Little Big Mistakes || PV : Harry

LITTLE BIG MISTAKES

with Harry Stuart

city lights glow for the big show make it a bit of doe do what you know but if you cannot see the stars then you don't know where you are in the universe, really quite large put some perspective in your glass or you better prepare your frown for a life of sitting down ✻✻✻
Un verre. Puis deux. Puis trois. Ça fait un bon moment qu'il ne compte plus, laissant simplement l'alcool lui brouiller l'esprit. De toute façon, ça lui va mieux comme ça. Après la rude semaine qu'il a passé, il n'aspire pas à plus. Il veut se laisser porter, se laisser bercer par la tequila qu'on lui verse incessamment dans son verre à chaque fois qu'il le fait claquer contre le bois du bar. Mais ça n'aide pas toujours, en tout cas, pas à rattraper la fatigue qui est sienne.
Faut dire qu'il a couru partout ces derniers jours. Entre les affaires de vol, le blackmail dont sont victimes certains habitants, il n'a pas chaumé. Alors oui, il aspire à un peu de calme, à autre chose que de la paperasse. Il aimerait s'amuser, danser comme les autres qui se meuvent au rythme de la musique, mais il a l'impression que son corps est lourd. Trop lourd pour bouger, pour parler, pour aller vers les autres.
Alors, pour ne pas rien faire, il boit. Il regarde la foule, à la fois envieux et peut-être trop endormi pour désirer plus que ce qu'il n'a déjà. Malgré la lumière qui brille dans ses yeux, il est éteint. Il ne remarque même pas l'auréole qui, depuis quelques minutes déjà, brille plus fort. Personne ne le remarque non plus. Tant mieux, ou tant pis, il ne pourrait dire.

Les néons pourris du club changent une fois plus de couleur, colorant de bleu et de rose le visage presque pâle du saint. La lumière qui émane de son crâne, comme une couronne effacée, elle aussi prend de nouvelle teinte. Et l'alcool aussi, change. Il contemple un instant le continu du verre avant d'avaler cul sec, reposant une énième fois son verre.
Sa main vient alors presque machinalement se poser sur la poche de son jean, mais cette fois, aucun billet ne rencontre ses doigts. Merde. Il lève la tête, soudainement sorti de sa torpeur alcoolisée par cette mauvaise nouvelle.

- Fait chier...

Il cherche, avec un peu plus d'ardeur dans son porte monnaie, dans les poches de sa veste, mais rien n'y fait. Il faut croire qu'il n'y aurait plus de verre pour lui ce soir. Bon, que lui reste-t-il à faire à par partir ? Personne n'est venu à sa rencontre, il ne danse pas et aucun espoir de passer la soirée en bonne compagnie ne se profil à l'horizon.
Résigné, il commence à remballer.

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Δ Sebastien + Harry

C'était une de ces soirées où le scientifique ne se fixait aucune règle à l'avance, si ce n'était celle de se laisser aller à la luxure et à la débauche. Et il en avait bien besoin, ce soir-là. Non seulement ses parents lui avaient coupé la majorité de ses vivres, mais en réponse à ça il avait impulsivement décidé de se faire prêter de l'argent par un type qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à un requin de la mafia, dans sa façon de faire.

Et quoi de mieux qu'un bar gay pour partir à l’affût de nouvelles conquêtes ? Bien entendu, ce soir il avait plus prévu de faire une chasse à l'homme qu'aux monstres, mais il n'était absolument pas contre le fait de joindre l'utile à l'agréable. Après tout, cette ville était polluée jusqu'à la moelle et il était aussi facile de tomber sur une créature que de se prendre un ratata dans la figure en se promenant dans les hautes herbes.

Sa théorie fut d'ailleurs très vite confirmée lorsqu'il passa la porte de ce bar et qu'après avoir commandé un cocktail « orgasme » (non sans lancer un clin d’œil amusé au serveur), il remarqua un détail qui semblait échapper aux yeux des autres personnes dans la pièce. Étaient-ils ivres à ce point ? Pas sûr, ce n'était pas si évident que ça. Mais l'aura de lumière qui se dégageait de ce type un peu plus loin n'échappa pas aux sens de chasseur d'Harry. Sans attendre une seconde de plus, il ramassa son cocktail et se dirigea dans la direction du jeune homme qui semblait déjà complètement fait. D'ailleurs, il avait maladroitement rassemblé ses affaires comme pour quitter la soirée qui battait de son plein.

