Depuis la nuit des temps, l'Homme se pose une même question : sommes nous vraiment seul ? Que ce soit sur terre ou bien ailleurs, dans l'au-delà, l'être humain à souvent chercher des réponses sans jamais en trouver. En quête d'une chose qui serait son égal, un être qui lui serait supérieur, un modèle, peut être, ou encore un ennemis, ses recherches, hélas, ont toujours étaient vaines. Années après années, siècles après siècles, de nouvelles questions étaient soulevées, mais toutes restaient sans aucune réponses et ce malgré les incessantes recherches, les gigantesques et terribles inquisitions et les nombreuses battus. L'ignorance reignait. Lire la suite.
Sujet: It's one thing to read about dragons, and another to meet them. Mar 22 Sep - 22:09
It's one thing to read about dragons, and another to meet them.
Carwell & Miremél
"Bon les gars, j’ai un rendez-vous, à plus tard !"
Après une dernière et rapide mais affectueuse papouille sur le nez de son chien berger, et un coucou à sa meute docilement assise à ses pieds, Miremél empoigne ses clés et décolle vers la porte, en route pour son rendez-vous. Un grand sourire étire ses lèvres et vient illuminer les traits de son visage : ce soir, elle va enfin pouvoir revoir un vieil ami à elle ! Un ami… c’est plus un pote. Quelqu’un qui fait ressortir ce côté espiègle et joueur qu’elle n’a pas très souvent l’occasion de montrer.
Mire’ déverrouille son véhicule et s’assoit dans le siège conducteur -merci captain obvious, tourne la clé dans le contact et la voiture démarre avec ce bruit caractéristique que l’écailleuse a appris à aimer, au fil du temps. Quand on a pas la possibilité de s’envoler à cause de sa masse de gros lézard quelque peu voyante, c’est un engin que se révèle hyper pratique, et même si la dragonne a du mal à se ranger dans l’existence d’un humain, elle aime conduire, c’est un fait.
Elle roule pendant une longue demi-heure, impatiente, non seulement parce qu’elle va revoir Carwell, mais aussi et surtout parce qu’elle va se transformer, et reprendre le contrôle de sa vraie identité, son vrai corps, sa forme originelle de dragon ! C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils se sont donné rendez-vous dans la soirée, en automne le soleil se couche tôt et dans l’obscurité presque totale, n’importe qui à moins de risques d’être vu. Pour un dragon c’est plutôt compliqué, mais ce n’est pas la première fois que Miremél participe à une partie de cache-cache. Et puis en pleine nuit, les visiteurs se font tout de même relativement moins nombreux.
Enfin, elle aperçoit vaguement la ligne sombre des arbres se dessiner à l’horizon. Le béton fait place à un chemin de terre et de rochers que la vieille voiture de Mire’ a du mal à passer. Du coup, la dragonne décide de stationner juste à l’orée des bois, ça sera plus simple de faire demi-tour après. Avant de s’engouffrer sous l’épais feuillage des arbres elle prend soin de déposer sa veste et ses chaussures dans son coffre, et jette un regard méfiant autour d’elle. Cette vision d’humaine est si faible et raccourcie qu’elle ne parvient pas à voir au moins 5 mètres devant elle, mais une rapide utilisation de son odorat lui permet de vérifier plus efficacement qu’il n’y a personne. Même Carwell est absent à l’appel. Miremél jette un œil à sa montre : 23h02. Ils ont rendez-vous dans une dizaine de minutes. La dragonne en profite pour retirer le précieux objet de son poignet et se dit que ce n’est pas si mal : ça lui permettra de se transformer tranquillement, à l’abri des regards. Elle n’a jamais aimé être observée pendant sa transformation, c’est un acte personnel, et puis malgré le fait qu’elle ne soit pas aussi pudique qu’une humaine lambda, elle doit se mettre à nu, et dévoiler ce spectacle sous les yeux d’un homme humain de surcroît, ça l’embête un peu.
