Depuis la nuit des temps, l'Homme se pose une même question : sommes nous vraiment seul ?
Que ce soit sur terre ou bien ailleurs, dans l'au-delà, l'être humain à souvent chercher des réponses sans jamais en trouver. En quête d'une chose qui serait son égal, un être qui lui serait supérieur, un modèle, peut être, ou encore un ennemis, ses recherches, hélas, ont toujours étaient vaines.
Années après années, siècles après siècles, de nouvelles questions étaient soulevées, mais toutes restaient sans aucune réponses et ce malgré les incessantes recherches, les gigantesques et terribles inquisitions et les nombreuses battus. L'ignorance reignait.
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Can you feel my heart ? | Lycan – 100%
Lycan I. Vantas
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MessageSujet: Can you feel my heart ? | Lycan – 100%   Can you feel my heart ? | Lycan – 100% EmptyMar 26 Avr - 20:39




Vantas Lycan Isaiah

À prononcer Laïcanne - 24 ans, 06 juin - Américain d'origine roumaine - Livreur de pizza, gogo danseur – batteur dans un groupe de hard rock - What's goin' on ?

Miroir de l'âme


▌Description du caractère : Lunatique Yoda Cynique Aventureux Négatif

° ° °

Tu n'es pas un enfant de cœur. Pourtant, tu possèdes tout de même des principes. Des mœurs plutôt douteuses qui ne conviennent qu'à toi, certes, mais tu n'es pas dénué de morale. Tu ne t'en prends pas aux vieillards, aux handicapés et aux mômes. Le reste, cependant, qu'il soit l'heureux possesseur d'un vagin, d'un phallus, de lunettes ou d'appareils dentaires est susceptible de se recevoir ton poing dans la figure. Tu ne déploies pas des mines de patience, tu prends aisément la mouche sans forcément comprendre qu'il ne s'agissait que d'humour décalé, tu es très rancunier, mais tu n'es pas un monstre sans-cœur. Tu vas relever les personnes qui sont tombées, tu vas soigner les plaies qui doivent être guéries et même si tu habilles ton visage d'agacement, tu n'hésiteras pas à loger quelqu'un le temps qu'il puisse se reprendre. Tu montres les dents, tu grognes, tu mords, mais tu peux faire preuve d'un certain genre de fidélité et d'humanité, entre deux verres de Bloody Mary.

« J'vais te faire bouffer tes dents, sérieux ! Merde ! T'as essayé de m'piquer mon mec !? Vas te faire foutre !
- … Tu te proposes ?
- J'vais me le faire..., que tu l'entends grogner.
- Avec plaisir ! »

Tu aimes le goût que le risque et l'adrénaline laissent sur ta langue. Tu aimes les petits frissons qui courent le long de ton épiderme lorsque tu te sens en danger ou que tu ressens ne pas marcher dans les sentiers battus. Tu es comme ça, joueur jusqu'au bout des ongles et sans vraies morales. Tu connais la profondeur de tes actes, tu sais que ce n'est pas « quelque chose de bien » parce qu'on te l'a appris, mais tu n'aimes pas te cantonner aux préceptes d'autrui. Toi, tu veux découvrir par toi-même, à la dure. Voler le petit-ami d'un autre ? Pourquoi pas. C'est à ce mec de rester fidèle, pas à toi de te restreindre. S'il n'est pas capable de résister à tes avances, c'est qu'il n'aimait pas assez son mec. Tant pis pour lui. Tu ne vas jamais hésiter à ruser pour faire pencher la balance de ton côté...

Si l'on sait te brosser dans le sens du poil, tu peux toutefois te montrer relativement gentil. Au fond, tu n'es pas l'enfoiré que tu laisses affleurer. Tous tes défauts peuvent se révéler être des qualités : en effet, ta franchise n'est pas forcément une mauvaise chose. Ton impulsivité en a sauvé plus d'un et ton goût du risque fait ton charme. Certes, tu es généreux lorsque cela t'arrange, mais tu n'es pas non plus un égoïste de première. Tu peines simplement à offrir ta confiance et préfères tout faire de toi-même. La seule personne qui se fait inconditionnellement gâter est ta chatte – Tout ton fric passant en jouets pour chat et en cigarettes – ; une écaille de tortue que tu as récupérée dans la rue, en sale état. Tu l'as appelée Jésus en pensant qu'il s'agissait d'un matou, mais malgré son manque d'appendices pendouillants, le prénom est resté.

