Depuis la nuit des temps, l'Homme se pose une même question : sommes nous vraiment seul ? Que ce soit sur terre ou bien ailleurs, dans l'au-delà, l'être humain à souvent chercher des réponses sans jamais en trouver. En quête d'une chose qui serait son égal, un être qui lui serait supérieur, un modèle, peut être, ou encore un ennemis, ses recherches, hélas, ont toujours étaient vaines. Années après années, siècles après siècles, de nouvelles questions étaient soulevées, mais toutes restaient sans aucune réponses et ce malgré les incessantes recherches, les gigantesques et terribles inquisitions et les nombreuses battus. L'ignorance reignait. Lire la suite.
Ne lui tourne pas le dos, c'est par les reins qu'elle commence × Coahoma
Coahoma Shaw
▌Espèce : Coahoma vient du mythe du wendigo.
Pouvoirs : Immortalité, Disparition, Transformation, Vision nocturne, Force, Endurance.
Faiblesses : Derme très fin, Fatigue, Ne peut manger que de la viande humaine vivante, cicatrices sur le crâne, Alopécie, Aveugle à la lumière, Ne voit que les mouvements, Douleur à la transformation. ▌Messages : 31 ▌Double(s) Compte(s) : Inscrivez ici le/les pseudo(s) de vos autres comptes. Si vous n'en avez pas, écrivez simplement /
Sujet: Ne lui tourne pas le dos, c'est par les reins qu'elle commence × Coahoma Mar 27 Oct - 21:44
Ça c'est de l'humanité : × Ça commence à faire un bail que tu traîne ta carcasse en Amérique hein ? Mais quel est ce phénomène ? L'immortalité tout simplement. × Mais ... n'as tu pas dit que tu aimais la solitude ? Comment fais-tu pour t'éclipser quand tu le veux ? Pour que personne ne trouve où tu te loges ? Cela serait embêtant que l'ont te trouve en pleine mutation ... Oh je vois. Ils ne te voient plus n'est ce pas ? Mais si ce n'est pas de l'invisibilité, qu'est-ce donc ? De la disparition ? Leur cerveau est incapable de dessiner ta silhouette quand tu en as décidé alors. Comme détourner l'attention ? Parfait.
Et ça, ça l'est moins : × Et la nuit, il se passe quoi ? Tu sais, à deux heures piles. Quand tout est noir. Les premières douleurs hein ? On ne parle pas de celles des contractions. Mais celles qui t'ouvrent de l'intérieur. Tu perds ton humanité petit à petit, tout comme cette première nuit il y a 420 ans. Oui tu sais. La Transformation. Tes os s'allongent et percent ta peau si fine. Ton sang se répand sur le sol où tu n'as même plus la force de gémir, ni de bouger. Tu attends la fin de ce moment horrible. Tu attends qu'elle vienne. Ta chose, toi, vous. Il est temps de chasser. × Ton nouveau toi a besoin de petites choses pour te rendre encore plus horrible. La vision nocturne par exemple. Sans quoi, tu ne serais qu'un piètre prédateur. Et la force qui va avec. Ta capacité à renverser une voiture sans grands efforts te permet de tous les débusquer. Mais aussi l'endurance ! Tu ne perds aucune course.
Faiblesses :
× Que ça soit sous ta forme monstrueuse ou non, ta peau subit tous les soirs des atrocités. Ton derme est si fin à présent, qu'une simple coupure devient vite dangereuse pour toi, humaine. Un peu moins pour toi, monstre. Mais n'importe quelle blessure mortelle peut te tuer. × A faire la fête toute la nuit, on se doute bien que tu as du mal à récupérer. Généralement tu réussis à te reposer en journée. Mais il faut bien que tu fasses bonne impression et que tu ailles travailler. Mais la fatigue fini toujours par te rattraper. Heureusement que le maquillage est ton meilleur ami. × Ton corps ne supporte plus aucune nourriture à part la viande humaine. Heureusement que tu peux encore te consoler dans la boisson. × Est-ce qu'on peut parler de ces grands bois qui ornent ta tête la nuit ? C'est une catastrophe pour ton crâne qui garde à présent la trace de leur apparition. × Ton corps déchiré ne possède plus aucun poil. Au début, ils tombaient lors des transformation. A présent, ils ne daignent plus se manifester. Et les cheveux ... ? Lesquels ? Tu es obligée de porter une perruque pour cacher ce lourd secret. × En tant que bête de la nuit, ton plus gros point faible vient de la lumière. Un faisceau de lampe qu'on dirige vers tes yeux ? Et te voilà aveugle et devenue aussi habile qu'un bébé, te cognant à tout ce qui peut se trouver autour de toi. Il te faut ensuite quelques minutes pour récupérer ta vision. × Une vision qui n'est pas parfaite d'ailleurs. Puisque tu ne peux voir seulement les mouvements. × C'est bien joli tout ça mais le principal. C'est quand même la douleur atroce qui accompagne la transformation en wendigo, et celle en humaine. Tu meurs deux fois tous les soirs.
