▌Description du caractère : Je ne vais pas vous faire une description énorme de mon caractère parce que même-moi je ne sais même pas comment j'agis. Je sais par contre que je suis perspicace, c'est un bon début ! Je manie très bien les mots, je ne suis pas écrivaine pour rien. Même si je n'aime pas les humains en particulier, je ne déteste pas tout le monde, il y a des exceptions, il y a des gens sympa sur la terre, vous voyez ! Du coup, j'aime bien discuter avec les gens et socialiser, comme ça, j'arrive à mieux les connaître, du coup, je peux mieux savoir s'il mérite de finir comme mon père, huhu. Je n'ai pas peur de me salir les mains, littéralement. J'aime bien taquiner les autres jusqu'au point de les voir craquer sous la pression. C'est amusant. J'ai beaucoup d'énergie à vous offrir, il est très rare que vous allez me voir de mauvaises humeur, si c'est le cas, c'est mauvais signe et je vous conseillerais de quitter les lieux sur le champ si vous ne voulez pas qu'il vous arrive quoique ça soit.

Malgré mes 204 ans, j'suis plutôt immature, je n'ai pas perdu mon cœur d'enfant en fait. Peut-être parce que je ne l'ai jamais réellement eut ? M'enfin, ce n'ai qu'un détail ! Ne comptez pas sur moi pour faire quelque chose pour vous ou bien de respecter une date limite, je suis assez désorganisé et je ne respecte que très rarement mes dates limites pour l'écriture de mes livres, d'ailleurs mon éditeur me déteste pour ça, pardon.

▌Aimez vous votre condition de monstre ? Évidemment, je n'aurais pas pu rêver de mieux ! Ma condition de monstre me donne beaucoup d'avantages. Non seulement, je suis plutôt puissante, mais en plus, je vieillis lentement. Vous n'allez pas me croire si je vous dis que j'ai 204 ans, huhu.

▌Que pensez-vous des humains ? Les humains sont des créatures intrigantes, mais parfaitement stupides, ça m'en fait presque pleurer. M'enfin, je reste tout de même plutôt indifférente envers les humains même si je m'amuse à en détruire certains. De toute façon, ces bestioles sont aussi pires que des cafards, j'ai beau en tuer, j'ai l'impression qu'ils se multiplient dans un coin.

▌Êtes-vous bien intégré à la société ? Si oui, avez-vous un métier ? Et si vous êtes étudiant, qu'étudiez-vous ? Si vous ne faites rien de cela, que faites-vous ? Je suis très bien intégré à la société, à mon plus grand étonnement même. Étant née ici, je connais très bien l'endroit, les gens et son environnement. Ça fait longtemps que j'ai terminé mes études. Je suis présentement écrivaine et je ne pensais absolument pas que mes livres allaient avoir autant de succès.

Souhaitez-vous dévoiler votre véritable nature au reste du monde ? Ça serait amusant, certes, mais j'ai une réputation à conserver, vous voyez ? Ça serait dommage que les gens cessent de s'intéresser à mes œuvres tout bonnement à cause de ça, je vis quand même de mes livres *rire*

Quel est le bien auquel vous tenez le plus ? Pourquoi lui accordez-vous tant de valeur ? Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'ai comme une énorme obsession envers cette veste que ma mère m'a offerte pour mon 12e anniversaire. Peut-être était-ce parce que c'était le seul cadeau qu'elle m'avait fait ? Peut-être parce que l'odeur et la chaleur qu'il en dégage me rappellent celle-ci. J'en ai aucune idée.

Vous aimez-vous ? (question d'amour propre) Pour être franche, non.

▌Physionomie : Je suis petite, oui, c'est bon, je l'ai dit ! Je mesure un bon petit 151 cm et je peux vous dire que ce n'est pas à mon avantage. Je ne vois pas le monde de haut. M'enfin, ça colle bien à mon caractère. Comme plusieurs le disent, les petites personnes sont tous diaboliques puisqu'elles sont plus près des enfers, hihi. Pour ce qui est de mes cheveux, je vais être franche avec vous, lorsque j'étais humaine, j'avais les cheveux bruns. Je ne sais pas si c'est à cause de ma réincarnation en Hannya, mais ils sont devenus verts. Pas que je n'aime pas ça, au contraire, c'est juste que je ne passe pas inaperçu dans les rues.

J'ai aussi les yeux verts, vous voyez, ça colle avec mes cheveux ! Cependant, quand je n'ai pas trop envie de prendre ma forme originelle de monstre, lorsque ça arrive, mais que je dois tout de même utiliser mes pouvoirs, le blanc de mon œil droit devant noir et mon iris lui, rouge. C'est classe, non ?

J'ai le teint plutôt clair, j'ai beau passé des heures au soleil, je ne bronze pas. Je commence même à croire que les rayons du soleil passent à travers ma peau. Je suis aussi plutôt maigre, mais pas au point d'en voir les os, je me nourris bien tout de même !

Autre apparence : Vous n'avez pas envie de me voir sous ma véritable forme Hannya. C'est affreux. On dirait une chouette passée dans un blendeur. Heureusement, je n'utilise que cette forme en cas de danger majeur, c'est-à-dire, lorsque je me combats contre d'autres monstres plutôt coriaces.

Tic tac tic tac

Les sons résonnèrent dans ma tête comme le chant des sœurs dans une église. C'était insupportable, insoutenable, nauséabond, désagréable, épouvantable, enquiquinant. J'en pouvais plus, c'était si pénible.

Tic tac tic tac

Gauche, droite, tout droit, derrière. J'en avais aucune idée, j'avais l'impression que ce son venait de partout. Peut-être venait-il de ma tête ? Fort probable. J'avais déjà passé des heures dans cette pièce alors la folie était une chose inévitable.