« Tu me fais quoi là, Lyc' ? C'était clair depuis le début, pas d'attachement !
- Y a pas à discuter ! T'es à moi et c'est tout ! Alors vas pas voir ailleurs ! »

Volage, certes, mais possessif. Tu as énormément de peine à accepter que tes amant(e)s, tes ami(e)s ou même tes ennemi(e)s puissent ne pas avoir que toi dans leur vie. Il s'agit d'un besoin profondément ancré en toi ; celui de te savoir aimé, regardé, désiré. Tu montres peut-être aux autres une facette narcissique, vulgaire et confiante de toi, mais en réalité, tu recherches simplement de l'attention. Tu as besoin de te sentir désiré afin de te savoir en vie. Tu aimes faire la fête, car elle te permet de ne pas trop penser à toi, de sentir de la chaleur humaine à tes côtés, de ne pas devoir entendre le rire de ta conscience résonner sous ton crâne, “ Je te l'avais dit. ”. Tu as peur d'être laissé de côté, Lycan.


▌Croyez-vous en l'existence des monstres ? Si oui en avez-vous déjà vu ? Les monstres incarnés par la justice gangrenée existent. Les pédophiles déambulent dans les rues de la ville ; tu en as certainement déjà rencontré sans le savoir. Mais les créatures remises au goût du jour par le biais d'une vidéo douteuse ne sont rien de plus que des divagations d'écrivain, des faits inventés de toutes pièces pour effrayer ou faire exploser la libido des midinettes. Rien de plus que de fictives terreurs nocturnes gambadant dans l'esprit manichéen des mômes.

▌Que pensez-vous de cette fameuse vidéo qui a tourné sur le web ? Tu es persuadé que ce n'est rien de plus qu'une vidéo cherchant à faire le buzz sur la toile, une vidéo que le monde prend beaucoup trop au sérieux. Des monstres, sérieusement ? Les humains n'ont-ils pas suffisamment de déchets parmi leur société pour en rechercher d'autres ?  

▌Vous sentez-vous à l'aise à Détroit ? Tu es né à Détroit et y as grandi, point final. Tu ne connais rien d'autre que ce bled et ne peux que rêver à travers les descriptions que l'on te fait des grandes villes comme Los Angeles ou Las Vegas. Peut-être qu'un jour, tu auras suffisamment d'argent pour voyager et poser tes valises ailleurs, mais tu en doutes sérieusement. Il te suffit de poser les yeux sur les représentants de « la justice » pour comprendre que tout n'est qu'une question de karma, de rang social attribué par la naissance. « Nais dans la merde et tu y resteras jusqu'à la fin de tes jours, fiston. »

Quelles sont vos activités favorites ? Avez vous une passion ? Tu aimes par dessus tout abuser de la naïveté des habitants de Détroit. Ainsi, lorsque le ciel se pare de son manteau étoilé et qu'aucun rayon solaire ne demeure, tu te plais à jouer au vampire. Mentir est quelque chose d'inné chez toi, alors terroriser les passants est devenu une de tes activités préférées, celle-ci permettant de gagner diverses choses par la crainte que ce mythe inspire. Parfois, tu repars même avec un porte-monnaie bien rempli, si ce n'est pas avec une collection de plaies sanguinolentes ; tout le monde n'est pas aveugle et n'apprécie pas les cons jouant aux suceurs de sang. Tu possèdes néanmoins une passion et joues dès que tu le peux de ta batterie avec un groupe de musique du coin, t'assurant parfois quelques billets. En dehors de cela, tu pratiquais l'escalade avec entrain et plaisir, mais tu ne peux actuellement plus le faire depuis que ton pote, un escaladeur friqué, t'a laissé tomber.

Décrivez l'endroit où vous passez le plus de temps. Tu possèdes des endroits de prédilection comme les boîtes de nuit ou la forêt, mais tu connais très bien toutes les petites rues de la ville grâce à ton métier de livreur de pizza. Comme quoi, savoir éviter les emmerdes pour arriver à l'heure, ça s'apprend.

Quelle est votre plus grande peur ? Être complètement laissé de côté, ignoré comme un parfait rebut de la société. Tu supportes extrêmement mal la solitude prolongée et te plais à papillonner de droite à gauche pour y remédier.