Miroir de l'âme
× DESCRIPTION DU CARACTÈRE : Ombre des vivants, toi, femme impétueuse. Tu as su t'adapter au temps qui passait. Vieille fille. Vieille. Et pourtant si jeune, la peau à peine touchée par le soleil. Le temps est long, peut-être un peu plus que la liste des gens que tu as rongé. Quel sentiment étrange de te dire que tu aurais pu être l'ancêtre d'un certain nombre de personnes. Calme est ta nature, et c'est bien mieux pour observer sans te faire remarquer. Mais et cette colère rouge ? Panthère rouge. Enfouie bien au fond de ton corps misérable. Coahoma. Stratège ? Ou bien un peu simple d'esprit ? Vous l'aurez vite compris, la connaître au premier regard est compromis. En aurais-tu oublié ton humanité ? Laquelle pourrais-tu dire. Celle que tu as laissé à ta défunte mère. Tu me répondrais donc qu'elle est derrière toi à présent et ... Tu n'aurais pas si tord. Alors voilà donc la raison de cette colère. Pas totalement. Ces humains si changeants. Si mesquins. Incapables d'aimer jusqu'au dernier souffle. Destructeurs. Voilà tout. Et ton rôle à toi ? Manger. Te nourrir. Pour ne pas mourir. Donc en fait tu détruits. Tu charcutes, tu répands le sang. Tueuse. Oui, et alors ?
× AIMEZ VOUS VOTRE CONDITION DE MONSTRE ? Et dire que tu as failli ne pas connaître les joies du sang et de la chair fraîchement déchirée. Ne pas savoir quel bruit faisait le crâne éclaté contre une surface dure. Et que dire de la sensation des muscles, pulsants encore sur ta langue putréfiée ? Est-ce que tout ceci réponds à la question, ou faut-il que tu cites d'autres plaisirs de la chasse ? Toute puissante. Douleur au premier abord. Mais euphorie par la suite. Les joies de la traque, du mouvement rouge et fluide à ton approche. Et parfois les difficultés. Pas de mouvements. Attendre. Malins. Ils ont compris. Rentrer le ventre vide, la transformation n'en est que plus difficile. Le soleil, et la douleur atroce qui compresse ton squelette entier pour le faire revenir à sa taille normale. L'horreur du reste de la journée ensuite. Le manque de viande. Manque. Manque. Pire qu'une addiction. Tu trembles, cries, hurles, mords tes doigts jusqu'à l'os. Qu'importe, ce soir ils seront déchirés de nouveau. Et la délivrance du noir. L'heure tant attendue. Manger. Chasser de nouveau. Où est la fin ? Sors toi de là. Impossible. La mort.
× QUE PENSEZ-VOUS DES HUMAINS ?Traitres, Immondes créatures. Snober et prendre leur argent t'aide à surmonter tes penchants sanglants. Et ne l'oublie pas, tu as été femme, toi aussi. C'est peut être pour ça que tu daignes encore jouer avec ton corps ainsi. Crève ordure. La peur te mène à eux. Celle qui dégouline de leurs pores quand ils t'aperçoivent. Malheureusement, tu n'es pas capable de trouver leur position grâce à ton maigre flair. Mais tu la sens, cette douce odeur acre qui flotte autour de toi. Il n'y a rien de bon dans leurs cadavres, marchant d'un point à un autre sans réel but. Serais-tu légèrement insultante quand ils te parlent ? Tu sais t'y faire et te fondre dans la masse. Après tout, tu es tellement fragile quand tu leur ressemble. Mortelle. Quatre-cent vingts ans que tu les traques. Que tu les mange. Nourriture. Sang frais. Sales rats grouillants et courants pour sauver leur misérable vie. Tuer. Leur faire découvrir le néant. Et l'atrocité qui se cache dans leur placard. Atomiser.