Elle s’engouffre dans la forêt et ne cherche même pas à marcher, elle se met directement à courir, slalomant avec agilité et dextérité entre les troncs d’arbres qui jalonnent les sous-bois, bondissant par-dessus de minuscules cours d’eau. Finalement elle rejoint le cours de la rivière qui traverse la forêt et la longe, tourne à gauche et tombe sur l’endroit qu’elle cherchait à rejoindre : il y a une crevasse dans le sol, qui s’est creusée suite à un éboulement. Personne n’ose descendre là-dedans, mais pourtant c’est ici que Miremél a demandé à Carwell de se retrouver. Ils seront à l’abri et les grondements qu’elle ne peut taire quand elle s’exprime sous forme écailleuse seront couverts par le bruit de l’eau.
Son cœur s’emballe et Miremél sent déjà son corps se muer rapidement sous l’effet de l’excitation. Elle arrache ses vêtements et sa respiration s’accélère, mais la fausse humaine se force à retrouver un état de calme, dans lequel elle peut se concentrer pour contrôler le mieux possible sa transformation, qui se termine généralement de façon très bruyante. Disons qu’entre les ailes qui sont en même temps ses pattes antérieures, et sa queue, et son encolure et ses cornes, c’est franchement compliqué d’organiser tout ce bordel juste après la fièvre provoquée par sa transformation.
Miremél prend donc une grande inspiration, et expire doucement. Son corps recommence alors à changer, mais à un rythme plus lent et facilement gérable. Ses os s’étendent de plus en plus et sa peau s’épaissit, son anatomie toute entière prend une toute autre allure, et bientôt ce n’est plus une humaine qui se tient dans la forêt, mais un demi-dragon, qui profite d’une seconde de lucidité pour se laisser tomber dans la crevasse. La créature étend ses ailes, et retombe délicatement sur ses pattes. Ses yeux, flamboyants et perçants, s’ouvrent et redécouvrent son environnement sous un autre regard.
Ça y est, c’est terminé. Le dragon expire un souffle tremblant et gronde un rire guttural en se rappelant ses premiers changement de forme, il y a si longtemps. C’était atrocement douloureux, aujourd’hui, c’est une véritable délivrance.
La bête renifle l’air et perçoit vaguement l’odeur d’un inconnu, qui au final n’est pas si inconnu que ça. Grognant, elle se retourne en dardant son regard perçant sur les feuillages, mais elle ne parvient pas à le trouver. Soit il se cache derrière un arbre, soit elle le confond avec un simple animal.
"Où es-tu ?" Gronde-t-elle d’une voix basse et menaçante, mais le dragon est amusé et ça se voit. "Sors de ta cachette, où je viens te chercher, Carwell..."
electric bird.
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Sujet: Re: It's one thing to read about dragons, and another to meet them. Ven 9 Oct - 9:39
I CAN FLY ft. Miremél.
elle était belle cette journée, elle était comme le début d'une saison hostile et glaciale, comme le besoin insupportable, frénétique, machinale de respirer à plein poumon. elle était belle cette journée. le réveil sonne, il est tôt, très tôt, peut-être un peu trop tôt? certainement, l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt n'est-ce pas? je me frotte machinalement la nuque, je regarde autour de moi, ma chambre, mon lit, le chat posé sur le bas de ma couette. je baille, ma mâchoire craque. je m'étire, l'étrange sensation, ce sentiment d'être dans le brouillard complet me quitte lentement. je me hisse hors du lit, calmement, un petit rire me fait tressaillir, ma sœur, pintade sans appelle qui ne peut jamais fermer le trou qui lui sert de bouche. je grogne, seul.
