Depuis la nuit des temps, l'Homme se pose une même question : sommes nous vraiment seul ?
Que ce soit sur terre ou bien ailleurs, dans l'au-delà, l'être humain à souvent chercher des réponses sans jamais en trouver. En quête d'une chose qui serait son égal, un être qui lui serait supérieur, un modèle, peut être, ou encore un ennemis, ses recherches, hélas, ont toujours étaient vaines.
Années après années, siècles après siècles, de nouvelles questions étaient soulevées, mais toutes restaient sans aucune réponses et ce malgré les incessantes recherches, les gigantesques et terribles inquisitions et les nombreuses battus. L'ignorance reignait.
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Tu vas la baisser ta musique, oui ? || Pv Camille le caribou
Cesare Da Conti
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MessageSujet: Tu vas la baisser ta musique, oui ? || Pv Camille le caribou   Tu vas la baisser ta musique, oui ? || Pv Camille le caribou EmptySam 7 Mar - 18:28

 
TU VAS LA BAISSER TA MUSIQUE, OUI ?
Qui dit fatigue dit réveille encore sourd de la veille, alors on sort pour oublier tous les problèmes. Alors on danse.Et la tu t'dis que c'est fini car pire que ça ce serait la mort. Qu'en tu crois enfin que tu t'en sors quand y en a plus et ben y en a encore! Ecstasy dis problème les problèmes ou bien la musique. Ca t'prends les trips ça te prends la tête et puis tu prie pour que ça s'arrête. Mais c'est ton corps c'est pas le ciel alors tu t'bouches plus les oreilles. Et là tu cries encore plus fort et ça persiste...

  Impossible de dormir. Cesare avait beau s'agiter dans un sens, puis dans l'autre, couvrir ses oreilles, rien n'y faisait, le sommeil ne venait pas à lui. Il faut dire qu'à cinq heure du matin, quand votre voisin du dessus jouait à fond de la House, il était bien compliqué de fermer à l’œil - surtout en semaine et quand on sait qu'on doit se réveiller à sept heure le lendemain. Autant vous dire que l'étudiant était à la limite de la crise de nerf. Fatigué mais surtout irrité de ne pouvoir trouver aucune solution à son problème, l'italien poussa un grognement tandis qu'il jeta loin de lui son coussin. A quoi bon s'étouffer sous son édredon si ça n’empêchait pas le bruit d'arriver jusqu'à ses oreilles ?  

- maledetto ... Scherzi?
| Putain, sérieusement... |

Cesare resta un instant allongé sur son lit, position étoile de mer, contemplant son plafond avec tout le dégout du monde, comme s'il s'était agit du visage de son voisin. Certes, il n'était pas contre les soirées en semaines, mais venait un moment où il ne fallait pas non plus abuser : quand on pouvait entendre quinze personnes sauter simultanément sur le plancher sur fond de musique électro aux aurores, le tout avec des murs aussi fins que du papier Canson, c'était que l'heure était grave. Malgré tout, Cesare s'en voulait. Faut dire qu'il aurait dû aller gueuler plus tôt au lieu d'attendre que le soleil commence à poindre derrière ses rideaux. Mais bon, il leur avait laissé une chance, dan sa grande bonté. Jamais plus il ne referait cette erreur.

Le coup de grâce fut délivré sous la forme d'une musique paillarde bien connue des étudiants américains, j'ai nommé I used to work in Chicago. Là, le sang du photographe ne fit qu'un tour. Certes, il pouvait supporter Gesaffelstein, Sebastian et les autres, mais ça, mon dieu, impossible – pas à cette heure-ci du moins et avec si peu d'heures de sommeil au compteur. Sans plus réfléchir, il sauta donc de son lit, enfila au hasard un tee-shirt et une veste, se contentant de garder son bas de pyjamas et des pantoufles aux pieds – de toute façon, l'état d'ébriété dans lequel devait être ses voisins ne leur permettraient certainement pas de juger sa tenue.