× AÊTES-VOUS BIEN INTÉGRÉ À LA SOCIÉTÉ ? SI OUI, AVEZ-VOUS UN MÉTIER ? Ils te courent après. Tu ne change pas, et ils ne se posent pas de questions. Ils sont fous de toi. Oui, ces petites créatures dont tu te nourris. Crétines. Tu es grande et belle. Il n'a suffit que d'une morte pour avoir sa place. Et ça date déjà de 2 ans. Défiler devant ces regards vides te rend toujours euphorique. Tu prends du plaisir. Salement. Et tout ça pour quoi ? Tu as toujours aimé te faire remarquer. Même dans ta semi-mort tu aimes ça. Être pervertit au double visage. Magnifique.
× SOUHAITEZ-VOUS DÉVOILER VOTRE VÉRITABLE NATURE AU RESTE DU MONDE ? Madame ne souhaite même pas répondre. Mais quelle idée aussi. Tu es une créature de la nuit. Chasseuse. Il faut bien imaginer que si les humains trouvent qui tu es ... Morte. C'est un peu ça l'idée. Et puis ils n'ont pas besoin de connaître ton existence en tant que monstre. Ils sont trop occupés à te courir après lors des défilés. A frétiller et remuer leur queue pour un regard. Immondes. Serais-ce un non catégorique ?
× DÉCRIVEZ L'ENDROIT OÙ VOUS PASSEZ LE PLUS DE TEMPS : La forêt. Sans aucun doute. Garde-manger. A y venir toutes les nuits, ça en fait du temps passé là. Et même parfois, tu as besoin de te ... Hmm ressourcer ? Repérer le terrain. Tu ne sais pas pourquoi, c'est toujours vers cet endroit que tu te tournes. Il n'y a pas d'autres lieux où tu te sentes aussi bien que là. Chez toi. C'est ça ! Maison. La forêt te nourrit. Elle t'aide à ne pas sombrer un peu plus dans la folie. Folie. Celle qui aime te titiller lorsque tu attends la nuit. Impatience ou peur ? Ça fait si longtemps, que tu l'as oublié.
× QU'EST-CE QUI VOUS MET LE PLUS EN COLÈRE ? Est-ce que tu as besoin d'en reparler, encore et encore ? Après tout ça, il y a bien une idée qui se détache plus des autres pas vrai ? Vermine. Pas celle là. Les humains. La colère est enfouie en toi depuis bien longtemps. Routine. Oui. Ce n'est plus que ça. Une chose. Bouillonnant. Qui ne permet pas de l'oublier. Mais pas assez pour l'exprimer. Où est le temps où tu les tuais à main nue ? Perdu.
× QUELLE EST VOTRE PLUS GRANDE PEUR ? La puissance n'a pas peur. Humains. Le monstre fait peur, et non l'inverse. Il terrorise, il dévore, il fait pleurer. Eux. Tu es invincible ! Malheureusement la triste réalité te rattrape. Tu vis dans la crainte. La crainte de mourir. De ne plus prendre autant de plaisir. Jamais ! Dame esseulée. Ne voudrais-tu pas te reposer ? Ferme les yeux. Tout paraitra si simple. Debout ! Est-ce toi qui gouverne ton propre corps ? Et si ce n'était que lui ? Qui ça ? Vous. Lui et toi. Qui est le loup, et qui est l'agneau. Il n'y a qu'une personne. Ou peut être bien deux. A-tu oublié ?
