote dans les environs, mais [...] Il y a une tradition chez les humains qui consistent à faire des offrandes aux nouveaux-nés. Vêtements, argent, bijou, etc. Chez les bêtes, toutefois, c'est différent. Les créatures étant des bêtes de chasse, c'est la bouche en sang que ceux-ci viennent déposer une offrande fraîche au parent de l'enfant. Le regard amusé, remerciant de nombreuse fois les membres de leurs meutes, ce fut avec beaucoup de curiosité que les invités des Maxk vinrent dire leur premier bonjour au jeune Keylian. Ses cheveux ébène dansant au même rythme que le feu de joie ayant été allumé pour l'occasion, c'est avec beaucoup d'appréhension et d'espoir qu'un nouveau Chupacabra entra dans ce monde. Un monde plutôt étrange et détacher puisqu'ils n'existent pas aux yeux des humains. Entrant dans leur quotidien, leur routine comme un train à toute allure, ce petit pris bien sa place en grandissant, faisant la fierté de sa mère et son père. Apprenant aussi dès le plus jeune âge que le monde des humains seraient toujours différents du sien, il arriva rapidement à contrôler son pouvoir et ce fut avec une impatience énorme qu'il attendit que les années passent pour pouvoir aller chasser avec son père. N'ayant pas le droit jusqu'à l'âge de neuf ans, n'ayant participé qu'à des achèvements et des repas de groupes, lorsque le basaner souffla les neuf bougies sur son gâteau, ce fut le plus beau jour de sa vie. Ou presque. - Citation :
- BREAKING NEWS. 17 Février 2003
Une nouvelle plutôt inusitée a fait le tour de l'Amérique Latine. Tard le soir le 16 Février, alors que le soleil venait tout juste de se coucher, un appel de détresse a été passé à la Police du quartier de la ville de Casa Grande. Des jeunes faisant une fête à l'extérieur ont dû écourter leur amusement de groupe lorsqu'un énorme canidé aurait bondit hors de la nuit. La bête ayant l'envergure d'un loup, aurait apparemment aucune fourrure ou chaire au visage. La police et le service de la faune recherchent présentement un chien en très mauvais état, mais aucune piste n'a été trouvée. Plusieurs jeunes ont du passé un examen pour voir si des hallucinogènes auraient été mêlés à la petite fête, mais aucun résultat n'ont été positif. Il va s'en dire que plusieurs fermiers locaux disent connaître le coupable et ce serait apparemment l'œuvre d'un Chupacabra, créature mythique qui [...] Il n'était pas prêt. Voilà ce que son père répéta de nombreuse fois alors qu'il faisait les milles et un pas dans le salon. La tête basse, les yeux bien accroché au plancher qui était soudainement un sujet très intéressant, il savait qu'il avait fait quelques choses de mal. De très mal. Pendant de nombreuses années, ayant toujours été dans l'ombre, l'homme n'avait jamais concrètement aperçu un Chupacabra. N'ayant qu'entre vu des silhouettes, quelques photos sans grands détails, maintenant, un groupe de personnes garderont l'image de la bête gravé dans leur mémoire. Il savait qu'il venait de violer la règle la plus importante de la meute : La discrétion absolue, mais il n'avait pas réussi à se retenir. C'était sa première chasse. Sa tête étant remplit d'image, l'adrénaline coulant dans ses veines comme un courant déchaîné, lorsqu'il crut apercevoir une proie au loin, il s'élança. Voulant impressionner, prouver sa valeur enfin, il n'avait pas pris en compte que les mouvements au loin n'étaient peut-être pas ceux d'une proie. Punit, il fut. Le chef de la meute l'ayant approuvé, il dut attendre au moins un an avant de pouvoir revenir sur les terres de chasse et ses parents l'obligèrent à aller à l'école publique. Ayant toujours été éduqué dans la meute, il va s'en dire que cela l'avait pris au dépourvu. Il n'avait jamais vraiment porté d'attention à ses cours, mais cette fois, il n'avait pas le choix alors, c'est en petit délinquant qu'il arriva dans une classe dans lequel il fit rapidement effet. Voyez-vous, pour s'assurer de ne jamais être dérangé sauf si cela était nécessaire, le basané commença à porter un masque plutôt effrayant et il garda cette habitude, cette carapace de paix pendant de nombreuse années. PART TWO : Take Out The Gunman Il était là. Planté, paralysé, il était impuissant. Les gouttes de