Vous voici face à un questionnaire ! Il y a beaucoup de questions, mais elles ne sont pas toutes obligatoires, seules les cinq marquées d'un ▌ le sont. En plus de celle-ci, il vous est demandé d'en choisir 2 de plus au choix parmi toutes les autres. Evidemment, vous pouvez en prendre plus ! Il n'y a pas de minimum de lignes ou de mots pour ces questions, mais si nous considérons les réponses trop maigres ou manquant trop d'informations pour que l'on apprenne à connaître votre personnage, nous vous demanderons d'étoffer un peu plus.

▌Description du caractère : (Décrivez votre caractère en quelques mots. Cela peut être une liste d'adjectifs.) Kathleen est un petit agneau inoffensif… La bonne blague ! Elle a le sang-chaud, dans tous les sens du terme. Elle est colérique, violente, cynique, lunatique, passionnelle, débauchée, fière, fourbe, impulsive  et n’a pas le moins du monde sa langue dans sa poche. Vous avez dit insolente ? Oh quelle drôle d’idée ! Voici un savoureux mélange n’est-ce pas ? Rassurez-vous, il lui arrive parfois de laisser apparaitre son bon fond… Parfois quoi ! En voici un petit aperçu : Elle peut être taquine, joueuse même mais aussi sensible, rêveuse, protectrice, émotive, courageuse et peut-être un peu aimante.  

▌Aimez vous votre condition de monstre ? Bien sûr !

▌Que pensez-vous des humains ? Ça brûle plutôt bien.

▌Êtes-vous bien intégré à la société ? Si oui, avez-vous un métier ? Et si vous êtes étudiant, qu'étudiez-vous ? Si vous ne faites rien de cela, que faites-vous ? Sous forme humaine, Kathleen ne fait presque pas un pli. Elle sort et évolue dans la société comme le ferait une jeune femme âgée de la vingtaine. De plus, elle tient une petite boutique vend-de-tout en ville lui permettant de vol-hum de gagner sa vie auprès des humains mais également  auprès des monstres souhaitant des fournitures… Spéciales ?

Souhaitez-vous dévoiler votre véritable nature au reste du monde ? Et détruire le monde ? Chef oui chef ! Enfin tant qu’on ne l’associe pas à sa forme humaine Ô combien vulnérable.

Quelles sont vos activités favorites ? Avez vous une passion ? Lire, lire et… Lire ! Oh elle aime aussi écrire mais ça c’est un secret. Voici ce qu’elle aime le plus. Ensuite, ses activités dépendant le plus souvent de son humeur du jour. La plus récurrente reste celle-ci : Faire des farces.  

Décrivez l'endroit où vous passez le plus de temps (une pièce chez vous, au travail, un endroit à l'extérieur, etc). Il s’agit de son drugstore bien évidemment ! Il faut bien qu’elle gagne sa pitance après tout. Sinon elle flâne, tout simplement.

Quel est le bien auquel vous tenez le plus ? Pourquoi lui accordez-vous tant de valeur ? S’il y a bien une chose dont elle ne se sépare jamais, c’est son collier ou son médaillon plus précisément. Celui-ci a été enchanté par une puissante sorcière il y a de cela plusieurs siècles. Ce médaillon semblant provenir des temps passés lui permet de prendre forme humaine et, évidemment, de se changer à souhait. Retirez-lui et elle reprendra sa forme originelle… Enfin vous serez sans doute brulés vifs avant d’y parvenir. Je dis ça, je dis rien

Qu'est-ce qui vous met le plus en colère ? ? L’humanité ! Comment ça c’est trop vague ? Bon, disons qu’elle hait plus que tout son intolérance, sa stupidité, sa supposé toute-puissance etc. Bon, s’il vous faut vraiment LA chose qu’elle n’arrive tout simplement pas à supporter, c’est bien la maltraitance envers un enfant.

Quelle est votre plus grande peur ? L’EAU ! Parce que ça mouille, ça rend faible, ça fait souffrir et en plus, ça peut aider à la tuer.

Que faites-vous pour pallier au stress ? Dans un premier temps elle essaye de prendre sur elle, d’inspirer un grand coup avant de tout relâcher au bout de dix secondes. Malheureusement, lorsque cette technique ne fonctionne pas elle fuit, tout simplement. Il ne manquerait plus qu’elle révèle sa nature tout-feu-tout-flamme tiens !