× PHYSIONOMIE : N'est-ce pas la perfection que tu essaies d'atteindre ? Disons, dans la limite du possible puisque ton anatomie ne te le permet pas. Vois ton corps imberbe. Ce qui aurais pu être tellement parfait si tes cheveux n'avaient pas disparus en même temps que le reste. Et ne parlons même pas de ton crâne. Chose déformée et cicatrisée. Heureusement que cette perruque dont tu te pares cache cette horreur. Douleur. Oh ressentirais-tu de l'amertume ? Tu es désirable. Mais seulement en rêve. Qui voudrais bien d'une créature pareille ? Haine. Oui, de toute manière tu ne voudras jamais d'un humain. Qu'importe. Ta grandeur t'a permis de devenir ce que tu voulais. Tu es bien plus grande que la plupart des femmes, et de certains hommes pour le coup. Et bien sûr, ça te plait. Tes mains douces et ton air rêveur se rajoutent à ta beauté naturelle. Poitrine. Tu jubiles de pouvoir l'utiliser contre la gente masculine hein ? Puisque tu es bien pourvue, autant l'utiliser.
× AUTRE APPARENCE : Lève-toi, créature qui n'a d'humain que son crâne. Sur celui-ci d'ailleurs, se dressent fièrement deux grands bois de cerf. Ils te percent le crâne chaque soirs. Ils s'élèvent lentement vers la lune, comme pour savourer ce doux moment. Tout aussi long et fin, ton corps laisse entrevoir ces os immenses à travers cette fine pellicule qu'est ta peau. Monstre grisâtre à l'odeur de mort. Qui annonce la fin. Tes yeux ne sont plus que deux billes sans fonds, mais laissent paraître une lueur d'espoir. Seule teinte de couleur, tes pupilles qui auraient pu être d'une belle couleur or, ne sont que ternis par la faim. Fin. Faim. Toujours à la recherche de viande vivante, ton corps se meut sur deux longues jambes. Tes doigts tout aussi fins que le reste ressemblent à des serres, prêtes à se refermer contre le cou d'un innocent. Ta bouche n'est qu'un trou, qui laisse apprécier la vision sur de longues rangées de dents pointues faites pour arracher. C'est souvent la dernière vision, affreuse, que tu montreras.
Histoire
Tu n'as pas toujours été ainsi. Ton misérable être à été jeune. Sur ton corps honteusement caché, il n'y a pas toujours eu ces cicatrices. Peut-être n'étais-ce qu'un rêve. Mais au moins ce fut le plus beau. Et comme dans tous tous les songes, tu ne te souviens pas de la totalité. Et le pire. C'est qu'ils se terminent souvent en cauchemars.
Quelque part près du fleuve Allegheny - 1575 Tu ne le sais plus. Mais ta mère a trimé sang et eau pour te donner la vie. Sixième petite fille de la famille, tu n'étais pas décidée à voir le jour. Ou plutôt; la lumière vacillante du feu qui tenait à peine ta mère au chaud. Pour ne pas lui faciliter le travail, l'air froid de l'hiver venait s'immiscer sous les peaux d'animaux variés. Le noir de la nuit ne te faisait vraisemblablement pas envie. Et pourtant tu atterris enfin dans les bras d'une femme. Puis envoyée vers une autre pour quelle te couvre comme il faut. En voilà une belle naissance. Une femme humaine suivant la dernière contraction pour expulser ce bébé humain. Et te voilà, innocence. Mais bien combattante pour une fille. Voilà d'où vient ton prénom. Coahoma. Exact. Panthère Rouge dans ta langue. Parce que ta mère a failli y laisser la vie, elle a perdu beaucoup de sang. Elle a eu du mal à s'en remettre aussi. Mais qu'importe, voilà enfin le voile levé : tu es humaine.
Quelque part près du fleuve Allegheny - 1580 Tu n'es pas la pire de tout ces petits garnements. Mais tu es la plus jeune. Peu d'enfants survivent aux grands froids. Et peu de femmes enceintes. Mais cet hiver promet d'être plus clément ! Les esprits le disent. Alors il n'y a plus qu'à implorer leur pitié. D'ailleurs ta plus vieille sœur est enceinte ! Il faut fêter ça. Mais à cinq ans, la seule chose qu'on trouve de plaisant c'est qu'on a le droit de manger un peu plus que d'habitude. Et que demander de plus quand de retour de chasses, les hommes crient victoire et ramènent du cerf. Seulement, les longs discours t'ennuient. Tu te souvient de ça. Et de ton habilité à fuir le bruit et la lumière. Intrépide petite panthère rouge. Tu n'as pas peur de mener tes petits compagnons à la lisière de la forêt, presque là où vous ne voyez plus où poser vos pieds. Quel jeu incroyable !