il est dans mon salon, lu cul posé sur le sofa, me regardant avec un sourire, le bras posé gracieusement sur l'épaule de sa femme, ma mère. il boit un thé et ma mère fixe l'écran mollement, vieux petit couple qu'on ne croise que dans les séries télévisées, couple trop harmonieux pour exister, à vous en décrocher un large sourire. et pourtant, pourtant, même après toutes ces années de cohabitation, ils s'aiment, encore, toujours et sans doute à jamais. dans le fond, surement, un peu, beaucoup, je les envie, je les maudis aussi. jamais je ne trouverai une moitié, une âme sœur, bien trop égoïste, torturé. pourtant, j'aspire depuis peu, à trouver quelqu'un qui pourrait épancher mes souffrances, les comprendre, les accepter, sans rien demander en contre partie. juste un amour conventionnel basique qui vous attend le soir avec un sourire niait au coin des lèvres, sans rien attendre de plus que vous.
le temps passe, tout comme la journée, à une lenteur extrême, je prends un douche, puis je vais dans la chambre de mon frère, il est sortie, je n'ai pas le droit d'être là, mais il a une plus grande télévision que moi et de toute manière, je n'écoute jamais ce qu'on me dit. toute la journée a été d'un ennuie mortel, ma sœur et Daniel sont venus me rejoindre dans la chambre de James, puis ma sœur est partie et Daniel m'a questionner. il cherche depuis presque deux ans maintenant, deux ans qu'il me connait, deux ans qu'il a une dette éternel envers moi, mon bourreau éborgneur de minois délicat, et visiblement il semblait introuvable jusqu'à ce qu'il me dise cette phrase pleine de sens : " ce n'est pas un monstre que tu dois chercher, mais plutôt une créature, un démon, une autre forme, plus féroce " j'ai tressaillis, mon corps entier c'est sentie traversé d'un éclair foudroyant, foudroyé, oppressant, oppressé. la conversation s'est arrêté là, car sans un mot je me suis levé, je lui ai lancé un petit sourire morne et je me suis dirigé vers la sortie en prenant un sac à dos remplit de choses, de choses utiles.
bien qu'elle fut longue cette journée, elle fut également belle, elle fut grandiose même, je me rapproche d'un pas nonchalant vers ma destinée, elle n'est pas fictive, je vous l'assure, non, elle mesure même près de dix mètres et crache du feu, si j'avais dis ça à mes amis, je pense qu'ils rient au nez, abrutis, paysans. je m'enfonce dans le coin le plus perdu de notre monde, et attend. des bruits se pressent, une forme de déchirement total, et le son d'une voix rocailleuse, surnaturel lentement vient à moi.
Miremél ▬ Où es-tu ? Montres-toi, où je viens te chercher, Carwell...
une fois encore mon corps se dresse, je suis stoïque, presque paniqué, je cherche en vain à découvrir les étranges créatures qui nous entoure, je ne suis pas fou, je ne l'ai jamais été. je vais en avoir une fois encore la preuve, dans quelques secondes là, tout proche de moi, encore quelques pas et j'en aurai la preuve, ferme, dure, réelle. mes pieds se traînent, ils sont lourds, un peu trop. je m'enfonce et là, délivrance, elle est belle, je n'ai jamais rien vu d'aussi beau, masse indescriptible de muscles, une puissance sans nom, un raffinement presque anormal tant elle semble gigantesque. j'ai l'impression de voir pour la première fois, je la fixe, sans un mot, sans un bruit, subjugué, transit, absorbé. et je murmure, presque de façon inaudible, comme si ma voix s'était retrouvé coincé à des milliers de kilomètres de là, presque comme si je parlais pour la première fois.
Sujet: Re: It's one thing to read about dragons, and another to meet them. Jeu 29 Oct - 16:52
It's one thing to read about dragons, and another to meet them.
Carwell & Miremél
- Wahou.