« Tu pars déjà ? » avait-il lancé sur son ton le plus enjôleur. « C'est dommage, j'étais un peu seul et j'espérais avoir de la compagnie. » Et sans même attendre sa réponse, il posa son verre sur la table du bel inconnu qui brillait comme une luciole. Après tout, soûl comme il semblait être, il ne remarquerait même pas qu'Harry s'imposait à ce point.

« Peut-être que je peux te payer un autre verre ? À moins que tu ne sois vraiment pressé. » Allez petit agneau, montre-moi ce que tu es vraiment. Comme pour mieux l'amadouer (après tout, on était dans un bar gay), le blond tira sur son propre T-Shirt qu'il secoua comme pour laisser passer un peu d'air entre son torse et le tissu. « On crève de chaud ici, non ? Si ça ne tenait qu'à moi, je me déshabillerai sur le champ. » Plus rentre-dedans, tu meurs.

©Pando

LITTLE BIG MISTAKES

with Harry Stuart

city lights glow for the big show make it a bit of doe do what you know but if you cannot see the stars then you don't know where you are in the universe, really quite large put some perspective in your glass or you better prepare your frown for a life of sitting down ✻✻✻ C'est une apparition, une phrase lâchée comme ça qui vient pourtant de sauver la soirée du flic. Il se présente à sa table, l'air de rien, ou peut-être trop assuré. Lui aussi, il fait claquer son verre contre le bois, mais étrangement, ce bruit ne dérange pas Sébastien, bien au contraire. Il esquisse même un sourire, à moitié amusé par le culot de ce type. Enfin, peut-être que s'il n'avait pas été aussi beau, ça lui aurait moins plus, mais bon, c'est pas le cas. Non, clairement pas le cas. Avec ses cheveux blonds et sa gueule, on dirait un Gabriel tout droit sorti d'un tableau de maître. Comparaison bateau, mais là seule qu'à pu trouver Seb.
Alors, il se détend, laissant son dos épouser de nouveau la forme de la chaise et lâchant du bout des doigts le manteau qui retombe mollement au sol.

- Qui voudrais partir quand on vous propose un verre gratuit ?

Un sourire accompagne ses mots tandis qu'il retire le bonnet qu'il avait vissé sur sa tête, laissant ses boucles brunes s'emmêler comme au saut du lit. Décidément, l'alcool ne lui laisse même pas l'honneur suffisant pour se recoiffer. Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre au fond ? Le bar est à moitié plongé dans le noir, et si l'autre est venu se rajouter à sa table, c'est que même – et surtout – décoiffé, il doit malgré tout l'intéresser. Bref.

Ses yeux détaillent un peu plus l'étranger, tachant de discerner quelque chose avec ces putains de néons qui lui grillent les rétines. En tout cas, de ce qu'il en voit, c'est plutôt glorieux pour une fin de soirée. Le geste de la main qu'exécute son vis-à-vis ne fait que renforcer cette idée. Alors Sébastien rit bêtement, flatté qu'un type comme ça se présente à lui, mais aussi gêné comme une midinette de douze ans par les mots de son interlocuteur.

- Tu sais, il a un cinéaste qui dit – me demande pas lequel, je suis trop saoul pour te dire – qu'il n'y a rien de mieux que de ne rien monter pour faire travailler l'imagination. Garde tes vêtements.

Il rit en ce rendant compte de ce qu'il dit, Dévoilant toutes ses dents dans un franc sourire alors que ses yeux fuient celui du type et que ses joues deviennent un peu plus rouge avec l'alcool et l'hilarité.

- Ou garde ça pour plus tard.

Il tend le bras vers le serveur, commandant une nouvelle tequila paf.

- Deux questions importantes maintenant – attention prépare toi pour un court, mais intense interrogatoire : c'est quoi ton nom et tu bois quoi ?

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Δ Sebastien + Harry

Parfait. Alors qu'il refermait doucement ses griffes sur sa proie, celle-ci se contenta de sourire comme totalement inconsciente du danger. Ce serait bien plus simple de passer directement à l'interrogatoire, comme ça. Car il n'était clairement pas normal que ce type-là brille comme une veilleuse, même avec toute la poudre phosphorescente du monde. D'ailleurs, lorsqu'Harry se plaça juste à côté de lui, l'autre sembla briller de plus belle. C'était un putain de phare, ou quoi ? Ou un truc né d'un humain qui aurait copulé avec une bougie ? A moins que ce soit un feu follet ? Ou un vampire sorti d'un livre de mauvaise qualité ? Ou quelque chose de divin ? Non, mauvaise option. Qu'est-ce qu'une créature sacrée viendrait faire dans un bar gay à se retrouver ivre mort et à clairement répondre à ses avances, hm ?