Vous aimez-vous ? Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Tu pourrais tomber amoureux de ton reflet, d'après ce que l'on dit de toi. Pourtant, tu ne penses pas l'être tant que cela. Tu as certes énormément confiance en toi – tu ne donnes ta confiance à personne d'autre, d'ailleurs – mais pas de là à dire que tu t'aimes. Tout dépend des points de vue...

▌Physionomie : 1m78  – Cheveux teints en un bleu violacé – Musculature élancée, plus athlétique que massive – Prunelles azurées, des yeux de husky, comme disait ta mère – Nez aquilin – Lèvres gourmandes décorées d'un anneau – Torse étroit – Tatouage sur l'épaule gauche, un ouroboros entouré d'arabesques et autres motifs tribaux – Cicatrice sur la main gauche dû à une agression au couteau papillon – Généralement les ongles noirs – Habillé sans grande préoccupation, souvent dans un style rock – Un paquet de cigarettes est éternellement fourré dans les poches de ta veste en cuir – Veste qui fut d'ailleurs ta seule dépense conséquente.


Histoire

« J'ai la sensation que ma vie est achevée, c'est à dire que je ne vois rien à présent qui demande un lendemain. Ce qui me reste à vivre désormais n'est plus rien que du temps à perdre... »

° ° °

Petit, tu étais le môme qui s'époumonait en sautillant, qui parlait en secouant vivement les mains, qui chantait à tue-tête, un large sourire creusant deux fossettes sur tes joues rondes. Tu étais l'enfant qui, malgré le fait qu'il ne soit pas forcément aimé par tous, ne perdait jamais ce joli croissant étirant ses lèvre. Tes camarades te trouvaient un peu stupide, un peu hyperactif, un peu trop tout, mais les professeurs t'aimaient bien. Ils te remettaient souvent à l'ordre lorsque tu accaparais trop l'attention, mais tu savais qu'ils ne cherchaient pas à être méchants avec toi. Ils devaient te trouver attachant pour se montrer plus compréhensifs et permissifs, même si cela t'octroyait de temps à autre des sobriquets comme “ le chouchou des profs ” ou “ le lèche-cul ”. Peut-être que cet éclat qui t'était propre, ce reflet de malice qui brillait au fond de tes fovéas, cultivait leur sympathie.

Néanmoins, tu t'appliquais pour que les autres t'apprécient, du moins, tu mettais les chances de ton côté. Parfois, tu leur offrais des croissants lorsque le boulanger du coin voulait bien échanger sa précieuse marchandise contre quelques heures de nettoyage, ou lorsque tu en avais les moyens. Tu restais également gentil avec eux, alors qu'au fond de toi rugissait l'indignation d'un petit piétiné. Et Dieu seul savait toutes les saloperies héritées de ta mère que tu aurais pu rétorquer à ces gamins pas plus haut que trois pommes : ils en auraient blêmis. Pourtant, tu n'arrêtais jamais de rire, tu continuais d'agir comme à l'accoutumée, à rechercher l'attention d'autrui, en traînant des pieds lorsqu'il était l'heure de retourner chez-soi, redoutant de rentrer à la maison.

Parce que tu savais que là-bas, rien de bénéfique ne t'attendait. Ta mère ne te battait pas, ne t'affamait pas et l'appartement, bien que proche des ghettos, n'était pas inconfortable. Loin de là : elle recherchait ton confort en se tuant au travail, mais le problème venait justement de là. Son métier ne te plaisait pas, mais à défaut d'avoir des biens utiles à troquer, la monnaie était nécessaire. Son argent salement gagné, qu'elle était si fière de mettre entre tes mimines, te serrait la gorge dans un étau douloureux. Tu lui souriais tout de même, faussement content, parce que tu savais combien c'était dur pour elle, combien elle était heureuse de pouvoir t'offrir cela, à défaut d'une vie bien rangée...

À la maison, tu allais directement dans ta chambre et, faute d'avoir une porte pour taire les bruits qui résonnaient vicieusement à tes oreilles, tu entourais ton crâne d'un oreiller épais. Les claquements d'un meuble contre le mur, les halètements, les soupirs, il s'agissait d'une habituelle et dévergondée ritournelle. Tu gémissais alors de dépit en écho aux râles qui tonnaient à l'étage, désespérant de ne pas pouvoir t'enfermer dans une bulle d'intimité, de ne pas être capable d'évincer ces sons qui ne mourraient que tard dans la nuit, dans le rugissement de plaisir d'un client satisfait.