Tic tac-- glouglou.

J'étais affamé, tellement que je pouvais entendre les pleures de mon ventre qui criait famine. C'était quand déjà la dernière fois que j'avais mangé ? Hier ? Avant hier ? J'avais l'impression que ça faisait une éternité. Peut-être parce que je ne mangeais que très peu ? Je n'avais que la peau sur les os. J'étais pitoyable à voir. En fait, on ne pouvait même plus me voir. Il faisait si sombre dans cette pièce, tellement sombre que même mes yeux n'arrivaient pas à s'habituer au noir. De plus, le sol était glacé, je ne sentais même plus mes pieds.

J'ai peur, aidez-moi.

Tic tac-- clic !

L'horloge s'était enfin arrêté, je pouvais enfin m'en aller.

J'ai déjà été humaine, humaine et heureuse d'ailleurs. Je vivais paisiblement avec ma mère, celle-ci séparé depuis ma naissance de mon père alcoolique. Je ne l'avais jamais rencontré et selon ma mère, c'était mieux ainsi. Mon nom était Fujisaki Mariko, magnifique n'est-ce pas ? Maintenant, je n'ai plus de noms. Je pars d'ici et là, changeant aussi vite d'identité que de sous-vêtement. D'ailleurs, mes fans ne m'ont jamais rencontré en personne, ils ne savent même pas que je suis un monstre. Je ne sais même pas s'ils savent que je suis une femme, huhu. Pour le moment, ils ne me connaissent que sous le nom de Nemesis. De toute façon, ce n'est pas ce qui est important pour le moment.

Ma mère avait plusieurs emplois, travaillant ici et là, se faisant renvoyer ici et là. Il arrivait souvent que je passe mes semaines seules à me débrouiller comme je le pouvais en me nourrissant de céréale et de reste de dîner que ma mère préparait d'avance spécialement pour moi.

Mais une fois, elle avait pris un travail de trop et ça fut la fin. Elle s'éteignait d'épuisement, me laissant à la seule personne qui voulait bien de moi, c'est-à-dire, mon père. Tout s'était passé lorsque j'avais 15 ans, c'était la première fois que je voyais son visage et j'aurais tellement souhaité ne jamais le voir. Il paraissait si doux les premiers mois de notre rencontre, si bien que je commençais à détester ma mère de ne jamais m'avoir présenté mon père, celui que j'aimais tant à ce moment.

C'est quelques années plus tard que je compris le sens de ses avertissements. Il était horrible, une personne sans cœur, un alcoolique. Il s'était fait une image pour attirer ma confiance et une fois que je le voyais comme un dieu, il en avait profiter pour me ridiculiser et de m'écraser comme un cafard. Pour lui, j'étais la raison du pourquoi ma mère l'avait quitté. Si je n'aurais pas été de ce monde, elle serait toujours à lui. Il avait donc décidé que mon temps était venu.

À la moindre gaffe, il m'enfermait dans cette chambre, cette chambre que j'ai toujours redoutée. Il n'y avait aucune fenêtre et le seul son qui régnait dans la pièce était les tics et les tacs de cette horloge au milieu de la pièce. Parfois, il me laissait là pour une seule nuit s'il n'avait pas trop bu, parfois, une semaine au complète. Je virais folle.

Il ne me nourrissait que très peu, assez pour me tenir en vie le plus longtemps possible. Moi qui étais gourmande de nature, c'était la pire des tortures. Heureusement, il n'a jamais voulu me faire du mal physiquement, il me disait toujours qu'il n'osait pas me toucher parce que je le répugnais, c'était au moins un seul point positif.

Malheureusement, tout comme ma mère, je finis donc, après 1 an de pure torture mental, de rendre l'âme. J'avais quitté ce monde avec ce goût amer sur le bout de la langue. Ce goût de colère et de pur dégoût. Je m'étais promis qu'il allait payer pour ce supplice, qu'au nom de ma mère et du mien, qu'il allait finir brûler en enfer.

À ma plus grande surprise, mes prières ont été entendues et mon âme était de retour sur terre pour l'humilier comme il me l'avait fait.

Hannya, c'est maintenant ce que je suis. Le fantôme d'une femme revenue sur terre pour assouvir sa vengeance. Étrange n'est-ce pas ? Je ne savais pas que ce genre de chose pouvait exister, mais me re voilà de nouveau, sur cette terre à m'en lever le cœur.


Tic tac tic tac

Les sons résonnèrents dans la pièce comme les chants des sirènes à la mer. C'était insupportable, insoutenable, nauséabond, désagréable, épouvantable, enquiquinant. Il n'en pouvait plus, c'était si pénible.

Tic tac tic tac

Gauche, droite, tout droit, derrière. Il avais aucune idée, Il avait l'impression que ce son venait de partout. Peut-être venait-il de sa tête ? Fort probable. Il avait déjà passé des heures dans cette pièce alors la folie était une chose inévitable.

Tic tac-- glouglou.

Il était affamé, tellement qu'il pouvait entendre les pleures de son ventre qui criait famine. C'était quand déjà la dernière fois qu'il avait mangé ? Hier ? Avant hier ? Il avait l'impression que ça faisait une éternité. Peut-être parce qu'il ne mangeais que très peu ? Il n'avait que la peau sur les os. Il était pitoyable à voir. En fait, on ne pouvait même plus le voir. Il faisait si sombre dans cette pièce, tellement sombre que même ses yeux n'arrivaient pas à s'habituer au noir. De plus, le sol était glacé, il ne sentais même plus ses pieds.

Il avait peur, ne l'aidez surtout pas.

Tic tac-- clic !

L'horloge s'était enfin arrêté, il pouvait enfin s'en aller.

« Alors papa, comment trouves-tu ton séjour en enfer ? »