▌Description du caractère : Mina est ce que l’on pourrait appeler une sanguinaire. Elle s’énerve, ça oui, mais il lui arrive de le faire pour un rien. Quelqu’un qui la double dans une file d’attente pourra sentir sa lourde main sur son épaule, et ne refusera certainement pas d’attendre comme tout le monde. De plus, c’est quelqu’un d’assez nerveux qui n’attire pas le regard des passants, et qui se fait encore moins accoster dans la rue par des organisations humanitaires. La jeune mutante est loin d’être avenante et souriante comme on pourrait l’attendre d’une femme, bien au contraire : elle est aux antipodes du stéréotype de la demoiselle moderne, dans tous les domaines : l’attitude, la façon de penser et la posture. De plus, elle est très solitaire, et ne s’entourera que de quelques personnes choisies avec une grande précaution. Mina a énormément de mal à accorder sa confiance aux gens, surtout aux humains. Depuis son arrivée aux États-Unis, la barrière du langage a accru son asociabilité. Cependant, lorsque l’on s’attarde à la connaître davantage, elle s’avère être quelqu’un de très fidèle et loyale, prête à protéger ceux qu’elle aime et qui, à ses yeux, valent plus que tout.

▌Aimez vous votre condition de monstre ? « Disons que je n’ai pas vraiment le choix. Il faut vivre avec, au quotidien, et faire en sorte de se cacher correctement. Je ne dirai pas que je l’aime, car je l’ai subi, mais j’ai appris, durant ma très longue vie, à faire en sorte de m’accepter. J’en suis aujourd’hui très fière. »

▌Que pensez-vous des humains ? « *quelques insultes en grec ancien fusent* Ils sont racistes, même entre eux, haineux, jaloux, et vicieux. Je compte sur les doigts d’une main le nombre d’humains auxquels j’ai accordé ma confiance. Et pourtant, j’en ai croisé des millions au fil des siècles. Je ne peux pas dire qu’ils aient évolué de façon positive. Il reste cependant une once d’espoir. »

▌Êtes-vous bien intégré à la société ? Si oui, avez-vous un métier ? Et si vous êtes étudiant, qu'étudiez-vous ? Si vous ne faites rien de cela, que faites-vous ?  « Je pense que je suis mieux intégrée que certains humains. J’ai un garage, je gagne de l’argent de façon légale, et je fais en sorte de payer mes impôts, d’être réglo’. Je ne me mélange pas beaucoup avec le reste de la population, mais je pense que c’est mieux pour ma sécurité – et surtout pour la leur – que je sois dans mon coin. Si ça, ce n’est pas être intégré à la société, alors je ne sais pas ce vous entendez par là. »

Souhaitez-vous dévoiler votre véritable nature au reste du monde ? « Non. Je ne la dévoile qu’aux gens qui l’ont cherché, et aux gens qui, par ce biais, ont rencontré cette chouette fille qu’est la Mort. J’essaye de rester discrète au mieux, mais je ne compte plus le nombre de fois où j’ai créé un scandale parce qu’un pauvre gars m’a titillée. Les gens ne sont pas prêts. Ils ne veulent pas voir ça, et ils redoutent mon poing dans leur figure, car je ne fais pas dans la dentelle. Je préfère le crochet – du droit – c’est plus chic. »

Quelles sont vos activités favorites ? Avez vous une passion ? « Mes activités favorites, c’est la baston. J’ai beaucoup participé aux combats de rue illégaux, surtout durant l’Antiquité et le Moyen-Âge, car les femmes de mon gabarit étaient plus répandues. Dorénavant, j’essaye de me faire discrète. Je vais souvent au club de boxe, mais j’en change souvent car j’ai une fâcheuse tendance à détruire les punching-balls. Sinon, j’aime bien faire de la mécanique, c’est simple, astucieux et ça gagne plutôt bien. Mis à part cela, il m’arrive de marcher, beaucoup, de longues heures, pour réfléchir. Mais je me retrouve bien souvent dans un cul-de-sac, et je déteste ça. La sensation de déjà-vu, vous comprenez. »