« Personne un temps soit peu sain d'esprit, en tout cas. » Avait-il répliqué, en sortant son porte-monnaie plein à craquer. « Tu es étincelant, dis-moi ! » Oui, c'était le mot. Toutes les lumières semblaient se réfléchir sur lui. On lui avait déjà dit qu'il ferait une parfaite boule de discothèque, en plein milieu d'une piste de danse ?

Bien loin de rester insensible à ses tentatives de drague, l'autre lui répondit presque aussi directement sur le fait de garder ses vêtements, ou de les enlever plus tard en temps voulu. « Très bien, j'éviterai de te faire trop de spoilers. » Ça ne voulait pas dire qu'il ne dévoilerait pas un peu, « involontairement », en prétendant s'étouffer. Mais patience, petit agneau. J'ai de bien plus grands projets pour toi qu'une simple partie de jambes en l'air !

« Je m'appelle Harry, et je bois du vodka Redbull ». Avait-il déclaré, autant pour l'autre homme que pour le serveur qui s'empressa d'aller chercher leur commande. Oui, du vodka redbull comme les vrais. « Et toi ? »

Voyant que l'autre le détaillait du regard malgré les néons, le narcissique Harry ne put s'empêcher de passer sa main dans ses cheveux pour plus d'effet. On aurait dit qu'il sortait pour une publicité de dentifrice avec le sourire flamboyant qu'il affichait face à l'autre. Ou de chocolats de noël, quand un ange tombe du ciel et secoue ses cheveux dorés sous les yeux d'une foule émerveillée.

« Tu sais... » Et il s'était volontairement rapproché de lui, pour se mettre au niveau de son oreille, comme prêt à faire une confidence. « J'ai remarqué que tu n'étais pas comme les autres. Mais. Ne t'en fais pas, je suis un peu spécial moi aussi. » Ça, pour l'être... « Je ne suis pas... Comme eux. » Et il désigna le reste de la foule d'un vague geste de la main.

©Pando

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- Tu es étincelant, dis-moi !

Sébastien se stoppe net. C'est pas le genre de compliment qu'on fait habituellement et ça lui rappelle bien trop quelque chose : son auréole. Oh putain, il l'avait oublié celle-là. Faut dire que ce foutu bordel faisait partie des emmerdes qu'il avait bien envie d'oublier ce soir. M'enfin, visiblement, il aurait pas trop dû. En bref, il lâche un rire à moitié forcé à la blague qui suit. C'est con, elle était drôle, mais le stress vient de le rattraper d'un coup.

- Moi c'est Sébastien. Et, du coup, ce serait encore une tequila paf, j'imagine.

Il lance un rapide coup d’œil au barman, histoire de s'assurer qu'il a bien pris sa commande en compte, parce que franchement, ce verre, il va en avoir besoin. Encore plus quand il entend ce que l'autre lui sort.
Alors comme ça, il serait comme lui ? Seb se retourne et regarde le type comme le messie. Si c'est vrai, c'est un sacré coup de bol qu'il se soit trouvé là. Je veux dire, c'est pas souvent qu'on rencontre l'un de ses pairs dans un club. Surtout ce genre de club. En tout cas, ça a le mérite de le détendre. Oui, c'est pas comme si un Homme s'était rendu compte de sa nature, là, ça aurait été un peu plus tendu. Mais, quoiqu'il en soit, s'il était comme lui, il se demandait bien en quoi.

- Vraiment ?..Enfin, je veux dire, comment est-ce que...Oui, j'suis con, l’auréole. Mais...

Ses mots se perdent dans son esprit, tournoyant comme l'alcool dans les verres qu'on vient de leur servir. Alors, histoire de remettre tout ça en ordre, il croque dans la pulpe de citron, applique un peu de sel sur sa main, l'apporte à ses lèvres puis s'enfile le verre comme on boirait un une gorgée d'eau après avoir couru un marathon.

- Pardon. Hum... T'es quoi, au juste ?

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Δ Sebastien + Harry

Oh mince. La proie panique, je répète : la proie panique. Sentant le beau brun se tendre, Harry décida de lui laisser un peu plus de temps et d'alcool pour se faire à l'idée. Non seulement, sa phrase d'accroche sur le fait qu'il brillait de mille feux n'était pas passée inaperçue, mais maintenant l'autre semblait chercher un moyen de « débrancher la prise », de calmer son aura lumineuse. Enfin, beurré comme il était, la tâche risquait d'être difficile. Tant mieux, il n'en serait que plus docile et facile à transporter dans son laboratoire si nécessaire.

