Richard Coleman ▌Espèce : [Ecrivez ici l'origine de votre personnage (conte, légende, divinité, folklore, etc) ainsi que ses capacités et faiblesses] ▌Messages : 2 ▌Double(s) Compte(s) : Elséar & Flynn
| Sujet: Richard Coleman ~ [En Cours !] Dim 13 Déc - 2:09 |
Richard Coleman 31 ans - Américain – Professeur d'Anthropologie Religieuse à la Fac – Really Curious
Miroir de l'âme
▌Description du caractère : Gentil. C'est bien la première chose que l'on dit de moi lorsqu'on essaie de me décrire. Gentil, calme, agréable et tout, et tout. Je ne suis pas exceptionnellement fan de cette analyse étant donné qu'elle me relègue parfois au rang de simplet. Il faudra me dire en quoi être souriant et sociable rend les gens simplets d'ailleurs ? Comme si les sarcasmes faisaient d'une personne un cerveau notable. Sarcastique, il m'arrive de l'être, surtout lorsque je suis ennuyé et que je me mets à marmonner. Bon, je l'admets, je ne suis pas quelqu'un de foncièrement méchant, disons que je suis dans la moyenne de l'être humain lambda : le genre qui a ses crises de nerfs comme tout le monde, ses passages moroses et ses petits tracas. Le commun des mortels en somme, ce n'est pas si compliqué.
Alors, bien sûr que j'essaie d'être sympathique : pourquoi ferais-je un boulot qui me mette au contact d'autres gens sinon ? À la fac, je suis entouré de beaucoup de vieux schnocks, je vous laisse deviner le genre de malaise qu'on peut ressentir : "ouuuh aaah, jeune professeur, n'enseigne pas bien, ne connaît pas les rudiments du métier, faisons lui la leçon". Pourtant, mes élèves vous diront sans détour que je suis quelqu'un de très passionné par ce que je fais et qu'aucune mauvaise langue ne pourra jamais rien n'y faire ! J'enseigne avec motivation et force de convictions car je crois que nous ne sommes pas seuls sur cette terre. Je suis un fervent défenseur de la cause "les créatures du folklore existent" et ne me gêne pas pour le démontrer dans mes cours, même si je demeure discret en dehors.
Depuis la perte de mon épouse, certains prétendent que je devrais prendre du repos, que de la tristesse se lit dans mon regard. En effet, je ne me suis pas remis de sa disparition et suis du genre nostalgique. C'est encore très tôt et je fais toujours en sorte d'éviter le sujet dès que quelqu'un se plaît à l'aborder. À quoi bon subir la compassion de gens qui ne sont pas sincères, après tout ? À cause de ça, on me dit souvent que je suis fatigué -et c'est le cas-, que je devrais renoncer à mon travail et prendre de très longues vacances. Néanmoins, je suis quelqu'un de têtu et j'ai mon petit caractère lorsque les choses ne tournent pas comme je le souhaite. En d'autres termes, il ne m'évinceront pas comme ça ! De reste, je suis quelqu'un d'un peu maladroit parfois : en somme le parfait cliché du binoclard capable de se payer la rampe de l'escalier et d'y rester accroché tant bien que mal.
Sans être le parfait père surprotecteur, je fais de mon mieux pour offrir une vie correcte à mon fils de six ans, Neal. Nous vivons tous les deux et je suis presque perpétuellement en train de me faire du souci. Oh, non que je ne fasse pas confiance aux gens qui l'entourent, hein : entre ses grands-parents et l'école, il a de quoi remplir ses journées lui aussi. Seulement, je m'assure toujours qu'il ne lui arrive rien et je peux parfois aller jusqu'à négliger ma propre santé pour y parvenir.
Je ne suis pas un homme très violent de nature : je ne supporte pas les gens qui répondent systématiquement par les coups, ou bien les insultes. Je ne vis pas pour autant dans le monde des bisounours et serais bien capable d'en faire usage s'il s'agissait de protéger ma famille. S'il ne s'agit que de moi, en revanche, je suis capable d'ignorer et de tourner le dos sans me préoccuper de ce qu'il passe. Si l'on me tombe dessus, par contre, je dois bien avouer que je suis un piètre combattant, hélas.