Quelque part près du fleuve Allegheny - 1590 Peut-être bien qu'un jour, tu as dépassé les limites fixées par ta tribu. Ne t'enfonce jamais dans la forêt, une fois la nuit noire arrivée. A quinze ans, les interdits sont vraiment trop tentants. Et puis en groupe tu es plus forte. Tu peux surmonter toutes les épreuves ! Même le regard effrayant des anciens. Alors bien sûr, une nuit, tu as brisé ta promesse. Que les esprits en soient témoins, jamais vous ne vous êtes autant amusés. Mais la colère des adultes n'en fut que plus forte. Pour toi et ton groupe, vous n'aviez rien fait de mal. Les anciens ne comprenaient rien. En guise de punition, ils érigèrent un feu. Une fois tous installés autour, ils vous racontèrent cette histoire. Celle du wendigo. « Au fond de cette forêt vivent les âmes damnées des anciens chefs. Ceux qui ont franchis la barrière des esprits malins. Parfois l'hiver est si froid, que les proies disparaissent un peu plus vite. Et la faim vient titiller les nôtres. Ces chefs, poussés par la famine, mangèrent les leurs. Les esprits, honteux de nous voir nous entre-dévorer, nous lancèrent une malédiction. Ceux ayant touché à cette viande interdite, devraient errer sur terre sous une forme monstrueuse. Revivant la mort de ceux ingérés, tous les soirs. Et destinés à ne plus pouvoir manger autre chose. Une fois repéré par la créature, tu ne peux que mourir dans d'atroces souffrances. » Toi et tes amis, aviez écouté du début jusqu'à la fin. Et vous n'aviez plus envie de rire. Et dire que vous étiez passé si près de la mort. Et si l'un de vous était devenu possédé ?! Pour les anciens, aucun des six autres n'avaient été touchés par le mal. Mais toi, tu n'étais plus aussi pure. Heureusement, aucun signe de démon non plus. Vous étiez sauvés.
Quelque part près du fleuve Allegheny - 1594 L'hiver est proche, tu as bientôt vingt ans. Une de tes sœurs à succombé lors de son accouchement hier. Et le bébé aussi. Ce n'est pas la joie, et les anciens sont occupés avec les rituels. C'est une journée maudite pour votre village. Et tout au long de la journée, cette évidence vous saute aux yeux. Un village voisin est venu pour vous voler vos filles. Heureusement les guerriers ont bien combattus, et ce n'est que deux enfants et une femme qui se font emporter. Toi aussi tu as bien combattu. Tu ne t'es pas laissée faire. Les chasseurs rentrent bredouille par contre. Pas de beau repas pour ce soir. Mais ce qui va changer le cours de ta vie ne concerne pas tout ça. Tu te souviens pas vrai ? De la peur qu'ils ont suscité. Ces hommes d'une autre couleur qui sont arrivés dans votre campement. Ils sortaient de la forêt du wendigo. Surprise, étonnement, mais curiosité aussi. Ils n'avaient pas l'air violents. Peur. Oui c'est vrai. L'inconnu fait peur. Il est inutile de raconter le moment où vous êtes tourné autour, les tiens et les hommes blancs. Ce serait trop long et trop compliqué à décrire. Mais on va parler de quelques jours plus tard. Tu te rappelles à quoi vous avez pensé ? Dieux. Pour vous, ces hommes venus de la forêt maudite, étaient une sorte de surhumains. Ils étaient purs. Et toi dans tout ça ? Tu t'es laissée séduire par un homme blanc. Tout ceci ne t'intéressait pas quelques jours plus tôt. Et pourtant tu t'es laissée guidée par lui. Lors de la grande fête pour célébrer leur arrivée, tu as même consentie à le suivre dans la forêt. La communication était compliquée, mais vous arriviez à vous faire comprendre. Les gestes, le corps, les intonations. Tu ne sais pas si c'est la folie, ou peut-être l'amour qui t'a conduite à t'enfoncer encore un peu plus dans les bois. Tu lui as même donné un nom dans ta langue. Lenno. Ce qui veut dire Homme. Il t'a prise dans les feuilles jaunes, vous étiez euphoriques. Vous aviez même ignorés le froid. Une fois votre affaires finie, vous êtes repartis vers le village, main dans la main. Mais ne serais-ce pas un rire que tu viens d'entendre ? Avant de quitter l'ombre rassurante des arbres, tu t'es retournée. Un cerf avait la tête tournée vers toi. Tu te rappelles de ce long frisson qui t'a traversé la colonne ? Sans demander ton reste, tu as fini le chemin en courant.