A moins qu'il ne soit utile vivant ? C'est l'issue de ce questionnaire forcé sous des apparences innocentes qui déterminerait ce qu'il ferait de ce néon ambulant. Le tuer ? Le mettre dans son lit ? Le garder à ses côtés pour le protéger ? Lui retirer un rein ? Le détruire psychologiquement ? Le monter contre ses semblables ? Ou toutes ces choses à la fois ?

« Tequila paf, hm ? » Paf comme le gros coup que t'as dans le nez, mon mignon? « Excellent choix. » Mais le redbull, c'est quand même mieux.

Les commandes passées, ce fut l'heure de la révélation. Et en terme de réaction intéressante, ce Sebastien ne faisait pas les choses à moitié. Non seulement il le regarda de la tête aux pieds, comme un véritable rédempteur, mais il était tellement chamboulé qu'il lui sortit directement ce qu'il voulait entendre. Tu aurais dû tourner sept fois la langue dans ta bouche avant de parler, imbécile !

Comment était-il possible qu'un type comme ça soit encore en vie, alors qu'il confirmait directement sa nature au premier venu ? Ça existait vraiment, les monstres aussi crédules ? Il fallait croire que oui... Autant en profiter.

« En effet, Sebastien », confirma t-il sur un ton qui se voulait ferme. « L'auréole t'as grillé. Mais ne t'en fais pas, ton secret est en sécurité avec moi. En revanche, tu devrais faire plus attention à l'avenir. » C'est qu'il le sermonnait presque, dis donc ! « La ville grouille de chasseurs en tout genre. Et ces types-là sont vicieux. Ils ne veulent faire qu'une bouchée de toi, de nous. » Le scientifique avait attrapé son épaule, le fixant droit dans les yeux d'un air faussement scandalisé.

Ainsi donc, ce type-là avait un caractère divin ou tout du moins sacré. C'était quoi maintenant ? Un dieu, un saint ou un apôtre ? À moins qu'il ne soit issu d'une légende de vache sacrée d'Inde. Ce qui était sûr, c'est qu'il avait vivement piqué la curiosité d'Harry.

« Je ne peux pas te le dire, Sebastien. Je suis tenu au secret professionnel. Mais... disons que si on te demande, tu peux dire que je suis ton ange gardien »

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city lights glow for the big show make it a bit of doe do what you know but if you cannot see the stars then you don't know where you are in the universe, really quite large put some perspective in your glass or you better prepare your frown for a life of sitting down ✻✻✻ Sébastien ne sait pas ce qui le gêne le plus : la proximité de ce type ou ce qu'il est train de lui dire. Il le met en garde, certes, ça part d'un bon sentiment, mais ça n'aide pas le flic à se sentir mieux -en même temps, est-ce le but ? Il déglutit, ce disant qu'il a été fichtrement bien con de laisser tomber sa garde. M'enfin, qui voudrait du mal à un saint ? Ouais, tout l'enfer en fait. M'enfin, si même les types comme lui n'ont plus le droit au repos, le sommeil éternel aurait été une bien meilleure alternative.

- Merde...

éloquant. C'est tout ce qu'il trouve à dire. Faut dire que dans son état, on peut pas lui demander mieux. Puis, les derniers mots de ce qui semble être une créature céleste résonnent en lui comme un bon coup de point dans l'estomac. Ok, il a joué au con et puis il est dans un état relativement pitoyable, ce qui ne fait que nourrir sa honte. Pourquoi fallait-il qu'un envoyé de dieu le voit comme ça ? C'est pas de bol, tout de même. Remarque, ça a le mérite de le rassurer un peu, savoir qu'on veille sur lui.
Rah, Sebastien, si seulement tu savais qu'on se fou de ta gueule, tu perdrais ce petit sourire qui vient de naître au coin de tes lèvres.

Il passe sa main sur sa figure, comme si elle pouvait emener avec elle tout l'alcool qui te remue le cerveau. Ahah, quelle bonne blague.

- J'espère que c'est pas à cause de moi que tu as débarqué ici...

Oui, parce que l'endroit est caucasse et jusqu'à preuve du contraire, les anges n'ont jamais franchement adoré ce genre de lieu. En tout cas, ça explique au moins pourquoi l'auréole s'est mise à briller si fort. Enfin, ça c'est ce qu'il pense.
Oh putain. Attend, dans ce cas, ça veut dire qu'il a flirté avec un ange ? Il se racle la gorge, ne sachant encore moins où se cacher rien qu'à cette idée. Oooh la boulette. Faut dire que Dieu n'avait qu'à pas les faire si beaux, s'il ne voulait pas que ça dérape.