pluie tombant sur son être criant la douleur, le sang coulant de son visage comme une rivière déchaîné, le problème était que ce n'était pas que le sien. Il savait qu'ils n'auraient jamais dû sortir ce soir-là, mais l'impatience de l'un, fut à hâte de l'autre. Tout avait pourtant bien commencé. Une nuit froide s'annonçant, une petite brise agréable, le jeune Chupacabra de onze ans fut très surpris lorsque son père lui proposa une soirée de chasse. Ayant causé des problèmes dans le passé, il avait pris l'habitude de toujours partir en groupe, mais jamais il n'avait eu le droit d'y aller seul. Encore moins seul avec son père. Celui-ci l'ayant toujours un peu intimidé, étant très puissant et ayant une bonne carrure, il avait toujours eu l'impression de le gêner, mais ce soir, c'était différent. Oui bon, sa mère lui avait donné comme excuse que cela était une sorte de cadeau pour ses bonnes notes en cours, mais il ne prenait pas cela en compte et lorsque le soleil disparu à l'horizon, ils partirent. Étant les seuls sortant ce soir, ils eurent quelques moments de discussion entre père et fils. L'un montrant des trucs à l'autre, rien ne faisait plus plaisir au jeune Keylian que cette nuit-là. Toutefois, les choses prirent une tout autre tournure lorsque la pluie commença à tomber. - Citation :
- BREAKING NEWS. 10 Juin 2005
En cette nuit orageuse, les services de la faune furent appelés en panique lorsqu'un fermier signala que deux énormes loups avaient été vus prêts de ses bêtes et qu'il avait fait feu sur les bêtes. Les loups n'étant pas en très grand nombre dans ce coin de pays, les autorités ont toutefois été très surpris lorsqu'ils découvrirent le corps d'un énorme canidé dépourvu de peau au niveau du crâne. Le fermier ayant été soupçonné dans l'affaire pour maltraitance et d'abus d'alcool, certains croient qu'ils auraient lui-même torturer la bête, mais celui-ci nia toute accusation et porta sa défense en prétendant que la bête abattue serait la créature mythique du nom de Chupacabra. L'enquête est toujours en cours et [...] Le cœur dans la gorge, ses yeux révulsé et la panique dans la voix, c'est avec une voix tremblante et presque inexistante que le jeune chupacabra appela sa mère à l'aide. Celle-ci dormant à l'étage, quitta avec une expression perplexe sa chambre. Traînant ses pantoufles sur le plancher de bois, elle tira sa tête pour mieux voir en bas des marches et son cœur se brisa. Se précipitant en bas, sa pire crainte se réalisa. Elle l'avait perdu. Ils l'avaient perdu. Celui qui partageait sa vie, celui qui était son modèle. Celui avec lequel elle dormait, celui avec qui il blaguait et faisait des mauvais coups. En quelques secondes, le fermier avait détruit leur vie. Lui et son père ayant décidé de s'attaquer à la vache la plus malade du troupeau, ils n'avaient toutefois pas pris en compte que le fermier s'était endormit dehors à cause d'une trop grande consommation d'alcool. Les bruits des vaches le réveillant, il attrapa rapidement son fusil de chasse et tira un premier coup sur les formes mouvantes non familières. Un éclat s'en suivi. Surpris, mais surtout en douleur, la balle fit son chemin jusqu'au crâne du jeune chupacabra. Celle-ci entrant bien profondément, elle ressortir par le trou de son autre œil sans dommage, mais le crâne se fendit. Ne pouvant pas retenir sa plainte de douleur, il rugit dans la nuit alors qu'il s'écrasa au sol. Prise de panique et devant protéger son fils, son père se mit devant lui. Échine levé, un grognement puissant cassant net le silence de la nuit, il s'avança de quelques pas pour dissuadé l'humain d'attaquer de nouveau, mais celui-ci était bien trop saoul pour penser à se protéger et un deuxième coup part. Sifflant dans l'air, à travers les bovins qui couraient par panique dans tous les sens, la chance que la balle atteigne correctement sa cible fut la malchance du chupacabra. Atteint en plein poumon, la balle traversa son corps osseux et il s'écroula sous le regard terrorisé du plus jeune qui avait levé la tête à ce moment-là. La bouche ouverte, la surprise et la panique lui tirant les tripes, il ne put faire qu'une chose, courir. Lançant un dernier regard au fermier, son cerveau appréhendant