▌Description du caractère :   Maternelle, caractérielle, cynique, ironique, blagueuse, arriviste, acharnée, travailleuse, trop investie, stricte, sévère avec elle-même, sociable, bavarde, moralisatrice, organisée, limite maniaque, impatiente, leader dans l'âme, amoureuse de son travail (mais pas des patients).

▌Croyez-vous en l'existence des monstres ? Si oui en avez-vous déjà vu ? J'en suis certaine, ces bêtes existes ! Bon, je n'assume pas assez mon avis pour aller le crier sur tous les toits, j'ai une réputation à tenir après tout, mais je suis tout de même assez sûre de mon jugement et pour cause : j'en ai déjà vu ! Où ça et comment, me demanderez vous. Sur un table d'opération, vous répondrais-je, alors même que j'étais en train de découper la bête ! Disons que, quand des plaies que l'on vient à peine de tracer se referment, ça met vite la puce à l'oreille.

▌Que pensez-vous de cette fameuse vidéo qui a tourné sur le web ? Je ne sais pas trop quoi en dire, pour être honnête. Certes, je suis persuadée que les monstres existent, mais de là à dire que chaque vidéo youtube les concernant soit-disant sont toutes réalisées sans aucun trucage, il y a tout un monde. Bref, je n'ai pas été saisie par le réalisme de cette « œuvre », mais (parce qu'il y a toujours un « mais ») le doute plane encore. Je me laisse le luxe de la question en suspend quant au bien fondé de cette vidéo. J'imagine que je découvrirais un jour la vérité. Peut-être. Ou pas.

▌Vous sentez-vous à l'aise à Détroit ? Est-ce au moins possible ? Je ne voudrais pas être mauvaise langue, mais je doute qu'on puisse se sentir bien dans un taudis pareil. C'est vrai, quoi, on ne peut pas dire que la qualité de vie soit extraordinaire, que les rues soient bien fréquentées et que la ville soit clean. Non, cet endroit pue l'ancienne cité ouvrière en échec total, le chômage et le meurtre bien glauque. Pourquoi je reste alors ? Parce que, ma foi, au Moyen-Âge, il y avait bien des gens qui s'occupaient des lépreux. Et bien moi, c'est un peu pareil.

Quelles sont vos activités favorites ? Avez vous une passion ? Loin de n'être qu'un petit rat de laboratoire (ou plutôt de salle d'opération), j'aime aussi me dépenser. Grande sportive, du moins j'aime à le penser, je passe mon temps libre à courir, à faire du yoga (so chic) ou encore à suer à la salle de sports. Bref, j'aime être dehors, le plus loin possible de mes patients.

Quel est le bien auquel vous tenez le plus ? Pourquoi lui accordez-vous tant de valeur ? C'est très con, vous aurez été prévenus, mais j'adore ma blouse de médecin. J'en prends soin comme si elle était tissée en fils d'or, comme si elle était l'enfant que je n'aurais jamais, la prunelle de mes yeux...Bref, je l'entretiens, parce que c'est quand même un sacré honneur que de pouvoir la porter. Et puis, elle me met en valeur.

Qu'est-ce qui vous met le plus en colère ? J'en sais trop rien...Les emmerdeurs ? Les patients qui râlent pour un oui, pour un non ? Les cons qui créent les embouteillages ? La liste est bien trop longue pour que je vous la sorte là, tout de suite.

Quelle est votre plus grande peur ? La peur de l’échec me fou une trouille monstre. Je pense que je n'y ai pas été assez habituée. Faut dire que mes parents étaient toujours derrière moi pour me motiver à grand coup de « si tu ne réussis pas tes études, on te déshérite ». Et pour être franche, je peux vous dire que ça motive ! Bref, quoiqu'il en soit, je suis une mauvaise perdante. Un échec, aussi minime soit-il, peut me faire monter les larmes aux yeux et me foutre en rogne. Généralement, quand ça arrive, je deviens détestable, une véritable boule d’émotion, passant du cri aux larmes.
Bref, si vous m'aimez, laissez moi gagner.

Que faites-vous pour pallier au stress ? Je mâchouille mes stylos. J'en ai toute une collection sur mon bourreau, c'est ravissant.