- Désolé pour la remarque vaseuse de tout à l'heure, soit dit en passant... J'imagine que c'était pas franchement approprié vu...Enfin..

Il mime rapidement et de façon plutôt conceptuel des ailes et une auréole, histoire de se faire comprendre – si jamais il y arrive.
Eh bah, quelle soirée mon vieux...

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Δ Sebastien + Harry

Sur le coup, l'espèce de phare ambulant ne faisait pas le fier. Il avait même l'air de ne plus savoir où se mettre, réalisant soudain ses erreurs dues à son état lamentable. Ça t'apprendra à te mettre minable et aussi facile à repérer. Peut-être que du coup, tu feras plus attention à l'avenir et que plus personne ne pourra te mettre le grappin dessus à part moi. Oui, moi Sebastien. Je suis ton sauveur, ton découvreur, et je compte bien mettre mon label sur tes jolies petites boucles.

D'ailleurs, c'était pas un peu ironique qu'un type comme ça ait une auréole ? Certes, il avait un adorable minois innocent et Harry aurait pu se perdre dans ses yeux bleus océans. Mais en dehors de cette apparence, il n'avait rien d'un Saint. C'était juste un mec complètement pété au milieu d'un bar gay. Un type qui répondait à ses avances sexuelles qui plus est, et qui ne disait pas non quand on lui proposait de lui payer des verres en plus. À moins que l'histoire de l'auréole ne soit une métaphore pour désigner quelque chose d'autre de moins... sacré ? Sur le coup, Sebastien était un vrai mystère. Mais manque de bol pour lui, le scientifique adorait les énigmes.

« Disons que c'est surtout une histoire de destin. » Techniquement, il ne mentait même pas. C'était le mot. Un heureux hasard pour l'un et malheureux pour l'autre. « Mais je ne regrette pas de t'avoir croisé. Peut-être que le lieu n'est pas idéal pour une première rencontre, mais j'imagine que nous aurons l'occasion de rattraper ça dans un lieu plus convenable dans le futur. Toi et moi avons beaucoup à nous dire. »

Car on se reverra souvent. Maintenant que je t'ai mis le grappin dessus, je ne compte pas te laisser t'échapper. Je te poursuivrai jour et nuit comme une ombre, je te stalkerai dans les moindre recoins sans que tu le saches, j'amasserai des informations sur toi. J'aurai toujours une longueur d'avance. Et je deviendrai ton ami, ton confident, ton amant si nécessaire. Mais je découvrirai tous tes secrets sur ta nature. Alors, je pourrais dire si tu es utile ou inutile. Et dans le second cas, je te souhaite de savoir courir vite.

« Vu que quoi, Sebastien ? » Encore ce ton sérieux, et l'utilisation volontaire de son prénom, pour lui donner l'impression qu'il savait déjà tout sur lui. Assume tes propos jusqu'au bout. Dis-moi ce que tu penses, laisse-moi sonder les moindres recoins de ton âme. « Dis-le. Personne ne nous écoute. »

Allez, révèle-moi ce que tu penses de moi. Prends-moi pour ton supérieur. Un ange tombé du ciel, une entité supérieure, un dieu venu tout droit du paradis pour te prendre ta grâce ou te donner plus de pouvoirs.

©Pando

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city lights glow for the big show make it a bit of doe do what you know but if you cannot see the stars then you don't know where you are in the universe, really quite large put some perspective in your glass or you better prepare your frown for a life of sitting down ✻✻✻ Beaucoup à se dire ? Sébastien n'en doute pas, vu le nombre incalculable de questions qu'il a en tête. Et encore, il n'a pas bien réfléchis à ce qui vient de lui arriver.
Bref, le blond l'incite à être plus clair, ce qui risque de ne pas être triste pour le saint qui n'est pas franchement au top niveau de son anglais vu les circonstances. Mais bon, comme on dit, qui ne tente à rien et Sébastien se jette donc à corps perdu dans une explication :

- Je me suis trompé sur tes intentions, et je crois que je n'aurais mieux fait de me taire – un petit rire nerveux vient interrompre sa phrase – vu que tu es un ange tu sais, les ailes, la pureté, tout ça...

Il se gratte le sommet du crâne, fixant un instant le lointain comme un ordinateur en bug totale après une tâche trop ardue. ça y est, on vient de le perdre.

- Enfin, d'ailleurs ça me pousse à penser que Dieu est peut-être en train de tester ma foi et ma résistance au pêcher et je dois avouer que j'ai plutôt échoué le teste ce soir. Bref.

