Depuis la nuit des temps, l'Homme se pose une même question : sommes nous vraiment seul ?
Que ce soit sur terre ou bien ailleurs, dans l'au-delà, l'être humain à souvent chercher des réponses sans jamais en trouver. En quête d'une chose qui serait son égal, un être qui lui serait supérieur, un modèle, peut être, ou encore un ennemis, ses recherches, hélas, ont toujours étaient vaines.
Années après années, siècles après siècles, de nouvelles questions étaient soulevées, mais toutes restaient sans aucune réponses et ce malgré les incessantes recherches, les gigantesques et terribles inquisitions et les nombreuses battus. L'ignorance reignait.
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MessageSujet: Turn my head, I turn back again. — Adrian.    Turn my head, I turn back again. — Adrian.  EmptyVen 16 Oct - 20:14
Turn my head, I turn back again.
La journée avait été plutôt compliquée aujourd’hui.
La demoiselle avait passé la nuit à discuter sur internet avec une jeune femme tout à fait charmante qui lui donnait des pistes pour les quartiers un peu « chaud » de la ville. Ash ne croyait toujours pas aux bêtises que les gens racontaient. Ou plutôt, elle se forçait, en son for intérieur, de ne pas y croire. Parce qu’au fond, ça l’effrayait. L’idée qu’elle se faisait des monstres, et celle que se faisait tout l’univers, était blindée de préjugés et d’amalgame. Comme quoi les monstres sont méchants, cruels, désagréables. Qu’ils te traquent pour te tuer.


Ce jour-là, j’avais oublié de rebranché mon réveil. Ou je ne l’ai pas entendu. Le résultat étant le même : j’étais en retard ! Au saut du lit, je sautais dans une douche rapide, enfilait un jean, un t-shirt au hasard et une veste en daim. Mon sac armé sur mon épaule, j’avançais rapidement jusqu’à ma voiture. C’était une vieille mini Cooper que ma mère m’avait transmise lorsqu’elle s’était acheté une nouvelle voiture. La carrosserie est rouge et le toit blanc mais j’adore conduire cette voiture, c’est un vrai plaisir.

Elle s’installe, allume la radio et démarre en trombe. Elle voit bien une voiture qu’elle ne connait pas devant l’immeuble mais elle ne s’en inquiète pas. Elle fonce jusqu’aux bureaux du journal et se gare, un peu mal, dans une rue parallèles. Elle court presque quand sa patronne l’arrête. Elle est écarlate et baisse les yeux. « Une heure de retard Ms. Fitzgerald. » Elle promit de rattraper son heure le soir même et s’installa finalement à sa table de travail.

Mais la journée ne fut qu’une succession de petit tracas : mon fauteuil était cassé, mon ordinateur était lent, le café ne restait pas dans le gobelet et les lavabos étaient mal fichus. De plus, je m’étais trompée de porte quand j’étais entré dans les toilettes pour nettoyer mon t-shirt. C’est ainsi que l’un de mes supérieurs me retrouva en soutien-gorge, le t-shirt à moitié dans le lavabo, à essayer de nettoyer mon haut. Mais je ne réussis qu’à garder un maillot mouillé et désagréable à portée.

Une heure après l’horaire normal, Ash quitta les bureaux du journal. Elle remonta dans sa voiture, lessivée. Il y a des jours où il vaut mieux rester couché ! Elle mit le contact et grommela. La voiture ne voulait plus démarrer. Elle passa une petite heure à faire un semblant de mécanique dans la rue. Finalement, elle rentra en métro. Elle appellerait une dépanneuse. Le trajet aurait pu être agréable si un type n’avait pas essayé de la draguer piteusement. Elle refusa poliment plusieurs fois ses avances avant de quitter le wagon à sa correspondance. La fin du voyage fut plus sereine.

J’arrivais devant mon immeuble en soupirant. La journée avait été dure. Mais je pouvais aller de l’avant ! Je fonçais à l’intérieur et récupérais mon courrier. Je me rendis compte que l’une des boîtes aux lettres près de la mienne avait un nom. Quelqu’un se serait installé au rez-de-chaussée ? Adrian K. Beria. Elle ne connaissait pas ce nom. Elle grimpa à l’étage et décida de remettre un peu d’ordre dans sa tenue. Elle enfila un t-shirt à l’effigie de Supernatural et fila dans la cuisine. Mission : cookies.

Elle hésita un instant. Peut-être qu’il valait mieux faire quelque chose de salé vu l’heure qu’il était ? Mais elle n’avait pas le temps de cuisiner. Elle hésita et soupira, de toute façon, vu sa chance de la journée, ce serait cramé. Elle prit un paquet de biscuit dans son placard et remplis l’assiette ; chocolat praliné. Elle espérait qu’il n’était pas allergique. Elle releva ses cheveux en une queue de cheval faite sur le côté droit et descendit au pallier inférieur. Elle se positionna devant la porte et appuya sur la sonnette, un immense sourire plaqué sur les lèvres. Une fois que la porte s’ouvrit, elle se relâcha.

— Bonjour, je suis Ash ! J’habite au-dessus ! Je voulais vous souhaiter la bienvenue dans notre immeuble !
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MessageSujet: Re: Turn my head, I turn back again. — Adrian.    Turn my head, I turn back again. — Adrian.  EmptySam 17 Oct - 12:11

   
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Froid. C'est la sensation qui parcourut Adrian lorsque le vieux décida de vider sur lui une bouteille d'eau sortie du frigo. D'un bond l'Alpha se redressa tout en se secouant la tête, la tête et le t-shirt trempés. Vous parlez d'un réveil. Autant et c'est vrai, sortir Adrian du lit c'était la croix et la bannière. Autant user de pareille méthode … Ivan était bien le seul à se risquer à le faire.

- «
 [Insérez une insulte en Russe ici.], Ivan ! » grogna l'animal en le foudroyant du regard. Un regard courroucé, puis interloqué dés que le Loup Blanc lui tendit un café.

- «
 Parti comme tu étais, t'aurais dormi toute la journée. » s'expliqua l'ancien chef. Concrètement, Adrian ne voyait pas où était le problème. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait le tour du cadrant et délaissait ses clients. À moins que …

Le regard de l'Alpha se promena dans la pièce, la salle de repos du garage, située à l'étage et faisant office de tanière. Exiguë, juste de quoi mettre un canapé-lit et un bureau pour faire sa compta – Haha, la blague. Dans l'angle, prêt de la porte, des cartons. Moins d'une dizaine et assez massifs. Et tandis que l'Alpha se saisissait de sa tasse, son cerveau fit son travail.

- «
 Et merde. On est déjà Samedi ? » Comprit Adrian. Il était censé emménager dans son nouvel appartement, faire l'état des lieux et récupérer ses meubles aujourd'hui. Vivre dans cette salle n'était plus possible. Soit disant que ça ne faisait pas très professionnel de refuser du monde ou de bosser quand les clients savent que vous dormez ou vaquez à vos occupations juste au-dessus. Sur ce point le Loup était d'accord … ou presque. Si Adrian avait un comportement dit conventionnel, ça se saurait.

- «
 Tu crois que je me serai risqué à te réveiller, autrement ? » râla le vieux. Le brun concéda. Probablement pas, effectivement. Réveiller Adrian c'était courir à de vives représailles. L'Alpha ne supportait pas ça, et ce quelque soit la méthode. Ça le rendait encore plus grognon et imbuvable que d'habitude. C'est pour dire …

- « 
Tu as une sale gueule, gamin. »

- « 
Parce que t'es frais toi peut-être après cette soirée, grabataire ? » Grogna l'Alpha en détaillant son congénère, tout aussi mal en point. À croire que les bonnes choses comme les mauvaises – à se demander d'ailleurs comment qualifier ce qui l'attendait – n'arrivaient jamais seules. Résultat et en plus d'une gueule de bois au réveil, des ecchymoses. Bon ça disparaît assez vite, mais devant les propriétaires bonjour le style. Pas qu'ils aient été spécialement exigeants jusqu'ici, surtout pour un appartement dans les bas quartiers. Mais au moins donner le change et ne pas paraître trop suspect d’emblée. Déjà qu'avec ses cicatrices et son cache-œil ça fait reprit de justice. D'ailleurs, il ressemblait à quoi déjà, le gars ? Peu importe, et vaut mieux pas qu'il le recroise.