▌Croyez-vous en l'existence des monstres ? Si oui en avez-vous déjà vu ? Il y a un peu plus de dix ans, sans doute vous aurais-je dit que non, que tout ceci n'était qu'un ramassis de légendes et de contes. Je ne peux pas dire que je ne me régalais pas de ces histoires, juste que je faisais la part des choses. Ce qui appartenait aux livres, devait demeurer dans les livres. Ou aux films, ce que vous voudrez, d'ailleurs. Comment dire ? C'était il y a fort longtemps maintenant. Vous savez ce que c'est : on y croit étant enfant, on aimerait surprendre le Père-Noël, attraper la Fée des Dents, dénicher la cachette du gnome vivant sous l'escalier... Avec un peu d'imagination, nous sommes capables de nous attacher à tous ces personnages. Puis, le temps vient où l'on se met à douter, à se méprendre, à croire que tout n'est que chimère. Je l'ai cru. Oh, mais je m'égare : arrêtez-moi si vous trouvez que je raconte un peu trop ma vie ! Tout cela, c'était avant de rencontrer Seelie. Passionnée par ces univers et par les créatures qui peuplent l'imaginaire et les mythes, on peut dire qu'elle a su me pousser à m'y intéresser à mon tour. Avec elle, j'étais prêt à le croire. Elle semblait réellement s'y attacher et voir tout cela, là où je n'ai, hélas, jamais eu l'occasion de partager de telles visions. Je me suis passionné pour ses histoires et par ce qu'elle me décrivait. Tant et si bien que mon métier d'aujourd'hui n'est pas anodin, évidemment. Je suis très ouvert d'esprit sur le sujet. C'est un peu comme si j'étais à leur recherche.
▌Que pensez-vous de cette fameuse vidéo qui a tourné sur le web ? Je dois avouer être un peu perplexe. De nos jours, on trouve tout et n'importe quoi sur internet et cette vidéo m'a paru trop évidente. L'évidence peut parfois nous pousser à croire au mensonge. C'est si gros, là, sous nos yeux. Malheureusement, je ne suis pas assez expert pour vous dire s'il s'agit d'une authentique vidéo de monstre, ou s'il s'agit tout simplement d'un canular. Quelque-chose en moi me pousse à y croire et je me dis en même temps que ce n'est pas possible. Mon fils, lui, a l'air d'y croire dur comme fer... Tiens, depuis quand a-t-il vu cette vidéo... ? Pousse-toi de cette chaise !
▌Vous sentez-vous à l'aise à Détroit ? Attendez, vous voulez dire... en dehors du fait qu'elle tombe en ruines ? Ah ah, je pense que nous avons une vie plutôt correcte, comparée aux pauvres gens que je vois parfois déambuler. Autant vous dire qu'avec mon allure de premier de la classe, je ne fais pas le fier quand je dois me rendre dans les bas quartiers. J'espère bien pouvoir montrer autre chose à mon fils un jour. Pour le moment, je n'ai pas désiré partir. Après tout, mes parents sont encore dans le coin et je ne peux décemment pas quitter mon travail comme ça me chante. Donc oui, je me sens à l'aise en ville, du moment que je ne traine pas dans les coins trop malfamés. Je ne vais pas vous mentir non-plus, je ne me sens pas très en sécurité depuis quelques temps. Vous n'avez pas l'impression que Détroit devient de plus en plus étrange ? Bon, elle a toujours été dangereuse, mais là... enfin, je me fais peut-être trop monter la tête par les infos... Pour faire court, disons que ça dépend des endroits ?
Quelles sont vos activités favorites ? Avez vous une passion ? J'ai un petit faible pour les hamburgers, comme tout bon américain je suppose (au secours le cliché, hein ?), mais plus sérieusement, je suis un gros passionné par mon propre métier. J'ai passé la plupart de mon temps à faire des recherches et à continuer d'en faire. J'aimerais vraiment pouvoir aboutir à un résultat un jour. En attendant, enseigner à mes élèves, même s'ils ne sont pas nombreux, reste quelque-chose de passionnant pour moi. J'aime délier l'imagination des plus sceptiques quant aux mythes qui peuplent nos cultures et j'aime sincèrement les pousser à partager leurs idées. On n'approuve pas toujours mes méthodes d'enseignement, hélas : surtout les vieux grincheux qui prônent un enseignement classique... Je ne me contente pas d'un simple cours basique et ennuyeux. Sérieusement, qui a déjà été fasciné par un type causant durant plusieurs heures dans le plus complet des silences ? Je les fais participer autant que faire se peut ! Outre mon travail, j'aime bien dessiner à mes heures perdues, ça me détend.
