Depuis la nuit des temps, l'Homme se pose une même question : sommes nous vraiment seul ?
Que ce soit sur terre ou bien ailleurs, dans l'au-delà, l'être humain à souvent chercher des réponses sans jamais en trouver. En quête d'une chose qui serait son égal, un être qui lui serait supérieur, un modèle, peut être, ou encore un ennemis, ses recherches, hélas, ont toujours étaient vaines.
Années après années, siècles après siècles, de nouvelles questions étaient soulevées, mais toutes restaient sans aucune réponses et ce malgré les incessantes recherches, les gigantesques et terribles inquisitions et les nombreuses battus. L'ignorance reignait.
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Some nights, fairytales come back to life || STAZ
Jacob K. Schröder
Jacob K. Schröder
Chillin (fonda)
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Some nights, fairytales come back to life || STAZ 1zyvpt3
▌Espèce : Cavalier sans tête (âme damnée) ▲ immortel et ne craint ni les armes à feux, ni les armes blanches ▲ Peut décrocher sa tête de son corps ▲ tête vulnérable ▲ le feu ainsi toutes choses sacrées sont ses faiblesses.
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▌Double(s) Compte(s) : Cesare Da Conti - John Willard - Saint Sebastien

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MessageSujet: Some nights, fairytales come back to life || STAZ   Some nights, fairytales come back to life || STAZ EmptyLun 28 Mar - 15:19

RP avec Anastasie || Retrouvailles.

Some nights, fairytales come back to life

La nuit était sombre et glacée. Dans le ciel, on distinguait à peine la lune, recouverte par un épais manteau de nuages. Seule la faible et tremblante lueur d'un lampadaire venait éclairer la ruelle déserte. Depuis bien longtemps, la population diurne de Détroit était couchée. Sur les différentes horloges de la ville, les aiguilles indiquaient 3h déjà. L'heure du diable, comme l'appelaient les plus superstitieux. Mais pour le cavalier, c'était plutôt le moment de sa balade nocturne.
Comme presque chaque soir, après le travaille, ll avait enfilé son vieux costume de soldat, décroché une nouvelle fois sa tête de son socle naturel et enfourché sa monture qui l'attendait sagement dans une rue. C'était étrange à dire, mais une fois qu'il avait revêtit ce que certains auraient appelé un costume, il se sentait plus vrai. Dans ses apparats salis par la guerre et le sang, il se savait bien plus proche de celui qu'il était plutôt que quand il croupissait dans ses oripeaux modernes, qu'il aurait bien plus affublé du surnom de « déguisement » que son uniforme qu'il affectionnait tant. Il faut dire que ses fripes lui rappelaient sa vie d'avant, mais surtout son époque. Dieu que ça pouvait lui manquer, parfois. Alors forcément, s'habiller de la sorte et cavaler dans les rues lui permettait de retrouver un peu de ce temps perdu, de ces années où il étaient encore en vie, et ça lui faisait un bien fou. Même si ce n'était que pour quelques heures, retrouver ces quelques vestiges de sa vie passée suffisait amplement à son bonheur. Alors, peut-être courrait-il après des souvenirs déjà morts et peut-être avait-il tort de faire cela, mais ça lui permettait de relativiser un tant soit peu son sort.
Certes, il y avait de nombreux avantages à la vie moderne, il ne le niait pas. Il ne manquait de rien – du moins en comparaison avec le peu de choses qu'il possédait bien des années avants – il avait appris bien plus qu'il n'aurait jamais pu imaginé et profitait de tout ce que pouvait lui offrir ce siècle. Cependant, les mœurs et les pensées avaient évoluées de façon drastique. Pas un moment ne passait sans que Jacob ne se sente complétement « à côté de la plaque », comme disait l'autre. Les façons de faire et de penser avaient changé et le cavalier ne collait pas vraiment avec ce siècle. Il était trop brusque. Trop brute. Il avait même lu dans un musée du coin, que le mode de vie qu'il avait mené il y a de cela 200 ans était à présent considéré comme « barbare ». Sur le coup, ça l'avait fait rire, mais plus il y pensait, plus ils se demandait s'ils avaient raison de critiquer ainsi toutes ses actions passées, les résumant à de simples mots sur une pancarte. Après tout, c'était sa vie entière qui venait d'être montrée du doigts en une courte mais cruelle tournure de phrase. Avait-il été si mauvais ? Le hessois avait toujours cru bien faire. Alors, des fois, pour se rassurer, il se disait que si ces gens avaient connu la guerre, ils auraient surement fait de même.
Oui. Surement.

C'est, en tout cas, à force de ruminer tout cela qu'il avait fait de la nuit son exutoire. Refoulant toutes ses pulsions de jour, il en vint à se dire que si la lumière dévoilait un contraste bien trop marqué entre sa façon d'être et celle de cette société moderne, la nuit, en revanche, lui permettrait d'exister de nouveau. Et puis, les monstres n'appartenaient-ils pas aux ténèbres ? Oui, c'était un bon compromis, à ses yeux du moins. Pouvoir de nouveau agir comme bon lui semblait et peut-être attirer des êtes comme lui, c'était ce qu'il recherchait, après tout.

Bref. Cette nuit là, comme des centaines d'autres, les sabots de son cheval venaient claquer contre le bitume, emplissant les rues silencieuses d'un échos inhabituel. Il faut dire qu'en semaine, la vie nocturne était souvent nulle. Alors, à part quelques rares victimes d'insomnie, le coin n'était pas franchement peuplé. La sensation de solitude était alors soulignée, noircie et bien terrible pour les quelques âmes qui se promenaient. Durant ces heures, le spleen était une maladie bien contagieuse qui semblait s'être emparée de toute la ville. En tout cas, Jacob n'y échappait pas.
Mais bientôt, il pourrait faire disparaitre sa peine dans un flot insensé de colère.

C'est une silhouette qui captura son attention, déambulant tranquillement entre les immeubles, comme si la nuit n'avait rien d'effrayant pour ce badaud.  Il n'en fallut pas plus au cavalier pour déclarer la chasse ouverte, tapant sans égard les flancs de sa monture qui poussa un hérissement rauque. La bête partit au galop, s'élançant à grandes foulées vers l'inconnu, tandis que son maître brandissait comme un sombre présage sa hache, prêt à frapper.

Non. Pas à frapper. à trancher l'air. Il fallait lui faire peur, rien de plus. Ce n'était pas un mort que Jacob voulait sur la conscience, mais juste un peu d'attention. Un instant de gloire, la découverte de sa propre nature. Il était malade de devoir se cacher dans l'ombre. Il voulait qu'on le voit, qu'on sache qu'il existait et qu'il n'était pas qu'une légende couchée sur le papier.

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