Balayant alors grâce à son café les dernières traces de sommeil, Adrian se décida ensuite à se préparer. Il n'avait pas beaucoup d'affaires à transporter, étant donné que le peu de meuble que comptait la pièce restaient ici et que ceux qu'il avait commandé lui seraient livrés … en kit. Bordel. Sûr que ça coûtait pas cher, mais quelle merde à monter.

L'Alpha s'accroupit devant son sac de sport, faisant office de sac de vêtements pour l'occasion, et récupéra le premier haut de la pile. Un t-shirt - blanc, difficile de le voir avec autre chose en même temps. Dés que le tissu avait trop d'épaisseurs il avait impression d'être dans une étuve, et ce même en hiver. C'était une bouillotte. Autant dire qu'en été il en crèverait presque.

Ceci fait Adrian l’interverti avec celui qu'il portait, puis troqua également son vieux pantalon de jogging – faisant office de pyjama par un jean et enfila ses baskets. Les cheveux, peine perdue, surtout mouillés. Merci Ivan, vraiment.

- «
 J'en ai pour la journée je crois. À moins que tu viennes me filer la main. »  Tout en récupérant les clés de la voiture, empruntée pour l'occasion. Force est de constater que la moto n'était pas très adaptée. Dans la foulée il mit le sac à l'épaule et empila trois, quatre cartons qu'il emmena à la voiture.

- « 
Je préfère m'occuper de l'Indian. » refusa Ivan, à sa suite et lui aussi chargé.

- «
 Pas touche à l'Indian. » ordonna l'Alpha avant de tout charger dans le coffre, et c'était non-négociable.

- « 
Je m'en occuperai demain. » Promis-t-il. Oui, ça lui arrive de bosser, lui aussi. Surtout quand il sait que les premières factures vont pas tarder à arriver.

- «
 Miracle » remarqua d'ailleurs Ivan.

- « 
Ta gueule, Ivan. » gronda Adrian, de mauvais poil. Respect, censure, êtes-vous là ? Apparemment pas. Une fois paré et certaines questions réglés – tout sujet confondu, le jeune homme put enfin se bouger.

Il n'eut aucun mal à se repérer et trouver le quartier. En revanche passer d'un deux roues à quatre est assez perturbant, surtout quand ledit véhicule est un tas de bout aussi long qu'une estafette. Bref, au final il arrive à bon port et fait ce qu'il a à faire, soit l'état des lieux, la remise des clés et l’installation. Adrian ne met pas longtemps à s'organiser et ranger ses affaires vu le peu qu'il en avait. Le vrai premier défi apparaît dans le courant de l'après-midi, lorsque les meubles arrivent à destinataire. Et, comment dire … Autant Adrian peut se vanter d'être bon en mécanique et de se trouver la patience nécessaire pour celle-ci, autant le bricolage lui est pénible. Ce n'est pas qu'il est mauvais, mais il n'a ni la patience, ni la délicatesse. Alors ça prend du temps. BEAUCOUP de temps. Avant que quelqu'un ne se décide à le sortir de ses plans.

Il râle. À la fois non-content de faire une pause et dérangé. Adrian jette un regard en direction du four à micro-ondes, sur lequel est indiquée l'heure. Ok. En fait ça prend vraiment une plombe. L'Alpha se déplie, se lève et rejoint la porte.

- «
 C'est qui ? » souffla-t-il, agacé, tout en ouvrant la porte qu'il n'avait pas pensé à verrouillée. L'amabilité est un concept chez lui. En face de lui, rien. Enfin si, mais il faudrait qu'il baisse la tête pour ça. Ce qu'il fait lentement et sans grand entrain. Il s'arrête un instant devant cette masse rouge ressemblant à des cheveux. Délire capillaire ? Non, autrement l'odeur de la teinture l'aurait méchamment agressé. Ce qui est doublement étrange, du coup. Il poursuit sa descente jusqu'à ce que son regard ambré se pose sur l’intéressée. Dans le genre « petit truc facile à casser ». Mais là n'est pas le problème.. C'est autre chose. Quelque chose faisant troquer son agacement par un profond malaise. Sa voix et son ton le fit se raidir.

- « 
Et qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ? » gronda Adrian lorsque cette voisine, cette Ash fit les présentations. À se demander quelle mouche l'avait piquée. C'est vrai qu'il haïssait profondément les humains et qu'il se montrait particulièrement agressif à leur égard, mais à ce point et sans raison apparente. D'ailleurs il s'en rendit compte et se surprit lui-même. Ce n'est pas qu'il s'inquiétait d'être en mauvais terme avec ses voisins. Concrètement il s'en foutait pas mal de ça. Mais savoir cette virulence et agressivité se manifester en la présence de Ash – qu'il ne connaît ni d'Eve, ni d'Adam, et sans que lui-même n'ait son mot à dire était plutôt déroutant. Du coup …

- « 
Pardon, ce n'est pas ce que je voulais dire. » tenta de rebondir Adrian. Disons plutôt …

- «
Est-ce qu'il y a quelque chose que je devrais savoir par rapport à ça. Du genre que je ne m'étonne pas de t'entendre à des heures impossibles, marcher en talons, ou que sais-je encore. »  Sur un ton qui, non sans mal, se voulait déjà plus calme.

- « 
À moins que ce soit à toi que je dois demander du sel si je n'en ai plus ? » Humour tranchant, mais humour quand même en un sens. Il marque un temps, sûrement pour laisser à Ash le temps de répondre. Puis il se décide à rendre les présentations.

- « 
Merci pour l’accueil – je suppose. Adrian, le nouvel arrivant donc.» Évitons la poignet de main, il y aurait de la casse. Le jeune homme remarqua ensuite l'assiette de gâteaux qu'elle tenait fièrement dans ses mains. Une offrande, un moyen de corruption ? Bon, le Loup suppose qu'il s'agit de se montrer civiliser maintenant.

- «
 Je t'offre un truc à boire ? Pas sûr que ça s'accorde avec tes gâteaux, à moins qu'il me reste du thé ou du café quelque part, mais on fera avec ce qu'on a. » Et boum ! Comme pour attester de son camping improvisé, voilà que tombe les deux, trois planches qu'il avait précédemment assemblé … sans avoir eu le temps de les fixer. Adrian se raidit à nouveau, grogna et jeta un regard dédaigneux à ce qui devait être prochainement une table basse. Aménagement + gueule de bois : mauvais ménage.

- «
 Les déménagements ... je t'apprends rien j'imagine. » commenta l'Alpha.
   
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MessageSujet: Re: Turn my head, I turn back again. — Adrian.    Turn my head, I turn back again. — Adrian.  EmptyLun 19 Oct - 16:26
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La demoiselle allait devoir prendre l’habitude des portes qui s’ouvrent sur des facies d’ours mal-léchés. Quand elle avait été se présenter à son voisin de pallier à son arrivée, il lui avait claqué la porte au nez. Aujourd’hui, l’homme lui aboyait presque dessus. Elle n’était pourtant pas méchante, n’avait pas l’air d’une voisine commère. Elle était peut-être envahissante ? Pourtant, elle venait simplement se présenter et proposer des cookies. Elle aurait pu être plus agaçante que ça, quand même !