Quant à ton père, tu ne le connaissais pas. Ta mère ne t'en parlait pas, ton entourage proche n'en savait rien, et tu t'étonnais à croire qu'il s'agissait en réalité d'un de ses clients. Tu la savais profondément croyante – croyance qu'elle n'avait su t'inculquer – et nul doute qu'elle n'aurait jamais attenté à une vie grandissant en ses entrailles. Tu étais toutefois plongé dans l'incompréhension et, au fond de ton âme, tu priais. Tu espérais toujours que ton papa apparaisse sur le seuil de la porte, avec l'apparence que tu lui imaginais. Un visage anguleux, des prunelles anthracites chaleureuses si semblables aux tiennes, des fossettes décorant ses lèvres charnues, une chevelure caramélisée et de l'amour à te donner. Mais il n'était jamais venu te délivrer. Il ne vint jamais. Peut-être était-il parti refaire sa vie avec une autre femme, peut-être avait-il été achevé par un quelconque criminel en manque de chair… Tu n'en savais foutrement rien et être plongé dans le flou t'emplissait de rancœur.

« Tiens, Lycan. Tu pourras aller t'acheter quelque chose qui te fasse plaisir, en ville.
- … Ooooh, merci beaucoup maman ! T'es la meilleure ! »

Pourtant, ces quelques billets que te donnait ta maman, de lourdes cernes alourdissant ses yeux menthe à l'eau, t'empêchais tout bonnement de cultiver de la rancune envers elle. Alors tu lui souriais, tu lui montrais une excitation mensongère qui, malgré tout, faisait mouche. Elle te rendait toujours ton sourire en venant ébouriffer ta tignasse chocolatée.

Mais vint forcément le jour où le fleuve tranquille de ta vie déborda.

° ° °

« Hey, Lycan ! »

C'est rare que tes camarades de classe t'interpellent dès ton arrivée. En général, c'est toujours à toi de faire le premier pas, même si cette nouveauté t'arrache un sourire. Tu t'approches donc du petit blond t'ayant appelé, Antonin.

« ... Paraît que ta mère est une pute. C'est vrai ?
- Mon père m'a dit la même chose !
- Faut pas qu'on traîne avec toi...
- Elle t'a sûrement refilé des maladies !
- ... Erk. Telle mère, tel fils ? »

De lourdes chapes de honte, de tristesse et de colère te tombent d'un coup sur les épaules. Tu serres les poings en baissant ton joli minois, laissant ta chevelure brune ombrager ton regard coléreux.

« Et alors ? Ça vous concerne pas !
- Tu le savais ? Ah ! Je suis sûr que tu travailles avec elle !
- Ta gueule ! »

Tes genoux fléchis, tu ne tardes pas à sauter à la gorge du dernier élève ayant parlé – une fille de la classe d'à côté – n'hésitant aucunement à frapper encore et encore, à décharger tous tes sentiments négatifs sur elle. Alors tu tapes sans t'arrêter, t’essoufflant pour une cause que tu juges juste, entendant avec un plaisir presque morbide son nez constellé de tâches de son se briser sous tes poings. L'on essaie de te stopper, l'on te rend parfois tes coups, et c'est finalement une de tes professeurs qui parvient à te faire lâcher prise, toute aussi furieuse que toi.

« Monsieur Vantas ! Quel comportement désastreux ! Je ne vous pensais pas comme cela ! Attaquer une camarade, porteuse de lunettes qui plus est, alors qu'elle ne vous a rien fait !
- C'est faux ! Elle a insulté ma mère ! Elle m'a insulté ! »

Tu te débats, mais elle ne lâche pas prise. Sa poigne ne s'en raffermit que davantage, et elle ne tarde pas à te traîner à l'intérieur de l'école, direction bureau du directeur. Dans ton dos, tu entends les rires, les moqueries et les injures de tes camarades te suivre.