un nouveau coup de feu, il finit par faire demi-tour et parti dans la direction opposée puisque des bruits de pas se faisaient entendre. Il s'approchait, il venait voir ce qu'il avait réussi à tuer, ce qu'il venait de lui arracher des mains et du cœur. Ce qu'il venait de détruire sans en avoir moindrement conscience. Après tous, quoi de plus facile que d'actionner une gâchette quand ce qu'on vise n'a pas forme humaine. Quoique. PART THREE : Hold Me Now « I don’t want to be there » - 4 Septembre 2006 Des mots simples, mais qui ont une signification assez sombre lorsqu'ils sont écrit l'un à la suite des autres. Les premiers ayant été écrit dans le journal que le psychologue lui avait donné, prétendant qu'extérioriser ses pensées à l'écrit l'aiderait, il se dit que ce docteur était plutôt stupide alors qu'il referma le bouquin à peine commencé. Son menton allant se nicher dans le creux de sa main, il observa autour de lui. De nombreuses boîtes encombrant la pièce où il était, il finit par soupirer. Ils avaient déménagé. Après avoir vécu de longues et pénibles funérailles auxquelles il n'y avait pas de corps, sa mère, pris d'un boost d'énergie et de détermination à ne pas laisser ceci ruiner leur vie, décida qu'ils allaient déménager. N'ayant pas été enchanté par l'idée, il ne l'était toujours pas. Quittant Casa Grande, laissant la meute derrière, celle-ci ayant accepté leur départ pour une ville différente, ils finirent par atterrir à Phoenix, plus haut en Arizona. Oui bon, la température restait la même, mais tout était différent. De nombreux immeubles, la ville à quelques kilomètres, rien ne semblait paisible dans ce coin. Du moins, ce fut la première pensée que le Chupacabra eux en débarquant de l'automobile de sa mère après les quelques heures de trajets. Passant les premiers jours à défaire des boîtes, sa mère arriva avec une nouvelle surprise lorsqu'ils furent installés. Elle l'avait inscrit à l'école du coin et il commencerait la semaine suivante. Les cours ayant commencé, il arrivera quelques semaines après et le sentiment de devoir affronter une classe entière d'inconnu le mit en colère. Serrant les poings, son ton monta mais, il ne gagna pas. Il ne gagnait jamais contre sa mère. Jamais. « They're scared of me. These idiots are so dumb. I want to go home » Cela faisait un mois que le Chupacabra était arrivé dans la classe. On l'avait très vite remarqué, par habitude et instabilité, il s'était présenté au premier cours avec son masque, mais le professeur ne toléra aucunement que son visage soit caché sous sa carapace de plâtre. Étant bien entendu obligé, il avait dû l'enlever devant toute la classe mais, il fut toutefois envoyer un retenue quelques minutes plus tard après que l'un des élèves fit un commentaire sur son visage. Son corps ayant bougé tous seul, il alla directement le frapper sur la tête avec son poing bien fermé et sa colère à la bouche. Les insultes fusant, le professeur dût intervenir et il fit sortir l'élève à problème. Toutefois, l'ironie de la chose fit en sorte que, quelques jours plus tard, il se retrouva en équipe avec l'imbécile en question. L'ayant reluqué avec une indifférence très prononcée, il n'eut pas le choix d'apprendre le nom de ce connard : Axel. « This is so stupid and……incredibly dumb. » Le karma avait fait son chemin, le jeu du sort réussissant ses lancés de dés, les chances que les deux adolescents s'entendent fut pourtant la chose la plus surprenante de l'année. Fusionnant, s'accaparant l'un et l'autre, si le borgne avait eu envie de lui arracher les dents l'une après l'autre, ce désir n'existait toutefois plus. Fan de musique, faisant milles et un coup ensemble, ils deviennent ami aussi vite que le feu s'attaque au gaz. Il devint son soleil. Sa lumière. Le caractère de l'autre adolescent étant beaucoup plus éclatant que le sien, les vannes sortant avec une aisance folle, le Chupacabra recommença à rire, chose qu'il n'avait plus fait depuis de nombreux mois. Le poids sur ses épaules se levant, il entra dans une espère de bulle de bonheur continuelle. Il adorait cela. Nombreuse était les fois où il se dépêchait pour pourvoir être avec lui, pour partager son quotidien. Il était tout et le