J’étais surprise par ce ton, peut-être que je tombais mal après tout. S’il était comme Elséar, je l’avais peut être réveillé. Mais pourtant, il n’avait pas l’air de tomber du lit. Pas de cheveux hirsutes, de traces d’oreillers, rien de visible du moins. Il pouvait simplement être en train de faire autre chose. Je détaillais un instant l’homme tout en conservant mon sourire. Il était mignon dans son genre.

Grand, brun, les cheveux en pagaille, la peau tannée. La seule chose qui ressortait de cet homme, c’était le cache-œil. Curieuse comme une pie, Ash se demanda à quoi c’était du. Elle était persuadé qu’une histoire rocambolesque se trouvait derrière cet accessoire. Une épopée épique et pleine de rebondissement. Alors que c’était peut-être simplement quelque chose de douloureux et qu’on avait envie d’oublier. De toute façon, elle n’était pas idiote au point d’en parler dès leur première rencontre. Ils étaient voisins, ils se reverraient surement.

Le ton était un tout petit peu plus doux. Et puis il s’était excusé. J’étais contente. Je secouais doucement la tête à sa question et rit un peu.

— J’ai été habituée à mettre des chaussons en rentrant chez moi donc normalement il ne devrait pas y avoir de soucis.  Je peux mettre la musique un peu forte parfois… Mais je crois que les parois sont un peu fines donc… Faut pas hésiter à venir si jamais je vais trop de bruit, je suis l’appartement 1.2. Et celui-là.

Elle désigne la porte à côté de celle d’Adrian. Elle est verrouillée et Ash l’a faite scellée en arrivant, elle ne veut pas qu’on entre par là.

— Mais je préfère qu’on rentre par en haut.

Elle lui offrit un petit sourire et se passa une main dans les cheveux, la seconde tenant toujours l’assiette de cookies.

— Vous pouvez me demander du sel s’il vous en faut, j’ai ce qu’il faut.

J’eus un petit rire ravi, évidemment que j’avais du sel. Pour se protéger des fantômes, c’est la base. Mais je n’allais pas lui dire une chose pareille, je risquais de passer pour une imbécile, une fois de plus. Il se présenta et je souris. C’est joli comme prénom Adrian, j’aime beaucoup. J’allais ouvrir la bouche quand il me proposa d’entrer. J’acquiesçais et passait entre lui et la porte.

Elle tomba nez à nez avec ce meuble – surement d’origine suédoise – démonté. Elle leva les yeux vers lui et pencha un peu la tête. Est-ce qu’il n’arrivait pas à le monter ou est-ce qu’il venait de commencer ? Elle n’osa pas réellement poser la question et se contenta donc de rester planter dans la pièce.

— Je prendrais ce que vous avez ! Ne vous ennuyez pas pour moi.

Même un verre d’eau suffisait.

— Vous voulez un coup de main pour le meuble ? J’ai monté tous mes meubles toute seule et je pense me débrouiller pas trop mal !

Elle se frotta la nuque et souris, plus timidement.

—Enfin, je m’occupe peut-être de ce qui ne me regarde pas !
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MessageSujet: Re: Turn my head, I turn back again. — Adrian.    Turn my head, I turn back again. — Adrian.  EmptyLun 19 Oct - 19:48

 
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Lorsque la jeune femme lui indiqua l'emplacement de son appartement, Adrian se pencha légèrement pour passer sa tête dans le couloir et remarqua que sa porte était scellée. L'explication fut aussitôt donnée par la propriétaire. Officiellement donc, elle habitait à l'étage.

- « 
À se demander pourquoi un petit bout de femme comme toi ait besoin d'autant de places, et préfère se payer deux taudis dans un quartier mal fréquenté à la place d'un bel appartement bien situé. » ne put s'empêcher de faire remarquer Adrian, perplexe. Force est d'admettre que ce n'était pas un endroit pour elle. Il n'y avait qu'à voir qui s'y trouvait, pour ne citer que la bête. Mais Ash ne se départait pas de son sourire. L'Alpha la détailla à nouveau, plus attentif. Il n'arrivait même pas à déterminer son âge tant ses traits étaient doux et fins. Réussissant à capter plus que de raison l'animal, celui-ci claqua sa langue contre son palet d'un air agacé et se libéra de sa contemplation. Non, décidément, quelque chose le dérangeait, l'énervait même. Il grogne et se décolle enfin du pallier.

- «
 Enfin. C'est toi que ça regarde, mais faut être un peu con selon moi. »  en conclut-il simplement. Un brin moralisateur, toujours aussi glacial. Adrian était loin d'être la douceur et l'amabilité incarnée. Faut dire qu'avec sa meute ou même Ivan, ce ne sont pas ces traits-là de caractère qu'il a put travailler. Il l'a peut-être été à une époque, mais top lointaine ou douloureuse pour qu'il veuille s'en rappeler. Et puis compte-tenu qu'Ash était une humaine, il se voulait – aussi partisan du moindres efforts. C'était presque déjà de l'ordre du miracle qu'il ne lui ai pas claqué la porte au nez. Encore qu'au moins le problème aurait été réglé. Ça aurait tout de suite fait passer le message à Ash, qui n'aurait probablement pas insisté. Seulement, autant Adrian gardait ses distances, autant il n'arrivait pas à s'en débarrasser. Dérangeant, très dérangeant.

Une fois le pas de la porte franchi, le jeune homme poussa la porte derrière lui et l'entre-bailla avant de se diriger vers la cuisine. Pour les explications …

- «
 C'est pour avoir un courant d'air. Je sais pas si ça vient de moi – sûrement, mais ils ont refait la peinture il y a quelques jours et j'ai l'impression que ça sent toujours autant. Donc je laisse tout ouvert.»

Comme quoi avoir un flair aussi aiguisé n'est pas toujours à son avantage. Et là, c'était à lui en donner mal au crâne. De toutes manières, que quelqu'un ose entrer chez lui. Il ne sera pas déçu de l’accueil à mon avis. On ne connaît que trop bien le caractère violent – voire sanglant de l'Alpha.

- « 
Et puis comme ça tu auras moyen de t'enfuir. » lâcha-t-il avec un sérieux et un calme désarmants, pour ne pas dire inquiétants. Il plaisante évidemment. En un sens il se plaît à jouer l'animal. Il est ce qu'il est au final et chasser le naturel, il revient tôt ou tard. Alors pourquoi le refréner. Qu'on aime ou pas, Adrian s'en fiche pas mal.

Tandis qu'Ash se fraye un chemin et s'installe. Le jeune homme inspecta le contenu du frigo et de l'un des placards – prévu à cet effet – et lui énuméra ce qu'il avait sous la main. Non sans placer en début de phase ...

- « 
Maintenant que t'es là. Je suis plus à ça près. » râla Adrian.

- «
J'ai de l'eau, forcément, du jus d'oranges, de pommes, du lait ou de la vodka ... » parce qu'un Russe sans vodka, c'est pas un Russe.

- « 
Ah, et du whisky. Sinon, du café.  » dans ledit placard. Il récupéra dans la foulée deux verres et les déposa sur le comptoir avant de rebondir sur autre chose : le meuble. Il lâcha un soupir, pesta, et redirigea son attention vers Ash.

- « 
Ce n'est qu'un meuble que je n'arrive pas à monter.» répondit Adrian.

- «
Je suis sûr que tu peux te montrer bien plus envahissante que ça. » sur le ton de l'humour, bien qu'il n'en pensait pas moins. Il hausse alors les épaules, vaincu.

- «
 Enfin. Je t'avouerais que j'en ai un peu marre là. J'hésitais à la finir au marteau ou me passer de table basse, au choix.» parce qu'entre le bois qui se craquelle dés  qu'on enfonce la vis un peu trop profondément, les trous mal percés et positionnés, son état général et sa perte graduelle de patience … il sentait qu'il avait atteint ses limites et que le meuble allait finir par passer par l'une des fenêtres.