Vous aimez-vous ? (question d'amour propre) Oui. Parce que si je ne le fais pas, qui le fera ? M'a mère ma toujours dit « aime toi et le monde t'aimera », alors je fais au mieux pour appliquer ce bon vieux dicton. En tout cas, je dois avouer que ça marche plutôt pas mal, mais pas franchement sur la durée. Je ne suis pas mariée, comme vous l'imaginez, et la plus longue aventure que j'ai eu avec une ex-copine a duré seulement quatre mois. Oui, niveau amour, c'est un peu la dèche. Mais bon, je m'aime.

Listez trois choses  dans lesquelles vous vous considérez bon, et trois choses dans lesquelles vous ne l’êtes pas.  
Good : La débrouillardise. Et oui, je suis une vraie bête du système D, même si au premier abord, ça ne se voit pas trop. Avec une plaquette de chocolat et un vieux rouleau de papier toilette, je peux vous déboucher un évier (si si, faites semblant d'y croire au moins).
Bad : La patience. À part au bloc, on ne peut pas vraiment dire que j'en ai. Je ne suis pas très habituée à partager après tout, surtout pas le temps. Je suis quelqu'un de pressé qui a besoin que les choses se réalisent dans l'heure, ou sinon je débloque.
Good : Je suis bonne dans ce que je fais. Alors autant vous dire qu'en chirurgie, je me défend. J'ai bien trop travaillé pour me contenter d'un niveau moyen.
Bad : L'amabilité. Même si je suis quelqu'un de sociable, je n'ai pas toujours l'air souriante (la faute aux heures de boulots astreignantes qui s'enchainent). Il faut bien me connaître pour m'apprécier, c'est ce qu'on m'a toujours dit.
Good : Je suis généreuse. Oui, je vous assure, je le suis ! Même si je ne tend pas des cadeaux avec le sourire, prêter de l'argent n'est pas une chose qui m’ennuie. J'en ai, alors autant que ça serve. Puis, j'aime dorloter mon entourage, les couvrir de présents.
Bad : La lecture. J'ai enchainé tellement de bouquin durant mes études que lire n'est à présent plus un plaisir. Bien évidemment, j'y suis toujours contrainte, après tout je ne voudrais manquer aucune thèse pour tout l'or du monde, surtout si elle peut m'aider à me perfectionner. Mais une fois chez moi, pas un roman de vient ponctuer mes soirées.

▌Physionomie : (Cela peut être une liste de spécificités au lieu d'un paragraphe, si vous le voulez. Si vous avez des particularités à signaler (cicatrices, traces, tâches, etc), c'est ici qu'il faut l'indiquer. De même pour le style vestimentaire.

▌Quand et où êtes-vous né ? Je suis née en Août, aux Texas. Un endroit charmant, très accueillant et qui vous assure une grande ouverture d'esprit. Woooh.

▌Quelle est la situation sociale de la famille dans laquelle vous avez grandi ? A-t-elle changé pour vous ? J'ai eu cette chance que peu d'enfant ont : celle de grandir dans une famille plus qu'aisée. Je ne vous sortirais pas le cliché de l'enfant bourrée de fric mais triste parce que ses parents ne s'occupaient pas d'elle, parce que c'est tout sauf le cas. Non, ma famille a toujours été derrière moi (malgré ce côté un peu froid et rigoriste que peuvent avoir mes parents) et n'a pas même daigné me lâcher quand ils ont appris mon homosexualité. Donc voilà, famille en or (comme notre compte en banque).

Comment vous entend(i)ez-vous avez vos parents ? Avez-vous des frères et sœurs ?  Comme je vous l'ai dit plus haut, oui, mes relations familiales ont toujours étaient bonnes. Rien à dire à ce niveau là, mes parents m'ont toujours soutenu, m'ont payé mes études, mon premier appart', etc... Quant à mes frères et sœurs, c'est la même chose : un soutien inébranlable en tout temps. Ils viennent d'ailleurs de temps en temps me voir, quand ils osent s'aventurer hors de chez eux.

Plus jeune (enfant, adolescent), quelles étaient vos activités favorites ? Si vous avez une passion, quand l’avez-vous découverte et comment ?Quand j'étais gosse, j’adorais faire des coloriages. Je voulais devenir peintre, d'ailleurs. Ma chambre et même la maison entière étaient recouvertes de mes magnifiques œuvres (merci papa et maman d'avoir eut la patience de m'afficher). M'enfin, c'est une passion qui s'est perdue quand je suis allée au lycée et que j'ai découvert les sciences.