Décrivez l'endroit où vous passez le plus de temps (une pièce chez vous, au travail, un endroit à l'extérieur, etc). J'alterne entre mon bureau, à la fac et la maison. Mon bureau est accolé à ma salle de cours. Je n'en change jamais, ou presque. Tout est rempli de livres et de papier du sol au plafond. Des rouleaux entiers de papier sont éparpillés dans tous les coins, des craies jonchent parfois le sol, écrasées ou non... Bref, vous l'aurez compris, c'est le foutoir le plus total. Par contre, c'est mon foutoir et je m'y retrouve toujours dedans. Même mes élèves ont pris l'habitude de trouver ce qu'ils cherchent là-dedans. Quant à la maison, je veille à ce qu'elle soit rangée, même si ce n'est pas toujours facile. Je m'endors souvent d'épuisement quand je me mets à faire le ménage à fond. Mon fils m'aide un peu aussi, mais je ne peux guère faire plus que lui demander de ranger ses jouets, bien entendu. Notre maison est d'ailleurs très jolie. Nous avons un étage, un bel escalier en bois, des meubles un peu anciens. Mon épouse adorait cet endroit. Outre les chambres qui se trouvent en haut, je me retrouve souvent dans l'atelier qu'elle occupait. C'est une pièce qui est restée lumineuse, où rien n'a vraiment bougé. Des feuilles, des cahiers vierges, des pinceaux, des crayons, des livres fabriqués à la main... le tout entouré d'une large baie vitrée où le soleil luit du début à la fin de la journée. Je pense aussi que c'est pour ça que je ne quitte pas Détroit. Notre maison a toujours été un havre de paix, notre refuge à tous les trois.
Quel est le bien auquel vous tenez le plus ? Pourquoi lui accordez-vous tant de valeur ? Il y a deux objets. Tout d'abord, le livre d'illustrations que Seelie avait fabriqué pour moi, lorsque nous avons emménagé dans cette maison. De l'aquarelle garnit chacune de ses pages et souligne les traits de créatures fabuleuses. Mon épouse semblait toutes les connaître et me citait leurs noms en souriant, comme si elle me parlait de vieux amis disparus. Ses histoires semblaient si réelles... Je suis très attaché à ce bouquin, même si la couverture commence à vieillir un peu. Le second objet, dont je ne me sépare jamais cette fois, est une photo de notre famille. Seelie, Neal et moi sommes dessus. Le petit n'avait que trois ans. C'est l'une des plus belles photos qu'il me reste de notre vie d'autrefois. Je la garde précieusement dans mon porte-feuilles et je la regarde dès que je me sens un peu seul. C'est sans doute idiot de vivre dans le passé, mais c'est plus fort que moi.
Qu'est-ce qui vous met le plus en colère ? Que l'on ait voulu me prendre mon fils, quand sa mère est partie. Sa famille, qui ne s'était jamais manifestée, m'a un jour envoyé un courrier pour me dire qu'ils passeraient pour le récupérer, qu'un père seul ne pouvait pas élever un enfant convenablement. Inutile de dire que j'ai dû batailler plusieurs mois avec ces gens, sans jamais les voir. La Justice a fini par me donner raison et Dieu sait combien d'argent j'ai du dépenser pour avoir un avocat décent. En fin de compte, ces personnes ne sont jamais plus revenues nous hanter et c'est très bien comme ça. Aujourd'hui encore, je me demande pourquoi ils n'ont pas pris la peine de venir me dire les choses en face. Ils ont disparu aussi vite qu'ils sont venus.
Quelle est votre plus grande peur ? Perdre mon fils, quelle question ! Je crois que je ne pourrais jamais le supporter et encore moins le surmonter. Neal est tout ce qu'il me reste. Il est le fils de l'amour de ma vie, ma chair, mon sang. Jamais je ne pourrais me pardonner de le laisser tomber, ou de le perdre. Je suis parfois maladroit et pas très à l'aise, mais je fais ce qu'il faut pour lui offrir une belle vie. Je ne laisserai personne lui faire le moindre mal, dussé-je tout sacrifier pour ça.
Que faites-vous pour pallier au stress ? Je fais les cent pas, tout en marmonnant dans la barbe que je n'ai pas. C'est une habitude un peu fatigante pour ceux qui me regardent faire, mais je ne trouve jamais mieux. Je ne suis pas toujours un grand stressé, mais quand ça monte, j'ai besoin d'évacuer. Je ne suis pas accro' au sport, alors... je tourne en rond sans m'en rendre compte. Il m'arrive aussi de m'asseoir et de me mettre à gribouiller quelques dessins, dès qu'un morceau de papier me tombe entre les mains. On fait ce qu'on peut, n'est-ce pas ?
