Depuis la nuit des temps, l'Homme se pose une même question : sommes nous vraiment seul ? Que ce soit sur terre ou bien ailleurs, dans l'au-delà, l'être humain à souvent chercher des réponses sans jamais en trouver. En quête d'une chose qui serait son égal, un être qui lui serait supérieur, un modèle, peut être, ou encore un ennemis, ses recherches, hélas, ont toujours étaient vaines. Années après années, siècles après siècles, de nouvelles questions étaient soulevées, mais toutes restaient sans aucune réponses et ce malgré les incessantes recherches, les gigantesques et terribles inquisitions et les nombreuses battus. L'ignorance reignait. Lire la suite.
- émotionnellement et humainement incapable
- professionnellement bon
- peu causant, peu sociable, légèrement blasé mais serviable
- célibataire abstinent (sa femme l'a quitté)
- psychorigide et control freak
- ses deux amours dans la vie sont son perroquet et la danse. ▌Espèce : Golem - Pétrification (voulue ou non) - grande force - obéissance à son maître (personne qu'il aime) - résistance à la maladie - ▌Messages : 16 ▌Localisation : en train de patrouiller ▌Double(s) Compte(s) : nop
Sujet: Tournent les vies [PV. Saint Sebastien] Ven 13 Nov - 21:50
Ne me quitte pas, Jacques Brel
"Danse George. Danse pour toi"
Car je ne suis plus là, car elle n'est plus là.
"Danse. Danse pour vivre et oublier.
Oublier le temps des malentendus, le temps perdu à savoir comment... Oublier les heures qui tuaient parfois, à coups de pourquoi, le coeur du bonheur..
Tout peut s'oublier.
Sauf les Adieux.
Ne me quitte pas.
Et à chaque impulsion qu'il lançait pour l'envoyer valser, son visage revenait.
"Ne me quitte pas.
Elle l'avait quitté mais son souvenir se fracassait contre sa mémoire à chaque appui, preuve que la douleur maintenait vivant.
Elle l'avait oublié, avançant sans lui et lui était resté là, seul à marteler le sol de ses sentiments. Il lui en voulait. Il s'en voulait. A chacun de ses pas.
Revers de la violence d'encore trop aimer, son corps s'arc-boute, se déboîte, s'envole pour atterrir avec poids. Le parquet geint dans la salle déserte, muette de mélodie et la danse continue dans sa frénésie du corps, dans le silence du cri de l'esprit. Il est 19h10, et les cours dans la salle d'à côté ont commencés depuis une demie-heure. Ils doivent être entassés là-bas, ennuyeux soldats de l'entrechat, bien trop occupés à bien faire pour éprouver. Ils ne comprennent rien à la danse de l'autre côté mais ici, dans cette petite salle aux lumières blafardes et aux miroirs fissurés, il est chez lui. Personne ne l''interrompra dans sa transe.
Saint Sebastien
"In a manner of speaking I'm dead"
So can we contend, peacefully
Before my history ends?