Ça, c'est le moins qu'on puisse dire. Là, tout de suite, Seb n'a rien d'un saint si ce n'est l'auréole – et si tant est qu'il fut plus sage au quotidien – un verre d'alcool vide à la main, dans un club gay, il a plutôt l'allure du candidat qui vient postuler pour le septième cercle de l'enfer. Mon dieu, c'est à peine croyable, tout de même et ça ressemble salement au début d'une mauvaise blague. "Un saint entre dans un bar gay et commande une tequila paf...". Ouais, c'est clairement ridicule. Mais Sébastien remercie malgré tout le seigneur d'avoir inventé l'alcool qui lui permet de ne pas saisir tout ce qui lui arrive en ce moment et la gravité de la chose.

- Cette conversation, c'est vraiment un coup à dé-saouler un pilier de bar...

Quoiqu'il en soit, il se tourne de nouveau vers l'ange, fermant cette petite parenthèse adressée à lui même et dite tout haut. Mieux vaut qu'il repose sont cerveau de côté.

- Mais, si toi tu es là, ça veut dire qu'il y en a d'autre comme nous ici ? Jusque là, j'ai plutôt croisé des démons, des créatures pas franchement façonnées à l'image de Dieu. Enfin, je veux dire, c'est peut-être bête, mais ça me fait du bien de savoir qu'on est au moins deux.

Il sourit à peine, tâchant de trouver un peu de consolation dans tout ça. Puis c'est vrai que ça le touche, qu'il soit pas le seul déscendu de là haut. ça lui ôte un poids du cœur, un peu comme quand on rencontre quelqu'un qui sait vraiment qui vous êtes, qui vous comprends et vous ressemble. Honnêtement, c'est plutôt dur de vivre un quotidien auquel on est pas habitué. Mais si Seb se plains pas de son état et apprécie l'époque moderne, parfois, il aimerait pouvoir crier au reste du monde qui il est vraiment.
Mais trêve de mièvrerie !

- Enfin, quoiqu'il en soit, j'imagine qu'il vaut mieux que j'arrête de boire pour ce soir et que je rentre chez moi, non ?...

Si un ange qui venait vous voir pour vous mettre en garde, c'était pas un signe qu'il fallait arrêter d'enchainer les tequila, Seb ne savait plus à quel Saint se vouer !

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Δ Sebastien + Harry

Mieux fait de te taire ? Tu ne crois pas si bien dire, mon beau Sebastien. Je vais te forcer à tout me révéler, et quand j'en aurai fini avec toi je te briserai. C'est qu'il avait l'air de bouillonner de l'intérieur, l'autre. Un vrai petit volcan prêt à exploser. Tant mieux s'il craquait, les informations qu'il révélerait n'en seraient que plus croustillantes.
Et puis il y a cette fin de phrase qui tombe sur lui d'un coup, sans prévenir. Un ange ? Est-ce qu'il me prend pour un putain d'ange ? Avec la grâce, les bonnes actions, et les beaux cheveux blonds volant au vent ? C'était juste trop beau pour être vrai. Sur le coup, le scientifique n'avait pu se retenir de rire. Un ange, franchement ! C'était la meilleure.

« Ce n'est pas ce que je viens de voir qui me fera perdre mes ailes, va ! Tu sais, je suis avant tout un gardien et un guerrier servant à maintenir le bien dans le monde. Ce n'est donc pas le fait de te voir dans cet état qui va me choquer. J'en ai maté des pires que toi, crois-moi ! »

Ça oui, il avait tellement énervé de monstres dangereux que c'était un miracle qu'il soit encore en vie. Mais ce n'était pas le moment de s'auto féliciter pour ça. Il devait encore le faire parler, et ce n'était que le début.

« Ou peut-être que Dieu a d'autres desseins pour toi. » Affirma t-il avec un sourire énigmatique, non sans se pencher vers lui comme pour mieux se faire entendre malgré la musique assourdissante. « C'est vrai que tu n'es pas au meilleur de ta forme ce soir. Mais ce n'est que notre première rencontre. Je sais que tu pourras largement te rattraper, et que ce n'était qu'un fâcheux incident passager, n'est-ce pas ? »

Parce qu'on va se revoir Sebastien, crois-moi. Et si tu n'échanges pas ton petit numéro avec moi, je te trouverais. Et ce, par tous les moyens. Quitte à passer en revue tous les clubs LGBT de la ville ou à faire appel à certains de mes contacts pour m'aider à retrouver ta trace.