Dans la forêt Wendigo - 1595 Hiver. Faim. Mort. Peur. Cela fait longtemps que les hommes blancs sont partis. Que ce traitre a disparu avec les autres. Mais ... Pourquoi te trouves-tu dans cet endroit sombre ? Les longues branches nues des arbres dessinent des mains griffues tendues vers toi, sur le sol. On dirait que la lune se rit de toi, à dessiner des monstres à l'aide de sa maigre lumière blanche. Mais tu n'es pas seule. Il y a toujours cette voix qui ne te quitte plus depuis que tu as croisé le regard de ce cerf. Parfois tu ne l'entends pas pendant plusieurs mois. Et puis elle revient, plus forte. Te criant des mots que tu ne comprends pas. Au début tu as pensé aux esprits. Tu aurais pu être élue pour devenir ... Devenir quoi ? Tu ne sais plus. Mais ce dont tu te rappelles, c'est de la faim qui te dévorait les entrailles. Cette faim dont la voix se servait contre toi. Voilà pourquoi tu t'es éloignée des tiens. Des idées abjectes te viennent à l'esprit. Dévorer les tiens. L'hiver 1595. C'est à cette époque, que tu as compris. Que tu es possédée par un esprit wendigo. Il te chuchote à l'oreille des horreurs sans nom. Tu deviens folle. Tremblante, apeurée, affamée. Tu ne sais plus depuis combien de temps tu n'as rien avalé. Tu n'as plus rien sur toi. Et tu es trop faible pour aller chercher quelque chose. Faible ? Mais non, tu es encore capable de te lever. Tu vas leur demander de l'aide; à ton village. Oui c'est ça ! Tu t'es levée, avec cette idée en tête. Toi ? Ou la voix ? Qu'importe, elle est en toi à présent, vous n'êtes qu'un.
Quelque part près du fleuve Allegheny - 1595 Tes pas t'ont menés directement vers ton village. Mais tu te rends vite compte qu'eux aussi souffrent. On dirait même que certains sont partis. Là où certaines peaux étaient tendues, ne restent que le vide et la neige. Mais tu t'obliges à ne pas faire attention à ça. De toute façon ton esprit est focalisé sur bien autre chose. Faim. Mais tout ne se passe pas comme prévu. On te remarque, errant telle une âme en peine. Et on crie. Pourquoi tout ce bruit. Les échos des voix te parviennent. Tu les entends et ils ont compris d'où tu venais. Ils ont peur. Mais tu as besoin d'aide ! Pas qu'ils fuient ainsi ! Même ta propre mère recule prudemment. Alors quoi, ils ont si peur qu'il vont te laisser mourir ? Il en est hors de question. Eux aussi t'ont trahi. Retourne dans la forêt et attends le soir. Ils vont le regretter.
La suite est un peu floue. Colère, sang, couteaux, cris de guerre. Tu sais que tu as fini par mordre un enfant. Pauvre être, que tu as tué puis trainé dans ton repère. Tu ne t'es jamais sentie aussi bien qu'en te délectant de ton repas. Mais au cours de la nuit, ce ne fut que douleurs et cris de victoire. Est-ce toi qui pousse ces hurlements victorieux ? Ou de souffrance ? Ça y est, le maudit jubile. Il va pouvoir reprendre le chemin de la liberté. Ta première transformation fut la pire de toutes. Ou peut-être pas. Mais à ce moment, tu es toujours un peu humaine. Tu ne te souviens pas de la durée de ce moment de torture. Tu sais seulement, qu'à la fin tu demandais pardon, qu'on vienne te délivrer. Qu'on mette fin à tout ça. Tu attendais la mort. Seulement elle n'est jamais venue. Et tu les a tous exterminés.