Quelle est la routine d'un jour normal pour vous ? Comment vous sentez-vous si cette routine est rompue ? C’est très simple : Elle se réveille dans une chambre située en haut de son drugstore, saute le petit-déjeuner parce qu’elle s’est levée une nouvelle fois en retard, ouvre la boutique sept à huit heures durant en grignotant un sandwich le midi, ferme la boutique et sort prendre l’air. Puis retour à la maison et une nouvelle journée commence ! Bon, heureusement il lui arrive de faire la grasse matinée le week-end et de sortir faire la fête. Lorsque cette routine est rompue et bien elle fait avec. Tout simplement.

Vous aimez-vous ? (question d'amour propre) Oui ! Kathleen est d’ailleurs on-ne-peut-plus fière.

Listez trois choses  dans lesquelles vous vous considérez bon, et trois choses dans lesquelles vous ne l’êtes pas.  

Elle se trouve plutôt bonne :
- Pyromane
- Gestionnaire de sa boutique, aussi bien du côté humain que de l’autre.
- Comédienne
Et totalement dénuée de talent pour :
- Les relations (humaines principalement)
- La patience
- L’orientation


Quelque chose à rajouter ? Elle a appris à soigner les monstres sur le terrain (dixit son arrière-boutique), enfin « soigner » est peut-être un grand mot. Elle a encore beaucoup à apprendre. Oh elle aimerait bien apprendre à se battre aussi mais ça ne reste qu'un projet pour l'instant.

▌Physionomie : (Cela peut être une liste de spécificités au lieu d'un paragraphe, si vous le voulez. Si vous avez des particularités à signaler (cicatrices, traces, tâches, etc), c'est ici qu'il faut l'indiquer. De même pour le style vestimentaire.
Les particularités physiques de certains monstres (par exemple des dents pointures, des pupilles allongées, une couleur d'yeux ou de cheveux différente, des plumes ou des écailles sur certaines parties) sont à différencier des capacités spéciales. Pour plus d'informations, allez voir la FAQ) Kathleen est une rouquine qui a « tout ce qu’il faut, où il faut » pour reprendre ce dicton populaire. Ses cheveux lui descendent jusqu’aux reins et sont parsemés ci et là de mèches blondes. Sa peau est douce, ponctuée de taches de rousseurs discrètes. Elle dégage d’ailleurs une délicieuse odeur de fruits des bois. Son visage est plutôt fin et est agrémenté de deux prunelles vertes mouchetées d’or ainsi que d’une bouche pulpeuse. Son style vestimentaire change en fonction de son humeur mais il est le plus souvent identique à celui-ci : Un pantalon moulant, un haut léger, des chaussures confortables le tout dans des tons chauds. Aurais-je oublié de mentionner son précieux collier ?

Autre apparence : (facultatif ; il s'agit de votre forme de monstre, si vous en avez une.)Lorsqu’elle arbore son côté monstrueux, elle prend la forme d’un immense oiseau aux couleurs rouge, dorée et bleue. Des flammes viennent parcourir ses plumes et semblent habiter ses grands yeux sombres.

Pour votre histoire, afin de faciliter les choses pour ceux qui auraient des difficultés ou qui préféreraient le modèle du questionnaire, vous avez le choix entre raconter les aventures de votre personnage de façon traditionnelle (sous forme d'un rp ou d'un récit) ou bien répondre aux questions suivantes.

Comment résumer en quelques lignes l’histoire d’une créature légendaire qui, à chaque renouveau, perd les souvenirs de sa vie passée ? Retraçons ensemble sa route au cours des siècles pour parvenir, enfin, à celle qui vint briser les règles.

Depuis l’âge d’or de l’écriture, l’homme a immortalisé son évolution dans le temps, mais pas seulement la sienne. Sa réalité, ses croyances et ses craintes sont également parvenues jusqu’à nous. C’est ainsi que les récits traitant de créatures fantastiques, imaginaires pour la plupart des hommes, ont fini par devenir des comptes de « bonnes femmes ». C’est cela ! Quoiqu’il en soit et comme bon nombre de monstres des temps anciens, le phœnix est devenues une légende. D’après les dires des hommes, le phœnix aurait vu sa naissance en Afrique. Il aurait eu pour habitude de renaitre dans les pays voisins. Il aurait même été considéré comme un Dieu pour les égyptiens. Malheureusement, la science des hommes transforma leurs croyances et le culte prit court. On peut toutefois suivre une supposée route de la créature en observant les incendies importants ayant eu lieu dans le passé : Le grand incendie de Rome, en Italie, en 64 après J.C, l’incendie de Metz, en France, en 451 après J.C etc. Ces brasiers, incompris par l’homme, furent majoritairement utilisés par ceux-ci comme facteur déclencheur de guerre ou justifié en accusant l’œuvre du diable. Erreur.  Tout ceci était l’œuvre d’élémentaires du feu et ce, pour des raisons que nous ignorons encore à ce jour. Il y a fort à parier que certains étaient bel et bien l’œuvre du phœnix.