Wahou. C'est ce qu'il répond, juste wahou. Miremél n'est pas le genre de personne à se la péter pour rien –quoique, se dévoiler à un humain ce n'est pas exactement 'rien' pour elle- mais son orgueil prend un moment le dessus face à Carwell, petit humain frêle et au regard plein d'étoiles en la voyant. C'est dans sa nature. Elle se retourne délicatement, s'abaisse à son niveau et le fixe de son œil étincelant. Prédatrice mais tendre, mélange absurde.
"Je n'ai pas pu attendre. J'espère que ça ne te dérange pas ~"
Devant le silence de son interlocuteur, Miremél s'enroule et s'étire comme un chat, raclant la mousse et la terre humide de ses serres. Son armure d'écailles se hérisse sous un violent frémissement et pour se réchauffer, la bête fait mine d'appeler son feu à elle. Son ventre et le tracé de sa gorge s'illuminent à travers les interstices de ses écailles, baignant son corps d'une lumière intérieure. Une vraie luciole… et un véritable volcan sur pattes, accessoirement.
Miremél s'installe soigneusement, reposant sa tête sur les replis de sa queue et se mettant ainsi à la hauteur de Carwell, qui n'a pas bougé.
"Bien. Apparemment tu aurais besoin des services d'un dragon, mmh ?"
Elle observe Carwell de son œil luisant à la pupille fendue, si mince que l'immensité de son regard ressemble à un lac de lave en fusion. Elle analyse, sa façon de bouger et les émotions qui traversent son visage et qu'il ne peut cacher. Quelque choses ne va pas, c'est évident. Au-dessus du choc et d'un soupçon de peur, il y a un mal être profond et ce n'est pas Miremél qui en l'auteur. *C'est quoi le problème exactement ?* se demande-t-elle, ennuyée par ce manque total de réaction.
Arquant l'encolure, elle expire un souffle brûlant sur le visage de son interlocuteur. Juste histoire de le réveiller, de le secouer gentiment.
"Explique-moi."
electric bird.
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Sujet: Re: It's one thing to read about dragons, and another to meet them. Sam 7 Nov - 16:04
I CAN FLY.
masse imposante et terrifiante qui s'offre à mes yeux, jamais je n'aurais cru pouvoir voir ça un jour, bien que tout ça me semble surréaliste, je suis heureux, heureux de savoir que malgré tout, je ne suis pas fou. chaque mouvements, chaque gestes me semblent impressionnant. peu à peu mon assurance légendaire laisse place à une forme d’admiration nouvelle qui ne me colle pas si mal que ça à la peau.
Miremél ▬ je n'ai pas pu attendre. j'espère que ça ne te dérange pas, dit-elle alors, bien, apparemment tu aurais besoin des services d'un dragon, mmh? explique-moi.
une voix familière dans le corps d'un être si différent, elle semble lire en moi comme dans un livre ouvert, comme si toutes mes années de mal-êtres se trouvées juste à ses pieds et qu'elle n'avait qu'à piocher la plus douloureuse pour jouer au psychologue avec moi. son souffle chaud, alors, vient me traverser, comme une gifle inattendu je recule d'un pas, moi qui étais pourtant si stoïque. je passe une main dans mes cheveux, déglutis et regarde alors la créature en face de moi. elle est une étrange beauté, sa peau tout entière m'appelle, d'un pas lent, sans un mot je m'approche, une folle envie de découvrir sa texture me traverse alors, mais c'est impersonnelle, intime, c'est comme si elle était nue sous une peau d'acier. je suis d'ordinaire sans gênes, sans cœur et sans états d'âmes, mais cette fois ci, j'avance petit à petit, car si elle n'apprécie pas mes gestes, je risquerai de finir en amuse bouche avant d'avoir eu le temps de dire "ouf".
Carwell ▬ je cherche quelqu'un, finis-je alors par dire, ou plutôt quelque chose en fait.
tout en fixant avec une certaine admiration la peau robuste de Miremél, je cherche dans le sac posé sur mon dos, j'en sors une feuille de papier avec une image, puis je la pose sur le sol, non loin d'elle afin qu'elle puisse y jeter un œil.