Détroit - 2015 Ça y est, tout est dans ta mémoire ? Au fil du temps, ta peau a blanchit. Si tu ne prenais pas soin de toi, elle aurait cette couleur terne, qu'ont la peau des morts. Tu sais que dans quelques années tu vas devoir changer d'endroit, encore. Tu t'es retrouvée à Détroit un peu par hasard. Peut-être est-ce la forêt qui te rappelle celle où tu as grandi. Qu'importe. Ton esprit a gardé les blessures de trahison de l'humaine. Tu es là pour en finir avec eux. Voilà tout.
PSEUDO : Panda (Pandette plus rarement maintenant).
AGE : 20 grands bambous.
COMMENT VOUS ÊTES VOUS RETROUVÉ SUR DM ? Y a un insecte qui m'a guidée vers vous ... Ouais tranquille il a rejoint le paradis des insectes à présent.
PERSONNAGE SUR L'AVATAR : C.C de Code Geass.
UN MOT DE LA FIN, UNE SUGGESTION ? PLUS DE BAMBOU. Ps 1 : Ah et j'suis désolée, j'suis en plein test d'écriture, si c'est vraiment pas compréhensible venez me taper sur les doigts svp. ♥ Ps 2 : Désolée encore. Pour vos yeux cette fois, j'aime la couleur. ;w;
Invité
Sujet: Re: Ne lui tourne pas le dos, c'est par les reins qu'elle commence × Coahoma Mer 28 Oct - 13:48
Heeee ~ Bienvenue, bonne chance pour la suite !
Invité
Sujet: Re: Ne lui tourne pas le dos, c'est par les reins qu'elle commence × Coahoma Mer 28 Oct - 15:45
Du vert, du vert du vert du vert. Love ton ava. BIENVENUE.
Sujet: Re: Ne lui tourne pas le dos, c'est par les reins qu'elle commence × Coahoma Mer 28 Oct - 17:40
Un Wendigo, la classe o/ Et cet avatar *^*
Welcome ♥
Coahoma Shaw
▌Espèce : Coahoma vient du mythe du wendigo.
Pouvoirs : Immortalité, Disparition, Transformation, Vision nocturne, Force, Endurance.
Faiblesses : Derme très fin, Fatigue, Ne peut manger que de la viande humaine vivante, cicatrices sur le crâne, Alopécie, Aveugle à la lumière, Ne voit que les mouvements, Douleur à la transformation. ▌Messages : 31 ▌Double(s) Compte(s) : Inscrivez ici le/les pseudo(s) de vos autres comptes. Si vous n'en avez pas, écrivez simplement /
Sujet: Re: Ne lui tourne pas le dos, c'est par les reins qu'elle commence × Coahoma Jeu 29 Oct - 19:56
Merciiiii ! ♥ J'me suis bien amusée à créer mon perso krrrkrr. J'ai hâte d'évoluer parmi vous. ;w;
En attendant je réfléchis toujours à mon histoire, en espérant qu'elle vous plaise. :3
Valentin Pommier
Merci Alec pour ce magnifique dessin *-*
▌Espèce :
Nixe — Transformation en ondin — Charme par la voix (non maîtrisé) — Sensible aux chocs thermiques — Déshydratation rapide — Régénération aquatique.
▌Messages : 619 ▌Double(s) Compte(s) : A venir :booty:
Sujet: Re: Ne lui tourne pas le dos, c'est par les reins qu'elle commence × Coahoma Jeu 29 Oct - 19:59
Tiens donc, un panda 8D Bienvenue à toi (Bon point pour toi, vert est une de mes couleurs préférées )
En tout cas bon courage pour ton histoire et tout, si tu as besoin, le staff est là pour toi !
Coahoma Shaw
▌Espèce : Coahoma vient du mythe du wendigo.
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Sujet: Re: Ne lui tourne pas le dos, c'est par les reins qu'elle commence × Coahoma Ven 30 Oct - 11:19
MA FICHE EST FINIIIIE. 8D
J'ai volontairement laissé quelques petits points dans l'ombre, c'est pas marrant si on sait tout ehe ! J'espère que ma fiche vous ira quand même, j'suis impatiente d'être validée jfdhcnjdn.