- « 
Mais puisque je t'ai sous la main et que tu te proposes. » Même si c'était un prêté pour un rendu – ce qui l'enchantait moyen, mais respectait, il en serait débarrassé. De la table hein, pas d'Ash. D'ailleurs et situation oblige. Questions d'usages, façon Adrian.

- «
 Rassures-moi il y a des personnes à peu près normales qui vivent ici ? En dehors de toi, miss cookéa – cookie + ikéa. » Fit semblant de s'inquiéter l'Alpha. C'était un peu l’hôpital qui se foutait de la charité, mais on ne dira rien.
 
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MessageSujet: Re: Turn my head, I turn back again. — Adrian.    Turn my head, I turn back again. — Adrian.  EmptyDim 8 Nov - 19:05
Turn my head, I turn back again.
Elle était amusée que la première question qu’on lui pose soit celle-ci. Pourquoi avait-elle préféré les bas quartiers aux beaux quartiers ? Elle savait que c’était pour les monstres. Mais il y avait autre chose derrière ce choix. Quelque chose qu’elle n’avait jamais avoué à personne.

— Je n’aime pas les beaux quartiers. Les gens sont faux et ne font pas attention à leur entourage. J'ai toujours eu l’impression que c’était différent dans les quartiers plus populaires. Alors je suis venue m’installer ici. J’aime la possibilité de sociabiliser avec mes voisins. Dans les quartiers chics c’est impossible. Ici je ne me sentirais pas seule.

Je lui offris un grand sourire. C’était une partie de la vérité. Je préférais avoir acheté ces deux appartements qu’un seul grand dans les quartiers aisés. J’avais envie de vivre avec les vrais gens et non les imbéciles blindés qui ne veulent que draguer et exhiber leur argent. Je ne veux pas vivre ainsi, ni maintenant, ni jamais. Dans l’appartement, je posais l’assiette sur le plan de travail et observait l’homme évoluer dans son espace. Les gestes étaient un peu brutes, comme s’il était agacé, mais ça lui allait bien.

— Je suis peut-être un peu con, comme vous dites, mais je préfère avoir une vie bien remplie avec des personnes importantes qu’être une coquille vide bien dans un appartement sécurisé.

Le regard froid de son hôte ne la démoralisa pas. Elle était certaine que sous ces airs grognon se cachait une petite guimauve absolument adorable qui sera gentil avec elle. La preuve était quelle était dans son salon et qu’il s’apprêtait à lui servir à boire. La réflexion d’Adrian sur l’odeur des murs la fit cligner des yeux. Elle plissa le nez et renifla pour voir mais se passa une main sur la nuque.

— J’aime l’odeur de la peinture fraîche. C’est synonyme de nouveau départ. Mais là, je ne sens plus grand-chose. Y’a un parfum… musqué plus prononcé !

Surement le parfum d’Adrian. J’aimais cette odeur l’air de rien, ça me donnait un sentiment de sécurité assez étrange alors qu’il s’agissait d’un inconnu. Je ris un instant à ce que j’ai pris comme une blague, le fait de s’enfuir si besoin. Je ne croyais pas un instant que cet homme puisse tenter de me faire du mal. Elle sourit un peu et alla s’installer sur le canapé pendant que l’homme lui disait ce qu’il avait dans le frigo.

— Je n’ai jamais goûté à la vodka.

Mais était-ce une bonne idée ?

— Un jus de pomme fera l’affaire, merci.

Elle sourit tendrement et observa le meuble. Elle grimaça un peu et commença à décrypter ce qu’il avait déjà fait. Elle vérifia que les vis étaient au bon endroit et que les charnières étaient bien vissées. Elle demanderait surement à l’homme de donner quelques coups de tournevis en plus pour que tout soit bien fixer. Elle glissa du canapé et s’assied en tailleur sur le sol. Avec l’élastique à son poignet, elle noua ses cheveux en un chignon mal fait qui laissait échapper plusieurs mèches de tous les côtés mais qui suffisait à ne pas l’ennuyer. Elle attrapa les vis et, suivant le modèle, elle commença à monter le meuble.

— Je ne sais pas, peut-être que je le suis un peu après tout. J’aime bien les gens.

J’étais concentrée sur ma tâche, je m’occupais peu de ce que racontait Adrian mais mon cerveau fonctionnait assez pour comprendre et répondre à ses questions. Un soupir quitta mes lèvres et je récupérais une autre vis. Pourtant, à sa dernière réplique, un rire quitta mes lèvres.

— Cookéa. C’est mignon, j’adopte.

Elle se passa une main sur la nuque et observa l’homme. Il était encore plus grand puisqu’elle était assise sur le sol.

— Y’a Elséar, au-dessus de toi. Il est gentil, un peu bougon aussi. Vlad à côté ! Vlad est adorable on discute beaucoup. Angie aussi au deuxième étage. C’est ma collègue, elle est journaliste. Y’a mon meilleur ami, Valentin, au quatrième. Et y’en a d’autre mais je les connais pas. Ils sont tous gentils à leur manière.

Elle sourit et attrapa le second pied de la table basse, l’installant pour la vissée.


— D’où venez-vous ? Vous habitiez Détroit avant aussi ?
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MessageSujet: Re: Turn my head, I turn back again. — Adrian.    Turn my head, I turn back again. — Adrian.  EmptyLun 9 Nov - 11:35

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Adrian cligna des yeux et jeta un regard en direction de Ash, assez surpris par sa réponse qui, soyons franc, ne manquait pas de piquant. Il ne put réprimer un sourire au coin, amusé, profitant que son invitée ait le dos tourné. Ce petit bout de femme n'était pas dépourvue d'aplomb on dirait. Cela plut à Adrian, qu'il veuille bien l'admettre ou pas.

- « Je vois le genre » supposa l'Alpha qui s'était entre-temps redirigé vers la cuisine. Il n'avait jamais évolué dans ce genre d'environnement. Ça ne l’intéressait pas, tout simplement. Il se préférait à sa vagabonde plutôt qu'au matérialisme et ce, indépendamment de sa condition. Et apparemment il faisait bien. Ceci étant entre le grand luxe et le parfait taudis … Ash aurait très bien pu se mêler à la classe moyenne et ainsi bénéficier d'un meilleur confort et voisinage. Elle ne semblait pas manquer de revenus – pour s'être payée deux appartements. Adrian ne doutait pas de la présence d'originaux dans d'autres quartiers de Détroit, si il n'y avait que ça. Quelque chose clochait.

Pour autant, l'Alpha se contenta de la version officielle. Il ne voyait pas ce que ça lui apporterait d'être mis dans la confidence, si ce n'est rendre la petite chose un peu plus envahissante. Adrian n'était pas d'un naturel curieux et, partant du principe qu'il n'aimait pas qu'on se mêle de ses affaires, il ne posait pas de questions aux autres. Chacun sa place et ses histoires. Ce n'est pas qu'il ne s’intéressait pas à Ash … ou si, non. Il n'en savait rien en fait. Quelque chose en elle l’intriguait autant qu'elle lui déplaisait. Le genre de détail qui titille, mais auquel on n'ose pas s'attarder, car on sait, on sent par avance qu'il sera déplaisant par certains aspects.