° ° °

« Chaton... Ne fais pas cette tête. Je ne t'en veux pas, tu sais ? Alors lève ton joli visage et souris, tout va bien !
- Mais... Ils t'ont insulté ! Ce sont que des cons...
- Hey, ne dis pas ça. Tu sais, c'est pas très grave, ce qu'ils pensent. L'important, pour moi, c'est ce que tu penses toi.
- ... Moi ? ... J'aime pas ton travail mais... je t'aime toi. Je veux pas que les autres disent du mal sur toi, maman... »

Le sourire soulagé de ta mère gonfle ton palpitant de bonheur et tu ne tardes pas à grimper sur ses genoux pour lui faire un câlin.


° ° °

« - Vous devez être Lycan. Je suis le Dr Williams, c'est moi qui vous ai appelé pourvois faire venir. En réalité, votre mère est hospitalisée depuis hier, dans le courant de la nuit…
- Quoi ?
- Oui, une ambulance a été appelée aux alentours de deux heures du matin. »

Ton regard furieux se tourne en direction de ta mère qui, sur le moment, semble satisfaite d'être dissimulée sous des tas de couvertures. Tu remarques néanmoins que sa main tremble, posée sur le matelas d'un blanc rappelant son teint. Tu ne savais évidemment rien de sa présence à l'hôpital et étais parti comme tous les matins à l'école, le coeur léger.  Tu étais en train de dormir lorsque le problème de ta mère est survenu et tu es même persuadé que le sauveur s'incarne en un de ces nombreux clients. Tu grimaces en tournant ton attention sur le médecin.

« - Votre mère possédait une tumeur au niveau sous-glottique, donc dans la gorge. Il s'agit d'une boule de peau survenue d'un dysfonctionnement cellulaire… Nous l'avons opérée dès son arrivée, mais puisque cette tumeur touchait les cordes vocales, la voix de votre mère a été altérée. La tumeur est en train d'être analysée, je pourrais vous parler plus en détails de l'état de votre mère lorsque les analyses seront terminées.
- Elle… elle peut mourir ?
- Les analyses nous le diront. »

Tu n'apprécies pas sa voix. Elle tranche le silence de la chambre comme un couperet et t'envoie de désagréables frissons. Tu hoches la tête en approchant du lit, t'asseyant auprès de ta mère. Celle-ci, chétive et pâle, se contente d'entrelacer vos doigts avec un petit sourire réconfortant.

« Tout ira bien, Lycan ! Tu me connais, je ne suis jamais alitée bien longtemps ! Je suis ta super-maman, après tout… »

Elle parle doucement, d'une manière un peu hachée, comme les mots désiraient rester au chaud, dans sa gorge, et se traînaient hors de ses lèvres avec une mauvaise volonté certaine. Le croissant étirant ses lippes ne disparaît néanmoins pas.

« Je vais me chercher un travail, pour payer tes soins… Je veux que tu sois traitée comme une princesse. Chut. Ne dis rien… Repose-toi, maman. »

Sous le regard sombre du docteur, tu embrasses le front de ta mère et, du haut de tes dix-sept ans, l'école à peine terminée, te hâte de rechercher un travail susceptible de vous aider.

° ° °

« Aaaah ! Lycan ! En forme, j'espère ? Ils sont déjà chauds, là-bas… ils n'attendent plus que toi !
- Oh… ? Soraya a dû leur faire beaucoup d'effet….
- Je pense plutôt qu'ils sont impatients de te dévorer des yeux ! Allez, vas ! Le temps, c'est de l'argent. »

La devise de ton patron t'arrache un mince sourire. Tu es du même avis que lui, usant au maximum de tes journées afin de récolter de l'argent, désireux de donner un maximum de soin à ta mère. Elle s'est occupée de toi jusqu'à présent et, désormais, le besoin de réciprocité te prend aux tripes. Plus qu'un besoin, il s'agit d'une nécessité. Tu veux que tout se passe pour le mieux…

C'est la raison pour laquelle tu te retrouves là, à te déhancher sur une piste t'étant réservée. Le corps dissimulé d'une séduisante et mince tenue, tu sais quels gestes peuvent t'attirer des pourboires intéressants… Alors tu te lances, la gêne du début bien loin désormais, sous les sifflements de tes clients.