Décrivez l'endroit où vous passez le plus de temps. « Je pense que c’est le garage. J’aime bien ce taudis qui sent bon le gazole et la rouille. Je me sens à l’aise et j’aime retaper des vieilles bécanes ou bagnoles pour les revendre au plus offrant. C’est un endroit comme on en voit beaucoup à Détroit, ou du moins, comme on en voyait. Mais il n’est pas rare que des aficionados de belles carrosseries récupèrent des voitures à la casse et viennent me demander un coup de main. Alors, je passe des heures à visser, dévisser, revisser, nettoyer … Je ne vois jamais le temps passer. »

Quel est le bien auquel vous tenez le plus ? Pourquoi lui accordez-vous tant de valeur ? « Il s’agit de ce bracelet en bronze que ma mère Pasiphaé m’a offert alors que je n’étais encore qu’un bébé. C’est un bel objet que j’ai fait allonger au cours de ma vie pour pouvoir le porter au poignet. Il est simple, mais c’est la seule preuve de mon existence, je n’en ai nulle autre. Il est gravé mon prénom, et « ἐρως », qui signifie en grec « amour ». Mais j’aime bien ma clé à molette aussi. »

Qu'est-ce qui vous met le plus en colère ? « L’arrogance, la vanité et la provocation. Cela me met hors de moi, et je n’arrive plus du tout à me contrôler si on fait preuve de l’une de ces trois choses envers moi. »

Quelle est votre plus grande peur ? « La sensation d’être perdue, de n’avoir aucune issue. L’enfermement. Ne plus être libre de mes mouvements, que l’on réussisse à me maîtriser en me bloquant. J’aime tant la liberté que je ne voudrais revivre aucune de ces deux sensations. Certains font des cauchemars dans lesquels ils tombent et se réveillent en sursautant, et bien moi, je me réveille en sueur après avoir cherché à me libérer dans mon songe. »

Que faites-vous pour pallier au stress ? « Le bruit des os qui se fracassent est un bon moyen de se détendre pour moi. Si je n’ai rien sous la main, alors il m’arrive de courir, car c’est dans ces moments-là que je me sens le plus libérée, que j’aime prendre de grandes bouffées d’air frais, sentir mon corps se tendre, mes muscles fonctionner comme un beau mécanisme, ça me plaît. »

Quelle est la routine d'un jour normal pour vous ? Comment vous sentez-vous si cette routine est rompue ? « J’essaye de briser la routine un maximum, afin de ne pas connaître l’horreur de ses journées qui se suivent et qui se ressemblent. J’ai pour habitude de faire quelque chose d’inédit au moins une fois par jour. Je peux vous dire qu’en plus de deux mille ans, j’en ai fait des choses ! Mis à part cela, la routine de ma vie est très simple : réveil, café, petit déj’, douche, télé, on s’habille, on part au travail, journée au garage, on rentre, on se pose, on mange, on dort. »

Vous aimez-vous ? (question d'amour propre) « Depuis le temps que je vis dans ce corps, j’ai appris à m’aimer et à apprécier mon enveloppe charnelle. Même si je n’ai pas un physique que l’on peut qualifier d’attirant, je me trouve jolie et n’hésite pas à me complimenter afin d’alimenter mon égo. C’est du travail. »

Listez trois choses  dans lesquelles vous vous considérez bon, et trois choses dans lesquelles vous ne l’êtes pas.  « Trois choses dans lesquelles je suis bonne … Mh … Fracasser des crânes, réparer des caisses et protéger ceux qui me sont chers. Et je suis mauvaise au niveau de ma patience, de mon sang-froid et de mon tact. Mais j’y travaille ! »

Quelque chose à rajouter ? « J’ai déjà tué des gens. »