Et soudain, bingo. Jackpot à cinquante mille euros. Non seulement l'autre espèce de crédule le prenait pour un ange, mais en plus il lui avoua qu'il était la première « créature de Dieu » qu'il rencontrait. Alors comme ça tu es seul ? Mais je vais t'en donner de la compagnie, mon mignon ! Tu seras la perle rare que je garderai précieusement entre mes mains. Et tôt ou tard, tu t'en mordras les doigts.

« Moi aussi, je suis heureux de te rencontrer. Par contre.. J'ai des ordres et je ne peux pas trop en dire sur mes semblables. Mais pour faire ça court, on est loin de l'image que le commun des mortels se fait des anges. Alors certes, nous sommes purs à notre façon mais ça ne veut pas dire que nous sommes complètement arriérés. Faire de l'homosexualité un pêché, ou interdire les mortels de s'amuser, c'est plutôt un concept biblique. » Et il posa sa main sur son genou, l'air de rien. « Et encore, même ça c'est sujet à l'interprétation. Ça explique d'ailleurs pourquoi les humains se font la guerre en utilisant la religion comme prétexte. Le vieux monsieur là-haut, il a rien demandé, tu sais ? Il veut juste que ses créatures s'aiment. » Son ton était caressant voire séducteur, alors qu'il insistait sur le dernier mot. Oh, s'il le pouvait il se décernerait un Oscar pour sa merveilleuse prestation d'acteur.

« Pourquoi tu rentrerais alors que la soirée vient à peine de commencer ? Reste. » Le supplia t-il presque. « Et puis tu avais raison sur un point. Afin d'être certain de ta foi, je dois te faire passer un test. Je ne jugerai pas ton quotidien ou tes habitudes tant que tes intentions restent pacifistes et que tu es une personne bien de façon générale. En revanche, j'ai besoin que tu me donnes ton rang précis, tes pouvoirs et leurs limites et que tu me files de quoi te contacter. » Il lui tendit un crayon et un bout de papier.

« C'est pour le vieux barbu, il veut que je lui fasse un rapport. Simple formalité, ne panique pas ! » Cette fois-ci, il le tenait. Harry allait utiliser son nouveau titre divin pour décortiquer plus facilement ce qui était dans sa tête. Et il était certain qu'il allait découvrir tout un paquet de choses captivantes.

©Pando

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city lights glow for the big show make it a bit of doe do what you know but if you cannot see the stars then you don't know where you are in the universe, really quite large put some perspective in your glass or you better prepare your frown for a life of sitting down ✻✻✻ Il boit ses paroles comme un bon shooter pas cher payé. Il en deviendrait saoul tellement il l'écoute, l'air hébété, imbibé par ses belles paroles. Y a pas à dire, ce type sait comment s'y prendre. Il a l'art de parler et la langue de vipère d'un politique. Mentir, c'est dans son sang, ça ce sent. Sauf qu'avec le pif dans l'alcool, Sébastien ne renifle pas grand chose, si ce n'est les vapeur d'un distillant bon marché.
Rester ? Ouais, il veut bien. S'amuser ? Ça aussi. Pas trop poser de question ? Pourquoi pas, même si ce gars a piqué sa curiosité, il imagine qu'il aura tout le temps de découvrir les mystères qu'il veut protéger. En tout cas, d'après les dires du blondinet, ce ne sera pas leur première et unique rencontre et franchement, à cette idée, Seb sourit comme un ados à qui on aurait filé un magazine porno gratuitement. Pourtant, y a aucune arrière pensée bien glauque derrière cette joie. C'est juste du pur contentement, une espèce de liesse innocente. Il faut dire que pour une fois, il se retrouve dans ce type. Certain pourrait dire qu'ils sont de la même race - enfin, pas tout à fait. Trouver quelqu'un avec qui librement parler, qui lui ressemble et savoir que ce genre de rencontre est vouée à se répéter, ça lui fait tout simplement plaisir.

- Il ce sont mis à l'administratif là-haut ? Pas mal...Ceci dit, ça manquait d'ordre, alors j'imagine que c'est pas plus mal ! Du temps qu'il commence pas à marcher avec des formulaires, moi ça me va.

Le brun ricane. Il imagine tout ces petits anges, alignés dans leur box, comme dans les bureaux d'une grande entreprise et franchement, ça à quelque chose d'amusant. De toute façon, même la pire des blagues le ferait rire à cette heure-ci.
Quoiqu'il en soit, il veut bien croire en la bonne foi d'Harry, à tort. S'il le dit, c'est que ce doit être vrai. Et puis, après ce qu'il lui a annoncé, Seb ne remettrait pas une seconde en question toutes les salades qu'il venait de lui raconter. Trop naïf. Ou trop bon, trop con, comme disent les autres.