La voix de la jeune femme le tire à nouveau de sa rêverie. Il grogne, pour lui-même cette fois. Fallait-il mettre ça sur le compte de Ash, de la fatigue, de la gueule de bois. Et puis cette odeur de peinture …

- « Je déteste cette odeur, ça me scie le crâne. » râla l'Alpha. Signe de renouveau pour l'une, une simple installation pour l'autre. Un point d'encrage qu'il aura tôt fait de quitter dés lors que certains doutes commenceront à planer autours de sa personne. D'ailleurs, preuve en est qu'il semblait n'attacher aucune importance à la décoration. L'appartement se voulait uniquement pratique et fonctionnel. Il n'y avait aucune fleur, ni plante – de toutes façons Adrian n'avait pas la main verte, pas de bougie, de tableau ou de photo. À croire qu'il était en planque ou déjà sur le départ.

Passons, dans l'idée de combattre un de ces maux par un autre mal, l'Alpha se servit un whisky. Il se saisit ensuite des deux contenants dont l'un, à la demande d'Ash, était de jus de pomme et de l'assiette de cookies. Ash qui s'amuse du surnom tout trouvé par Adrian. Il arque un sourcil, se demandant bien ce qui pouvait arriver à la vexer, cette fille. En apparence rien, puis qu'elle gardait son éternel et magnifique sourire. L'Alpha se force à détourner son attention de la jeune femme en jetant son regard dans une direction aléatoire. À défaut de table – putain, il lui tend directement le verre.

- « Poses-le où tu veux. » lâcha-t-il simplement. Une fois dépossédé du jus de pomme Adrian s'installa à la perpendiculaire de sa comparse, déjà à pied d’œuvre, et déposa l'assiette entre eux. C'est qu'elle savait prendre ses aises la miss. Bon, d'un autre côtés il lui avait – implicitement – demandé de l'aider. Il la laissa donc faire, se contentant parfois de maintenir une partie du meuble contre une autre et faciliter le montagne. Force est d'admettre que c'était, d'un coup, beaucoup plus simple.

Dans le même temps Ash l'informa du voisinage … L'Alpha tiqua sur le premier cité, Elséar. Ça lui disait vaguement quelque chose, mais il ne put remettre un visage sur cette personne, ni le contexte dans lequel il la croisa. Ça ne devait pas être bien important – la blague. Enfin. Apparemment l'immeuble avait l'air d'accueillir plus d'hommes que de femmes. On me dira, vu les lieux, ce n'était pas tellement un endroit pour elles, donc normal.

- « Tu bosses dans le journalisme, donc. » en conclut Adrian, puis qu'Ash mentionnant la présence de sa collègue dans le même immeuble qu'elle.

- « Je n'imaginais pas que ça payait aussi bien. » s'étonna la jeune homme. Encore que, lui non plus n'était pas à plaindre. Il suffisait qu'il se décide à bosser un peu et ça allait. L'avantage d'être bon dans ce domaine – c'était bien le seul, d'ailleurs.

- « Russie. » pour répondre à sa question. « Enfin, ça fait des années que je n'y ai plus été. » des années, c'était un euphémisme, mais ça expliquait aussi l'absence totale d'accent. « Je bouge un peu, beaucoup. » admit-il avant de porter son verre à ses lèvres … et manquer de le descendre cul sec. « Ça va faire quatre, cinq ans que je suis ici. Je sais même plus en fait, j'ai perdu le compte. »

Concrètement il s'en fichait. Le temps et sa notion étaient devenues obsolètes pour l'Alpha, déjà tri-centenaire. Aussi ses estimations étaient toujours plus ou moins vagues, car peu pertinentes pour lui.

- « Et toi, t'es du coin ? » demanda-t-il tout en se saisissant d'un des cookies qu'il coinça entre ses dents après en avoir croqué un morceau, s'attelant à fixer un autre pied en attendant. Question de savoir-vivre ou véritable intérêt ? Ne lui posez pas la question, il risquerait de prendre la mouche en fait.

Bon, par contre il se trouva con avec son pied, parce qu'il n'y avait qu'un tourne-vis. Du coup il le reposa et alla en chercher un dans sa caisse à outils, plus petite que celle qui se trouvait à son garage, mais jamais bien loin. Preuve en est qu'il en avait toujours besoin.

- « Au fait, qu'est-ce que t'as fait de ta voiture. » lui fit remarquer Adrian en revenant à sa place, cette fois opérationnel – putain de suédois. Comment il savait qu'Ash avait une voiture, et plus précisément cette Mini-Cooper ? Le talent … ou de l'avoir simplement vu la prendre ce matin et partir en trombe. Le bruit du moteur, significatif, s'étant fait absent sur le retour. Déformation professionnelle, sans doute.


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Ash Fitzgerald
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MessageSujet: Re: Turn my head, I turn back again. — Adrian.    Turn my head, I turn back again. — Adrian.  EmptyJeu 19 Nov - 0:35
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Apprendre à connaître son entourage et son univers avait toujours été important pour Ash. Déjà enfant, elle avait soif d’apprendre. Soit elle enquêtait d’elle-même et revenait ensuite pleine de boue pour entendre sa mère hurler, soit elle venait simplement sonner aux maisons voisines. Elles étaient toutes tenue par du personnel avec qui elle avait fini par tisser des liens. Adolescente, certains étaient toujours là pour l’encourager. Et c’est leur mentalité qui à former la sienne. La demoiselle n’aime pas le strass et les paillettes. Elle aime la simplicité, et c’est dans les choses les moins visibles qu’elle avait trouvé ce qu’elle cherchait.
Et si les gens ne comprenaient pas, c’était peut-être normal.
Mais elle s’en fichait, elle vivait comme elle l’entendait, comme elle le pensait juste. Elle avait trop laissé sa sœur lui dicter ce qui devait être la « vraie vie » pour continuer ainsi.

Construire un meuble Ikea était, pour elle, comme un puzzle. Sauf que c’était encore plus facile puisqu’on avait un plan pour arriver au bout du travail. Glisser une pièce dans une autre, emboîter les différentes parties avant de tout fixé à l’aide d’une vis, c’était un jeu d’enfant. Elle avait adoré emménagé en partie pour ça. Parce qu’il faut tout emballer et tout déballer, construire de  nouveaux meubles de rangement et les agencer. Elle était folle de son appartement parce qu’elle y avait tout construit. Et puis, une petite table, ce n’était pas compliqué à monter.

— Je pense que l’odeur, ça dépend de tous. Les gens qui ont un odorat plus développé ont peut-être plus de mal à l’accepter. Moi j’ai le flair d’un chien enrhumé alors.

Elle rit un peu, amusée par sa propre bêtise.

— Et puis, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Faites brûler de l’encens ? Ou une bougie parfumée. Quelque chose qui apaise votre tête. Ou alors cuisinez ! J’vous assure que l’odeur de mets peut dégager l’odeur des murs.

Comme un poulet au curry bien cramé qui avait embaumé son appartement après son installation. Elle n’avait pas été très douée mais elle était convaincue qu’un plat épicé était une très bonne idée pour chasser les odeurs indésirables.

— Ou alors je peux cuisiner pour vous.

Mauvaise idée. Mais ça, il n’était pas encore au courant. Puis, vient la question du métier. Elle grimaça et soupira.

— J’aimerais mais je ne fais que trier le courrier qui arrive au journal. Et non, ça paie mal. Mes parents m’ont acheté cet appartement pour mon dernier anniversaire. C’est…

Elle eut un sourire déçu.

— Désagréable. On a l’impression de ne pas pouvoir s’en sortir toute seule. Mais je m’y fais. Je vais pouvoir reprendre ma vie en main maintenant que je suis définitivement autonome.

Elle savait que c’était faux au fond, qu’il n’était pas question d’autonomie. On ne lui avait pas appris à gérer de l’argent. Et si elle avait un peu de côté, ses loisirs étaient couteux. Elle essayait pourtant de se restreindre, en vain. Et elle savait qu’elle passait pour la pire des matérialistes lorsqu’elle disait ça, mais elle ne pouvait pas faire autrement.

— Et vous ? Dans quoi travaillez-vous ?