Charlie MacKintosh
avatar : alec. ▌Espèce : Monstre du Loch Ness.
Spoiler:
+ Transformation : sa véritable forme étant celle d’un dinosaure, il a réussi à maîtriser celle de l’humain non sans difficulté. Il a toujours eu du mal à doser la différence de taille, c’est pour cela qu’il est plus petit que la moyenne en général.
+ Longévité : certaines de ses faiblesses lui ont permis de survivre des millions d’années en une sorte d’hibernation. Il ne sait pas exactement si cela va continuer dans l’avenir mais il espère vivre quelques milliers d’années de plus.
- Métabolisme variable : stockage des graisses rapide (il prend facilement du poids et le garde), lipolyse lente (il perd difficilement du poids), métabolisme de l’éthanol lent (ses pics d’éthylismes sont plus longs que la normale).
- Digestion difficile : il prend souvent du bicarbonate de soude ou boit du jus de citron pour faciliter la digestion, à défaut de manger des cailloux comme il le ferait sous forme de dinosaure.
- Système immunitaire défectueux : les symptômes mettent deux à trois jours de plus que la normale à se déclarer et il met près de deux fois plus de temps qu’un humain à guérir. Hémostase lente : plus jeune on a cru qu’il souffrait d’hémophilie.
- Bradycardie : son rythme cardiaque usuel est généralement situé entre 40 et 50 pulsations minutes.
- Ichtyophagie : il se doit de manger du poisson au moins deux fois par semaine ou il développe un comportement digne d’un syndrome de sevrage.
▌Messages : 181 ▌Double(s) Compte(s) : Hermès, Saint Michael.
Sujet: Re: Ne lui tourne pas le dos, c'est par les reins qu'elle commence × Coahoma Sam 31 Oct - 0:13
Cacao !
J'ai beaucoup aimé ta fiche et ton interprétation du Wendigo ! En voilà un beau monstre bien affreux caché dans un corps de rêve (l'histoire de la perruque, c'est hyper bien trouvé, je te dis chapeau !)
Allez, filoute terroriser un peu tout ça, c'est trop calme à Detroit.
Après la validation C'est maintenant que la partie commence vraiment ! Mais pas de panique, voici quelques liens pour te rappeler où tu dois aller pour bien commencer. Les liens en gras sont obligatoires ! - Le recensement des avatars : tu trouveras un formulaire à poster pour que l'on ajoute ton avatar à la liste. Comme ça, personne d'autre ne le prendra. - Recensement des légendes (pour les monstres) : pour que tout le monde s'y retrouve et qu'on puisse voir qui est quoi ! - Recensement des capacités spéciales (pour les monstres) : pour que les autres puissent savoir quelles capacités sont utilisées. - Recensement de ton occupation / métier : Ça, c'est pour tout le monde ! Sauf si tu n'en as pas, évidemment. - Après avoir jeté un oeil au récapitulatif des habitations pour savoir quelles places libres il reste, tu pourra ensuite faire une demande de logement. S'il n'y a plus de places, no worries, tu peux parfaitement demander la création d'un nouveau lieu ! - Demandes de RP : si tu ne sais pas avec où commencer, poste un petit quelque chose par là, et quelqu'un te répondra ! ( Jette un œil aux idées de scénarios ! Il s'agit de plein de petites idées de RP ou de dialogues pour s'inspirer, donc fonce !) - Fiches de liens : elles ne sont pas obligatoires mais bien pratique pour savoir où tous les personnages en sont, et aussi pour prévoir de futurs liens et RPs ! - Carnet de bord : l'avancée de tes RP, en gros. De même, c'est principalement pour toi, pour que tu t'y retrouves. Pour ces deux derniers, tu trouvera des modèles ici !
- Le flood : la fête tous les jours à toute heure. Yey.
Et en bonus : Pour la palette du forum, des titres en plus et des polices supplémentaires c'est ici ! Si tu veux des mises en page html pour tes RP, c'est par là.
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Sujet: Re: Ne lui tourne pas le dos, c'est par les reins qu'elle commence × Coahoma
Ne lui tourne pas le dos, c'est par les reins qu'elle commence × Coahoma