Carwell ▬ il y a un peu plus loin, environ quatre vingt bornes de là des chaînes de montagnes difficilement accessibles, dis-je, difficilement accessible pour un homme.
la problématique étant posée je la laisse observer les images, cartes et autres feuilles que j'ai posé sur le sol, le soleil qui commence doucement à se fatiguer me laisse le temps de sortir de mon sac une veste en laine assez épaisse, le vent sort de son lit. je pose le sac à un peu plus loin en y glissant les documents que je viens de ramasser au préalable, puis je la regarde alors, dans les yeux, des yeux surprenants, effrayants et pourtant magnifiques.
Carwell ▬ j'ai besoin de toi pour m'emmener là-bas, j'ai ouïe dire que les dragons étaient des créatures rapides, discrètes et puissantes. et qu'ils avaient possibilité de reprendre rapidement une forme humaine qui leurs sert principalement de camouflage. en clair, je te propose de m'aider à chercher ce dont j'ai besoin sans rien offrir en contre parti, sauf peut-être une profonde reconnaissance de ma part.
je finis alors dénoncer mon idée, sans dire de quoi il s'agit vraiment, si elle accepte, elle finira de toute manière par comprendre que nous cherchons un monstre, une chose bien plus féroce qu'elle, bien plus folle que moi et bien plus dérangeante que le reste de la société toute entière, elle finira par comprendre que nous allons partir dans une quête à la fois dangereuse et pourtant si existante. mais malheureusement pour elle je n'ai rien à lui offrir mise à part le goût du risque. je doute que mon argent l'intéresse et encore moins qu'elle trouve un intérêt à m'aider, mais dans le fond j'ai cet espoir un peu étrange qu'elle accepte de prendre part à ma bataille, qu'elle accepte d'endosser mes envies, mes problèmes, mes lubies juste pour se divertir. et puis dans le fond, elle doit bien aimer mes envies, mes lubies et mes délires, vu qu'elle est là, devant moi, sous cette forme intime et naturelle.
Sujet: Re: It's one thing to read about dragons, and another to meet them. Sam 7 Nov - 20:20
It's one thing to read about dragons, and another to meet them.
Carwell & Miremél
- Je cherche quelqu'un, lui répond enfin Carwell. Ou plutôt quelque choses en fait.
Il l'observe et la détaille avec un regard admirateur, et s'approche lentement, avec hésitation. Mais finalement il se stoppe net et reporte son attention sur son sac à dos. Il en ressort plusieurs documents et les étale sur la mousse. Il y a des images, des cartes et une série d'autres documents que Miremél a du mal à déchiffrer. Son regard est perçant mais ce n'est certainement pas fait pour observer d'aussi près, au contraire.
- Il y a un peu plus loin, à environ quatre bornes de là des chaines de montagnes difficilement accessibles, commence Carwell d'un ton posé et calme, et immédiatement, Miremél devine où il veut en venir. Difficilement accessible pour un homme. Ajoute-t-il, confirmant les pensées de la bête.
Carwell s'emmitoufle dans une épaisse veste en laine, frissonnant sous le souffle du vent glacial. Il reprend ces documents et fixe la dragonne droit dans les yeux :
- J'ai besoin de toi pour m’emmener là-bas. J'ai ouïe dire que les dragons étaient des créatures rapides, discrètes et puissantes, et qu'ils avaient possibilité de prendre rapidement forme humaine qui leur sert principalement de camouflage. Il a raison, mais Miremél ne dit rien et se contente d'écouter attentivement. En clair, je te propose de m'aider à chercher ce dont j'ai besoin sans rien offrir en contrepartie, sauf peut-être une profonde reconnaissance de ma part.