Quels ont été vos premiers amours ? Y a-t-il eu des litiges avec vos tuteurs ou avec d'autres personnes à ce propos ? Et en ce moment, où en êtes-vous ?Disons que je n'ai jamais aimé les hommes et que je l'ai compris assez vite. Ma crise existentielle concernant ma sexualité a durée un mois avant que j'arrête finalement de me prendre la tête pour vivre pleinement ma vie. Depuis, j'enchaine les histoires peu sérieuses, n'ayant pas franchement le temps pour fonder un véritable couple et, plus tard, une famille.

Où logez/vivez-vous en ce moment ? Pourquoi avoir choisi cet endroit ? Je vis dans un loft plutôt sympa dans le centre ville. Complétement blanc, décoré de façon sobre, on remarque assez facilement que je n'y passe pas beaucoup de temps, vu la propreté qui y règne. C'est simple : on dirait un appartement témoin. Mais bon, je m'y sens quand même bien et je l'aime malgré tout, mon petit cocon.

Quelle est la chose la plus embarrassante qui vous soit arrivée ?  Je crois qu'être rentrée un soir saoule dans mon école de médecine et être allée prendre des selfies avec les cadavres des cours d'anatomie en se faisant bien évidemment choper par le gardien est dans le top #5 de mes moments de gênes les plus marquants de mon existence.  

Quel est votre plus grand regret ?Ne jamais avoir continué la peinture, à mon avis. C'est vrai, ça détend, c'est agréable et ça permet de transformer en art ses moindres petits soucis.

▌Il nous est tous arrivé des événements marquants. De grandes peurs, d’immenses surprises ou des joies qui font ce que nous sommes à présent. Quant à vous, quel genre d’événement vous a vraiment marqué ?

Un souvenir - La première marque du scalpel, c'est quelque chose qui résonne en vous de façon plutôt désagréable. Je m'en souviens, pour moi, l'expérience n'avait pas été des meilleures, le sot qui trônait à côté de mon siège en témoignait. La nausée, la peur de rater l'exercice et cette terrifiante idée de ne pas être faîte pour le métier m'avaient glacé le sang. C'était terrible et en même temps tout à fait prenant. Mais après la première coupure, il y en eu une autre. Puis une autre. Jusqu'à ce qu'on s'y habitue. Couper dans la chaire et devenue une habitude, presque un réflexe. On se fait au sang, aux tripes et tout ce qu'il y a à l'intérieur. À force, les plus affreuses blessures ne me faisaient même plus sourciller.

Deux souvenirs - Quand on coupe, on laisse toujours une trace sur un corps, que ce soit dans le présent, où l'avenir. Les cicatrices sont le lot de tous. En principe.
Quand ce type est arrivé après un accident de voiture et que, comme tous les autres, j'ai commencé à le découper, j'ai compris que nous n'étions pas tous logés à la même enseigne. A peine mon scalpel glissa sur lui que tous les saignements prirent fin et que la coupure disparut. Je n'ai pas su quoi faire, quoi dire,comment réagir. De toute façon, il est mort avant que je puisse lui poser la moindre question. Quoiqu'il en soit, ce jour, j'ai compris que nous n'étions pas seuls, nous les Hommes.

Trois souvenirs – Ils en parlaient partout à la TV. Cette vidéo faisait le tour du monde, comme une mauvaise blague devenue virale un peu trop vite. Mais pour moi, c'était un témoignage terrifiant de tout ce en quoi j'avais cru jusque là, la preuve que je n'étais pas folle. C'était une bonne nouvelle, mais aussi une mauvaise. Cela voulait dire qu'ils nous épiaient et qu'ils n'étaient pas que bons. Alors, savoir qu'on est en danger permanent, ça ne ravit pas forcément.
Puis le site est sorti. Autant dire que j'ai sauté sur cette occasion, m'inscrivant presque le jour de sa création. Faut dire que c'était un bon moyen pour partager nos connaissances sur ces choses, rester en éveille, alerte, histoire d'éviter le pire. i

Pseudo Miranda ça suffira (ou mimi ? as u wish)

Age 23 ans et toutes mes dents (ça rime, quelle poète)

Comment vous êtes vous retrouvé sur DM ? par un partenariat

Personnage sur l'avatar : Susan Storm, les 4 fantastiques

Un mot de la fin, une suggestion ? Votre design est tellement beau (et vos smileys aussi  )