Elle sourit un peu et l’écouta parler de son pays. Elle sourit un peu et observa l’homme. Effectivement, il y avait un air de puissance russe dans sa posture, dans son regard. Elle se mordilla la lèvre et se concentra de nouveau sur sa table.

— J’aimerais aller en Russie un jour. J’aimerais faire le tour du monde, je crois.

Elle rit un peu et s’étira longuement. Elle profita du fait qu’il soit éloigné pour tourner, en ayant fini avec le premier pied. Elle prit une gorgée de jus de fruit et se remis au travail.

— Non, je suis née à Rochester, dans le Minnesota. Mais j’ai toujours été sur le sol américain. C’est un beau pays, malgré la quantité de défaut qu’il possède.

Elle l’observa de loin. Cet homme lui donnait un sentiment de sécurité qui ne devrait pas être normal quand on met les pieds chez un inconnu. Mais, dénué de tout instinct de survie, Ash ne se méfiait pas du brun.

A sa dernière question, Ash cligna des yeux plusieurs fois. Elle l’observa et eut un rire.

— T’es quoi ? Une sorte de détective privé ? Comment tu sais que j’ai une voiture ? Enfin. Comment tu sais que je ne l’ai plus ?

Elle penche la tête doucement et se frotte la joue, reprenant le bricolage de son deuxième pied.

— Elle est tombée en rade ce soir en partant du bureau, il faut que j’appelle un mécanicien. Tu connais pas quelqu’un capable de s’occuper d’une vieille mini cooper ?

Adieu le vouvoiement, elle s'était naturellement adressée envers lui avec le « Tu » qu'il ne lui avait pas permis d'utiliser. Peut-être ferait-il une réflexion ? Peut-être est-ce qu'il s'en ficherait.

Elle eut un sourire et haussa les épaules. Elle posa son tournevis une fois le second pied vissé et attrapa un cookie, le croquant sagement. Elle observa ce visage. Il avait l’air fatigué. Comme s’il avait déjà tout vécu que sa vie alors qu’elle n’était qu’au commencement.
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MessageSujet: Re: Turn my head, I turn back again. — Adrian.    Turn my head, I turn back again. — Adrian.  EmptyJeu 19 Nov - 12:44

 
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Un odorat plus développé que les autres, c'est peu de le dire oui. Même sans être sous sa forme lupine Adrian avait encore un flair suffisamment aiguisé pour suivre une piste et ce, même traînée sur une longue distance. Cela étant, en dehors des chasses, des traques, cet odorat devenait plus un problème qu'autre chose. Une odeur un peu trop prononcée pouvait facilement prendre au nez et à la tête de notre Alpha, que ce soit celle d'une peinture fraîchement appliqué, un parfum, un déodorant, de l’encens … et j'en passe. Tout était multiplié par x et la rendait insupportable. À ce jour seules  quelques épices douces passaient, car naturelles. Les plus fortes le faisaient éternuer frénétiquement, un peu comme lorsqu'un chien renifle du poivre. Très désagréable, vraiment. L'homme laissa donc échapper deux grognements, râles, l'un à l'écoute du mot encens et l'autre à celui de bougie. Elle voulait le tuer en fait, c'est ça ?

- « Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Les bougies et encens me sont tout aussi pénibles et je ne parle même pas des produits d’entretiens, la javel ... c'est ma bête noire. Je suis un migraineux, la moindre odeur forte me donne rapidement mal au crâne en fait – ça ou quand j'ai la gueule de bois, mais bon. » s'expliqua Adrian.

Ça, c'était la version officielle et, semble-t-il, toute faite pour s'expliquer quand il se confrontait à l'espèce humaine. Officielle et un poil plus civilisé, car connaissant l'animal l'Alpha aurait pu se montrer beaucoup plus brut que ça. En présence d'une créature, d'un monstre, sûr qu'Adrian ne se serait pas posé de questions et en serait venu aux faits, réels, lâchant d'entré jeu sa bombe pour s'épargner toute cette broderie de faux, de semblants. Mais là il s'agissait d'une humaine. Malgré ça, plutôt que de répondre bêtement par des : « oui, non, peut-être bien » ou encore « qu'est-ce que ça peut te faire, tu me saoules là ».

L'Alpha s'était décidé à faire un effort pour elle. Enfin, involontairement. Soyons franc, l'homme répondait juste et simplement comme ça lui venait, se surprenant lui-même. Fallait-il mettre ça sur le compte de cette tempête du Rochester, comme elle venait de lui préciser, ça et du boulot qu'elle exerçait. Peut-être. Après tout elle s'était donnée la peine de venir à sa rencontre, de se familiariser avec son personnage en mettant de côtés … tout ce qui aurait normalement poussé quelqu'un d'autre, de censés, à reprendre le chemin inverse et s'enfermer à double tours. Force est de reconnaître que l'Alpha n'avait pas l'air au premier coup d’œil du gars avenant, aimable et bien éduqué, mais plutôt d'un loup solitaire en marge de la société, violent et tête brûlée. Un con quoi, voire un connard. De ceux qu'on évite normalement, spontanément, mais pas Ash.

Elle c'était pourtant la petite chose qu'il n'avait clairement rien en commun avec lui, que ce soit par son tempérament ou sa façon de vivre. Deux pôles extrêmes. Mais voilà, elle avait fait l'effort, elle avait passé outre cette règle du « premier abord » pour ne plus lâcher le loup. À son grand damne, ou pas … il n'en savait trop rien. Tout se bousculait un peu trop dans sa tête, formant un meli-melo d'idées, de souvenirs qui l'empêchait d'en tirer un avis claire et précis. À la fois il eut envie de refermer cette porte si-tôt ouverte, comme la coutume de cet immeuble semblait l'indiquer, avant de l'inviter finalement à entrer, la laisser jouer les monteuses de table basse et faire la conversation, l'air de rien. Tolérant sa compagnie sans la trouver , non plus, totalement déplaisante.

Revenu à sa place, le loup esquissa un sourire amusé face à la réaction d'Ash. « Non, du tout. C'est juste que je t'ai vu partir avec ce matin et que je n'ai pas entendu le moteur sur le retour. » sur un ton neutre, tandis qu'il s'affairait à mettre un autre pieds.

Dans le même temps notre rouquine expliqua son problème à l'Alpha. Un mécano, sûr qu'il en connaissait, et il ne pensait pas à lui ou Ivan dans ce cas présent. Certes, lui-même était du métier, mais c'était les motos sa spécialité. Bien sûr il avait apprit à s'occuper des voitures aussi grâce à sa formation, mais dés qu'il eut la possibilité de travailler à son compte il se cantonna à elles. Non, sur le moment il pensa plutôt à son barbu. Pour ce qui est des voitures, Tohr était vraiment l'homme de la situation. Adrian avait prit l'habitude de lui envoyer du monde dés qu'il s'agissait de vieux modèles … ou quand il avait la flemme. Oui, présenté comme ça, on se dit que ce n'est pas très malin d'offrir ses clients à la concurrence. Seulement, entre eux, c'était donnant-donnant. Une sorte de partenariat. Tohr lui envoyant en contre-partie les clients munis de belles bécanes. Ceci étant, l'Alpha ne se voyait pas demander à son confrère de s'occuper de la voiture d'Ash sous prétexte qu'il lui en doit une. Et encore, c'était pour une simple histoire de table basse,  Adrian se montrait plutôt généreux.

- « Je suis mécano. Enfin, ma spécialité c'est plus les moto, mais si ce n'est pas trop grave je pourrais peut-être faire quelque chose. Au pire je connais un vieux barbu qui serait ravi de me donner un coup de main. » trancha le brun juste au moment où il finissait de visser son pied de table.

- « Ça en remerciement de la table basse, je suppose. » Allez savoir si c'était pour se donner une bonne excuse plutôt que paraître pour quelqu'un de gentil et, de temps en temps, aimable. On ne le saura jamais je crois.