- mi ascolteranno, quelli lì …
| Ils vont m'entendre ceux là... |

Avec un pas déterminé, il franchit le seuil de sa porte, arborant une expression colérique comme jamais ses camarades de palier n'avait dû en voir. Faut dire que d'habitude, Cesare était plutôt du genre calme. Du temps qu'on ne le dérangeait pas, il pouvait même être un amour ! Mais voilà, ce soir, il n'était pas d'humeur à faire une fleur à qui que ce soit. De toute façon, la fête avait assez duré et ces gens devaient bien avoir une vie après les bières – l'italien imaginait d'ailleurs à peine dans quel état seraient ce qui devaient aller travailler demain matin.
Sans perdre plus de temps, il monta les marches quatre à quatre, avant de tendre l'oreille. C'est pas vrai. Il y en avait dans le couloir aussi ? Le photographe pouvait entendre de lointains accords de guitare, parfois dissonants, couvrant d'une bien désagréable façon la drinking song. Mon dieu. Un barrage. S'armant d'un peu plus de détermination, Cesare accéléra le pas, histoire de passer au travers du petit groupe amassé sur les escaliers qu'il commençait à apercevoir.

Ils devaient être cinq ou six, maladroitement agencé en cercle – faut dire que sur des marches, pas facile de s’installer correctement – bière en main et guitare sur les genoux. Ils riaient, chantaient, discutaient, créant un brouhaha presque plus terrible que la sono qui jouait dans l'appartement plus haut. Mon dieu, mais comment faisaient les autres voisins ?
Alors qu'il allait ouvrir la bouche pour les réprimander, un sifflement le coupa, qui lui était visiblement adressé.

- Salut !

Une jeune fille faisait de grands signes avec ses bras, un sourire béa sur le visage. Elle fut bientôt rejoint par ses amis qui, à leur tour, firent signe à l'italien de venir s'assoir avec eux, le complimentant au passage sur son ravissant pantalon aux motif d’ananas – oui, Cesare était un adepte du Kitch niveau pyjamas. Faisant mine de ne pas entendre, il continua son avancé, jusqu'au milieu du cercle d'amis où, soudainement, le mur humain devant lui se fit plus dense. Ils ne voulaient pas le laisser passer ? Le blond fronça les sourcils.

- Ecusez moi, il faut que je monte.

 
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Camille Tremblay
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MessageSujet: Re: Tu vas la baisser ta musique, oui ? || Pv Camille le caribou   Tu vas la baisser ta musique, oui ? || Pv Camille le caribou EmptyDim 22 Mar - 23:43

TU VAS LA BAISSER TA MUSIQUE, OUI ?
Qui dit fatigue dit réveille encore sourd de la veille, alors on sort pour oublier tous les problèmes. Alors on danse.Et la tu t'dis que c'est fini car pire que ça ce serait la mort. Qu'en tu crois enfin que tu t'en sors quand y en a plus et ben y en a encore! Ecstasy dis problème les problèmes ou bien la musique. Ca t'prends les trips ça te prends la tête et puis tu prie pour que ça s'arrête. Mais c'est ton corps c'est pas le ciel alors tu t'bouches plus les oreilles. Et là tu cries encore plus fort et ça persiste...

La soirée avait vraiment bien commencée. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas vu Nicolas – un ami parisien- et Myrte – sa petite amie. L'apéro lui avait déjà donné le sourire mais alors quand la soirée avait vraiment débutée il n'avait jamais été plus heureux. Depuis un an qu'il vivait à Détroit il n'avait jamais autant profité de ses amis.
La musique gerbait des enceintes, à pleine balle. Les voisins devaient s'en plaindre, mais à vrai dire Camille s'en foutait éperdument, lui et ses vingt autres amis d'ailleurs. Il avait dansé, sautillé et crié sur des rythme explosifs et des basses bien fortes.
Camille était ravi de pouvoir entendre ces musiques undergrounds françaises, de parler français, lui qui n'en avait pas eu l'occasion de puis bien longtemps, les americains n'étant pas très enclins au langages étrangers.
Le grand brun riait aux éclats avec Judy, et il était persuadé qu'on devait l'entendre trois étage en dessous. Son rire grave et celui strident de son amie, dissonaient de manière étrange.

Après avoir dansé son saoul sur des musiques électros des années 80, le grand brun avait saisi sa guitare. À la vue de ce geste plusieurs se rapprochèrent. Il se redressa et dans un grand sourire, il proposa ce qui devait être, sans doute, l'idée la plus con et irrespectueuse de la soirée.

-Et si on sortait sur le palier ?