Ces exploits pyrotechniques nous amenèrent jusqu’au Nouveau-Monde, au XVIème siècle plus exactement. C’est à cette époque qu’un phœnix fit sa renaissance et ce, dans des conditions assez curieuses. Laissez-moi à présent-vous conter l’histoire de Kathleen.

La naissance

De cendres encore fumantes naquit un oiseau de taille ridicule, à peine quelques centimètres. Pathétique. Heureusement, des doigts délicats vinrent le cueillir. Ils chassèrent la suie et révélèrent un plumage splendide : Du bleu vif, du rouge sang et du jaune or. L’animal battit des ailes, brulant malencontreusement la paume de sa détentrice. Oui, vous avez très bien compris. Le phœnix, oiseau majestueux et libre, venait de renaitre pour devenir une possession. Heureusement pour lui, le nouveau-né n’avait gardé de sa vie passé qu’un fouillis de sentiments : indépendance, liberté, solitude. Il ne comprenait pas très bien ce que cela voulait dire mais une chose est sûre : être seule ne semble pas très agréable. Il leva sa tête frêle vers l’inconnue et l’étudia. C’était une jeune fille d’une dizaine d’année qui arborait un sourire aussi lumineux que le soleil qui les baignait. Il réchauffa tout de suite le cœur de la petite créature. Alors que les deux s’observaient, une voix de femme vint les troubler.

« Je te félicite. Peu de sorcières peuvent invoquer des créatures aussi puissantes, encore moins à ton âge.
-Mais Mrs.Anderson, ce n’est rien de plus qu’un moineau !
- C’est un phœnix Elizabeth. Laisses lui le temps de te prouver sa grandeur mais pour ce faire, tu devras prendre soin de lui.
- Je le ferais Mrs. Vous verrez, il sera plus qu’heureux avec moi ! »

C’est ainsi que le phœnix découvrit l’identité de sa jeune propriétaire : Elizabeth, la plus jeune sorcière à avoir réussi l’invocation d’une créature dite légendaire. Le petit oiseau gonfla son torse. Il était fier d’elle !  

L’expérience de la vie

Seize années s’étaient écoulées depuis leur première rencontre. Ils étaient inséparables. Petit oiseau et apprentie sorcière grandirent ensemble, s’exerçant jour et nuit à la maitrise de leurs dons respectifs. Chacune soutenait les efforts de l’autre tout en souhaitant secrètement l’épater. Leurs puissances devinrent vite considérables et leur renommée gagna rapidement les différents sabbats du nouveau-monde. Tout semblait parfait ! Les deux créatures s’adoraient, s’aidaient sans même espérer un retour. Leur amitié était si profonde… Vint alors les humains. La fureur grouillait en ville, la population scandant « Mort aux sorcières ! » au moindre rat aperçu. Ce tumulte n’annonçant rien de bon, Elizabeth décida de fuir vers des terres plus lointaines : Salem ! Un autre problème apparu alors : le phœnix. Sa présence l’enverrait directement à la mort. Elle mit une journée entière à peser le pour et le contre, à savoir ce qu’il convenait de faire ou non. L’illumination lui vint à la tombée du jour, lorsque le ciel s’empourpra. Elle devait changer le phœnix ! Bien sûr, il accepta. Il aurait tout fait pour la sorcière, et inversement. La sorcière se lança ensuite dans un sortilège complexe, douloureux. La nuit en sembla interminable ! Heureusement, au petit jour, le médaillon était enchanté. La sorcière le passa au cou de la créature. Celle-ci se changea presque immédiatement en une superbe jeune femme d’une vingtaine d’année. Un sourire incertain apparu sur son visage. Elles avaient réussi ? Impossible ! Et pourtant…    