▌Physionomie : En apparence, Mina est une femme d’une vingtaine d’années. Son corps est impressionnant, de par sa taille : elle mesure deux mètre dix. On peut également remarquer, lorsqu’elle n’a pas de capuche ou de bonnet pour les cacher, deux grandes cornes qui partent de ses tempes, d’un brun presque noir. Étant métamorphe, elle peut les résorber comme bon lui semble. Ses cheveux, bouclés, rappelant ses origines grecques, sont blancs sur le dessus et bruns sur les côtés et l’arrière. Souvent noués, ils ne sont cependant pas très longs. Ses oreilles, quant à elles, sont pointues, comme celles d’un elfe. Elles sont percées d’un gros anneau type « plug » au niveau des deux lobes. Son visage est marqué, et sa mâchoire anguleuse lui donne un air encore plus impressionnant. D’épais sourcils lui donnent un air encore plus sévère, et ses cils fournis ne font que surligner son regard perçant, d’un brun rougeâtre. Son nez aquilin rappelle celui de ses ancêtres grecs, et ses lèvres charnues lui ajoutent un côté très féminin. Ses taches de rousseur foncées marquent enfin son visage d’une touche de douceur. Son corps est musclé, et sa carrure pourrait faire penser à celle d’un homme tant ses épaules sont larges. Au cours de sa longue vie, Mina a acquis de nombreux souvenirs indélébiles : des tatouages, dont les techniques et le style sont divers et variés. À elle seule, elle constitue un véritable musée historique du tatouage. Elle s’habille bien souvent comme un garçon manqué, un jean et un débardeur quand le temps s’y prête, toujours avec de grosses rangers à moitié lacées.

Autre apparence : Personne ne souhaite voir cela, je vous le garantis. Mais lorsque Mina entre dans une folie furieuse, elle se transforme en une créature qui n’a plus une seule once d’humanité. Haute de plus de trois mètres, cette entité possède une tête semblable à celle d’un taureau. D’immenses cornes, difformes et imposantes, qui partent en plusieurs branches, semblables à des bois de cerfs, et dont la base et épaisse comme le tronc d’un petit arbre. De longues oreilles pointues, des naseaux soufflant de la fumée, et deux énormes défenses sur le côté de la mâchoire, avec de longues dents bien droites et tranchantes comme des couteaux. Ses yeux deviennent rouges, luisant. Son corps devient monstrueusement tendu, poilu et musclé, et, si ses mains sont toujours composées de cinq doigts – longs et tortueux – ses pieds, eux, se sont transformés en deux sabots plus larges que ceux de n’importe quel animal connu sur Terre. Lors de sa transformation, son corps devient chaud et ses muscles saillants, prêts à être utilisés, comme une machine diabolique. Une créature qui ne vaut mieux pas croiser au coin de la rue, en somme.

▌Quand et où êtes-vous né (précisez quelle époque si elle n’est pas ‘actuelle’) ? « Je ne sais pas la date exacte, mais je suis née aux alentours de -50 avant Jésus Christ, sur l’île de Minos, dans la Grèce Antique. »

▌Quelle est la situation sociale de la famille dans laquelle vous avez grandi ? A-t-elle changé pour vous ? « On ne peut pas vraiment dire que j’ai eu une situation sociale de rêve. Dès ma naissance, j’ai été enfermée dans un labyrinthe géant, et l’on venait me nourrir par le biais de jeunes gens donnés en sacrifice au Dieu Poséidon. Ainsi, je n’ai jamais connu la même personne plus de quelques jours, car elle repartait, ou bien, lorsque j’atteignit un âge plus avancé, je la tuais. J’étais un véritable monstre, dans le sens propre du terme. Ce labyrinthe me rendait folle, et le fait que l’on pense que j’étais un homme me faisait encore plus perdre les pédales. Je devins alors une créature sans aucune humanité, déchiquetant tout sur son passage. Mon quotidien était rythmé avec les giclées de sang et le fracas des os. »