Le brun avait ouvert la porte, laissant toute la musique s'engouffrer dans le couloir, le son fini par taper les murs, et descendit les escalier dans un echo. « Wow on dirait un hopital » pensa-t-il, descendant les marches blanches -et sales- de l'immeuble. Il se posa sur la marche qui lui sembla la plus confortable. Dieu que c'était froid.
Un petit groupe s'était amassé autour de lui, des gens qu'il connaissait et d'autre moins. Tous boisson à la main. Judy avait eu la gentillesse de lui prendre sa vodka jus d'orange. Quelle ange. Si ils n'étaient pas aussi peu intéressé l'un par l'autre il se serait casé avec elle. Il bu plusieurs gorgées avant de se mettre à gratter et accorder mollement la guitare, les doigts anesthésiés par l'alcool.

-Anyway...Here is woderwall.

Les rires éclatèrent, fier de sa blague Camille cacha son sourire dans le col de son t-shirt avant de reprendre un peu de sérieux alors que les éclats prenaient à peine fin. Camille fredonna la première note pour se donner le ton.
Il balada ses doigts sur sa guitare avant de dégurgité une version un peu trashy et grave du Slow de Granville. Mais les basse de l'appartement l'emportent sur la guitare sèche.

-Mais ta gueule !

Le brun cri, sans aucun égard pour les voisins et ses camarades le reprennent avec un gloussement tout aussi discrets.
Camille rit et reprend sa chanson. Ses amis piaillent autour de lui, certains l'écoutes, il boit entre deux accords.
Et là, le premier bruit intervient. On entend du bruit en bas. Judy regarde Camille, sourit un peu et reprend sa boisson. Mais là la porte s'ouvre quelques étages en bas. Une panique amusée s'empare des squatteurs, ils cachent tous difficilement leur rire. Camille ne peut pas s'empêcher de pouffer, il y a la peur innocente du gamin qui va se faire chopper débout sous sa couette par ses parents. Il tentent de cacher les boissons, se serrent plus ou moins, s'intime de se taire tout en riant de plus belle avant de décider que la meilleur des défense reste encore de ne rien faire et de paraître sage. Quelle super idée quand on a deux gramme dans le sang.
La plupart des alcooliques amassés dans le couloir prennent la pause, la plus sage et la plus coincée qu'il peuvent. Mais le grand brun semble s'en taper royalement. Il continue de gratter les cordes alors que ses amis tente de l'intégrer à leur stratagème.

-Joue lui quelques chose.

Camille tourne alors ses yeux. Jouer quelques chose hein. Le brun était assez séduit par l'idée. Les propositions fusent chez les étudiants. Le canadien se concentra alors sur la guitare, cherchant dans les méandre de l'alcool une annonce pour cette oiseau de nuit. Les pas se rapprochent pour le plus grand plaisirs des jeunes gens qui trépignent d'impatience à l'idée de voir qui sera l'emmerdeur de service.
À ce moment là une tête blonde émerge de derrière le mur, un visage d'ange, un pyjama kitsch et des pantoufles immondes. On entend des sifflets. En effet, même Camille ne peut s'empêcher de penser qu'il s'agit d'un charmant voisin. Une nouvelle idée stupide fusent dans sa tête à la vitesse de la capsule Arianne.

-Add nice sugar and spice. I'll take you on a cruise, To somewhere nice

Le brun ne peut s'empêcher alors de sourire bêtement, fier de sa blague et de sa nouvelle provocation. Les rire fusent dans un accord presque commun alors que le groupe se resserrent sur le nouvel arrivant.

Judy avait saisit le blondinet par le bras.

-Excusez moi, il faut que je passe

-Mais non tu vas rester avec nous ! Regardes on s'amuse.

Avait rétorqué Camille. Aussitôt dit, aussitôt fait. Judy avait attrapé le verre de son voisin et l'avait tendu au mec du dessous alors que Camille continuait sa provocation. D'autres lui intimaient de s'assoir avec eux, Camille rejoignait de temps à autres les supplication, cette panique l'amusait et sûrement que l'autre n'avait pas prévu ça.
Camille se mordit la lèvre, hilare à l'idée du refrain.

-Everybody's looking at you Like they want to Like they want to Go home with you

Tout le monde siffle. Oui le voisin est charmant


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Cesare Da Conti
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MessageSujet: Re: Tu vas la baisser ta musique, oui ? || Pv Camille le caribou   Tu vas la baisser ta musique, oui ? || Pv Camille le caribou EmptyMar 24 Mar - 18:29

TU VAS LA BAISSER TA MUSIQUE, OUI ?
Qui dit fatigue dit réveille encore sourd de la veille, alors on sort pour oublier tous les problèmes. Alors on danse.Et la tu t'dis que c'est fini car pire que ça ce serait la mort. Qu'en tu crois enfin que tu t'en sors quand y en a plus et ben y en a encore! Ecstasy dis problème les problèmes ou bien la musique. Ca t'prends les trips ça te prends la tête et puis tu prie pour que ça s'arrête. Mais c'est ton corps c'est pas le ciel alors tu t'bouches plus les oreilles. Et là tu cries encore plus fort et ça persiste...