Jesus I need you, be near me, come shield me
From fossils that fall on my head
There’s only a shadow of me; in a manner of speaking I'm dead
Heureux maître de sept chats #crazycatlady
▌Espèce : Saint de l’église chrétienne || éternel mais pas immortel, son corps est aussi fragile que celui d'un Homme - Auréole lumineuse dont la lumière peut varier, apaise les bonnes âmes et aveugle les mauvaises - aura qui soigne les plus petites blessures et les maux les plus faibles, mais seulement pur un court laps de temps. Néanmoins, sa lumière le prive de sommeil et de repos - les guérisons qu'il provoque sont douloureuses pour lui
▌Messages : 45 ▌Double(s) Compte(s) : Jacob K. Schröder - Cesare Da Conti - John Willard (4C si si on y croit maggle)
Sujet: Re: Tournent les vies [PV. Saint Sebastien] Sam 19 Mar - 1:38
TOURNENT LES VIES
with George Adams
city lights glow for the big show make it a bit of doe do what you know but if you cannot see the stars then you don't know where you are in the universe, really quite large put some perspective in your glass or you better prepare your frown for a life of sitting down ✻✻✻ La journée avait été longue. Très longue. Entre la douche qu'il n'avait pas pu prendre de bon matin, les embouteillages et le boulot qui, une fois de plus, avait été riche en rebondissement, Sébastien n'aspire qu'à une chose : le repos. De sa pauvre petite voiture de fonction, il peut entendre son lit qui l'appelle désespéramment, il peut presque sentir l'odeur de l'adoucissant si caractéristique de ses lessives, la douceur de ses oreillers...Bref, ses paupières déjà mis-closes et ces cernes annoncent la couleur : Seb est crevé. Mais hélas, sa journée n'est pas encore finie. Et non, la vie est une chienne, c'est bien connue et une nouvelle fois, elle a su maintenir sa réputation. Si le saint pensait pouvoir rentrer chez lui, pénard, il s'était bien foutu le doigt dans l’œil, jusqu'au coude ! Parce que chaque journée a son lot de surprises, Sébastien n'a pas échappé pour la sixième fois de la journée à une demande plus inattendue : après l'agréable alcoolique qui lui vomit sur les pompes en cellule de dégrisement, le coup de poing surprise d'un dealer et j'en passe des meilleurs, c'est un collègue qui se charge de l'achever en lui demandant d'aller chercher sa fille à son cours de danse. Alors, forcément, Seb, trop bon, trop con, n'avait pu qu'accepter.
Les mains vissées sur le volant comme un automate mal huilé, Il voit les minutes défiler comme si elles étaient des heures. Ça lui fait mal au cœur à chaque fois que le cadrant afficher un nouveau chiffre à la fin des dizaines. Mon dieu, depuis combien de temps patiente-t-il, là, sur son siège qui pue encore le plastique pas assez usé ? Michael avait pourtant dit qu'à 8 heure pétante, sa gamine serait dehors et le rejoindrait sur le parking. Mais dehors, il n'y a pas plus d'enfant en tutu que d'éléphant sur un tricycle. C'est même plutôt désert et le bitume semble faire autant la gueule que le saint trop fatigué pour préserver son habituelle bonne humeur. Après tout, comment sourire quand le service qu'on rend se transforme en véritable cauchemar. Et puis merde, peut-être qu'elle est dedans ? C'est du moins ce que Seb se dit en claquant la portière de sa voiture après s'être machinalement tiré de la carcasse de fer, à bout de patience. De toute façon, il ne lui reste plus que ça, marcher, se balader, chercher. Alors il rentre dans le bâtiment, pas franchement convaincue de sa propre initiative. Mais qui ne tente rien à rien, comme dirait l'autre. Bref, il déambule, il se perd lui même dans des couloirs trop propres et sans fin, jusqu'à-ce-qu'un peu de bruit n'attire son attention.
Quelques notes de musiques se succèdent, harmonieuses, à moitié étouffées par les murs qui, jalousement, les retiennent. Sébastien tourne la tête, observant cette porte fermée qui, dans son esprit fatigué, lui apparaît comme le buisson ardent de Moïse, la solution à tous ses problèmes. Le cours de danse doit être là, mais visiblement pas fini. Pour pas déranger, il pousse donc la porte, doucement, faisant le moins de bruit possible avant de se glisser comme une souries dans cet espèce de gymnase encadré de miroir. Mais sur les planches, ce n'est pas un groupe de petits rats de l'opéra qui exécutent maladroitement quelques pas de danse, c'est un homme. Il est gracieux, peut-être plus qu'une ballerine. Devant ce spectacle, Sébastien reste un instant hébété, mais surtout captivé. Son silence devient néanmoins plus pesant quand il reconnaît ce visage qui, doucement se tourne vers lui. George ? Il ne savait pas qu'il dansait. Ou même qu'il avait une passion. Il faut dire que c'est type est une ne peut plus discret. Son visage fermé n'annonce pas franchement la couleur : on l'imagine mal se lâcher. C'est peut-être d'ailleurs pour ça que la porte était fermée. Oh merde. Le flique réalise trop tard son erreur : il l'a dérangé. Trahissant sa propres présence, attrape la poignée un peu trop bruyamment.