Comment vous entend(i)ez-vous avez vos parents ? Avez-vous des frères et sœurs ? « Ma mère est la seule personne qui fut bienveillante à mon égard. Mon père était un taureau crétois, alors je ne peux pas dire que je l’ai connu. L’époux de ma mère, le roi Minos, était un déchet de la pire espèce. S’il n’était pas mort de mort naturelle, je pense que je l’aurais tué de mes mains. Je n’ai jamais eu de frères et sœurs, en tout cas pas de sang. Les rejetons de Minos n’étaient rien à mes yeux. »

Si vous êtes allé à l’école, comment votre scolarité s'est-elle déroulée et quel genre d’élève étiez-vous ? Comment vous entendiez-vous avec vos camarades ? Sinon, quel genre d’éducation avez-vous reçu ? « Je n’ai pas été à l’école, mais lorsque j’ai réussi à m’échapper de ce dédale infernal, j’ai pu rencontrer un précepteur qui m’a appris à lire, à écrire et à parler correctement en grec ancien. Je n’avais pas de camarades. La plupart des jeunes de mon âge que je rencontrais, je les tuais. Heureusement, j’ai rencontré un homme formidable qui m’a permis de me libérer de mes vices. »

Plus jeune (enfant, adolescent), quelles étaient vos activités favorites ? Si vous avez une passion, quand l’avez-vous découverte et comment ? « Mes activités favorites ? Foncer dans un des murs du labyrinthe jusqu’à ce que l’un de nous deux s’écroule, déchirer des enfants vivants, tenter de grimper sur les murs jusqu’à ce que mes articulations cèdent, manger des entrailles (car je n’avais rien d’autre à me mettre sous la dent), faire craquer des os … Ça vous suffit ? »

Quels ont été vos premiers amours ? Y a-t-il eu des litiges avec vos tuteurs ou avec d'autres personnes à ce propos ? Et en ce moment, où en êtes-vous ? « Mes premiers amours étaient bien souvent des femmes d’hommes politiques, des gens hauts placés, qui en avaient beaucoup dans la tête, mais pas énormément dans le caleçon. Je me faisais souvent passer pour un homme, et lorsque venait le moment de passer à l’acte, bon nombre d’entre elles se trouvaient intéressées, voire épatées de cette surprise. Elles ne le regrettaient jamais. Je n’ai jamais eu de litiges avec mes géniteurs, car ils me pensaient morte, alors j’ai été en paix. En ce moment, je suis célibataire. Il m’arrive d’avoir une aventure, ici et là, mais je ne me suis pas posée avec une fille depuis bon nombre d’années. »

Où logez/vivez-vous en ce moment ? Pourquoi avoir choisi cet endroit ? « Je loge au-dessus de mon garage. J’ai choisi cet endroit car il est isolé, calme et non loin (vraiment) de mon lieu de travail. De plus, il y a une étendue de verdure en face et l’on peut voir le coucher de soleil. C’est un moment merveilleux que je ne rate sous aucun prétexte. »

Aviez-vous, ou avez-vous encore une personne que vous considérez comme un modèle à suivre ? « Non, j’ai ma propre ligne de conduite que je respecte. Les modèles culturels changent tellement au fil des années que je préfère avoir mon propre crédo plutôt que de suivre ceux des autres tel un mouton. »

Avez-vous un but que vous souhaitez atteindre à tout prix ? Si oui, où en êtes-vous  ? « Oui, j’ai pour but de faire accepter les ‘monstres’ tels qu’ils sont, d’obtenir de la communauté humaine internationale que nous puissions vivre en harmonie, par la force s’il le faut. Je continuerai à me battre, même si pour cela je dois y perdre la vie. Je n’ai pas passé plus de deux mille ans à me soumettre aux Hommes et à me cacher pour au final accepter cette situation d’infériorité. Nous sommes puissants, et s’il faut passer par une guerre pour obtenir l’égalité, alors c’est la guerre qu’ils trouveront. »

Qu'est-ce que vous considérez comme votre plus grand accomplissement ? « Mon plus grand accomplissement, et bien, si vous voyez le chemin que j’ai parcouru jusqu’ici, je peux dire que c’est ma vie toute entière. L’immortalité a du bon. »

