Depuis la nuit des temps, l'Homme se pose une même question : sommes nous vraiment seul ? Que ce soit sur terre ou bien ailleurs, dans l'au-delà, l'être humain à souvent chercher des réponses sans jamais en trouver. En quête d'une chose qui serait son égal, un être qui lui serait supérieur, un modèle, peut être, ou encore un ennemis, ses recherches, hélas, ont toujours étaient vaines. Années après années, siècles après siècles, de nouvelles questions étaient soulevées, mais toutes restaient sans aucune réponses et ce malgré les incessantes recherches, les gigantesques et terribles inquisitions et les nombreuses battus. L'ignorance reignait. Lire la suite.
« Tu as de la chance, je suis d’humeur généreuse aujourd’hui. »
Avec une vague étincelle de malice dans son regard, Valentin ramena ses mains devant lui en faisant semblant d'observer ses (restes d') ongles. Lorsqu'il était inactif ou trop stressé, il avait tendance à les ronger, puis à les limer avec ses incisives pour pas que ce soit trop voyant. Si c'était moche ou pas, il n'en avait pas grand chose à faire. Le plus important était que ses mains ne soient pas rugueuses. Remontant son regard, il observa Charlie un instant avant de répondre. Son expression devint plutôt neutre - en réalité il hésitait un peu. Il était à l'aise avec lui, mais était-ce une bonne idée de donner comme ça son adresse ? Revenant à ce à quoi il était en train de penser à peine une minute plus tôt, il lâcha un soupir imperceptible. Charlie était un étudiant (en plus d'être Nessie, mais passons) et il n'avait pas l'air de lui vouloir de mal ou quoique ce soit. Il pouvait bien lui donnait une chance, le courant passait trop bien pour manquer une occasion pareille.
« Je suis au vingt-trois. Plein d’étages sans ascenseur. Et toi ? »
Quatre, en fait. Ça avait été assez dur au début, mais il avait fini par s'y faire. Et puis ça faisait les jambes de monter et descendre au moins une fois par jour. (Cela pouvait aussi entraîner l'une des pires sensations du monde : celle de visualiser parfaitement son ordinateur trônant sur son bureau alors que l'on vient d'arriver à la porte d'entrée de l'immeuble, le sac vide. Un cauchemar.) A la remarque de Charlie, il haussa les épaules.
« Tant mieux, j’en laisse toujours derrière. »
Valentin n'était pas un gros mangeur. Il l'avait été par le passé, surtout lors de sa poussée de croissance de l'année précédente (près de douze centimètres en un an et demi, il avait fait fort). Maintenant, il picorait plus qu'autre chose, et grignotait un peu. Cela lui suffisait, à priori ; il n'était pas maigre. Même si un changement aussi drastique n'était sûrement pas complètement anodin. Mais une pizza, cela ne se refusait certainement pas. Il adorait les plats bio de son père (jamais il n'avouerait cela devant des gens, cela dit), mais rien ne valait la malbouffe. Elle avait une place spéciale dans son cœur. Le Burger King et Valentin, c'était une grande histoire d'amour qui durait depuis bien longtemps déjà.
Après avoir soigneusement réduit l'intégralité gauche de son gobelet en miettes, il écarta les bras au dessus de sa tête pour les étirer.
« Tu as un truc de prévu ce soir ? J'ai un début de cours de maths à rattraper, mais bon. »
« Nice arse » ✩
Charlie & Val
electric bird.
Charlie MacKintosh
avatar : alec. ▌Espèce : Monstre du Loch Ness.
Spoiler:
+ Transformation : sa véritable forme étant celle d’un dinosaure, il a réussi à maîtriser celle de l’humain non sans difficulté. Il a toujours eu du mal à doser la différence de taille, c’est pour cela qu’il est plus petit que la moyenne en général.
+ Longévité : certaines de ses faiblesses lui ont permis de survivre des millions d’années en une sorte d’hibernation. Il ne sait pas exactement si cela va continuer dans l’avenir mais il espère vivre quelques milliers d’années de plus.
- Métabolisme variable : stockage des graisses rapide (il prend facilement du poids et le garde), lipolyse lente (il perd difficilement du poids), métabolisme de l’éthanol lent (ses pics d’éthylismes sont plus longs que la normale).
- Digestion difficile : il prend souvent du bicarbonate de soude ou boit du jus de citron pour faciliter la digestion, à défaut de manger des cailloux comme il le ferait sous forme de dinosaure.
- Système immunitaire défectueux : les symptômes mettent deux à trois jours de plus que la normale à se déclarer et il met près de deux fois plus de temps qu’un humain à guérir. Hémostase lente : plus jeune on a cru qu’il souffrait d’hémophilie.
- Bradycardie : son rythme cardiaque usuel est généralement situé entre 40 et 50 pulsations minutes.
- Ichtyophagie : il se doit de manger du poisson au moins deux fois par semaine ou il développe un comportement digne d’un syndrome de sevrage.
▌Messages : 181 ▌Double(s) Compte(s) : Hermès, Saint Michael.