La mort de l’innocence

Les deux jeunes femmes s’installèrent à Salem, l’une apprenant à l’autre ce qu’une humaine devait être. L’apprentissage s’avérait complexe mais le phœnix, baptisé Kathreen, savait qu’elle devait tenir le coup pour la sorcière. Les deux passèrent d’autant plus de temps ensemble qu’elles pouvaient à présent échanger. Combien de temps furent-elles ainsi heureuse ? Cinq ans tout au plus. Kathreen gagnait en maturité auprès de la sorcière mais ne semblait pas vieillir. Cette nouvelle vie lui fit également prendre compte d’un sentiment grandissant entre les deux femmes : l’Amour. Tout semblait vraiment parfait cette fois-ci… Seulement un soir, sans prévenir, des hommes défoncèrent la porte de leur maison et les délogèrent de leur lit. La faute était avérée : Deux femmes copulant étaient forcément des sorcières, filles de Satan. Le couple fut séparé et jugé dans un procès tout sauf équitable. La sentence ? Le bucher ! L’horreur s’empara de la rouquine. Elle n’avait pas peur pour elle, bien au contraire. Si seulement elle pouvait retrouver celle qu’elle aime, la rassurer, trouver un moyen de fuir une nouvelle fois… La nuit fut courte, beaucoup trop courte. Elle avait eu beau tourner le problème dans tous les sens, elle n’était pas parvenue à trouver une solution. Lorsqu’on vint la chercher au petit matin, ce n’était plus qu’un fantôme. Elle était perdue, déboussolée. Bien sûr elle chercha à savoir comment Elizabeth allait mais elle n’obtint en guise de réponse qu’un grognement sinistre. Maudits humains ! Elle fut trainée à travers la ville, ignorant les insultes et les violences physiques de ces êtres pathétiques. Tout ce qui se passait était un cauchemar, rien de plus n’est-ce pas ? Un cri horrible résonna jusqu’à sa conscience, la réveillant de la plus horrible des façons. Non, tout ce qui se passait était bel et bien réel ! Elizabeth avait besoin de son aide ! C’était elle qui hurlait à la mort ! Ou alors était-ce elle qui tentait de lui répondre ? Elle n’en savait rien. Tout était si confus. La seule chose qui lui importait était de la sauver de ces sadiques ! Elle se débâtit, hurla, griffa, morda. Chaque tentative nourrissait une rage sourde, bouillonnante. Elle devait y aller. MAINTENANT ! D’autres personnes hurlèrent. Cette fois-ci, il s’agissait d’humains. Parfait ! Des flammes venaient de couvrir son corps, forçant ses gardiens à la lâcher. Ni une ni deux, elle se lança aussi vite qu’elle le put en direction des cris d’agonis. Elle était là, en train de succomber aux flammes. Le peu de réflexion dont elle était capable disparu. Elle ne désirait plus qu’une chose : la rejoindre. Elle se jeta tête la première dans le feu et embrassa le seul être qu’elle aimerait jamais. Des larmes roulèrent sur ses joues alors qu’elle hurlait de désespoir, le corps sans vie de son aimée collant à ses vêtements en lambeau. Pourquoi devait-elle mourir ? Non ! Pourquoi l’avaient-ils assassiné ? C’était leur faute ! C’était la faute de ces humains… Ces humains… Ils allaient payer… Souffrir… Mourir… Oh ils allaient payer ! Son hurlement se transforma alors en un puissant cri déchirant le ciel alors que des flammes vinrent envelopper l’intégrité de son corps. Elle se métamorphosa en phoenix et laissa sa rage se déverser sur la ville, brulant vifs les hommes et les femmes qui lui avaient enlevé l’être le plus cher. Sa frénésie ne s’arrêta pas là, bien au contraire. Les villages voisins en firent les frais, puis d’autres plus éloigner. Ces assassins souffriront, c’est une promesse !  

Se reconstruire

De nouveaux incendies eurent lieux jusqu’à nos jours, certains plus terribles que d’autres. La rage ne l’a jamais quitté, elle a seulement appris à l’enfouir au plus profond d’elle pour vivre. Vivre parce que c’est que qu’Elle lui a appris. Vivre parce que c’est ce qu’Elle aurait voulu. Vivre pour se souvenir d’Elle, tout simplement. Elle s’est retrouvée suite à la fameuse video. Avait-elle une idée précise en tête ? Pas vraiment. Elle s’est simplement dit « Hey, puisqu’il faut partir quelque part, pourquoi pas là-bas ? ». La voici donc propriétaire d’un petit commerce, point de rencontres entre des humains ignorants et des créatures camouflées. Encore une nouvelle vie qui commence non ?