Mon dieu. Il était pris au piège, les carrotes étaient cuites – voir cramées, à ce stade.
Il tenta de se défendre, rétorquant que l'affaire était pressée, qu'il devait vraiment passer, mais rien n'y fit. Les mains qui avaient saisis ses poignets et qui le tiraient vers le sol étaient bien trop nombreuses et trop insistantes. Tout en posant son arrière-train sur les marches froides, Cesare souffla, disant donc adieu au reste de sommeil qu'il aurait pu avoir.
Cependant, s'il ne pouvait pas monter jusque chez le proprio', il se contenterait au moins de tirer la gueule. Après tout, il n'était pas là par plaisir et comptait bien le faire savoir. Alors qu'il se retrouva coincé entre deux épaules iconnues, les sourcils de Cesare se froncèrent et une moue de pure colère apparue doucement sur son visage.
Mais cela ne sembla pas perturber la bande de joyeux lurons. Le brun en face de lui continuait de jouer, le regardant avec un grand sourire d'idiot. Qu'est-ce qu'il luis voulait lui ?

- Everybody's looking at you Like they want to Like they want to Go home with you

Oh. L'enfoiré.
Il fallut quelques minutes au photographe pour comprendre que les paroles de la chanson lui étaient destiné, lui faisant ouvrir la bouche sans pourtant qu'aucun mot n'en sorte. Non, flatté, il ne l'était vraiment. Agacé, en revanche, oui. Ce type se foutait ouvertement de lui. Sérieusement ?
Les paupières de Cesare s'abaissèrent un peu plus sur ses yeux, comme un rideau de fer, témoignant de son exaspération. Il était blasé par se comportement – et surtout carrément crevé.

- Très drôle.

Le ton était sec et les mots suintaient de mépris, ce qui ne fit qu'empirer l'hilarité du petit cercle de fêtard. De toute façon, à ce stade, ils devaient tout prendre à la plaisanterie – Cesare le savait grâce à sa propre expérience – alors autant en jouer. Oui, s'ils n'étaient pas du genre à se vexer, Cesare allait pouvoir devenir la pire petite saloperie que le monde ai jamais porté.

- Moi aussi je joue de la guitare.

Le futur méfait en tête, l'italien offrit un aussi soudain que surprenant sourire au barbu, tendant les mains vers la guitare. Les amis imbibés du soulard ne tardèrent pas à lui enlever l'instrument des mains, le faisant passer jusqu'au blond dans un espèce de cérémonial ridicule. Cesare s'empressa de poser la guitare sur ces genoux, la positionnant correctement entre ses mains devant le petit groupe plus attentif que jamais. Ses doigts vinrent finalement gratter les cordes de l'instrument dans quelques accords bien connus : ceux de Creep de Radiohead. Se raclant la gorge – et faisant durer un peu plus le suspens – l'étudiant s'éclaircit la voix avant de finalement commencer sa « douce » sérénade.

- You're a creep. You're a weirdo.

Premier fou rires tandis que les paupières du photographe s'ouvrirent de nouveau pour laisser son regard perçant poignarder la silhouette du brun. Ses lèvres, jusque là pincées, s'ouvrirent dans un sourire aussi hypocrite que narquois.

- What the hell are you doing here ? You don't belong here !

Il pouvait entendre des mains frapper contre le sol tant l'hilarité de certains étaient incontrôlables. Il faut croire que voir l'un de leur ami se faire insulter était un spectacle amusant. En tout cas, Cesare prenait un malin plaisir à articuler chaque parole, à former les mots et à jeter son regard glacé dans celui de l'inconnu.

- So get the hell outta my porch !

Il marqua finalement quelques rapides notes pour finir la chanson, avant d'être applaudis par son auditoire qui, visiblement, avait vraiment envie de jeter de l'huile sur le feu.