Sujet: Re: Δ nice arse. | pv : Valentin Mar 12 Jan - 7:14
— RAINY MONDAYS —
They sailed up an' they sailed doon, sae stately, blythe, an' free till they spied the kings high Reindeer like a leviathan on the sea. Gae hame, gae hame, ye tinkers. Tell ye your king fae me though he reign king upon good dry land, I will reign king upon sea.
Δ Δ Δ
Il haussa légèrement les sourcils, non pas qu’il était étonné que le jeune homme en face de lui soit d’ « humeur généreuse » (c’était même le super bon deal quand on a plus rien d’appétissant dans le frigo depuis trois jours). Il n’avait simplement décidément pas fini de s’étonner. Le vingt-trois ? Il cligna des yeux comme s’il avait eu du mal à comprendre. C’était juste à côté de son bâtiment. Pas à deux pâtés de maisons ou trois blocs : littéralement à côté. Quelle coïncidence ! Il connaissait un peu l’état des lieux pour s’être trompé plusieurs fois d’entrée. Il fallait dire que les deux paliers se ressemblaient énormément et malgré son excellente vue, Charlie avait tout de même des difficultés à les distinguer dans la pénombre sinon par les numéros qui figuraient sur le chambranle. « Hm …. » Il hésita quelques secondes. Est-ce que c’était bon de lui dire où il habitait ? Valentin n’avait pas l’air d’être bien méchant mais c’était ce qu’on disait des Anglais avant qu’ils ne foutent leur gros cul en Écosse. Il scruta l’ondin dans les yeux durant une bonne dizaine de secondes en réfléchissant, et consentit finalement à soupirer. Bah. Il avait trois verrous à sa porte qu’il fermait constamment de toute façon. « J’habite au vingt-cinq. C’est juste à côté. » Indeed Captain Obvious. Il observa silencieusement Valentin tandis qu’il s’étirait, le visage neutre comme à son habitude. « Hm-non. » Rien de prévu ce soir et il n’avait pas trouvé de pigeon à qui soutirer deux cents dollars pour décrasser son PC. Il avait seulement quelques trucs à programmer, rien de méchant. « T’veux d’l’aide pour c’matin ? » La proposition de Valentin sonnait comme une demande de cours particulier pour récupérer le cours non-écouté qu’ils venaient de quitter. Que ce soit le cas ou non, Charlie n’était pas contre.
CHARLIE MACKINTOSH
Valentin Pommier
Merci Alec pour ce magnifique dessin *-*
▌Espèce :
Nixe — Transformation en ondin — Charme par la voix (non maîtrisé) — Sensible aux chocs thermiques — Déshydratation rapide — Régénération aquatique.
▌Messages : 619 ▌Double(s) Compte(s) : A venir :booty:
Sujet: Re: Δ nice arse. | pv : Valentin Sam 19 Mar - 17:02
Ça alors, voisins en tout points visiblement. Petit à petit, la cafétéria se vidait de sa population étudiante. Sans prendre la peine de regarder l’heure sur son téléphone, Valentin en déduit (la relève de Sherlock holmes, pour sûr) que l’heure suivante approchait et qu’il allait bientôt devoir se lever à son tour pour rejoindre son prochain amphi. Cela faisait tant de temps qu’ils discutaient ?
Après un léger craquement agréable de son épaule gauche, Valentin reprit une position normale et entreprit de rassembler les miettes de carton dans le reste de gobelet éventré. Il lançaient de temps à autres des regards vers Charlie dont les expressions étaient brèves et discrètes. Ce n'était pas un reproche, Val n'était pas du tout perturbé par ce manque de démonstration : son interlocuteur restait franc. Il ne tournait pas non plus trente-six fois autour du pot avant, ce qui était plus qu'appréciable. Valentin détestait ça. La seule chose sur laquelle Val aurait pu éventuellement râler était pour la présence de fossettes sur le visage de son vis-à-vis. Par jalousie pure et dure. Valentin aurait adoré avoir des fossettes. En haussant de nouveau une épaule (la droite, celle qui n'avait pas craqué), il lui répondit.
« Si ça te saoule, non. Je pourrai revoir ça tout seul, c'est pas hyper jouasse les révisions à plusieurs, surtout pour ça. »
Efficace, certes, mais pas "jouasse". Quoique. Pour ce qui était des révisions, Valentin avait tendance à mieux travailler tout seul, avec sa façon de faire et son espace bien organisé. Cela dit, Charlie avait l'air d'avoir mieux compris le cours que lui. Même s'il était arrivé après lui. Même s'ils avaient discuté et qu'ils s'étaient détournés du professeur pendant un long moment. #injuste. Contrairement à celle à propos de ses fossettes, cette petite pointe de jalousie fut réelle et se vit probablement pendant une seconde ou dans dans l’un des regards qu’il lui lança. Elle se mua ensuite en respect.
« Bon, » fit-il en posant ses deux mains sur la table, signe qu’il n’allait pas tarder à se lever. « Ce thé était dégueulasse, c’est un bon plan le thermos. »
Il faudrait qu’il songe à s’en acheter un. Ils en vendaient au starbucks, s’il se souvenait bien.
« J’dois bouger. On bouge ? »
D’autant plus qu’il fallait qu’il se dégourdisse un peu les jambes, il en avait marre d’être assit.