A la fin de son monologue l'écailleuse ne peut s'empêcher de tiquer en comprenant qu'elle n'aura rien en retour de ses services. Elle souffle et se détourne un moment, réfléchissant à ce que pourrait lui apporter un tel voyage. Carwell est son ami, un des rares humains qu'elle est capable de supporter et d'aimer, mais serait-elle prête à se risquer dans cette quête pour absolument rien au final ?
Encore indécise, elle refait face à Carwell et reprend la conversation :
"Tu as raison, nous les dragons sommes puissants et rapides. Mais je ne suis sûrement pas la meilleure en discrétion… Tu m'as bien regardé, non ?" Silence. Son regard est brûlant et profond. "Je ne vais pas te mentir, ce que tu me proposes n'a absolument rien d'intéressant à m'apporter…" Elle arque l'encolure et le surplombe de toute sa taille, menaçante. "Ces montagnes sont difficilement accessibles pour un homme, hein ? Ce que tu me demandes, c'est de te porter là-bas ? Tu dois pourtant bien te douter que pour un dragon sauvage, transporter quelqu'un sur son dos est juste insensé."
Elle s'éloigne.
"Je ne suis pas ton moyen de transport personnel, Carwell…" Sa voix est dangereusement basse et grondante. "Mais j'accepte. Je t'emmènerai au-delà des montagnes et t'assisterai si besoin. Je mettrai mon feu et ma puissance à ta disposition. Mais à une condition : ne rien tenter d'idiot. Je n'aurai aucun regret à te tuer si jamais tu venais à représenter un danger." Ses babines se relèvent en un drôle de rictus souriant. "Je ne te veux pas de mal, Carwell. Je pense que tu peux comprendre."
La dragonne s'enroule à nouveau.
"Sais-tu au moins ce que tu veux retrouver, exactement ?"
electric bird.
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Sujet: Re: It's one thing to read about dragons, and another to meet them. Dim 8 Nov - 14:34
I CAN FLY.
elle semble écouter sans faire trop de vague, me faisant rapidement par de son point de vue qui à la vue de mon sang qui ne fait qu'un tour dans mon corps, j'ai tout intérêt à ce que notre excursion se déroule pour le mieux. je déglutis silencieusement, mais esquisse un léger sourire, car je viens de comprendre que sous cette étrange menace, ce cache un deal qui vient de voir le jour, et que maintenant que je sais qu'elle est assez loyale pour me rendre un service de cette taille sans rien en contre partie, je peux en venir à ce que je pourrais réellement lui apporter, ne me jugez pas voyons, je n'ai jamais dis que j'étais un saint, une bonne personne, bien au contraire, je test les gens car je sais très bien que je ne ferai sans doute pas la moitié des sacrifices qu'ils doivent faire pour moi. mais elle a su me montrer qu'elle était louable, et j'ai donc une dette envers elle. une dette que je paierai avec quelque chose qui lui sera sans doute utile.
Carwell ▬ avant que tu décides de me dévorer comme une petite chose fragile, je voudrais te dire que j'ai peut-être un peu menti en te disant que tu n'avais rien à gagner, je préférai être sûr de ta loyauté et je suis amplement satisfait, dis-je alors en baillant presque, étant donné que tout travail mérite salaire, j'estime normale que tu sois au courant d'une découverte assez passionnante que mon père a faite récemment, concernant ton espèce.
sans plus le temps de lui laisser parler et bien qu'elle soit imposante, impressionnante et dangereuse à souhait, je continue sur ma lancer pour répondre à sa dernière question, celle que je redoute le plus et qui pourtant reste la clé d'un mystère sans nom,je plonge alors mes yeux dans les siens, ternes, vides, unique.