Chupacabra appris bien plus tard que le commentaire que le jeune rocker avait fait ce jour-là était qu'il le trouvait intéressant. Quel idiot, se dit-il le soir où il lui avoua ceci. Ça l'avait surpris, oui, mais une autre sensation l'avait pris ce soir-là, s'invitant à dormir chez l'énergumène. Étant resté sur cette sensation, il s'était endormit peu de temps après qu'un rire ne termine la discussion et que la lumière s'évanouit dans la nuit. « He's my everything » PART FOUR : Same Damn Life « I’m an idiot » - 19 Août 2008 Écrit au marqueur noir, d'une calligraphie bien à lui et qui était plutôt précipité cette fois, ce fut les seuls mots que son journal put recueillir avant de se faire balancer à l'autre bout de la pièce. Cela faisant pourtant deux mois que cela était arrivé mais, sa colère ne s'était pas calmé pour autant. N'ayant pas quitté le nid familial depuis, il était devenu un fantôme. Vide, sans émotion autre que la rage, le nombre de fois où il avait songé à en finir ne se comptait plus sur ses doigts. Il aurait dû s'en douter. Il aurait dû savoir que tout ceci n'était qu'un rêve, un monde séparé qui allait finir par éclater, mais il avait décidé d'ignorer ce que la réalité finit par lui cracher au visage. Durant deux ans, son monde sombre s'était illuminé. L'ayant suivi comme un gamin suivrait un feu follet dans la forêt pour sa lumière et sa pureté, le coup du sort fit en sorte que la lueur finit par s'éteindre. Bien sûr, l'enfant se perdit. Encore une fois, on lui avait pris ce qu'il lui tenait le plus à cœur, mais cette fois, il n'avait pas pu voir un corps comme preuve de départ. « Je n'aurais jamais dû y allez. Il pleuvait en plus cette journée-là, mais évidemment, n'écoutant pas ce que ma mère me dit. Attrapant mes baskets, mon sac et ma veste, je filais en douce par la porte arrière et j'étais libre. Cela ne me pris pas beaucoup de temps avant d'arriver chez lui. Montant les marches, je me rappelais d'un truc qui avait attiré mon attention la dernière fois que l'on s'était parlé. Il semblait tendu. Il était simple à lire, je me disais alors que ma main cogna à la porte d'entrée qui… s’ouvrit d'elle-même.ihateyouihateyouihateyouihateyouihateyou » -11 Août 2008 Rien ne vous surprendra si je vous dis que le Chupacabra fila dans la forêt par la suite, se transformant quasi instantanément lorsque ses pieds écrasaient les pousses d'herbe et de plante. Filant à pleine course, ne se souciant point du soleil dans le ciel, il continua sa décadence jusqu'au moment où il hurla sa rage. Bestiale, sans retenue, il avait oublié à quel point il pouvait être si bas. Si… vulnérable. S'il avait fait un pas en avant dans la vie, il venait se creuser sa tombe et il avait appris sa leçon. /////////////////////////////////////////////////////////// « It happened again. I….I don't understand. What the fuck is wrong with me…again ?!! » - 30 Septembre 2011 Dix-sept ans. Un chiffre simple, tout à faire banal qui sonne le début de la transition en adolescent et adulte. Chez les bêtes de la nuit d'Amérique du Sud toutefois, cela était aussi la cloche qui prévenait que le pouvoir de la bête allait se réveiller : Le Berserk. Pouvoir global que tous les Chupacabra possèdent depuis de nombreuse décennies, voilà que le 14 Février de l'année 2011, ce fut au tour de Keylian de prendre leur héritage en main. Retournant à Casa Grande, lui et sa mère, il apprit d'abord en quoi le pouvoir consistait, il fut mis à l'épreuve par la suite et tous ce passa bien. Le digne fils de son père, disent certains, mais lorsqu'il fut de retour à Phoenix, le vent changea de direction à une vitesse effrayante et meurtrière. - Citation :
- BREAKING NEWS, Phoenix 2 Mars 2011 […]un loup aurait été aperçu tard durant la nuit, un chien entier en bouche. Les témoins racontent que la bête était d'une taille irréelle et qu'elle aurait chargé dans leur direction avant de disparaître et […]
BREAKING NEWS, Phoenix 9 Mai 2011 […]une femme a été retrouvée morte dans la forêt la nuit dernière. Son corps portant de nombreuses blessures, les autorités pensent à une attaque animale puisque les marques ne peuvent pas être reproduis avec une arme […]