Quelle est la chose la plus embarrassante qui vous soit arrivée ? « Je pense que les moments les plus embarrassants de ma vie furent toujours les moments où, alors que je faisais ma petite affaire avec une jeune femme, leur mari cocu entrait dans la chambre et me jetait dehors, m’insultant de tous les noms d’oiseau qu’il connaissait alors qu’il n’osait me frapper. Je ne compte plus le nombre de fois où cela m’est arrivé. C’est sûrement mon sang de « Dieu grec » qui veut ça. »

Quel est votre plus grand regret ? « De ne pas avoir connu ma mère. De ne pas l’avoir remercié pour avoir empêché des gens de prendre ma vie, d’avoir insisté pour qu’on me nourrisse. Si je suis là aujourd’hui, c’est non seulement parce qu’elle m’a donné la vie, mais elle m’a permis de survivre. Je ne lui serai jamais assez reconnaissante. »

▌Il nous est tous arrivé des événements marquants. De grandes peurs, d’immenses surprises ou des joies qui font ce que nous sommes à présent. Quant à vous, quel genre d’événement vous a vraiment marqué ? « En deux mille cinquante ans, j’ai vécu un bon paquet de choses. J’ai longtemps entendu dire que le Minotaure avait été tué par Thésée. Le pauvre enfant a failli se faire dessus lorsqu’il m’a vu. Je lui ai donc conseillé d’aller trouver un taureau et de le décapiter afin de faire croire à ma mort, tandis que je m’évadais de ce tombeau qu’était le labyrinthe de Minos. Cela aussi, je le compte dans l’un de mes accomplissements dont je suis la plus fière.  De Minos, je suis partie en Grèce et là, jusqu’à l’invasion de l’Empire Romain. Par la suite, j’ai vécu dans les contrées froides de la Sibérie, pendant plusieurs siècles, je me suis endurcie et musclée. J’ai ensuite été en Chine, sous la dynastie des Sui, où j’ai servi dans l’armée, m’entraînant alors aux arts martiaux locaux, puis je suis partie dans les îles du Pacifique, où j’ai appris à découvrir la paix intérieure et la joie d’une communauté unie. Au cours de mon impressionnante existence, j’ai participé à de nombreuses guerres, connu beaucoup de victoires, mais aussi des défaites. J’ai connu l’amour, maintes fois, mais je faisais toujours en sorte que cela s’achève avant que la Mort vienne saisir mes bien-aimées. Je n’ai jamais fréquenté d’hommes, grand bien m’en fasse, je trouve plus de douceur chez les femmes que chez ces brutes. Malgré tout, j’ai souvent fait affaire avec eux, me faisant passer pour l’un de ses mâles puissants afin d’arriver à mes fins. Et, surtout, être arrivée où j’en suis en tant que femme, et en tant que monstre de surcroît. »

▌Êtes vous né monstre ? Si oui, comment cela se passait-il chez vous ? Et en compagnie des humains ? Si non, qu’est-il arrivé ?  « Oui, je suis née monstre. J’avais à peine quelques jours lorsque l’on m’a jeté dans le labyrinthe, à la merci des éléments. Je n’ai pas toujours été acceptée par les humains, et il m’a fallu énormément de temps pour les tolérer en retour. Il m’est arrivé d’en tuer, oui. Beaucoup. Pour me défendre, pour ma survie. Et aussi, parfois, lorsque j’étais en colère ou triste. Aujourd’hui, je me suis calmée, et je fais en sorte de rester seule un maximum afin que cela ne puisse pas déraper. Car j’ai toujours peur que la part sombre en moi prenne le dessus, et que je fasse un carnage. »

Pseudo Pingouine

Age  22 ans

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Personnage sur l'avatar : Salem par Pheberoni.

Un mot de la fin, une suggestion ? Attention aux fautes d'orthographe dans la présentation lorsque l'on passe la souris sur le titre et dans le contexte