Carwell ▬ ce que je veux trouver? c'est un souvenir, une forme étrange, un cauchemar.
sans plus vraiment d'explications, je me tourne, lui montrant mon dos et d'un geste machinal viens passer mon index sur les cicatrises de ma joue et en aillant une paupière close venir l'effleurer. tous les jours j'y pense, toutes les nuits j'en rêve, ou j'en cauchemarde plutôt, jamais je ne pourrais oublier cette journée, ces gens, ce sang, mon sang, ma peur, le début de ma mort. on peut devenir un monstre à force d'en côtoyer. je suis devenu une forme appart entière de monstre, je suis devenu ma propre marque de fabrique. je pense n'avoir besoin de personne alors que j'ai dans le fond besoin de tout le monde. quand j'ai rencontré Miremél j'ai à la fois été subjugué, impressionné et totalement désintéressé. quand on voit dans le cabinet de son père tout un tas de gens, monstres et choses en tout genre qui viennent pour des égratignures, des conseils ou encore des blessures assez impressionnantes, voir un dragon c'est comme manger au Burger King; la première fois c'est démentiel, la seconde fois, c'est déjà commun. je me retourne tout en continuant de passer mon index sur ma joue et finit par arrêter avant qu'elle ne me voit.
étant donné que pour le moment et comme elle l'a dit avant, un dragon ne va pas me prendre sur son dos comme ça, je pense qu'il va falloir s’entraîner un peu, avant que je finisse en tapis ou en purée sur le sol à quelques mètres d'altitude, nous aurons le temps de le faire, je me suis accordé un délai d'un mois entier pour mettre en place ce plan. je passe une main dans mes cheveux et soupire doucement.
Carwell ▬ nous ne sommes pas obligés d'y aller aujourd'hui, car je sais que nous ne trouverons pas réellement ce que nous, enfin ce que je veux, mon père m'a fait part d'informations que certains de ses amis lui ont transmit, il y a depuis quelques mois une vague de disparations inexpliquée. toujours le même mode opératoire, pas de témoins, pas de traces, rien, mais apparemment, dis-je en sortant de mon sac l'image d'une petite blonde au yeux marrons, cette fille Emma Ringwood aurait eu une vision ou elle voyait les victimes, elles se trouveraient toutes à l'endroit que je t'ai montré. la photo rejoint mon sac et je regarde une fois encore mon 'amie', on a donc le choix; partir maintenant bien que tu n'es pas l'habitude d'avoir quoique ce soit et qui que ce soit sur le dos, ou bien prendre quelques minutes, voir plus pour que mon contact te soit moins désagréable ou alors tout simplement faire ça en plusieurs fois.
je glisse mes mains dans mes poches et penche la tête sur mon épaule en la regardant, maintenant je ne suis plus seul dans mon périple, j'y ai entraîné malgré elle une pauvre innocente qui possède un coeur bien plus grand que le mien, et bien que je sois un monstres sans gênes, sans amour propre et sans aucune morale, j'estime qu'elle a le droit de prendre et de choisir ce qu'elle préféré, du moins, pour cette fois.
Sujet: Re: It's one thing to read about dragons, and another to meet them. Dim 8 Nov - 16:09
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Carwell & Miremél
- Avant que tu décides de me dévorer comme une petite chose fragile, je voudrais te dire que j'ai peut-être un peu menti en te disant que tu n'avais rien à gagner, explique Carwell.
Miremél lui lance un regard clairement agacé : pourquoi se donnerait-elle la peine de le dévorer, sérieusement ? Ça n'a pas de sens. La viande humaine ça a mauvais goût, et puis ce sont des proies minuscules. Ça ne suffirait sûrement pas à la rassasier. Non, et c'est tout. Les dragons ne mangent jamais les humains. Il faudra remédier à ça, un jour.
- J'estime normal que tu sois au courant d'une découverte assez passionnante que mon père a fait récemment, concernant ton espèce.
Mon espèce ? La dragonne aurait aimé lui poser les mille questions se bousculant dans sa tête mais intelligent et rusé, Carwell continue dans sa lancée.
- Ce que je veux trouver ? C'est un souvenir, une forme étrange, un cauchemar.