- Tu vois le type criblé de flèche dans les églises ? C'est moi. Saint Sébastien. Enfin, les anglais disent "Sebastian" !

Il se tait un moment, marmonnant dans sa barbe, rigolant quelque peu. Ça l'a toujours amusé ce léger changement de nom. Pourquoi les amerloques pouvaient pas tout simplement prononcer son nom à la française ? Après tout, il était pas né à Boston. Bref.

- Bref, je suis un saint.

Mon dieu, que c'est étrange de dire ça, à voix haute, dans un coin aussi bondé. Le flique trouve ça intriguant, mais aussi excitant, comme un gosse qui raconte un secret. Puis ça fait un bien fou. C'est pas comme si dans sa vie de tous les jours, il pouvait débarquer au taff et gueuler à qui voudrait l'entendre qu'il travaille pour dieu et a une auréole vissé sur le haut du crâne. Et puis, tenir un secret pendant des siècles et des siècle (Amen), au bout d'un moment, ça devient terriblement pesant, pour ne pas dire affreusement emmerdant. C'est vrai quoi, se mettre à briller n'importe quand, passer ses nuits éclairé à la lumière d'une auréole, on a connu mieux. Autant dire que c'est une sacré galère pour ramener du monde à la maison, un vrai casse-tête que Seb n'a jamais su élucider.

- Pour ce qui est des pouvoirs - putain, c'est marrant de dire ça comme ça. j'ai l'impression d'être un super héros - eh bah... Je saurais pas vraiment te dire. C'est dans ma nature, alors à force, j'oublie ce qui est naturel et ce qui ne l'es pas franchement. Je sais que je peux guérir les p'tites blessures, peut-être même les grosses ? je sais pas trop. On a dit que je pouvais soigner la peste... Enfin je crois que c'est plus trop d'actualité maintenant. Mais en cas de doute, je te conseille Wikipédia ou Google...J'imagine qu'ils ont répertorié mes qualités de saint sur un site ou deux...

C'est fou comme à force d'être plus qu'humain, on oublie cette petite vie normale qu'on vivait. Bien sûr, Sébastien sait que soigner n'importe quel type et que d'avoir la lumière constamment allumée là-haut, ce n'est pas forcément normal. Après, le diable est dans les détail, comme on dit, et honnêtement, le policier n'aurait pu clairement énoncer toutes ces petites choses dont il était capable et qui sortaient de la zone du possible humain.

- Dit... Je peux te poser une question ? Enfin, je crois que tu ne voulais pas trop parler de tout ça, mais comme on dit, qui ne tente rien à rien ! Non ? Enfin peut-être pas. bref. Donc, je voulais savoir : qu'est-ce que tu fais ici ? Je veux dire, en bas ? J'imagine que tu n'es pas là pour rien. Est-ce qu'on a un but quand il nous envoie en bas ? Moi j'ai pas encore deviné le mien, mais peut-être que toi oui...Enfin, ce que je veux dire, c'est: est-ce qu'on découvre un jour ce pourquoi on est là ?

Le regard de Sébastien devient soudainement sérieux, comme si le voile de l'alcool s'était levé de son regard idiot. Il y a comme de l'inquiétude dans ses yeux, un appel à la pitié. Lui il a peut-être les réponses que le flique cherche tant...Après, est-ce vraiment le moment pour se lancer dans une réflexion aussi philosophique ? Franchement, non. Alors en y repensant, Seb se ravise et reprend de nouveau son rôle de joyeux type bourré.

- Pardon, c'est sorti sans réfléchir. Tu veux un autre verre ? Sinon on peut peut-être rejoindre ce type franchement cool qui fait la danse du robot sur la piste.

Sébastien rigole. Un peu d'humour, encore, ça fait du bien. Puis franchement, ce type qu'il a remarqué et qui danse comme une boite de conserve qui se prendrait pour robocop est franchement fabuleux. Le saint le pointe du doigt, histoire que l'ange puisse aussi admirer ce terrifiant spectacle.
Est-ce que c'est un pêché que de se moquer ?
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» You're gonna make mistakes, you're young || Cesare Da Conti
» I LOOKED FOR YOU A LONG TIME AGO ▬ HARRY
» "Impossible" is not a scientific term — Harry Stuart.
» [Harry Potter] You're a Wizard. [Ouvert à tous]
» My soul is so afraid to realize how very little bit is left of me ㅡ You are the perfect drug. (Harry Stuart).

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