- « Après c'est toi qui vois. Si elle est à ton travail – ou pas loin, je n'aurais cas te déposer devant et en profiter pour la récupérer, je te filerais l'adresse du garage. De toutes façons tu sais où j'habite, je peux difficilement te la faire à l'envers sans que tu viennes tambouriner à ma porte après. » Parce qu'autant l'Alpha était con sur les bords, autant il savait donner sa parole. Et puis, dés que ça touchait à la mécanique, ça lui faisait plaisir. Adrian ne tiqua pas plus que ça du passage du vouvoiement au tutoiement. Il s'en fichait un peu en fait. Le vouvoiement n'était pas tant une marque de respect, selon lui. Après tout, qu'il dise à quelqu'un : Vous êtes un enculé, ou : Tu es un enculé, c'était du pareil au même.

- « Ça te va ? »


 
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MessageSujet: Re: Turn my head, I turn back again. — Adrian.    Turn my head, I turn back again. — Adrian.  EmptyMar 24 Nov - 14:11
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Les migraines. Elle n’arrivait jamais à savoir si c’était ou non du cinéma. Sa demi-sœur était migraineuse et prenait cette excuse pour faire la loi dans la maison. Ça avait toujours agacé la rouquine qui avait rangé ça dans un coin. Après, elle savait que certaines personnes en souffraient réellement et méritait la plus grande attention. Peut-être était-ce le cas d’Adrian ?

— Oh, j’essayerais de ne pas faire trop de bruit alors ! Je suppose que c’est aussi désagréable durant les migraines. Et j’éviterais de faire brûler de l’encens.  

Parce qu’elle aime ça, la demoiselle, les bougies parfumées et tout ce qui vient avec. Mais si l’odorat est fragile avec les murs aussi fins, peut-être devrait-elle éviter. Elle lui sourit doucement et hausse les épaules.

— Alors la seule solution est de laisser les fenêtres grandes ouvertes dès que vous êtes à la maison. C’est un peu délicat vu les températures mais je n’ai rien de plus à proposer.  

Un rire quitta ses lèvres et elle s’étira un peu, sirotant une gorgée de jus de fruit. Elle ne savait pas si c’était une habitude quelle prenait ou si ça venait d’autre chose, mais devait avoir une affinité particulière avec les personnes un peu brute de décoffrage. Mais, en même temps, elle aimait l’idée de pouvoir leurs parler sans être une gêne pour eux.

Peut-être que ça relevait du besoin d’attention qui émanait d’elle. Ou simplement de sa sociabilité légendaire. Mais les laisser dans leur coin n’était pas prévu dans le programme de la rouquine. Elle fit pivoter la table et s’attaqua au troisième pied, elle n’était pas loin du but. Elle aimait faire des meubles, ça lui donnait un sentiment de virilité éphémère. Elle n’était pas un homme, peut-être qu’elle aurait dû ? Elle aurait été plus intéressante dans ce cas ? Elle n’en savait rien mais elle voulait pouvoir savoir-faire quelques petites choses qui pourrait lui être utile.

Elle était surprise qu’il l’ait remarqué le matin même, elle ne l’avait même pas vu. Elle se passa une main sur la nuque, rougie légèrement et haussa les épaules en grommelant.

— C’est une vieille voiture alors elle fait souvent des siennes. Ca me couterait moins cher d’en acheter une je pense. Mais j’aime trop celle-là.  

C’était des souvenirs en pagaille et des virées amusantes. C’était la voiture de sa mère aussi. Elle adorait cette bagnole et ne voulait s’en séparer pour rien au monde. Elle aimerait bien savoir la réparer toute seule, d’ailleurs. Ça lui coûterait surement moins cher sur certaines choses. Mais elle n’avait jamais trouvé quiconque pour l’aider sur ce point.

Elle ne fut pas tellement surprise d’entendre qu’il était mécanicien, ça lui allait bien au fond. Elle se mordilla la lèvre doucement et baissa les yeux, un peu gênée.

— Oh, je ne veux pas t’ennuyer avec ça.  

Elle cligna des yeux. En remerciement de la table basse. Elle rougit un peu plus et secoua les deux mains devant son visage.

— Oh non ! Je n’ai pas fait ça pour que tu me doives un service ! Je suis désolée si c’est l’impression que je t’ai donné !  

Elle se montait un Titanic toute seule, comme d’habitude. Elle ne savait pas si Adrian s’était dit que c’était le but de la manœuvre mais elle ne voulait absolument pas qu’il croit qu’elle était comme ça alors que c’était loin d’être le cas. Elle avait monté la table juste parce qu’il avait l’air agacé et que ça pouvait le soulager.

Elle baissa les yeux à sa proposition et se mordilla la lèvre.

— Je ne veux pas que ça pose de problème… Je veux bien un coup de main avec ma voiture mais je ne veux pas que tu penses que c’est parce que tu me dois quelque chose, hein.  

Dire qu’elle voulait qu’il le fasse pour que ça lui fasse plaisir c’était peut-être un peu beaucoup. Elle soupira et se passa une main dans les cheveux, une moue sur les lèvres.

— J’ai l’impression d’avoir fait pire que bien là, non ?

Un dernier coup de vis et la table était terminée pour elle.

—  Je te laisse serrer les vis au maximum je n’ai pas autant de force que toi, moi.  
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MessageSujet: Re: Turn my head, I turn back again. — Adrian.    Turn my head, I turn back again. — Adrian.  EmptyMer 25 Nov - 11:38

 
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Autant Adrian pouvait se montrer reconnaissant qu'Ash essaye de faire le moins de bruits possible, que ce soit en rentrant, sortant ou lorsqu'elle mettait de la musique, autant ne pas brûler de l'encens chez elle, concrètement, il ne voyait pas en quoi ça l'aiderait. Encore que si elle en mettait des tonnes au point d'en imprégner tout le couloir. Dans le doute -

- « Merci » préféra lui répondre, ou plutôt marmonner Adrian, étonné de la réaction de la rouquine.

Après tout rien ne l'obligeait à prendre toutes ces dispositions pour lui. Si il avait été à sa place, l'Alpha aurait plus été du genre à l'envoyer se faire f.. voir et lui faire comprendre qu'il ne valait mieux pas qu'il ou qu'elle revienne l'emmerder avec ça. Bon après, il n'était pas non plus et complètement insupportable. S'agissait pas d'être viré de chez lui parce que les voisins se plaignent, ça ne serait pas très malin, alors le loup-garou savait donner le change et paraître un minimum civilisé quand c'était nécessaire. Mais voilà, entre donner le change et faire vraiment acte de bonne foi. Cela étant il n'allait pas l'en dissuader, surtout si ça pouvait lui épargner des migraines.

À la mention des fenêtres, Adrian jeta un regard dans leur direction. Ça faisait un petit moment maintenant qu'il les avait ouverte. L'odeur de peinture ne s'était pas encore suffisamment dissipée pour que l'Alpha s'en incommode. Toutefois il se redressa, alla les fermer et mettre un peu de chauffage. Non pas pour lui, mais plutôt pour la rouquine qui subissait depuis un petit moment ce courant d'air froid. Lui ne le craignait pas, du moins il fallait des températures plus qu'extrêmes pour qu'Adrian ressente le besoin de se couvrir un peu plus ou d'allumer le chauffage. Pratique pour faire des économies. En revanche et dés qu'arrivait l'été,  lui et sa meute en étaient quasi-amorphes.

- « Ouais, je ferais ça. Le froid ne m'a jamais dérangé de toutes façons. » Dans un haussement d'épaules et avant de la rejoindre, cette fois-ci sans se rasseoir, l'observant faire tandis qu'elle expliquait pour sa voiture.