Que dirait ta mère, Lycan ? Livreur de pizza le jour, go-go danseur la nuit… Elle ne serait assurément pas fière et t'obligerait même à vivre selon tes propres choix. Tu n'y prêtes cependant pas attention, le seul désir de te faire de l'argent faisant luire tes prunelles. Elle s'est bien prostituée pour ton confort, après tout…

° ° °

« Je suis désolé. »

Cette phrase résonne horriblement sous ton casque de cheveux bleus, arrachant à chaque écho de lourdes larmes amères. Celles-ci s'accrochent désespérément à tes cils, s'abreuvent de ton khôl et chutent, ondulant le long de tes joues creusées par la fatigue et la faim en des traînées noirâtres.

« Je suis désolé. »

Non, vous ne l'êtes pas. Tu sais qu'ils sont même heureux d'avoir réussi à cultiver ton espoir pour s'en mettre plein la poche. Il s'agit du seul pronostique digne à tes yeux.

« Votre mère sera placée en soins palliatifs. Je suis navré, jeune homme, mais elle ne passera sûrement pas Noel.
- »

Que répondre ? La seule chose qu'il t'es donné de faire, c'est d'acquiescer en ravalant ces vagues de rage et de tristesse. C'est de dire amen en fermant ta gueule de jeune adulte. Ancrant ton regard sur la porte te séparant de ta mère, tu essuies brièvement tes larmes en reniflant pitoyablement, échappant un petit rire sans joie lorsqu'une infirmière te tend des mouchoirs. Tu renâcles en repoussant son geste et tournes le dos à tous ces incompétents, rejoignant la personne la plus chère à ton coeur.

« Maman ? Bonjour…. Comment tu te sens, aujourd'hui ? »

Le médecin en chef ferme la porte, vous laissant seuls tous les deux, afin d'accepter l'infâme réalité qui vous pend au nez. Alors, une fois à l'abri de leurs regards, tu te jettes contre sa poitrine en laissant tes larmes dégueuler le long de ton visage, lui demandant de te réconforter.

« Je suis désolé, maman. Si désolé ! Je…. Je n'ai rien pu faire et… »

Tu hoquettes en fermant les yeux, refusant d'accepter l'inévitable.

« Ne pleure pas, Lycan… Chuuuut, ne pleure pas, mon adorable chaton…. Tu sais bien que je ne peux pas rester souriante, quand je te vois comme ça ? »

Bientôt, tu la sens humidifier ton pull à son tour, et tu sais qu'elle relâche enfin toute la pression, qu'elle se laisse aller contre toi. Tu la serres davantage contre ton torse fin, les mâchoires crispées.

« Je t'aime. »

° ° °

« C'est fini. J'en suis navré, mais il s'agissait d'une chose inévitable.
- Je sais ! Fermez-votre gueule, ok !? C'est votre faute !
- Ne ejetez la faute sur no-…
- Ta gueule ! »

Tu t'agrippes à la main de ta mère et y cherches un instant le pouls, tâtant son poignet dans l'espoir d'y trouver une infime pulsation, un petit rien qui t'indiquerait que tout va bien… mais rien. Tu ne ressens que la chaleur diffuse qu'elle émet encore, que ces doigts si stoïques entre les tiens.

« Maman…. Non…. Allez, ce n'est pas drôle. Ouvre les yeux ! Maman….
- Monsieur, votre mère est…. -
- J'vous ai dit de fermer votre gueule ! »

L'homme se tait et t'observe faire avec réprobation. Mais tu n'y prêtes que peu d'attention, secouant ta mère dans tous les sens, essayant même de la chatouiller pour obtenir une preuve tangible. Tu veux sentir ce colibri voleter entre ses côtes. Tu veux entendre ce tambour puissant qui fait vibrer sa poitrine, lorsque tu y déposes ton crâne… Tu ne veux pas ouvrir les yeux, préférant même faire comme si de rien n'était… Mais le médecin ne te laisse pas faire. Appelant des infirmiers, ils te font lâcher de force la main que tu tenais encore et t'obligent à sortir, une pitié flagrante illuminant leurs regards.

« Non ! Non ! C'est vous les coupables ! Elle… Elle peut pas… ! Maman ! »

° ° °

Adulte perdu de dix-neuf petites années, tu es capable d'entendre distinctement l'enfant qui se terre en toi pleurer. Ses sanglots retentissent avec fracas contre tes tympans et serrent douloureusement ta gorge. Devant toi, la tombe fraîchement placée de ta mère. La croix en bois paraît même rire de ton apparence fantomatique tandis que tu te laisses tomber à genoux devant les chrysanthèmes colorés.