Quelle est la routine d'un jour normal pour vous ? Comment vous sentez-vous si cette routine est rompue ? Le levé est tôt, je dois me préparer, préparer à manger pour le petit, préparer le petit, l'accompagner à l'école, aller bosser, retourner chercher le petit, préparer le dîner, mettre le petit au lit... bref, je n'ai jamais le temps de m'ennuyer. Quand je suis vraiment débordé, mes parents arrivent à la rescousse et vont le chercher à l'école, ou bien le récupère parfois le week-end, pour que je puisse souffler. Je ne sais pas ce que je ferais sans eux mais, globalement, je pense plutôt bien m'en sortir. J'essaie de m'organiser un maximum pour pouvoir passer du temps avec mon fils, tout en essayant d'avoir une vie sociale. Ma mère me seringue pour que je voie davantage mes amis et que je refasse ma vie. Il m'arrive de sortir tard, le week-end, quand je suis seul à la maison. En somme, quand ma routine est rompue, c'est généralement pour que je puisse me reposer un peu et ça, ce n'est jamais de refus. Je ne suis jamais contre un évènement imprévu, tant qu'il reste agréable, évidemment. Oh, et il m'arrive aussi de sortir pour faire des recherches : je suis un grand passionné, alors dès qu'un phénomène étrange pointe le bout de son nez, je ne suis jamais très loin pour étudier les faits.
Listez trois choses dans lesquelles vous vous considérez bon, et trois choses dans lesquelles vous ne l’êtes pas. Je suis plutôt bon en dessin, depuis que mon épouse m'a appris à révéler ce talent. Je suis également plutôt bon bricoleur, même si on ne dirait pas à en croire mes amis : cette capacité tombe plutôt bien, parce que je suis aussi un très bon destructeur et vous allez savoir pourquoi. Je possède aussi une imagination très fertile, si je peux la compter parmi les choses dans lesquelles j'excelle : il paraît que je suis un très bon conteur !
En ce qui concerne les mauvais points, je vous parlais d'organisation : sachez que malgré mon emploi du temps rigoureux, je suis généralement une bille dans le genre. Je ne suis pas fichu de savoir organiser mes journées, alors je me contente souvent d'improviser. J'ai de la chance, ça fonctionne très bien... et mes parents sont derrière moi pour veiller à ce que je ne fasse pas de bêtises. Je suis terriblement maladroit : il y a des jours où ce défaut m'est épargné et d'autres pas du tout. Disons que quand je suis en pleine panique, gêné, ou bien peu sûr de moi, je me retrouve dans des situations pas possibles et je fais n'importe quoi. Je tombe, je casse des trucs, bref, c'est la catastrophe : vous voyez pourquoi je suis bon bricoleur maintenant ? Je suis aussi très mauvais en espagnol, du moins, pour le parler, au grand damne de ma mère... Je le lis très bien et le comprends, cependant, elle n'a jamais compris pourquoi elle n'arrivait pas à m'inculquer le fait de parler correctement cette langue. Hélas pour elle, je ne suis pas né avec son accent très prononcé.
▌Physionomie : Physiquement, j'ai une corpulence que l'on pourrait juger normale. Je mesure 1m79 et présente un corps ni trop gros, ni trop maigre, ni trop musclé. Toujours ce commun des mortels qui joue et persiste. Mes seuls muscles me viennent de mon caractère généralement speed, mais je ne suis pas un sportif pour autant. On ne peut pas dire qu'aller en randonnée avec des amis soit réellement du sport... surtout quand ça arrive tous les trente-six du mois. En dehors de ça, j'ai le teint légèrement hâlé : c'est ça d'avoir une mère argentine. Outre cette particularité, j'ai hérité des yeux verts de mon père irlandais. Enfin, d'origine irlandaise. Je porte des cheveux châtains coupés courts, que j'ai toujours du mal à discipliner : ils ont tendance à partir dans tous les sens car je suis toujours en train de m'agiter, que ce soit dans la vie de tous les jours, ou même en cours.
Côté vêtement, je suis généralement vêtu d'un costard noir, gris ou marron pour enseigner, même si je laisse souvent tomber la veste durant mes cours, pour adopter une tenue plus décontractée. Évidemment, dans le privé, je suis du genre à enfiler mon jean et mes baskets aussi souvent que possible. Je ne suis pas difficile avec les couleurs, même si pas très à l'aise avec les couleurs criardes. Pour finir, je suis myope, je porte donc des lunettes à peu près tous les jours, même s'il m'arrive de porter des lentilles quand je sors.