Sûr qu'elle ne paraissait pas toute jeune et avait subis plusieurs rafistolages, Adrian le notant rien qu'au bruit qu'elle faisait. Il lâcha ce qui s'apparentait à un grognement, ne comprenant pas pourquoi Ash gardait cette voiture si elle faisait régulièrement des siennes et commençait à lui revenir cher. Et puis attacher autant d'importances à un tas de ferrailles. On me dira lui et sa moto, c'était aussi une grande histoire d'amour, mais c'est parce qu'il pouvait lui-même s'en occuper et se fournir en pièces sans se ruiner. Autrement il aurait peut-être moins de scrupules à s'en séparer, d'autant que de superbes modèles étaient sortis dans le courant de l'année. Il passa une de ses mains à l'arrière de son crâne et se le massa, perplexe.

- « Je vois pas trop l’intérêt de la garder si c'en devient un gouffre, mais après c'est ton affaire. » trancha l'Alpha avant que sa seconde remarque ne le hérisse. Il fronça les sourcils et gronda.

- « Si ça m'ennuyait je ne te l'aurais pas proposé. J'aime pas faire les choses quand je m'y sens obligé – quoi que je n'aime pas me sentir redevable non plus. 'Juste que c'est mon domaine, autant que ça serve. »

Il inclina légèrement la tête de côté alors qu'Ash exécutait, avec ses mains, son curieux numéro de mime. Il arque un sourcil, se demandant bien ce qu'il avait fait ou dit pour qu'elle s'excite. Enfin, si, il savait, mais ne voyait pas pourquoi elle réagissait de la sorte. Que voulez-vous, la timidité est un concept dont Adrian n'a pas connaissance. Puis, calmé ou presque, la rouquine baissa les yeux et se fit … plus petite qu'elle ne l'était déjà tout en se complaisant en excuses. À la fois agacé et amusé, l'Alpha ne put réprimer un sourire.

- « Oh calmes-toi un peu, Pivoine. » Parce que c'est ce qu'elle était en ce moment, aussi rouge qu'une pivoine, presque comme ses cheveux. D'ailleurs, rien à faire, mais cette tignasse rouge lui rappelait celle de quelqu'un d'autre. Peu importe.

- « Tu t'es carrément enfoncé comme une grande tu veux dire ! » Se moqua un peu Adrian avant qu'Ash ne rebondisse sur autre chose et lui indique que la table était montée. Ne restait plus qu'à mieux visser l'ensemble, ce que l'Alpha fit avec prudence. Le bois étant d'une piètre qualité c'était un coup à l'éclater, ce qui serait dommage après le mal que sa voisine s'était donné. Il voulait que ce soit un peu net chez lui, quand même.

- « Ça me pose pas de problème ... » reprit Adrian, tournevis à l'emploi.

- « Vois ça comme un échange de bons procédés. »

Et puis pour une fois qu'il se décidait de mettre un peu en pratique ce qu'il avait apprit, que ce soit lors de sa formation ou avec Tohrment quand ils s'échangeaient quelques tuyaux. D'habitudes ce sont ses clients qui lui courraient après. 'Pas qu'il soit exceptionnel dans son domaine, mais il bossait bien – quand il voulait – et ne prenait pas trop cher. Il fallait juste ne pas être trop pressé .. et savoir faire avec les humeurs d'Adrian.

- « Enfin, merci pour la table. Tu n'étais pas obligé, d'autant que je n'ai pas été particulièrement aimable. » Il le reconnaît, miracle.

- « Du coup quand est-ce que tu veux que je te déposes et que je la récupères ? »


 
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Ash Fitzgerald
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MessageSujet: Re: Turn my head, I turn back again. — Adrian.    Turn my head, I turn back again. — Adrian.  EmptyJeu 14 Jan - 22:52
Turn my head, I turn back again.
Il y a des gens qui vous émeuvent, qui vous intriguent, qui vous donne envie de creuser. Il y a ceux qui effraient, qui attirent, qui nous font nous demander mille et une choses. Il y a des personnes qui, par leur simple présence, peuvent nous réconforter. Il y a aussi ces personnes qui, malgré qu’ils soient d’apparence repoussants (pas qu’ils soient laid, seulement désagréable), prennent une place importante dans notre environnement. Ça se joue parfois à un rien.

Ash était du genre collant et imposant. Elle n’hésitait pas à s’incruster chez les gens pour les rencontrer, les connaitre, se faire des amis. Elle avait toujours un sentiment intense de solitude au fond, parce que les gens se laissaient et s’agaçaient de la voir s’imposer sur leurs plates-bandes. Alors les gens s’éloignent, ils l’abandonnent. Elle a l’habitude maintenant mais elle ne peut pas s’empêcher de s’accrocher à eux quand même. Après tout, c’est comme ça qu’on se fait des amis.

Et elle a commencé ainsi dans cet immeuble. Elséar, Angie, Oliver, Vlad. Elle les adore et sait qu’ils s’éloigneront un jour.
Tout comme Adrian.

Elle l’observe à la dérobée pendant qu’il termine de fixer la table. Elle se sent idiote pour cette histoire d’échange de bons procédés. Comment faire tout un drame d’un geste cordial. Pourtant, elle ne regrette pas. Parce qu’elle a pu voir cette immense armoire à glace ronchon sourire. Et ça n’avait pas de prix à ses yeux.
Elle devait bien avouer qu’elle appréciait beaucoup l’idée de dégrisé quelqu’un qui, d’apparence, n’avait pas envie de se lier.

Même si elle savait que ça ne durait pas.

—  Ma voiture et moi c’est… Une folle histoire d’amour, un peu bête à vrai dire. répondit-elle en un rire J’adore ce modèle pour certaine raison idiote. Et, en dehors de ça, elle appartenait à ma mère avant. C’est plus sentimental qu’autre chose au fond. J’aimerais pouvoir trouver un mécanicien assez bon et qui ne soit pas un voyou pour qu’il me refasse tout ce qui ne va pas pour un prix correct… Même si je me doute que ce serait mieux d’en racheter une. Je devrais peut-être trouver une impala ou une LeBaron. Mais je ne suis pas sûre que ce soit beaucoup mieux…

Peut-être avait-elle quelque chose avec les vieilles voitures ? Ou alors avait-elle regardé trop de séries télévisées ? Si on ne souligne pas d’où proviendrait l’impala (Parce que les frère Winchester sont une institution), on peut au moins préciser que la LeBaron est un cabriolet qui apparaît dans la première saison de Veronica Mars et que la Mini Cooper est la voiture du célèbre Ryô Saeba dans City Hunter.

Elle l’observa fermé les fenêtres et se rendit effectivement compte qu’elle avait froid lorsqu’un frisson la secoua, la chair de poule recouvrant sa peau. Elle passa le plat de ses mains sur ses bras et se recroquevilla un peu sur elle-même, ramenant ses genoux contre sa poitrine.

—  Je suis navrée, tu peux laisser ouvert ne t’en fais pas pour moi. Si l’odeur te file des migraines, je n’ai pas envie que tu souffres à cause de moi.

Au pire, elle s’en tirerait avec un mauvais rhume, mais ce n’était rien de dramatique. Elle lui offrit un sourire doux et passa une main dans ses cheveux, replaçant quelques mèches volantes. Elle prit l’une d’elle entre ses doigts et l’enroula d’un air ennuyé.

—  Je… Je veux bien te laisser t’occuper de ma voiture alors…

Elle se mordilla un peu la lèvre et leva un regard gêné vers lui.

—  Quand tu veux, ça m’importe peu. Je peux y aller à pied en attendant que tu sois libre. Ça peut être ce weekend aussi. Enfin voilà, vraiment, quand tu es disponible ça me va.
Fiche codée par Kendall, copie prohibée.
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