Un instant, l'envie de la rejoindre de l'autre côté du rivage te taraude, mais le vent soufflant dans ton dos t'entoure de ses bras imaginaires, te donnant un instant l'impression d'être étreint.

« … Je vivrai pour deux, maman. Je te promets de tenir cette promesse, alors regarde-moi. »

Tu te redresses avec difficulté et replaces les fleurs au dessus de la terre fraîchement retournée, faisant de cette instant une routine annuelle.

Enfin, tu retournes dans la ville où ton colocataire du moment, Fred, s'escrime à te faire comprendre que le surnaturel existe, que de nombreuses vidéos le prouvent, mais tu ne l'écoutes que d'une oreille distraite. Il a au moins le mérite d'essayer de te changer les idées à sa façon…

° ° °

Désormais âgé de vingt-quatre ans, et après être passé entre les draps de Fred, qui n'est plus qu'un ami comme un autre, tu vis tranquillement de ton côté. Tous les six mois, pour l'anniversaire de ta mère et celui de son décès, tu retournes au cimetière parsemer sa tombe de fleurs colorées.

Tu n'as pas abandonné ton métier de livreur de pizza et encore moins celui de go-go danseur, ce dernier ayant particulièrement le don de te vider l'esprit. Fred n'a pas arrêté de t'embêter avec une vidéo qu'il nomme l'ultime preuve pour faire comprendre que le surnaturel, c'est pas du fake, mais tu n'y prêtes jamais véritablement attention. Tu te contentes de ronchonner avant de déguiser tes lippes d'un rictus narquois. Son regard brille instantanément d'une chaude lueur lorsque tu exprimes ta demande...

« Hey. Arrête de m'saoûler avec ça. Viens plutôt te rendre utile… »




Et vous êtes ?
Pseudo Sherkan

Âge Slurp.

Comment vous êtes vous retrouvé sur DM ? Lola m'en a un peu parlé et les top site ont fait le reste c:

Personnage sur l'avatar : OC - Ko-Yamii

Un mot de la fin, une suggestion ? R.A.S. Mais j'adore le contexte du forum et son design ! Y a plein de beaux mâles par chez vous, dis-donc. /PAN
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Sully Morpeth
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MessageSujet: Re: Can you feel my heart ? | Lycan – 100%   Can you feel my heart ? | Lycan – 100% EmptyMar 26 Avr - 21:27
Ta fiche est genre. Adopte-moi onegai sama.
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Matthew Cameron
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▌Espèce : [Ecrivez ici l'origine de votre personnage (conte, légende, divinité, folklore, etc) ainsi que ses capacités et faiblesses]
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MessageSujet: Re: Can you feel my heart ? | Lycan – 100%   Can you feel my heart ? | Lycan – 100% EmptyMar 26 Avr - 21:33
Ton personnage a trop le swag, i love it so much.
Bienvenue sinon !
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Lola Johns
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▌Localisation : Juste derrière toi, chaton...
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MessageSujet: Re: Can you feel my heart ? | Lycan – 100%   Can you feel my heart ? | Lycan – 100% EmptyDim 1 Mai - 18:15
... Fufufu, j'avais pas vu ça moi. booty face

J'vois pas ce que tu reproches à ta fiche. =w= Elle est bien ta fiche. Voilà.
( t'as engueulé des médecins ) ( heureusement que ce n'était pas Isma //pan )

Bienvenue ici, Kee. ~
Love you. ♥️
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Dastan Khorshed
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MessageSujet: Re: Can you feel my heart ? | Lycan – 100%   Can you feel my heart ? | Lycan – 100% EmptyDim 1 Mai - 20:13
Sherkan... Mon dieu, mais on se connait !
A moins que ce soit le même pseudo, mais pas la même personne... Possible aussi.
En tout cas, bienvenue parmi nous ~
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https://detroit-monsters.forumactif.fr/t1249-the-dose-that-you-die-on-o-dastan-s-social-skills
Lycan I. Vantas
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MessageSujet: Re: Can you feel my heart ? | Lycan – 100%   Can you feel my heart ? | Lycan – 100% EmptyDim 1 Mai - 20:44
@ Sully : Merci ! Je signe où ? 8D

@ Matthew : Le tien aussi, tu sais ♥️♥️ Levi quoi…. Bref. Merci !