Histoire
▌Quand et où êtes-vous né ? Je suis né le 30 Juin 1984 à Philadelphie en Pennsylvanie. Oui, c'est dans cette grande ville que mon voyage a commencé, même si je ne me doutais pas de ce que la vie allait me réserver. Comme tout le monde, me direz-vous, n'est-ce pas ? Haha, vous avez bien raison, ne nous étendons pas sur les petits détails ! N'allez pas croire quand même, j'étais un enfant plutôt calme à côté de l'énergumène en mouvements que je suis aujourd'hui. Ce n'est pas ma mère qui s'en plaignait à vrai dire : il faut dire qu'elle en avait suffisamment passé avec les autres membres de la famille. Laissez-moi vous dire pourquoi.
▌Quelle est la situation sociale de la famille dans laquelle vous avez grandi ? A-t-elle changé pour vous ? Je suis le cadet d'un frère et d'une sœur aînée. Je peux me vanter sans mentir en affirmant que nous avons toujours eu une belle vie, même si ça n'a sûrement jamais été très facile pour nos parents. Nous étions fils et fille d'un professeur de Littérature et d'une institutrice : autant vous dire que nous avons baigné dans le milieu très tôt... et que seul l'un d'entre nous y est resté coincé encore aujourd'hui. Par belle vie, j'entends que nous étions gâtés et que nous ne manquions de rien. Pour tout vous avouer, ça n'a pas franchement changé pour moi, même si mon salaire est parfois très juste. J'apprends encore à me réguler, voyez-vous ? C'est que je ne suis pas tout seul à manger. Ma maison se trouve dans un quartier résidentiel qui tient encore debout et nous y vivons calmement. Je crois qu'il ne nous manque le labrador courant sur la pelouse pour terminer le tableau. Peut-être que le petit me réclamera un chien un jour...
Comment vous entend(i)ez-vous avez vos parents ? Avez-vous des frères et sœurs ? Je me suis toujours entendu avec ma mère, avec mon père un peu moins. Je vous épargnerais bien le cliché du professeur sévère, mais il s'avère que le bonhomme l'était aussi avec nous, peut-être même davantage qu'avec ses élèves. La seule mésentente que j'ai pu avoir avec ma mère, c'est au sujet de l'espagnol en grande partie. Ne vous moquez pas, je sais très bien l'écrire et le comprendre, néanmoins, je suis très mauvais pour le parler. Je mélange parfois les mots avec l'anglais, ce qui donne souvent un charabia incompréhensible. Quant à l'accent... aïe aïe aïe... Je prétends y travailler, mais en vérité j'ai arrêté depuis longtemps. Je disais que mon père était sévère ? Concernant les études en particulier. Quant à moi, je n'ai jamais été le grand costaud de la famille. J'ai fait du baseball, mais il préférait le football américain... J'aimais les pommes, il aimait les poires : bref, vous voyez le genre ? C'est un professionnel pour contrarier, mon père. Dites-lui seulement que vous aimez le rouge, il vous répondra que le vert est mieux... tout en étant un fan de rouge. Les seuls de la maison à avoir parole d’Évangile pour lui sont mon fils et ma sœur. Il y a un de ces favoritismes, je vous jure...
Oh tiens, je vous parlais des déboires de ma mère avec les autres membres de la famille. J'ai un frère et une sœur, qui sont tous deux mes aînés. Deux agités qui ont tôt fait de finir par quitter la maison et d'arrêter d'empoisonner l'existence de mes parents. Je dis ça gentiment, bien sûr. L'un bosse désormais dans la police et l'autre a fait fortune à New York. Autant dire que tonton Richard ne voit pas souvent son neveu et sa nièce non-plus. Par contre, les réunions de famille sont toujours animées. Mon père et ma sœur rient, pendant que ma mère et mon frère se disputent en espagnol... et que mon fils apprend les gros mots dans la langue plus vite que je ne l'ai fait.
Si vous êtes allé à l’école, comment votre scolarité s'est-elle déroulée et quel genre d’élève étiez-vous ? Comment vous entendiez-vous avec vos camarades ? Sinon, quel genre d’éducation avez-vous reçu ? Ecrire ici
Plus jeune (enfant, adolescent), quelles étaient vos activités favorites ? Si vous avez une passion, quand l’avez-vous découverte et comment ? Ecrire ici
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▌Il nous est tous arrivé des événements marquants. De grandes peurs, d’immenses surprises ou des joies qui font ce que nous sommes à présent. Quant à vous, quel genre d’événement vous a vraiment marqué ? Ecrire ici
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Age28 ans
Comment vous êtes vous retrouvé sur DM ? Il y a plusieurs mois, quand j'ai inscrit mon premier personnage /o/ !
Personnage sur l'avatar : Espagne - Hetalia
Un mot de la fin, une suggestion ? Je vous aime à la folie, coeurs sur vous ♥ ! |
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