Carwell se retourne et Miremél reste sagement immobile, attendant qu'il ait terminé son petit manège. Ses gestes sont étranges et le temps s'étire. Ennuyée, la bête ouvre la gueule en un grondant bâillement. Enfin, après une minute seulement, il lui refait face et passe une main dans ses cheveux en soupirant longuement, expliquant qu'ils ne sont pas obligés de commencer ce périple dans l'immédiat. Ça la rassure. De toute évidence Carwell a pris soin de préparer ce voyage, les risques s'en trouvent logiquement diminués, et cela signifie aussi qu'ils ont un minimum de temps pour apprendre à voler ensemble. Le plus étrange pour elle dans ce qui s'annonce, c'est très certainement ça.
Pendant qu'elle s'enfonce dans sa réflexion Carwell ressort une nouvelle fois une autre photo de son sac à dos. Miremél plisse les yeux et tente avec difficulté de deviner ce qu'il y a dessus : une jeune fille, apparemment.
- Cette fille, commence Carwell, Emma Ringwood aurait eu une vision où elle voyait les victimes. Elles se trouveraient toutes à l'endroit que je t'ai montré. Il range la photo et reprend : on a donc le choix, partir maintenant bien que tu n'aies pas l'habitude d'avoir quoique ce soit sur le dos, ou bien prendre quelques minutes voire plus pour que mon contact te soit moins désagréable, ou alors tout simplement faire ça en plusieurs fois.
La dragonne prend un moment pour l'observer. Et rit à gorge déployée une seconde plus tard.
"Je vole et maitrise le vent depuis ma naissance, Carwell, et je peux m'habituer à ton 'contact' plus rapidement que tu ne le penses. En revanche, c'est pour toi que tout ça risque de devenir compliqué… Alors confortablement allongée a même le sol, elle se redresse et continue : il faut déjà que tu parviennes à grimper sur mon dos, en prenant soin d'éviter les épines et autres défenses qui parcourent, globalement, l'intégralité de mon corps. Ça serait mourir bêtement, tu ne crois pas ? Finir empalé sur le dos d'un dragon sans que celui-ci n'ait cherché à t'attaquer…" Explique-t-elle en riant sourdement.
Miremél expulse un nuage de fumée noire et épaisse de ses naseaux, et reprend ses explications :
"Mais ça n'est pas impossible. Le mieux que je puisse te conseiller est d'escalader la structure osseuse de mon aile, c'est moins dangereux et c'est mou, en cas de chute ça te protégera. Mais dis-moi, une fois là-haut, dit-elle en désignant son dos, comment comptes-tu t'agripper en vol, mmh ? Tu l'as dit toi-même, un dragon est puissant et rapide. Tu ne tiendras pas une seule seconde à ma vitesse minimum. Il y a du vent et des secousses, il fait froid. Le décollage est violent, lui aussi. J'ai besoin de force et de rapidité pour m'envoler. Il faudrait quelque chose à passer autour de mon cou, pour t'y accrocher."
Elle réfléchit l'espace d'une seconde. Peut-être dans sa voiture ? Elle n'avait sûrement pas penser à prendre un tel équipement, puisqu'elle ne savait même pas ce qu'avait à lui proposer son ami. Mais elle y avait des laisses de rechange, dans son coffre, pas très solide certes, mais extensible afin de laisser un maximum de liberté à sa meute. En les assemblant une à une, ça pourrait se transformer en un espèce de harnais. Carwell n'aurait plus qu'à s'y attacher, comme en escalade.
"Il y a dans le coffre de ma voiture un ensemble de laisses qui s'étendent au maximum sur 2 mètres. En les assemblant ça nous ferait un harnais de 6 mètres, donc… A toi de décider. Saches en tout cas que je ne te laisserai pas tenter un vol sur mon dos sans un minimum de sécurité. Je ne serai pas capable de te réceptionner si jamais tu venais à tomber…"
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Sujet: Re: It's one thing to read about dragons, and another to meet them.
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