@ Lola : Heeey, Salut toi ! Tu es en retard, oui. Mais je te pardonne, parce que je t'aime quand même. Merci, vilaine bestiole ! Love you too ~ 

@ Dastan : On se connaît, ô sexy créature ? heyy … Attends… Mais tu es qui ? DD8


Merci encore pour vos gentils messages !
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Jacob K. Schröder
Jacob K. Schröder
Chillin (fonda)
Can you feel my heart ? | Lycan – 100% Ab1sau

Can you feel my heart ? | Lycan – 100% 1zyvpt3
▌Espèce : Cavalier sans tête (âme damnée) ▲ immortel et ne craint ni les armes à feux, ni les armes blanches ▲ Peut décrocher sa tête de son corps ▲ tête vulnérable ▲ le feu ainsi toutes choses sacrées sont ses faiblesses.
▌Messages : 516
▌Double(s) Compte(s) : Cesare Da Conti - John Willard - Saint Sebastien

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MessageSujet: Re: Can you feel my heart ? | Lycan – 100%   Can you feel my heart ? | Lycan – 100% EmptyMar 3 Mai - 16:32
Omg mais bien trop de love sur ta fiche mon bichon serious rose
En tout cas, bienvenue ! J'attends que tu mettes ton joliw avatar pour pouvoir m’occuper de ta fiche et ce sera tout bon !
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Lycan I. Vantas
Lycan I. Vantas
▌Messages : 3
▌Localisation : Traîne un peu partout
▌Double(s) Compte(s) : R.A.S

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MessageSujet: Re: Can you feel my heart ? | Lycan – 100%   Can you feel my heart ? | Lycan – 100% EmptyMar 10 Mai - 15:37
Merci Jacob ❤️

Et voilà, avatar enfilé ! La fiche est terminée c:
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Lola Johns
Lola Johns
Chillin
▌Espèce : Descendante du couple légendaire d'Hewan Reinkarnasi - Peut se transformer en serpent - Mord - Craint le froid - Et la sécheresse aussi.
▌Messages : 1102
▌Localisation : Juste derrière toi, chaton...
▌Double(s) Compte(s) : /

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MessageSujet: Re: Can you feel my heart ? | Lycan – 100%   Can you feel my heart ? | Lycan – 100% EmptyMar 10 Mai - 15:50
Je t'aime, sweetie. Et j't'envoie du love.
J'adore ta fiche. ~❤️
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Kyle Johnson
Kyle Johnson
▌Espèce : The Bogeyman : Il se nourrit de vos peurs !
- Peut se métamorphoser tant qu'il demeure un aspect humanoïde dans sa forme transformée
- Il sait déceler vos plus grandes peurs en un rien de temps
- Possède des aptitudes physiques hors-normes
▌Messages : 3
▌Age : 30
▌Localisation : Bzh
▌Double(s) Compte(s) : Inscrivez ici le/les pseudo(s) de vos autres comptes. Si vous n'en avez pas, écrivez simplement /

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MessageSujet: Re: Can you feel my heart ? | Lycan – 100%   Can you feel my heart ? | Lycan – 100% EmptyMar 10 Mai - 21:47
Can you hear the silence?
Can you see the dark?
Can you fix the broken?
Can you feel... can you feel my heart?

J'adore ton perso !!!
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Eandas Eros
Eandas Eros
Wanna Fight
Un jour je redeviendrais puissant :

Can you feel my heart ? | Lycan – 100% 758770invictuso

▌Espèce : Eros : dieu grecque de l'Amour.

Pouvoirs:

▌Messages : 63
▌Localisation : Centre ville.
▌Double(s) Compte(s) : Vali

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MessageSujet: Re: Can you feel my heart ? | Lycan – 100%   Can you feel my heart ? | Lycan – 100% EmptyJeu 12 Mai - 0:30
Bienvenu !

*et envoi du love aussi pour faire bien, ça serait triste si il le faisait pas*
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https://detroit-monsters.forumactif.fr/t894-eandas-eros-je-vous-aime-pas#8942
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MessageSujet: Re: Can you feel my heart ? | Lycan – 100%   Can you feel my heart ? | Lycan – 100% Empty
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