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Camille Tremblay
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MessageSujet: Re: Tu vas la baisser ta musique, oui ? || Pv Camille le caribou   Tu vas la baisser ta musique, oui ? || Pv Camille le caribou EmptyDim 31 Mai - 19:07

TU VAS LA BAISSER TA MUSIQUE, OUI ?
Qui dit fatigue dit réveille encore sourd de la veille, alors on sort pour oublier tous les problèmes. Alors on danse.Et la tu t'dis que c'est fini car pire que ça ce serait la mort. Qu'en tu crois enfin que tu t'en sors quand y en a plus et ben y en a encore! Ecstasy dis problème les problèmes ou bien la musique. Ca t'prends les trips ça te prends la tête et puis tu prie pour que ça s'arrête. Mais c'est ton corps c'est pas le ciel alors tu t'bouches plus les oreilles. Et là tu cries encore plus fort et ça persiste...

Il fallait bien l'avouer, l'homme aux Ananas avait du répondant. Camille le bouffait des yeux alors que ses amis se foutaient gentiment de sa gueule – à lui, pas celle du beau voisin.
Il le bouffait des yeux parce que, de un : comment osait-il répondre aussi bien à sa première vanne, et de deux : comment pouvait-il avoir l'air si cool dans ce pyjama en sweat à imprimés immondes.
Le barbu s'empressa de récupérer sa guitare après les brutaux accords de fin, voyant déjà sa guitare fracassée par le voisin, et bien qu'il fut sympathique il était tout de même visiblement agacé par le remue ménage.
Il acquiesça comme pour reconnaître sa défaite. Ses amis le dévisagèrent, peu habitués à voir Camille rendre les armes si facilement.
On avait fait un chemin dans l'escalier pour laisser sortir le blond, qui devait sûrement être impatient de retrouver le calme de sa chambre. Camille attendit quelques instants, le nez dans son gobelet rouge, juste ce qu'il fallait pour que l'inconnu ai déjà entamé la descente vers son appartement.
Un éclair sembla alors frapper le brun qui arrache le verre de ses propres lèvres, manquant de rebaptiser son t-shirt au passage, avant de saisir à nouveau la gratte.
Ses doigts épais avaient frappé les cordes de la guitare avec une vivacité assez impressionnante pour le gramme d'alcool dans son sang.

Les amis se mirent à rire à gorge déployée en reconnaissant l'air
Camille avait toujours eu une bonne oreille, pour la musique, pour capter n'importe quelle conversation et pour les accents ! Et celui du beau voisin n'avait pas manqué de frapper son oreille.

-Oh bella ciao ! Oh bella ciao, bella ciao , bella ciao , bella ciao !

Les paroles et les rires raisonnaient dans la cage d'escalier.
Camille s'imaginait déjà le blond pester. On pouvait entendre une porte claquer.

Et la soirée reprit son cours, avec plus au moins toujours du bruit, de l'alcool -beaucoup – et d'autres substances dont on ne parlera pas, sous peine d'une descente des stup '.

Camille se rappelle encore du réveille. Il se disait que Jésus avait du ressentir la même chose après 3 jours de mort et une résurrection. Il entrouvrit ses yeux englués et articula un corps douloureux jusqu'à la cuisine, où il put prendre de quoi calmer ses aigreurs.
Il faut soigner le mal par le mal, technique belge, Camille descendit un cadavre de bière qui trainait, ce qui eu l'agréable effet de stopper la nausée pendant au moins quinze bonnes grosses secondes.

Au milieu des bitturants et autres tas d'amis bourrés du salon, un objet attira son attention. Sa guitare était là, intacte, à deux ou trois cordes près, le passage du voisin lui revint alors en tête.

- Quel connard. Grinça-t-il

Lui, hein, pas le voisin. Vu comme il étaient confis hier il n'y avait pas eu de place pour le remord ou pas la moindre once de compatissance pour ce pauvre homme.
Le brun se fit alors un chemin dans l'appartement, tirant son sac de sous l'un de ses camarade, qui grogna.
Il descendit les escaliers avec une grâce peu certaine avant de s'arrêter là où il pensait que l'autre habitait. C'était un peu hasardeux mais sait on jamais.
Il sortit son petit carnet de son sac avant d'y griffonner un gros ananas et un joli mot d'excuse avec, petite « finesse », son numéro de téléphone si besoin..
Il laissa là le papier, convenablement coincé sous le paillasson avant de filer à son tour.


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MessageSujet: Re: Tu vas la baisser ta musique, oui ? || Pv Camille le caribou   Tu vas la baisser ta musique, oui ? || Pv Camille le caribou Empty
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