BREAKING NEWS, Phoenix 5 Août 2011 […]des campeurs auraient été pourchassés par un loup hier après-midi dans un parc de la ville. Selon les victimes, la bête les aurait suivie à travers le bois pendant une bonne dizaine de minutes avant de partir à la course lorsque les victimes décidaient de fuir le plus rapidement possible. Heureusement pour eux, la bête disparue aussi vite qu'elle apparue. Les autorités ratissent les bois en ce moment pour trouver la bête, mais aucune trace n'aurait été trouvée […] Ses mains tremblantes, son corps lourd et sans force, tous ces matins, il dut prendre toute sa volonté pour se lever. Son unique iris ne pouvant absolument rien distinguer avant une bonne dizaine de minutes, il espérait au fond de lui qu'il ne puisse plus jamais voir parfois. Son regard se posant sur son lit, sur son corps, il constatait les dégâts et il s'enfonçait. Ramenant ses jambes contre lui, les entourant de ses bras, il finissait par se laisser allez. Depuis plusieurs mois, le même rêve lui revenait. D'abord seul dans un espace où le mot lumière n'existait même pas, où l'oxygène lui brûlait la gorge et les poumons de l'intérieur, une figure finissait toujours par apparaître. Toujours au même endroit, toujours le même, celui de son père. Fixé au sol devant lui, d'un blanc à donner la chair de poule, avec un sursaut répétitif, le visage finissait par ouvrir les yeux avant de se faire engloutir par le néant. Paniqué, le jeune adulte se précipitait vers le sol pour le retenir, l'empêcher de s'évaporer comme la vie qu'il avait vu être pris devant lui, mais une main l'arrêtait à chaque fois. Se retournant, perdant sa prise au sol comme si le visage lui était passé à travers les doigts, une expression de terreur le prenait alors qu'il voyait son meilleur ami brûler vif devant lui. Sa peau fondant, les cloques éclatants l'une après l'autre, son rêve terminait toujours lorsque le sourire idiot de son ami faisait apparition et il se retrouvait dans la même situation. Le corps en sueur, ses vêtements déchirés de tous part, le sang… Il savait qu'il ne contrôlait plus le Berserk, mais il ne s'en souciait pas. À quoi bon ? Il ne portait plus attention à son être, mais cela ne fut plus toléré par sa mère qui, un matin alors qu'il venait d'ouvrir l'œil, elle débarqua en tornade. « It's enough. I'm sick of seeing you like that. If you want to mess up your life, I'll let you do it but onlu after what I've planned for you. » Bien sûr, il ne compris aucunement de quoi elle pouvait bien parler. Lui répondant d'un hochement de tête indifférent, il appris bien vite qu'elle ne s'était pas laissé abattre, elle. Ayant déjà tous prévu, ayant signé les chèques, elle avait acheter une maison dans la ville de Detroit. L'ayant au premier abord dévisager, soupirant de découragement face à la tornade qu'était sa mère, un changement d'air ne lui sembla toutefois pas si mauvaise idée alors, quelques semaines plus tard, ils finirent dans la grande ville de Detroit. PART FIVE : Wolf In Sheep's Clothinge Les années s'écoulairent comme l'eau sous les ponts, les feuilles tombant et repoussant. Cela fait maintenant quatre ans que la petite famille de Chupacabra s'est installé en ville et tous reprit. Alors que sa mère avait de nombreux contract dans le cinema, étant une actrice assez demander, Keylian de son côté ce fut très vite remarquer dans les cours de cuisine qu'il décida de prendre pour devenir chef. Sautant même quelques années, il fut très vite diplomer et engagner, mais dans leur petit paradie, ce que sa mère n'eut pas le temps de lui expliquer lorsqu'ils quittairent Phoenix, ou du moins, avait choisit de ne pas dire, était que la ville était remplit de monstres. De tous genre, de toute espèce, ils vivaient dans ce qu'on appellait "La ville des Monstres" mais cela ne dérangea pas le Chupacabra. Au contraire. Tous ceci l'amusait énormément. Peut être un peu trop même et ses penchant vers la délinquance se rallumairent. Mais ne le dite surtout pas à sa mère.
Et vous êtes ? Pseudo Amber
Age 23 ans lundi prochain.
Comment vous êtes vous retrouvé sur DM ? À cause de mon BFF. Comme d'habitude.
Personnage sur l'avatar : Jericho Allen Chavez Jr (c) Zombieskully
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